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Département des Sciences Mathématiques
L"approche par compétences
dans l"enseignement des mathématiquesMémoire réalisé par Mélanie DERONNE
pour l"obtention du diplôme de Master en sciences mathématiquesAnnée académique 2011-2012
Directeur :Stéphanie Bridoux
Service :Logique mathématique (Didactique des mathématiques)Faculté des Sciences
Université de MonsPlace du Parc 20B-7000 Mons
Remerciements
Je tiens avant tout à remercier sincèrement Stéphanie Bridoux pour m"avoir dirigée dans ce
travail. Au-delà de son suivi patient et de son aide précieuse sans lesquels ce mémoire n"aurait
pu aboutir, je la remercie également pour sa grande disponibilité et ses nombreux conseils. Je remercie également Nicole Lambelin, Christian Michaux et Christophe Troestler d"avoir accepté de rapporter ce travail. Mes remerciements s"adressent aussi à ma famille, et surtout à mes parents, qui m"ont permis de poursuivre mes études jusqu"à aujourd"hui. Je les remercie de tout coeur pour leur patience infinie. Enfin, merci à Brieuc et à Florence pour leur présence et leur soutien de chaque instant. iiiTable des matières
Introduction
1 I Un éclairage historique sur l"approche par compétences 3 I.1 Un bref aperçu des contextes d"émergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3I.2 L"approche par compétences
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12I.2.1 Le décret " Missions »
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12I.2.2 Les référentiels de compétences
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 I.2.3 Élaboration de nouveaux programmes et diffusion des outils d"évaluation 22I.3 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 II Les compétences au coeur des mathématiques 28II.1 La résolution de problèmes : une composante fondamentale de l"activité mathé- matique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
II.2 Les référentiels de compétences
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33II.2.1 Les Socles de compétences
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Compétences transversales
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Compétences disciplinaires
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 II.2.2 Les Compétences terminales et savoirs requis . . . . . . . . . . . . 43Compétences transversales
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Compétences disciplinaires
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47II.3 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 III La notion de compétence à travers les programmes et outils d"évaluation 53III.1 En se référant aux programmes d"études... . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 III.2 À la lumière des outils d"évaluation... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
III.2.1 Pour le premier degré du secondaire
. . . . . . . . . . . . . . . . . 61 III.2.2 Pour les deuxième et troisième degrés du secondaire . . . . . . . . . 65III.3 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 IV L"approche par compétences dans la littérature spécialisée 75IV.1 Une certaine convergence des points de vue
. . . . . . . . . . . . . . . . . 76 IV.1.1 Consensus autour de la notion de compétence . . . . . . . . . . . . 76 IV.1.2 Les implications de la notion de compétence sur l"évaluation . . . . 78 ivTable des matièresv
IV.2 Une vue critique de la notion de compétence . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 IV.2.1 Une attaque explicite contre la norme de la " complexité inédite » . 80IV.2.2 La question du " savoir-mobiliser »
. . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Maîtriser les procédures de base : un bagage insuffisant . . . . . . . 82 Autour des concepts de familles de situations et de transfert . . . . 84 IV.2.3 Deux paradoxes au centre la notion de compétence . . . . . . . . . 87 IV.2.4 L"épineuse question de la transversalité . . . . . . . . . . . . . . . 88 IV.3 Des réponses aux critiques : la gestion des paradoxes . . . . . . . . . . . . 91 IV.3.1 Vers une certaine classification des compétences . . . . . . . . . . . 91 IV.3.2 Proposition d"évaluation : une évaluation en trois phases . . . . . . 94IV.4 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 V L"approche par compétences : des aspects encore inexplorés 98V.1 Le point de vue des enseignants sur l"approche par compétences : méthodologie 99
V.2 Les compétences transversales à travers l"activité de recherche . . . . . . . 100 VI L"avis des enseignants sur l"approche par compétences 102
VI.1 La clarté des brochures officielles
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 VI.2 L"intégration des compétences dans les pratiques de classe . . . . . . . . . 106VI.3 Quid des outils d"évaluation?
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109VI.4 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 0 VII Comment le développement des compétences peut-il être pris en charge par l"enseignant? 113VII.1 La démarche de recherche dans les classes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
VII.1.1 Le processus de modélisation
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 4La modélisation en classe de 3
e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117La modélisation en classe de 4
e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126La modélisation en classe de 5
e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131La modélisation en classe de 6
e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137VII.1.2 Le processus de preuve
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141VII.2 Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 VIII Les situations de recherche pour la classe (SiRC) 152VIII.1Caractérisation des SiRC
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154VIII.2Deux exemples de SiRC
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158VIII.2.1La chasse à la bête
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158Résolution du problème
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159Éléments d"analyse du problème
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167VIII.2.2Le pavage de polyminos
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169Résolution du problème
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170Éléments d"analyse du problème
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176VIII.3Organisation en classe
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178Table des matièresvi
VIII.4Bilan
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179Conclusion
181Bilan du travail
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181Analyse critique
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184Bibliographie
189Introduction
L"approche par compétences s"est progressivement imposée dans les programmes scolaires de nombreux pays ainsi qu"en Communauté française pour devenir une logique incontournabledans le monde de l"éducation. À la lecture des publications pédagogiques de ces quinze dernières
années, on ne peut en effet qu"y constater la prépondérance du mot " compétence » ainsi que
la large gamme de concepts-clés qui lui sont associés : compétences transversales, compétences
disciplinaires, familles de tâches, transfert,... Bien que largement diffusée dans les ressources pédagogiques, la notion de compétence interroge toutefois le sens que celles-ci lui attribuent. Parmi ces ressources, on distingue, d"unepart, les documents officiels rédigés à la demande de la Communauté française et d"autre
part, les articles et ouvrages rédigés par des didacticiens et chercheurs en sciences de l"éduca-
tion. Les textes officiels, véritables pierres angulaires de l"approche par compétences, proposent
une définition de cette notion émergente et formulent, en termes de compétences, la manière
de concevoir la formation des élèves. Mais, comme nous le montrons dans les trois premierschapitres de ce travail, ils apportent en fait peu de précision conceptuelle sur la notion de com-
pétence; du moins pour les enseignants qui doivent mettre en oeuvre cette nouvelle approche dans leurs cours.La notion de compétence qui constitue la nouvelle réalité pédagogique de la Communauté
française dévoile ainsi une première problématique : sa définition ne permet pas d"en saisir le
sens profond et elle peut, par conséquent, créer une véritable confusion conceptuelle au sein du
corps enseignant. Cette problématique nous pousse à explorer dans le premier chapitre du travail
ce " brouillard » conceptuel en orientant notre questionnement sur les raisons de l"émergence du concept de compétence. En choisissant de retracer dans un premier temps les sources decette nouvelle notion, nous nous offrons ainsi un premier moyen de saisir, à travers ses origines,
le sens à attribuer à la notion de compétence. Afin de tenter d"identifier plus clairement le statut de ce nouveau concept et les usages quien sont faits, nous questionnons dans les deuxième et troisième chapitres les différents docu-
ments officiels. Nous complétons ensuite notre travail par l"analyse de la littérature spécialisée.
Des didacticiens et chercheurs en sciences de l"éducation ont en effet développé dans de nom-
breux ouvrages et articles leur propre réflexion sur la notion de compétence et dans le quatrième
chapitre, nous dégageons de leurs travaux certains consensus en termes de définition de com- 1Introduction2
pétences et de méthodes d"évaluation. Nous présentons également les nombreuses controverses
qui animent la notion de compétence en éducation.La difficulté à clarifier la notion de compétences nous pousse à aborder la seconde partie de
ce travail sous un angle plus pratique en interrogeant l"expérience enseignante. Les enseignants, pour se mettre au diapason de l"approche par compétences, doivent avoir une compréhension claire de ce qui est attendu dans la notion de compétence et ce, pour pouvoir revisiter leurspratiques pédagogiques. La difficulté de comprendre la notion de compétence croît donc avec
le besoin de l"utiliser. C"est pourquoi nous nous intéressons dans le chapitre VI à la façon dont
les enseignants perçoivent le sens de cette notion et instaurent dans leurs cours les nouvelles pratiques dictées par l"approche par compétences. Le manque de précision autour la notion de compétence interroge aussi les moyens mis enoeuvre par les différentes organisations didactiques actuelles pour développer des compétences.
Nous cherchons alors à caractériser dans le chapitre VII l"enseignement autour de quelquescompétences préconisées par les programmes. Aussi, dans la perspective de prolonger notre re-
cherche, nous nous intéressons dans le dernier chapitre de ce travail à des situations proposant
des perspectives intéressantes de mise en oeuvre de compétences. Nous terminons ce travail par une conclusion reprenant l"ensemble des résultats obtenus.Nous y présentons également une analyse critique et personnelle de l"approche par compétences.
Chapitre I
Un éclairage historique sur l"approche
par compétences La préoccupation centrale qui guide notre cheminement de travail dans le début de ce cha-pitre est de dégager le contexte pédagogique dans lequel l"approche par compétences a émergé.
Pour ce faire, nous proposons d"abord un bref aperçu des différents courants pédagogiquesantérieurs, en les replaçant chacun dans leur époque et en exposant succinctement les facteurs
de changement au coeur de cette évolution pédagogique. Nous cherchons, par-là, à expliquer
comment les différents courants se sont succédés. Mais nous nous intéressons principalement au
dernier courant pédagogique précédent l"approche par compétences : celui de la pédagogie par
objectifs. De ce courant, nous présentons les différentes idéologies qui l"ont fortement influencé
afin de relever ses spécificités propres. Une courte analyse de la pédagogie par objectifs nous
permet une première mise en évidence des éléments à l"origine de l"approche par compétences.
Nous complétons ensuite ce premier relevé par des origines externes aux préoccupations péda-
gogiques.Nous visons par ce détour historique un début d"éclaircissement sur le sens qui est donné à
la notion de compétence. Celui-ci est ensuite étayé, dans la seconde partie de ce chapitre, par
le statut que les documents officiels confèrent à cette nouvelle notion. I.1 Un bref aperçu des contextes d"émergence Nous commençons, dans cette première section, par établir le contexte pédagogique dans lequel l"approche par compétences a progressivement vu le jour. Pour ce faire, nous proposonsune courte vue d"ensemble des différents courants qui ont jalonné l"histoire de la pédagogie.
L"approche par compétences a véritablement ébranlé les piliers de l"enseignement en revisi-
tant l"essence profonde de l"apprentissage. Mais ce n"est pas la première fois qu"un tel vent derenouveau souffle sur le champ éducatif. Ce dernier a en effet été le théâtre d"une importante
succession d"innovations pédagogiques telles que la pédagogie par centres d"intérêt, la pédago-
3 I.1 - Un bref aperçu des contextes d"émergence4gie fonctionnelle, la pédagogie par projets, la pédagogie par objectifs et, dernière nouveauté,
l"approche par compétences. Comme nous l"avons annoncé précédemment, nous nous penchonsici sur ces différents courants pédagogiques précédant l"approche par compétences en les re-
situant chacun dans leur contexte historique. Nous dégageons aussi, pour chacun d"eux, leurscaractéristiques intrinsèques tout en évaluant rapidement leur impact sur le monde éducatif.
Précisons que nous adoptons ici une démarche purement descriptive.Les trois premiers courants cités - c"est-à-dire la pédagogie par centres d"intérêt, la pédago-
gie fonctionnelle et la pédagogie par projets - font partie de ce que l"on appelle communément l"Éducation nouvelleoupédagogie active. Ce mouvement de l"Éducation nouvelle s"oppose àla pédagogie dite " traditionnelle » qui dominait entièrement les pratiques enseignantes depuis
très longtemps. Après le mouvement de la pédagogie active, nous assistons ensuite à une rup-
ture avec l"entrée de la pédagogie par objectifs dans l"enseignement. Nous entrons en effet dans
une nouvelle " ère », celle de la pédagogie " technologique ».Dans la perspective de bien comprendre la logique sous-jacente à l"Éducation nouvelle et à la
pédagogie technologique, il nous a semblé pertinent de nous intéresser d"abord aux fondements
de la pédagogie traditionnelle, berceau de toutes les pédagogies qui lui ont succédé. Dans un
premier temps, nous nous concentrons donc sur les principes de la pédagogie traditionnelle etdétaillons les critiques qu"elle a soulevées. Dans un second temps, nous nous focalisons sur le
mouvement de l"Éducation nouvelle, en effeuillant les différents courants pédagogiques qui la
composent (la pédagogie par centres d"intérêt, la pédagogie fonctionnelle et la pédagogie par
projets). Enfin, nous nous penchons sur les principes de la pédagogie par objectifs. Le courant de la pédagogie traditionnelle est le plus répandu dans le temps et dans l"espace.Nous pouvons situer l"origine de la pensée traditionnelle du côté des Jésuites qui en ont établi
le modèle le plus élaboré, aux 16 eet 17esiècles, en Europe occidentale (Chateau, 1966). Au début du 20 esiècle, le développement de l"instruction obligatoire en Belgique s"est inscrit dans ce courant. La logique de la pédagogie traditionnelle conçoit l"enseignement sous une forme unique : unmaître tout puissant, juché sur son estrade, divulgue son savoir - dans un long monologue - à
une " troupe » ignorante. La pédagogie traditionnelle propose en fait une vision simpliste dela transmission des savoirs, de celui qui sait (l"enseignant) vers celui qui ne sait pas (l"élève).
Le savoir provient ainsi d"une " Vérité absolue » extérieure, représentée par l"enseignant. Dans
cette logique, l"élève n"est pas acteur de ses apprentissages. Parallèlement à cette influence de la pédagogie traditionnelle, on commence, fin du 19 e siècle, début du 20 esiècle, à parler réellement de pédagogie, en même temps que de psycho-logie. C"est aussi le temps où se développent la plupart des sciences humaines et où l"on note
un certain foisonnement d"idées nouvelles, de théories et de travaux particuliers (que nous nedéveloppons pas en détails ici). Les différentes recherches montrent que l"idée de transmission
des savoirs au centre de la pédagogie traditionnelle est fort sujette à caution et que les appren-
tissages sont beaucoup plus facilement assimilés si l"élève est actif, c"est-à-dire s"il intervient
dans la construction de ses propres savoirs. C"est le temps de la découverte de l"acteur, de I.1 - Un bref aperçu des contextes d"émergence5l"apprenant, du sujet qui, loin d"être un récepteur passif, transforme et réinvente les savoirs et
informations que l"on pensait transmis directement auparavant. Cette pédagogie qui se met enplace se dit " nouvelle » et met profondément en cause la pensée et la pratique pédagogiques
établies, celles de la pédagogie traditionnelle. Ce mouvement de l"Éducation nouvelle prend donc son essor à partir du moment où la pédagogie traditionnelle s"est vue contestée pour des raisons didactiques (mise en question deson efficacité pédagogique par le modèle de la transmission du savoir). Plus précisément, le cou-
rant de la pédagogie nouvelle puise ses racines dans les sciences psychopédagogiques et auprès
des figures pionnières qui les ont mises en pratique, telles que Dewey, Decroly, Claparède, au tournant des 19 eet 20esiècles. Il devient une référence aussi bien en Europe que dans le restedu monde développé, où sont créées quelques écoles dites " nouvelles ». Il s"agit d"y éduquer
dans un esprit nouveau pour parvenir à rendre l"élève actif à l"école pour qu"il puisse mieux
se construire et apprendre. L"Éducation nouvelle a donc pour objectif de rendre l"élève acteur
de ses apprentissages. Contrairement à la pédagogie traditionnelle, la " Vérité » est ici conçue
comme présente à l"intérieur même de l"individu. Aussi, pour qu"il construise ses savoirs, l"élève
doit être en contact direct avec la réalité, c"est-à-dire face à des situations de recherche. En
aucun cas, l"enseignant ne peut contrecarrer la spontanéité et la créativité de l"élève qui doit
découvrir par lui-même la " Vérité ». Pour reprendre une formule couramment utilisée, il s"agit
ainsi d"" apprendre en faisant ».La révolution pédagogique apportée par ce mouvement a été de réclamer la participation ac-
tive de l"apprenant à sa propre formation, de l"inciter à aller au-devant de son apprentissage.
L"idée de mettre l"apprenant au centre de la méthode et de le considérer actif dans la démarche
d"apprentissage constitue l"une des principales préoccupations de la pédagogie active. Mais lafinalité de cette pédagogie, ce n"est pas le savoir qu"il s"agit d"inculquer, c"est l"élève qui doit
arriver à son propre épanouissement. La pédagogie active place donc au coeur des pratiques enseignantes l"être humain en tant que tel, son développement et ses besoins. La pédagogie traditionnelle, pendant longtemps hégémonique, s"est vue substituée par le mouvement de l"Éducation nouvelle. Nous constatons que l"évolution dont il est ici questions"explique par une envie de pallier aux critiques dont la pédagogie traditionnelle a fait l"objet. En
effet, de nombreuses recherches ont montré que l"acquisition des savoirs chez l"élève est meilleure
quand il les construit lui-même plutôt que lorsqu"ils sont reçus par simple transmission-réception.
Ces recherches s"inscrivent dans la lignée des théories constructivistes et socio-constructivistes
développées dans les années 40 par Piaget, Wallon, Vygotsky et leurs successeurs. Cette mise
en évidence de l"homme se construisant par sa propre action a été renforcée également à travers
les approches de la sociologie de l"éducation (par exemple : les recherches anglo-saxonnes de Goffman dans les années 1950-60; les approches européennes dans les années 70 de Crozier, Friedberg , Charlot , etc.). Toutes ces recherches ont donc mis en évidence l"importance deproposer aux élèves des milieux qui leur permettent d"agir, non pas en exerçant et appliquant
des connaissances présentées par le maître, mais pour construire ces connaissances elles-mêmes.
Après avoir expliqué la nature de cet important changement pédagogique, nous nous consa- I.1 - Un bref aperçu des contextes d"émergence6 crons maintenant au mouvement de l"Éducation nouvelle. Comme nous l"avons annoncé, le courant de la pédagogie nouvelle constitue le fonds pédagogique dans lequel puisent les troispratiques enseignantes suivantes : la pédagogie par centres d"intérêt, la pédagogie fonctionnelle
et la pédagogie par projets. Nous détaillons rapidement ces différentes pédagogies en relevant
les facteurs qui ont entraîné une telle succession.La pédagogie nouvelle vise l"apprentissage par l"action pour que l"élève construise lui-même
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