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  • Comment lire bandelette infection urinaire ?

    Lorsqu'une personne présente des signes évocateurs d'une infection urinaire (brûlure et douleur en urinant, envie fréquente, fièvre), le médecin regardera : Sur la bandelette urinaire : Le nombre de globules blancs (nombre de croix) : plus il est élevé, plus il est signe d'une infection urinaire basse ou haute.
  • Quel taux pour une infection urinaire ?

    Vous présentez a priori une infection urinaire si vos résultats montrent la présence de : plus de 10 000/ml d'hématies (ou 10/mm3). Ceci signe l'existence d'une hématurie présente en cas d'infection ; leucocytes dans les urines si la quantité est supérieure ou égale à 10 000/ml (soit > 10/mm3).
  • Quand une bandelette urinaire est positive ?

    Le seuil de sensibilité est 10.000 leucocytes/mL (ou 10 leucocytes/mm3).
  • Le diagnostic clinique repose sur des signes fonctionnels urinaires comme une impériosité (envie fréquente d'uriner), une pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions), une dysurie, des brûlures ou des douleurs mictionnelles, et/ou la présence d'urines troubles ou hématuriques.
ARTICLE ORIGINAL - Intérêt et justification de la bandelette urinaire ARTICLEORIGINALProgrès en Urologie (2003), 13, 234-237

234Intérêt et justification de la bandelette urinaire dans le diagnostic des

infections urinaires post-opératoires en urologie Stéphane MILCENT (1), Patrick BERLIZOT (1), Robert PALASCAK (1), Jean-Louis KOECK (2),

Robert FOURNIER (1), Alain HOULGATTE (1)

(1)Service d'Urologie, (2)Service de Bactériologie, Hôpital du Val de Grâce, Paris, France L'intérêt de diagnostiquer les infections urinaires post- opératoires est de limiter les complications infectieuses par un traitement approprié, de limiter la dissémination de certaines espèces bactériennes à d'autres patients par l'application rigoureuse de mesures d'hygiène effi- caces. Ces infections nosocomiales représentent 30 à

40% des infections nosocomiales [3] et ont de sérieuses

conséquences sur la morbidité et le coût [2, 6, 8, 13]. En plus de la formation indispensable des personnels soignants pour lutter contre l'infection nosocomiale [3,

17], il est utile de se munir d'éléments diagnostiques et

thérapeutiques fiables et rapides. Cette étude a pour but d'évaluer l'intérêt de la bandelette urinaire dans le dia- gnostic précoce des bactériuries post opératoires com- parée à l'examen de référence que constitue l'examen cytobactériologique des urines [1, 15].

MATERIEL ET METHODE

De février à juillet 2000, 165 patients de moyenne d'âge de 63 ans (extrêmes de 23 et 90 ans) ont bénéficié d'une surveillance bactériologique de la date de leur entrée dans le service jusqu'au 30ème jour suivant l'ablation de la sonde urinaire. Les interventions intéressées étaient la prostatectomie radicale rétropubienne (PR), l'adénomectomie prostatique par voie haute (AVH) et les résections trans-uréthrales de vessie (RTUV) et de prostate (RTUP). Un examen cytobactériologique des urines (ECBU) était réalisé à l'entrée dans le service, à l'ablation de la sonde urinaire, au 8ème et au 30ème jour de cette ablation, soit 660 ECBU analysés. Une bandelette urinaire (BU) de type Multistickâ était effec- tuée à l'ablation de la sonde urinaire et lue par un appa- reil à lecture optique. Tous les patients avaient une anti- bioprophylaxie pré-opératoire par une céphalosporine de deuxième génération. Les éléments de l'étude com- prenaient : le type et la durée de l'intervention, le type et les manoeuvres de sondage pendant et après l'inter- vention, la durée du sondage urinaire et de l'hospitali- sation, l'existence de décaillotage et de resondage. Une bactériurie significative était définie sur le plan biblio- graphique [1, 4, 16, 17] par l'association d'une leuco- Manuscrit reçu : octobre 2002, accepté : février 2003. Adresse pour correspondance : Dr.S.Milcent, Service d'Urologie, Hôpital du Val de Grâce, 74, Bd. de Port Royal, 75005 Paris. e-mail : stephane.milcent1@libertysurf.fr Ref : MILCENT S., BERLIZOT P., PALASCAK R., KOECK J.L., FOURNIER

R., HOULGATTE A., Prog.Urol., 2003, 13, 234-237

RESUME

But: Evaluer la valeur diagnostique de la bandelette urinaire pour les infections uri- naires post-opératoires. Matériel et Méthodes: Une étude prospective portant sur 165 patients opérés de pros- tatectomie radicale, d'adénomectomie prostatique par voie haute ou de résection

trans-uréthrale de prostate ou de vessie était réalisée. Une bactériurie post-opératoi-

re était recherchée sur une bandelette urinaire de type Multistixâ et vérifiée par un examen cytobactériologique des urines. Hormis la présence de nitrites, les autres paramètres de la bandelette n'étaient pas pris en compte. Résultats: Le taux d'incidence d'infection global était de 9,7% (7,3% à 16%). La ban- delette a montré respectivement une sensibilité et une spécificité extrêmement mau- vaises de 36,3% et de 57,8% (p=0,03). Les espèces bactériennes isolées étaient princi- palement : Escherichia coli (63%) et Entérococcus faecalis (27%). Conclusion: Le manque de fiabilité diagnostique de la bandelette urinaire ne justifie plus son emploi dans le dépistage des infections post opératoires. L'ECBU dont l'ef- ficacité est prouvée demeurant l'examen de référence. Mots clés : Infection , urologie, nitrites, surveillance. 235
cyturie >104/ml et d'une bactériurie >105/ml (2 espèces bactériennes différentes au maximum). Concernant la bandelette urinaire, seule la présence de nitrites faisait considérer arbitrairement l'examen positif. La corréla- tion statistique a été évaluée par les tests non paramé- triques c2,V2, j2 avec correction de Yates et a été ren- forcée par le test de Mc Nemarc2.

RESULTATS

Cent treize patients (68% de l'effectif total) (8,8% de femmes) répondaient aux critères de l'étude, avec parmi eux : 36% de RTUP, 38% de RTUV, 11% de PR et 15% d'AVH. Les 52 patients restants étaient exclus par absence de réalisation ou de récupération des

ECBU et/ou des bandelettes urinaires. Onze (9,7%)

patients présentaient une bactériurie à l'ablation de la sonde. Par ordre de fréquence (Figure 1), les espèces bactériennes isolées étaient : Escherichia coli (63%), Entérococcus faecalis (27%), Pseudomonas aeruginosa (18%) et Entérobacter cloaque (9%). La durée moyen- ne de sondage urinaire était de 5 jours (extrêmes de 1 à

19 jours). Selon l'intervention, une bactériurie signifi-

cative était observée chez 7,3% des patients pour la

RTUP, 9,3% pour la RTUV, 16% pour la PR et 11,7%

pour l'AVH. Il existait 4 fois plus d'infections chez les femmes que chez les hommes opérés de RTUV. On observait 38,2% de décaillotage pour les BU (+) et

10% de décaillotage pour les BU (-). La sensibilité de

la bandelette urinaire était de 36,3% et sa spécificité de

57,8%. Dans la population étudiée, sa valeur prédictive

positive était de 8,5%, sa valeur prédictive négative de

89,4% et son efficience de 55%. Les tests statistiques

ont montré qu'il n'existait pas de lien entre le résultat de la BU (présence ou absence de nitrites) et l'existen- ce d'une infection urinaire post-opératoire (p=0.03) (Tableau I). L'importance de l'incidence de BU posi- tives permettait d'établir une corrélation importante avec le décaillotage (p=0.0005) (Tableau II), le décaillotage constituait un facteur de risque de positi- vité des nitrites à la BU et donc de fausse positivité.

DISCUSSION

La bandelette urinaire (BU) est une technique éprouvée dans le diagnostic des infections urinaires en consulta- tion, en hospitalisation et en réanimation [9-12]. Dans cette étude le critère de positivité de la BU était volon- tairement réduit à la présence de nitrites. Une BU est habituellement considérée positive en dehors du contexte post-opératoire par la présence concomitante de nitrites, de leucocytes et éventuellement de sang [11]. MOMBET[14] avait montré que le sang et les leu- cocytes présents respectivement dans plus de 90% et

60% des cas dans les urines des patients sondés en

post-opératoire ne sont pas des paramètres significatifs pour conclure à l'existence d'une bactériurie. Il restait donc à évaluer la valeur diagnostique des nitrites. L'impossibilité de se fier à la présence de sang et/ou à la leucocyturie détectés habituellement en post-opéra- toire réduit considérablement la sensibilité, la spécifi- cité, l'efficience de la BU et la limite au diagnostic des infections à bactéries à Gram négatif possédant une nitrite réductase. En raison de sa faible valeur prédicti- ve positive dans la population étudiée (8.5%), le fac- teur ÒnitritesÓ de la BU est un critère décisionnel insuf- fisant pour la mise en route d'un traitement antibio- tique. Malgré une bonne valeur prédictive négative (89%), la BU ne permet pas de diagnostiquer une infec- tion urinaire post-opératoire d'autant que les bactéries à Gram positifs (27%) ne possèdent pas de nitrite réductase [1]. Dans cette étude, le taux d'infection uri- naire compris entre 5 et 10% [4, 6] et le type de bacté- ries isolées [7, 2] dominé par l'E. Coli et l'E. Faecalis sont comparables aux données de la littérature. La mobilisation hypothétique de molécules, positivant le marqueur aux nitrites de la BU, situées sur le bio film de la sonde urinaire lors du décaillotage pourrait expli- quer les faux positifs. Le taux plus élevé d'infections relevé chez la femme est lié à l'anatomie de l'urètre féminin plus court qui accélère la colonisation rétro- grade de la vessie par les germes [1].

CONCLUSION

Dans le cadre de l'infection urinaire post-opératoire, la bandelette urinaire tronquée de plusieurs de ses para- mètres est inutile au diagnostic. Sa mauvaise sensibilité et sa faible spécificité font courir le risque de sous détection des infections urinaires post opératoires. A contrario le nombre élevé de faux positifs (91,5%) peut entraîner un sur traitement exposant le patient aux effets secondaires et aggravant le coût de la prise en charge. La bandelette urinaire n'est donc pas recommandée, l'ECBU demeurant l'examen de référence pour le dia- gnostic des infections post opératoires en urologie. S.Milcent et coll., Progrès en Urologie (2003), 13, 234-237 Figure 1. Répartition des espèces bactériennes responsables de bactériurie post-opératoire (>100 %).

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Tableau I. Corrélation entre le résultat de la BU et l'existence d'une bactériurie post-opératoire.

CorrélationTable 2x2

BU/infection urinaire

BU (+)BU (-)Total

Bactériurie4711

3,54%6,195%9,735%

Absence de bactériurie4359102

38,053%52,212%90,265%

Total4766113

41,593%58,407%

c

2(df=1)0,14p=0,7111

V

2(df=1)0,14p=0,7123

c

2corrigé par Yates 0,00p=0,9614

j

20,00121

McNemar c

2(A/D)46,29p=0,000

c

2(B/C)24,50p=0,000

Tableau II. Corrélation entre le résultat de la BU et la réalisation du décaillotage.

CorrélationTable 2x2

BU/décaillotage

BU (+)BU (-)Total

Décaillotage18725

15,929%6,195%22,124%

Absence de décaillotage295988

25,664%52,212 %77,876 %

Total4766113

41,593%58,407%

c

2(df=1)12,22p=0,0005

V

2(df=1)12,11p=0,0005

c

2corrigé par Yates 10,66p=0,0011

j

20,10812

McNemar c

2(A/D)20,78p=0,000

c

2(B/C)12,25p=0,005

S.Milcent et coll., Progrès en Urologie (2003), 13, 234-237 ____________________14. MOMBET A., LETOURNEL-GLOMAUD C., GUILLONEAU B., VALLANCIEN G. : Intérêt de la bandelette urinaire dans le dépis- tage de l'infection urinaire post-opératoire dans un département d'urologie. Prog. Urol., 1995 ; 5 : 39-40.

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17. VEYSSIER P., DOMART Y. : Infections nosocomiales. Paris :

Masson, 1996 : 79-89.

____________________

SUMMARY

Value and justification of urine dip-sticks in the diagnosis of postoperative urinary tract infection in urology. Objective: To assess the diagnostic value of urine dip-sticks for postoperative urinary tract infections.Material and Methods: A prospective study was performed on

165 patients undergoing radical prostatectomy, open prostatec-

tomy for BPH or transurethral resection of the prostate or blad- d e r. Postoperative bacteriuria was investigated by using Multistix urine dip-sticks and was verified by urine culture. The presence of nitrites was the only parameter of the dip-stick taken into account. Results: The overall infection rate was 9.7% (range: 7.3% to

16%). The dip-stick showed extremely poor sensitivity and spe-

cificity of 36.3% and 57.8%, respectively (p = 0.03). The main bacterial species isolated were: Escherichia coli (63%) and

Enterococcus faecalis (27%).

Conclusion: The lack of diagnostic reliability of urine dip-sticks no longer justifies the use of these tests for the diagnosis of post- operative infection. Urine culture, with documented efficacy, remains the reference examination. Key-Words: Infection, urology, nitrites, surveillance. 237
S.Milcent et coll., Progrès en Urologie (2003), 13, 234-237quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36
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