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Traduire le lexique philosophique Une étude qualitative de la traduction des termes philosophiques Magisteruppsats Författare: Jakob Svedberg



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LE «DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE» DE VOLTAIRE : CONCEPT ET DISCOURS DU DICTIONNAIRE Dans la préface de son Grand dictionnaire universel du XIXe siècle (1866-1876) Pierre Larousse distingue trois sortes de dictionnaires : lexicographiques encyclopédiques biographiques Il analyse successivement les grandes sommes encyclopédiques du



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M Bouklila Philosophie Lexique élémentaire Terminale J J Rousseau 2013/14 1 LEXIQUE ÉLÉMENTAIRE de PHILOSOPHIE A Absolu [opp Relatif] - Qui ne comporte ni exception ni restriction ex nécessité absolue pouvoir absolu - Ce qui est en soi et par soi indépendamment de toute autre chose Absurde



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Lexique de la Langue Philosophique d'Ibn Sina (Avicenne) ByA -M Goichon 10 x 8f pp xiv +496 Paris : Dcsclee de Brouwer 1939 Frs 160 La Distinction de l'Essence et de l'Existence d'apres Ibn Sina (Avicenne) By A -M Goichon 10 x 6J pp xiv + 596 Paris : Desclee de Brouwer 1937 Frs 120 Mile Goichon by these two works of



Traduire le lexique philosophique Jakob Svedberg FS - DiVA

The aim of this paper is to examine a translation of philosophical text from French into Swedish with main focus on what is presented as inherent problems when translating philosophical terms The philosophical terminology is often innovative and reflexive: the specific language usage the frequent creation of new terms and the nuances of

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LEXIQUE

DE PHILOSOPHIE NATURELLE*

où science et philosophie s'observent d'une manière critique comme participants d'une même culture

Simon Diner

si.diner@wanadoo.fr ( Cher lecteur, écris moi )

Felix qui potuit rerum cognoscere causas

Virgile

Everything should be as simple as it is, but not simplier

Albert Einstein

Nous devrions retrouver le

projet d'une " philosophie de la nature »...

René Thom

Deux choses menacent le

monde : l'ordre et le désordre.

Paul Valéry

Vous ferez de la géométrie et de la métaphysique tant qu'il vous plaira ; mais moi qui suis physicien et chimiste, qui prends les corps dans la nature et non dans ma tête ; je les vois existants, divers, revêtus de propriétés et d'action ; et s'agitant dans l'univers comme dans un laboratoire.

Denis Diderot

2 L'intention de ce livre est de collecter brièvement ce que celui qui cherche la sagesse doit savoir au début de son étude, de manière à ce qu'il soit pour lui comme un guide pour ce qu'il veut étudier. [...] La plupart de ce que je dis à propos des sciences sont les mots des chefs des philosophes et des experts, puisque je n'ai rien innové par moi-même si ce n'était que je les ai assemblés des livres dans lesquels ils sont éparpillés (Shem Tov Ibn Falaquera,

Reshit hokhmah)

Au XII° siècle le philosophe juif Maïmonide écrit, en arabe, un grand traité " Le guide des égarés », sous la forme d'un lexique où sont examinés les mots de la Bible afin de montrer dans chaque cas leur emploi métaphorique ou symbolique, évitant toute référence à une corporalité ou à une substantialité de Dieu, qui n'a pas d'autres attributs que de ne pas en avoir. Le lexique ci dessous a pour ambition d'être un guide des égarés de la philosophie naturelle contemporaine, où l'activité de la science se révèle une activité symbolique et métaphorique à la recherche de la substance de la réalité qui lui échappe le plus souvent. Un guide dans le labyrinthe du " Comme si. Comme çà ». Une chasse aux attributs d'où l'on revient souvent bredouille. Tout le lexique est traversé par la problématique du réalisme et de l'instrumentalisme qui domine depuis toujours l'activité de la science. Pour ou contre le nominalisme. Les mots et les choses. Le vrai ou l'imitation. Le mot chien ne mord pas. Le mot vide est vide. Il faut s'attendre à trouver ici des faits de la nature et tout juste ce qu'il faut de faits de l'esprit, nécessaires pour comprendre la construction de la réalité par l'activité de la pensée. On pourra regretter que la dimension psychologique de la vision du monde soit peu prise en compte. 3 Ce lexique exprime le savoir modeste d'un physicien qui cherche à réunir les concepts et les informations minimales nécessaires à l'honnête homme pour la lecture des ouvrages de vulgarisation scientifiques contemporains et pour la constitution d'une vision du monde appropriée. Il cherche à être accessible au plus large public cultivé. Entre dictionnaire et encyclopédie il se caractérise par la modestie de ses articles qui cherchent néanmoins à satisfaire à la rigueur scientifique et philosophique, sans la moindre formule mathématique. Ceci entraine bien des périphrases. Il essaye de constituer le savoir d'un honnête homme au XXI e siècle. Quoique inachevé sa mise en ligne présente l'intérêt d'une vision unifiée dont le lecteur aura sans doute plaisir à prendre connaissance. Il s'appuie sur de nombreuses sources qu'il cite souvent sans les nommer, voulant par là manifester l'unité d'une pensée qui croit en un réalisme transcendantal par delà le profond symbolisme qui règne en physique. Le lecteur pardonnera sans doute l'existence d'articles d'histoire des sciences plus prolixes. Sur l'astronomie de Ptolémée. Sur la théorie des systèmes dynamiques. Sur l'histoire du vide. Sur l'alchimie. L'auteur a souvent lu avec délice les articles de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, dont le texte est disponible sur le web. Certains articles sont reproduits pour le plaisir du lecteur. Leur ton et leur esprit sont un enchantement. Les savoirs ont changé mais les questionnements restent bien proches. L'auteur s'est même permis de ressusciter d'Alembert et d'imaginer un rêve de d'Alembert en notre siècle. Au lecteur mis en appétit et prêt à se lancer dans des lectures plus approfondies on peut recommander deux encyclopédies sur le web : Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil ) à prendre avec précaution à cause de l'anonymat des articles dont certains sont cependant remarquables, et Stanford Encyclopedia of Philosophy (http://plato.stanford.edu ) le monument du siècle. Ne pas oublier cependant le " Dictionnaire de la Philosophie » de L'encyclopedia Universalis. Très récemment se fait jour une initiative très savante pour doubler Wikipédia avec une encyclopédie scientifique dont les articles sont écrits par les plus grands spécialistes mondiaux. Malheureusement ce n'est pas une encyclopédie grand public ( http://www.scholarpedia.org Cet ouvrage présente l'originalité d'être écrit d'une seule main et de présenter une cohérence conceptuelle interne. Rares sont les lexiques ou les dictionnaires récents présentant ce caractère. Dans le passé de telles entreprises étaient plus courantes. Sans parler de l'Encyclopédie de Diderot/ d'Alembert, citons le " Dictionnaire 4 universel des sciences, des lettres et des arts » de Bouillet (1854), le " Dictionnaire de la langue française » de Littré (1863)- disponible sur le web depuis 2007- ou le " Vocabulaire technique et critique astérisquede la philosophie » de Lalande (1927). Un ouvrage fait exception, celui de James Trefil : " The nature of science . An A-Z guide Certainsto the laws and principles governing our universe » (2003) dont le titre de la traduction russe reflète mieux le contenu : " La nature de la science. 200 lois gouvernant la constitution du monde » Notre ouvrage n'a aucune prétention encyclopédique, il se compose de sujets relevant des gouts intellectuels de l'auteur. Le lecteur ne doit pas croire pouvoir y étudier une question scientifique ou philosophique( ce n'est pas un ouvrage de vulgarisation), mais considérer ces textes comme une entrée en matière donnant une vision générale. Un ouvrage qui s'adresse à ceux qui savent un peu et veulent organiser leur savoir. Une entreprise pour baliser le vocabulaire de la philosophie naturelle. Ah le vocabulaire !! Certains termes utilisés ne figurent pas dans les entrées, ils marquent les frontières que cet ouvrage ne peut franchir. Que le lecteur pardonne si l'auteur a parfois cédé à un certain pédantisme en voulant élargir le débat philosophique. Les termes marqués d'un astérisque * renvoient à une entrée du lexique ou à une entrée du Répertoire des Personnages, disponible sur le site, lorsqu'il s'agit d'un nom propre.

ABDUCTION

ABSOLU / RELATIF

La notion d'absolu/relatif imprègne toute la Philosophie Naturelle. L'objet final de la physique serait de définir des absolus, soit des invariants* par rapport à tout changement de repère ou de conditions d'observation*. Mais comme le dit Einstein* " le mouvement, du point de vue de l'expérience possible, apparait toujours comme le mouvement relatif d'un objet par rapport à un autre..... Jamais on n'observe un mouvement absolu, qui serait un mouvement par rapport à l'espace* ». Cependant en mécanique, le mouvement absolu d'un point est le mouvement de ce point rapporté à un repère* fixe ; par opposition à mouvement relatif, qui est ce même mouvement rapporté à un repère mobile. 5 Le débat philosophique et scientifique qui s'ouvre est d'une grand ampleur et rejoint la problématique du contexte* et du contextualisme*. On n'échappe pas à la contextualité ni en mécanique classique ( débat réel/ficti à propos des forces fictives*, relativités*), ni en mécanique quantique ( contextualité* en mécanique quantique). Seuls les attributs* comme la masse* ou le spin* sont des absolus. L'attribut, n'a d'ailleurs de réalité que dans la mesure où il détermine la substance*, cette dernière demeurant, en fin de compte, l'absolu unique et total.

ABSTRACTION

Action consistant à ne retenir d'un objet ou d'un phénomène qu'un certain nombre de caractéristiques jugées représentatives. Résultat de cette action. L'abstraction a de nombreux points communs avec l'idéalisation*. Bien des discours se constituent au moyen de l'abstraction. La science, si l'on admet le rôle de l'induction*, procéderait par abstraction pour la constitution de ses lois générales et de ses théories*. Un peintre peignant une scène en atelier procède par abstraction. L'abstraction s'éloigne plus ou moins de l'image que l'on se fait de la réalité. Ce qui explique, qu'après bien des réticences, les peintres du début du XX siècle aient dénommé abstrait un art non figuratif. Le grand chimiste Chevreul a toute sa vie défendu l'idée qu'il n'y a pas de faits* expérimentaux concrets mais seulement des faits abstraits résultant de notre jugement sur le réel. Ses idées n'ont pas été suivies sauf par Claude Bernard son élève. Cette idée que les faits* sont chargés de théorie a été avancée par Duhem* puis par Quine (Thèse de Duhem-Quine*) et a beaucoup influencé Kuhn* qui la reprenait d'un auteur peu connu. L'abstraction donne en général naissance à des signes*. Une conception de l'abstraction dont la filiation remonte à Helmholtz* et qui sera reprise par Hertz* et Cassirer*. L'abstraction garantit une stabilité des choses en les soustrayant à la contingence* du réel. Une stabilité structurelle* oserions nous dire. (Cf. Stabilité structurelle-

Problématiques et enjeux*).

ABSTRAIT/CONCRET

6 Opposition entre un objet abstrait et l'objet naturel dans son intégrité. La problématique abstrait/concret n'est pas nouvelle et l'on peut tout au plus dire que le début du XX e siècle la voit ressurgir d'une manière spectaculaire par ses manifestations artistiques. Mais elle réapparaît aussi dans la démarche scientifique, en mathématique et en physique, ce qui n'est sans doute plus qu'une simple coincidence. Cette problématique va s'enrichir dans la seconde moitié du siècle, par le développement de la cybernétique* et de ses stratégies de modélisation. Il ne faut pas confondre abstraction et modélisation même si les deux font bon ménage. Ce qui est important dans la notion d'abstraction ce n'est pas l'idée de simplification, qui peut être essentielle pour un modèle, mais l'idée d'objectivation de certaines propriétés ou relations, indépendamment des objets concrets qu'elles concernent. C'est privilégier les signes* au dépens des objets*, ce qui est la démarche de tout discours scientifique. Ainsi peut on valablement se demander si, dans la théorie quantique, le vide* est un signe ou un objet. L'abstraction de la théorie va se révéler par le fait que c'est un signe auquel on a bien du mal à faire correspondre un objet. En introduisant le concept de force*, puis celui de champ* pour rendre compte de l'interaction entre objets concrets, la physique ajoute à la légitimité des concepts abstraits qui s'expriment en langage mathématique. Dans la notion de champ le réel n'apparait plus comme offert à l'inspection d'un regard attentif mais comme un ensemble de possibles à solliciter expérimentalement.

ACCELERATION

Rapidité avec laquelle la vitesse d'un mobile varie. Cette quantité joue un rôle central dans la dynamique, puisqu'il n'y a d'accélération que par l'effet d'un force*. Newton* a formulé la loi fondamentale de la dynamique comme l'égalité entre la force appliquée à un corps et le produit de sa masse* par l'accélération résultante. Lorsqu'un mobile se déplace selon une trajectoire, la vitesse en un point est la dérivée* première de la fonction représentant la trajectoire ; le vecteur vitesse est un vecteur tangent à cette courbe. L'accélération est la dérivée seconde et le vecteur qui la représente est aussi tangent à la trajectoire. 7 C'est un des faits marquant de la philosophie naturelle* que la force* soit liée à la seule accélération ( dérivée seconde) et ne fasse pas intervenir de dérivées d'ordre supérieur. Ce simple fait simplifie considérablement le discours de la physique dans son ensemble.

ACCELERATEUR (DE PARTICULES)

ACCIDENT

L'accident c'est ce qui se produit en dehors de la nature des choses. C'est ce qui ne fait pas partie de l'essence* des choses ou ce qui vient modifier leur substance*. Avoir les cheveux blonds ou bruns est un accident pour les cheveux. On attribue souvent certains accidents au hasard*. Alors que la substance est une entité de base existante en soi, les accidents sont ce qui vient modifier la substance. Les accidents peuvent apparaitre et disparaitre sans que la chose perde son identité, alors qu'une chose ne peut cesser d'être substance sans perdre son identité. Le fait pour un objet quantique* d'être dans un état excité* est un accident.

ACIDE AMINE

Molécule organique porteuse sur le même atome de carbone d'un groupement amine NH 2 et d'un groupement acide C (O) OH. Dans la constitution des protéines* il n'y a que 20 acides aminés présents, différant par leur groupe latéral.

Acides neutres et hydrophobes

Alanine Ala

Valine Val

Leucine Leu

Isoleucine Ile

Proline Pro

Tryptophane Trp

Phenylalanine Phe

Methionine Met

Acides neutres et polaires

Glycine Gly

8

Serine Ser

Threonine Thr

Tyrosine Tyr

Cystéine Cys

Glutamine Glu

Asparagine Asn

Acides amines basiques

Lysine Lys

Arginine Arg

Histidine His

Acides amines acides

Acide aspartique Asp

Acide glutamique Glu

ACIDE ET BASE

ACIDE DESOXYRIBONUCLEIQUE ( Cf. ADN)

ACIDE NUCLEIQUE

Un acide nucléique est une chaine de nucléotides liés entre eux. Chaque nucléotide est constitué d'une base purique ou pyrimidique, un cycle composé de carbone et d'azote, d'un sucre cyclique à cinq atomes de carbone et d'un groupe phosphate. Il y'a dans chaque acide nucléique quatre types de bases, deux purines, l'adénine et la guanine, et deux pyrimidines, la cytosine et la thymine dans l'ADN*, la cytosine et l'uracile dans l'ARN*. Entre l'ADN et l'ARN c'est la nature du sucre qui diffère.Voilà l'alphabet de l'hérédité* dans la biologie moléculaire*.

ACIDE RIBONUCLEIQUE ( Cf. ARN*)

ACTE (Cf. ACTUEL*)

ACTION (Mécanique)

En Mécanique, le mot action exprime tantôt l'effort qu'une force déploie contre un corps ( ex; l'action à distance*), tantôt l'effet, le mouvement résultant de cet effort. Un des axiomes fondamentaux de la Mécanique dit que la réaction est toujours égale à l'action (troisième loi de Newton*). Mais chez Leibniz*, puis Maupertuis*, le mot action désigne une caractéristique du mouvement lui-même. Une fonction des 9 variables décrivant l'état et définissant totalement la dynamique du système. Le principe de moindre action de Maupertuis dit que lorsqu'il survient quelque changement dans l'état des corps, la "quantité d'action" qu'ils perdent est la plus petite possible. C'est ce dernier sens qui va faire fortune dans la Physique au point que l'Action va devenir une notion fondamentale au même titre que la Force* ou l'Energie*. Historiquement en mécanique l'action* a été introduite comme l'intégrale* par rapport au temps de la différence entre l'énergie cinétique* et l'énergie potentielle* du système, la fonction de Lagrange ou lagrangien*. Les équations de Newton de la mécanique s'obtiennent par extrémisation, de cette action, Toutes les théories de la Physique peuvent s'exprimer à l'aide d'un principe de moindre action (action stationnaire*), à condition de définir chaque fois l'action d'une manière spécifique convenable. C'est la formulation de la théorie à l'aide d'un principe variationnel*. Les équations de la théorie s'obtiennent comme les conditions d'extrémisation. La formulation des théories physiques au moyen de l'action prend un intérêt particulier pour les théories des champs, car le rôle fondamental qu'y jouent les principes d'invariance* s'y exprime de la manière la plus commode et la plus compacte comme invariance de l'action. Cette universalité de la notion d'Action- la constante de Planck représente une action- liée sans doute à l'invariance adiabatique* et à l'invariance relativiste (partagées avec l'entropie*) plaide en faveur d'une interprétation physique générale, liée sans doute à la notion d'information. Mais il subsiste bien des mystères autour du concept d'action.

ACTION A DISTANCE

Conception selon laquelle les interactions entre corps s'effectuent à distance sans intervention d'un milieu intermédiaire, ce qui constitue l'action par contact. L'éther* était précisément un tel milieu, que les opposants à l'idée d'action à distance cherchaient à introduire. Le concept de champ* a été introduit pour éliminer l'action à distance tout en se substituant à l'éther. Le vide quantique remplit ces mêmes fonctions dans le cadre des théories de champs*, tout en se laissant souvent imaginer comme un nouvel éther. La théorie de la gravitation* de Newton est une théorie avec action à distance. La corrélation quantique* dans un état enchevêtré* témoigne d'une influence à distance, qui n'est pas une véritable action, car il n'y a pas de transmission d'information. (Cf. Non-localité*) 10 Dans la physique quantique les interactions entre particules se décrivent comme un échange de particules virtuelles*. L'interaction électromagnétique se décrit comme émission et absorption de photons virtuels. Il y a une distinction claire entre les particules en interaction (la matière*) et les particules qui transportent l'interaction, les quanta* des champs. Cette image semble vérifiée expérimentalement pour les interactions fortes*, faibles* et électromagnétiques*, qui sont des actions à courte distance.

L'observation d'un transporteur de l'interaction

gravitationnelle ( le graviton*), interaction à longue distance, reste problématique. Quant à la corrélation quantique* on ne sait tout simplement pas comment elle s'exerce, d'autant plus qu'elle est instantanée.

ACTION EN RETOUR (Feedback) (Cf. Rétroaction*)

ACTION PAR CONTACT (Cf. Action à distance*)

ACTION STATIONNAIRE (Principe d') (Principe de moindre action*)

ACTUALISME

L'actualisme est une position philosophique selon laquelle tout ce qui est - c'est à dire tout ce qui peut, en un sens quelconque, être qualifié d'existant - est actuel*. Etre c'est exister. L'actualisme s'oppose au possibilisme*.

ACTUEL

Modalité* de l'être* opposée à la puissance*. Il s'agit de l'existence* réalisée, de l'existence en acte. La physique postmédiévale, dans sa volonté anti-aristotélicienne, s'est longtemps voulu une physique des grandeurs actuelles. Mais à leur corps défendant les physiciens ont été amenés à réintroduire des grandeurs potentielles* et à les considérer au même titre que les grandeurs actuelles. ( Cf.

Aristotélisme*).

Le non-actuel présente trois aspects :

Le virtuel* qui est le non actuel considéré en lui-même, du point de vue de son état négatif, sans en envisager le rapport à l'actuel. Le virtuel est une catégorie plus large que l'imaginaire*. Le possible*, le non actuel dans son rapport à l'actuel. La potentialité ou la puissance*. 11 Le probable*, de nature épistémique . Une qualification de nos connaissances. Un degré de notre attente de l'actuel.

ACUPUNCTURE

ADAPTATION

Changement de l'état d'un système pour répondre aux modifications de l'environnement. Ceci suppose entre le système et son environnement un lien qui s'avère souvent non linéaire*.

ADIABATIQUE (PROCESSUS)

Processus thermodynamique* se produisant dans un système, sans échange de chaleur avec le milieu environnant. On dit alors que le système est adiabatiquement isolé et que ses états ne peuvent être modifiés que par une variation des paramètres externes. Le concept d'isolation adiabatique est une idéalisation d'un récipient caloriquement isolé comme une bouteille thermos. La variation de la température extérieure n'a pas d'influence sur un système adiabatiquement isolé, dont l'énergie ne peut varier que par du travail* à l'intérieur du système ou par un travail extérieur sur le système.

ADIABATIQUE (INVARIANCE).

D'une manière générale, les invariants adiabatiques sont des quantités physiques qui restent pratiquement inchangées lors d'une modification lente (adiabatique) des conditions où se trouve le système ou des paramètres dont il dépend. C'est là une manifestation de stabilité remarquable qui est amenée fatalement à jouer un rôle en physique. En mécanique classique l'action* est un invariant adiabatique. Pour un oscillateur harmonique, le rapport de l'énergie à la fréquence, qui a la dimension d'une action, est un invariant adiabatique. Faut il s'étonner de voir " mystérieusement » en physique quantique* le rapport de l'énergie à la fréquence être une constante fondamentale, la constante de Planck* ? Historiquement les invariants adiabatiques ont joué un rôle important dans la théorie quantique de Bohr*-Sommerfeld, où la quantification* concernait les invariants adiabatiques. En mécanique quantique* la quantification* se présente différemment, mais cependant pour l'oscillateur harmonique quantique* c'est le rapport 12 de l'énergie à la fréquence qui se trouve quantifié en unités de la constante de Planck. L'intérêt pour les invariants adiabatiques s'est accru en mécanique quantique*. Le nombre quantique* principal n s'avère un invariant adiabatique lorsque la fréquence de transition entre niveaux quantiques correspondant est beaucoup plus grande que la vitesse de modification du système. Ceci signifie que le système n'effectue pas de sauts quantique entre niveaux d'énergie et reste dans le même état quoique celui-ci se modifie tout au long de l'action extérieure lente. Ainsi lorsque l' opérateur hamiltonien* change suffisamment lentement, un état propre se tansforme en un état propre de l' opérateur hamiltonien final. Les états* quantiques stationnaires sont ainsi eux-mêmes des invariants adiabatiques , ce qui traduit bien leur stabilité. Les états quantiques sont robustes. Les transitions d'un état à un autre sont des transitions non adiabatiques. Ces sauts quantiques correspondent à un profond changement de configuration du système. Louis de Broglie dans ses idées sur le rapprochement entre mécanique et thermodynamique attribuait une grande importance à l'invariance adiabatique et aimait à rapprocher l'action* et l'entropie*, toutes deux invariantes adiabatiques et invariantes relativistes. ADN L'acide deoxyribonucléique, ADN, se présente comme une double hélice, qui a été une des icones du XX e siècle. La découverte de cette structure en révélant un phénomène essentiel de la duplication cellulaire a ouvert la voie au développement d'une branche nouvelle de la biologie, la biologie moléculaire*, à la jonction de la biochimie* et de la génétique*. Les deux brins de l'hélice sont enroulés autour d'un même axe et sont tenus ensemble par des liaisons faibles, des liaisons hydrogène*. Chaque brin est constitué par une succession de quatre molécules différentes, les nucléotides*, reliées entre elles pour former une longue chaine. Un nuclotide est constitué par une molécule de sucre, un groupe phosphate et une base azotée. C'est la nature de la base qui fait la différence entre les nucléotides. Les quatre nucléotides sont constitués de thymine (T), d'adénine (A), de guanine (G), ou de cytosine (C). Les liaisons faibles entre les deux chaines de nucléotides proviennet de l'établissement de liaisons hydrogène* entre bases respectives. A est toujours associé à T, et C à G. Les deux chaines sont 13 donc complémentaires ; la séquence des nucléotides sur l'une entraine la connaissance de la séquence sur l'autre. Par un ensemble d'étapes fort complexes, l'ADN code la synthèse des protéines. Le code génétique* consiste en une correspondance entre des triplets de bases et les acides aminés* constituant une protéine. Pris ainsi schématiquement l'ADN est le héros de la génomique*. Mais il apparait qu'une fraction importante de l'ADN ne participe pas directement à ce jeu génétique simplifié.. Certaines de ces séquences non transcrites ont certainement une fonction dans la régulation de l'activité du gène*. Chaque gène n'est pas actif en même temps dans chaque cellule. C'est la raison pour laquelle les cellules peuvent être différentes tout en possédant exactement les mêmes gènes. Les cellules sont sensibles à des conditions internes et externes activant ou désactivant tel ou tel gène lorsque le besoin s'en fait sentir, et l'ADN non transcrite prend part au système de régulation qui détermine quelle séquence est transcite. AGENT

AGNOSTICISME

L'agnosticisme c'est le refus de ne rien connaitre qui ne soit bien établi. L'agnosticisme religieux c'est le refus de croire en un Dieu dont l'existence ne soit pas prouvée.L'agnosticisme scientifique c'est le refus de croire à une réalité qui ne soit pas expérimentalement ou rationnellement établie. L'agnosticisme de l'interprétation de Copenhague* de la M.Q. consiste à refuser tout autre réalité que celle décrite par cette théorie.

AHARONOV-BOHM (EFFET)

Effet quantique, caractérisant l'influence d'un champ électromagnétique extérieur, sur les états quantiques d'une particule chargée qui ne peut pénétrer dans la zone où se trouve concentré le champ. L'existence d'un tel effet non local* pour l'interaction du champ électromagnétique et de la particule chargée, souligne que cette interaction ne se réduit pas à l'action locale de la force de Lorentz* sur la particule. Tout ceci souligne le caractère de calcul probabiliste de la M.Q. Ce n'est pas une mécanique mais un calcul des probabilités. En tant 14 que tel il doit dépendre des potentia*, donc des énergies potentielles et des potentiels*. C'est bien ce que proclame l'équation de Schrodinger, équation fondamentale de ce calcul des probabilités. La présence d'un potentiel modifie la phase de la fonction d'onde* et agit donc en principe sur des figures d'interférence. L'observation de l'effetquotesdbs_dbs6.pdfusesText_11
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