[PDF] Étude comparative des performances des institutions de





Previous PDF Next PDF



Mesurer la performance des institutions de microfinance : un cadre

Mesurer la performance des institutions de microfinance : Un cadre pour la publication l'analyse et le suivi. Chapitre 4. Ratios et indicateurs financiers.



Indicateurs de Performance de Remboursement de Long Terme des

15 avr. 2014 Section 1 : Mesure de la performance sociale . ... atteindre par les IMF ensuite le cadre théorique sous-jacent est appréhendé sur le plan.



Guide de poche - des Normes dinformation financière en microfinance

1 oct. 2010 SEEP Network de 2005 sur la performance financière intitulée : Mesurer la performance des institutions de microfinance : un cadre pour la ...



Étude comparative des performances des institutions de

performance des IMF et tentent de l'expliquer par les mécanismes de BRUETT T. 2005



Performance evaluation of microfinance institutions (MFIs): a case

10 avr. 2019 Le cadre d'analyse de la performance des IMF est devenu un domaine très ... Sa mesure est construite par des indicateurs liés au type de.



Cadre de mesure de la performance des Institutions Supérieures de

24 oct. 2016 CMP ISC. Cadre de mesure de la performance des ISC. RP-ISC. Rapport sur la performance de l'Institution supérieure de contrôle.



Performances sociales des Institutions de microfinance:

indicateurs qui traduiraient la démarche sociale des IMF. L'article présente les enjeux de la mesure des performances sociales survole.



Rapport Annuel

3.2 Les travaux autour de l'entrepreneuriat social et la mesure d'impact . pour les IMF dans le domaine des performances sociales.



Analyse de la performance et des outils de contrôle des Institutions

à partir d'une analyse de la performance des IMF au Bénin. auprès des cadres-dirigeants au sein de 14 établissements de microfinance relève plusieurs.



Indicateurs de performance sociale pour les IMF (2/2)

Pourtant les performances sociales



Measurer la performance des - FinDev Gateway

Mesurer la performance des institutions de microfinance : Un cadre pour la publication l’analyse et le suivi arguments en faveur de l’utilisation des actifs productifs la norme appliquée dans le secteur bancaire commercial ou des actifs moyens totaux plus faciles à calculer



Indicateurs de Performance pour les Institutions de Microfinance

manuel pratique sur l’évaluation des institutions de microfinance Ce type de manuels qui décrivent la méthodologie d’analyse d’institutions de microfinance existe déjà De plus ce guide ne traite pas des ajustements financiers qui sont nécessaires lorsqu’on compare des institutions qui ont des pratiques comptables très variées



des Normes d’information financière en financière des

SEEP Network de 2005 sur la performance financière intitulée : Mesurer la performance des institutions de microfinance : un cadre pour la publication l’analyse et le suivi 1 Elles sont conçues pour être applica-bles à tous les types d’institutions de microfinance (IMF) : les organisations non-gouvernementales les



Searches related to mesurer la performance des institutions de microfinance un cadre

Ce cadre d’évaluation indique les informations qui doivent être collectées pour évaluer les institutions de microfinance souhaitant obtenir un financement du CGAP Certaines remarques s’imposent dès le départ • Il s’agit d’évaluer une institution et non un projet particulier en vue de l’octroi d’un financement

Annals of Public and Cooperative Economics 82:1 2011pp. 63-76

´ETUDE COMPARATIVE DES PERFORMANCES DES

INSTITUTIONS DE MICROFINANCE D"AFRIQUE

SUB-SAHARIENNE SELON LEUR STATUT L´EGAL

par

Hubert TCHAKOUTE TCHUIGOUA

BEM - Bordeaux Management School, France

RESUME??:Cet article v´erifie l"existence d"une diff´erence de performance selon le statut juridique des institutions de microfinance d"Afrique Sub-saharienne. Une analyse multi-vari´ee de la variance (MANOVA) permet d"´etudier un ´echantillon de

94 IMF entre 2001 et 2005. Les r´esultats sugg`erent que les coop´eratives sont plus

efficientes et financi`erement plus efficaces que les Organisations Non Gouvernemen-

tales (ONG) et les soci´et´es priv´ees. Aucune diff´erence significative de qualit´ede

portefeuille selon le statut juridique n"est trouv´ee. Par ailleurs, nous ne trouvons pas

de diff´erence significative de rentabilit´e et de viabilit´e entre les soci´et´es priv´ees et les

ONG. Cependant, alors que les transactions effectu´ees sont plus intenses dans les coop´eratives, la port´ee (nombre d"emprunteurs actifs) semble plus importante dans les soci´et´es priv´ees. D"apr`es le rapport du sommet du microcr´edit 2009, les Institutions de Micro- nance (IMF) d"Afrique sub-saharienne ont signicativement contribu

´e au cours de

ces dix derni `eres ann´ees`a l"inclusion nanci`ere des populations´economiquement exclues du secteur bancaire. Elles ont par cons

´equent jou´eunrˆole important dans

la r ´ealisation des objectifs du mill´enaire,`a savoir rendre possible l"acc`es au cr´edit a plus de 100 millions de famille pauvres dans le monde. La contribution des IMF africaines` alar´ eduction de la pauvret´ e est donc av´ er´ ee et aspire` aˆ etre p´ erenne.

Cet objectif de r

eduction de la pauvret´ e mondiale ne les exon` ere pas de la recherche de l"efcacit e nanci` ere, consid´ er´ ee par un courant de la litt´ erature micronanci` ere comme une condition sine qua none d"une efcacit e sociale durable des IMF (Hulme et Mosley 1998, Gutierrez-Nieto et al. 2009). Dans le champ de la micronance, plusieurs travaux r ecents´ etudient la performance des IMF et tentent de l"expliquer par les m ecanismes de gouvernance et parlar egulation (Hartarska 2009, Hartarska et Nadolnyak 2007, Mersland et Strøm

2009). Quelques uns seulement s"int

eressent` al"´ etude comparative des performances des IMF selon leur statut juridique (Fernando 2004; Mersland et Strøm 2008, 2009,

Gutierrez-Nieto et al. 2009) et selon la zone g

eographique d"appartenance (Lafourcade?Email: ttchuigoua@yahoo.fr??Abstract at the end of the article; Zusammenfassung am Ende des Artikels; resumen al

final del art´ıculo. C?

2011 The Author

Annals of Public and Cooperative Economics

C?

2011 CIRIEC. Published by Blackwell Publishing Ltd, 9600 Garsington Road,

Oxford OX4 2DQ, UK and 350 Main Street, Malden, MA, MA 02148, USA

64HUBERT TCHAKOUTE TCHUIGOUA

2006; Cull et al. 2007; Gutierrez-Nieto et al. 2009). Les´etudes comparatives des

IMF selon leur statut l

´egal portent sur des´echantillons internationaux d"IMF et se focalisent essentiellement sur les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les soci ´et´es priv´ees. Elles se donnent pour objectif d"enrichir le d´ebat sur la th`esedela transformation des IMF d ´efendue par les praticiens de la microfinance. Elles excluent par cons ´equent les coop´eratives. Les´etudes comparatives selon la zone g´eographique d"appartenance quant `a elles´evaluent la performance financi`ere et sociale des IMF africaines, mais ne proc `edent pas`a une´etude sp´ecifique des IMF africaines selon leur forme juridique. Tr `es peu d"attention est ainsi accord´ee`a la comparaison des performances des IMF d"Afrique Sub-saharienne selon leur forme juridique. Fort de ces consid ´erations, cet article se donne pour objectif de v´erifier l"existence d"une diff ´erence significative de performance des IMF africaines par la forme juridique des IMF prend en compte la diversit

´e de formes juridiques d"IMF en comparant

les performances des coop ´eratives, des associations`a but non lucratif et des soci´et´es priv

´ees de microfinance.

Une analyse multi-vari

´ee de la variance (MANOVA) permet d"´etudier un echantillon de 94 institutions de microfinance entre 2001 et 2005 et permet d"adopter une approche multidimensionnelle de la performance. Celle-ci int`egre l"efficacit´e financi `ere, l"efficience organisationnelle, l"efficacit´e sociale et la qualit´e du portefeuille de cr

´edit.

Le pr ´esentarticle est organis´e en trois parties. La premi`ere partie d´ecrit le cadre conceptuel de la recherche, la seconde pr

´esente la m´ethodologie et la troisi`eme

d

´ecrit et discute les r´esultats obtenus.

1 Revue de la litt´erature

D"apr`es Fama et Jensen (1983a, 1983b), l"analyse comparative des performances des diff ´erentes formes institutionnelles ne peut se faire ind´ependamment des ques- tions de gouvernance. De ce point de vue, la recherche est ancr

´ee dans les th´eories

contractuelles des organisations. La th ´eorie positive de l"agence est g´en´eralement mobilis ´ee comme grille de comparaison des diff´erentes formes institutionnelles d"IMF.

Dans l"univers de la microfinance, certaines soci

´et´es priv´ees r´esultent de la

transformation des organisations de microfinance `a but non lucratif en IMF r´egul´ees.

Cette transformation, consid

´er´ee comme"une progression naturelle»et d´efendue par certains praticiens de la microfinance (Ledgerwood et White 2006, White et Campion

2002), repose en partie sur l"hypoth

`ese selon laquelle le syst`eme de gouvernance des organisations `a but non lucratif est moins efficace que celui des IMF r´egul´ees.

En supposant donc que le syst

`eme de gouvernance est efficace, c"est-`a-dire que les organes sont comp ´etents, efficaces et motiv´es, les IMF constitu´ees sous la forme de soci ´et´e anonyme exercent un meilleur contrˆole de la latitude manag´eriale et sont par cons ´equent plus performantes que les IMF`a but non lucratif. Ainsi, en raison de l"absence de propri ´etaire et donc de contrˆole, les organisations de microfinance`a but non lucratif sont moins performantes financi `erement que les soci´et´espriv´ees. En revanche, la performance sociale des organisations `a but non lucratif serait sup´erieure a celle des autres formes organisationnelles (Jansson et al. 2004). C?

2011 The Author

Annals of Public and Cooperative Economics

C?

2011 CIRIEC

´ETUDE COMPARATIVE DES PERFORMANCES65

Les r´esultats des recherches autour de l"´etude comparative des performances des IMF selon leur statut juridique semblent contradictoires.`A partir de l"´etude descriptive d"un ´echantillon de 163 IMF sur l"ann´ee 2003, Lafourcade et al. (2006) montrent que les IMF africaines pr

´esentent des niveaux de performance sociale

sup ´erieurs`a ceux des autres r´egions du monde. En revanche, bien que les IMF africaines soient rentables, leur performance financi `ere globale reste inf´erieure`a celles des autres r ´egions du monde. De plus, ils montrent que les soci´et´es priv´ees de microfinance en Afrique subsaharienne sont plus autonomes et plus profitables que les coop ´eratives et ONG, mais pr´esentent un risque de portefeuille plus´elev´e.

Fernando (2004) quant

`a lui proc`ede`al"´etude de 39 cas de transformation d"ONG de microfinance en soci ´et´es priv´ees de microfinance dans le monde. Il conclut que la plupart des transformations (la Bancosol en 1992, la Banco ADEMI en 1998, la

MIBANCO en 1998) s"accompagne d"une am

´elioration du syst`eme de gouvernance et

de la viabilit ´e des IMF. Cependant, l"´etude du cas de la Corposol 1 montre que la transformation des IMF n"influence pas n

´ecessairement le syst`eme de gouvernance

et la performance des IMF (Labie 1998, 2001, Steege 1998). En outre, les travaux empiriques traitant de la relation entre la forme juridique des IMF et leur performance ne permettent pas de confirmer l"hypoth `ese selon laquelle la soci ´et´e priv´ee constituerait la forme de propri´et´e la plus efficace fi- nanci `erement et socialement. Mersland et Strøm (2008) ne trouvent pas de diff´erence significative de performance sociale entre les ONG et les soci

´et´es priv´ees de micro-

finance.`A partir d"un´echantillon de 132 ONG et de 68 soci´et´es priv´ees d"IMF, ils montrent que le statut juridique des IMF n"influence pas la performance sociale. Sur la p ´eriode allant de 2000`a 2007, Mersland et Strøm (2009) parviennent aux mˆemes conclusions qu"en 2008 `a partir d"un´echantillon de 278 institutions de microfinance. Par ailleurs, ils trouvent que la performance financi `ere des ONG ne diff`ere pas significativement de celle des soci ´et´es priv´ees. A partir d"un´echantillon de 89 IMF sur l"ann ´ee 2009, Guti´errez-Nieto et al. (2009) ne trouvent aucune diff´erence d"efficacit´e financi `ere entre les ONG et les soci´et´es priv´ees de microfinance. Les ONG ne sont socialement plus efficaces que les soci ´et´es priv´ees que lorsque la port´ee est mesur´ee par le nombre de femme emprunteur. Pour Mersland (2009), les IMF `abut non lucratif sont plus efficientes que les soci ´et´es priv´ees de microfinance, si on prend comme base de comparaison le design des contrats.

De cette revue de la litt

´erature, il ressort qu"un accent particulier a´et´emis par les principaux auteurs sur la comparaison des performances des entreprises priv ´ees et des ONG de microfinance, n´egligeant ainsi le statut des coop´eratives qui constituent une des formes juridiques de l"exercice de l"activit

´e de microfinance. Ceci

justifie l"inclusion des coop ´eratives dans notre analyse. L"examen de la litt´erature sur la gouvernance des coop ´eratives et des mutuelles r´ev`ele que les principes de double qualit ´eetded´emocratie d"entreprise pr´esentent des avantages et inconv´enients et par cons ´equent peuvent influencer l"efficacit´e de ces organisations. Le principe de la dou- ble qualit ´e´elimine les conflits d"agence entre les apporteurs de capitaux c"est-`a-dire

1 La crise de la Corposol r´esulte d"une croissance interne et externe mal maitris´ee, mal

accompagn ´ee et mal contrˆol´ee tant par les acteurs internes`a l"organisation que par les organes de supervision charg ´educontrˆole externe. Le diagnostic de cette crise met en cause le syst`eme de gouvernance caract ´eris´e par une forte concentration de pouvoir et des d´eficits dans la transmission de l"information (Labie 1998; Steege 1998). C

2011 The Author

Annals of Public and Cooperative Economics

C

2011 CIRIEC

66HUBERT TCHAKOUTE TCHUIGOUA

les propri´etaires et les cr´eanciers. Inversement, il accroˆıt des coˆuts d"agence r´esultant

des conflits entre le statut de coop ´erateur et celui de client d"une part, et entre le statut de client-emprunteur et celui de client-d

´eposant d"autre part (Valnek 1999,

Gurtner et al. 2002, Ory et al. 2006). Par ailleurs, le principe d

´emocratique"un

homme, une voix»dilue l"influence que peut avoir un coop´erateur (mutualiste) d ´etenteur de plusieurs parts sur les d´ecisions de l"entreprise, et renforce par cons ´equent le pouvoir manag´erial et l"inefficacit´e organisationnelle. Dans les banques, un consensus semble se dessiner des travaux traitant de l"analyse comparative des performances des banques en soci ´et´e anonyme et celles des banques coop´eratives.

Sur la p

´eriode allant de 1983`a 1993, Valnek (1999) montrent qu"en Angleterre, les mutuelles sont plus performantes que les banques priv

´ees`a statut de Soci´et´e

Anonyme. En Allemagne, Altunbas et al. (2001) montrent que les mutuelles sont plus efficientes et plus performantes que les banques du secteur priv

´e. Ory et al. (2006),

sur la p ´eriode allant de 1990`a 1999, montrent qu"en France, les performances des banques coop ´eratives sont significativement au moins´egales`a celles des banques`a forme de soci

´et´e anonyme.

Deux observations principales se d

´eduisent de cette revue de la litt´erature. D"une part, l"existence d"un contraste entre les r

´esultats empiriques et les r´esultats

des ´etudes de cas illustratifs concernant la comparaison des performances des soci´et´es priv

´ees

et des organisations non gouvernementales ,d"autre part, le caract `ere non conclusif des r ´esultats obtenus dans la banque au regard de la sup´eriorit´ede performance des soci ´et´es priv´ees sur les coop´eratives. D"o`ul"int´erˆet d"enrichir le d´ebat et de contribuer `a l"accumulation des connaissances sur cette question en comparant les performances des trois principales formes institutionnelles dans le secteur de la microfinance `a savoir: les coop´eratives, les soci´et´es priv´es et les ONG. L"Afrique, r ´egion dans laquelle les IMF sont en moyenne significativement moins performantes que celles des autres r ´egions du monde (Lafourcade et al. 2006; Cull et al. 2007; Gutierrez-Nieto et al. 2009) est retenue comme terrain d"

´etude.

2M´ethodologie

2.1 Donn´ees et´echantillon

Le cadre retenu est celui de l"analyse comparative des performances (Valnek

1999; Ory et al. 2006) des IMF appartenant aux trois formes juridiques suivantes:

les coop ´eratives, les ONG et les soci´et´es priv´ees (banque de microfinance et autres instituions financi `eres non bancaires). Les donn´ees proviennent de la base de donn´ees du Microfinance Information Exchange 2 (MIX). Nous nous sommes concentr´es ex- clusivement sur les IMF africaines dont les informations comptables pr

´esentent un

niveau de fiabilit

´e´elev´e (IMF de niveau 4 et 5 diamants

3 ). Nous avons d´enombr´e

2 Nous tenons`a remercier le repr´esentant Afrique de l"Ouest et Maghreb du MIX qui nous

a transmis ces informations.

3 MIX se sert d"une

´echelle de diamant allant de 1`a5pour´evaluer la transparence et la qualit ´e de l"information fournie par les organisations. Le plus haut niveau de diamant indique que l"organisation a communiqu ´edes´etats financiers audit´es et est sujette`alanotation financi `ere et sociale. C?

2011 The Author

Annals of Public and Cooperative Economics

C?

2011 CIRIEC

´ETUDE COMPARATIVE DES PERFORMANCES67

144 IMF africaines pr´esentant cette caract´eristique. Seules les organisations pour

lesquelles des donn ´ees financi`eres´etaient disponibles sur la p´eriode allant de 2001 a 2005 ont´et´e retenues. De plus, seules celles pour lesquelles les op´erations de microfinance constituent au moins 91% de leur activit

´eont´et´e conserv´ees. Nous

n"avons donc consid ´er´e que les IMF engag´ees quasi-exclusivement dans l"activit´e de microfinance. Celles ayant diversifi ´e leur portefeuille d"activit´eont´et´e´ecart´ees au m ˆeme titre que les organisations pratiquant le"downscaling»,c"est-`a-dire les organisations exerc¸ant l"activit´e de microfinance au titre d"activit´e secondaire. Cela nous a permis de disposer d"un ´echantillon d´efinitif de 94 IMF r´eparties comme suit; groupe 1: 22 Coop ´eratives; groupe 2: 42 Soci´et´es Priv´ees; groupe 3: 30 ONG.

2.2 Description des variables: une approche multidimensionnelle de la performance

Du fait que les institutions de microfinance sont des organisations non cot´ees, nous nous limitons `a l"utilisation des indicateurs comptables pour la mesure de la performance. Le positionnement th

´eorique de la recherche

4 , conjugu´e`a la double vocation financi `ere et sociale des IMF, nous conduit`a opter pour une approche multidimensionnelle de la performance. La performance financi `ere des IMF est mesur ´ee par des indicateurs de rentabilit´eetdep´erennit´e (viabilit´e financi`ere) (Bruett 2005; Hartarska 2005; Lafourcade et al. 2006; Cull et al. 2007; Mersland et

Strøm 2008, 2009).

L"

´echantillon´etant caract´eris´e par une h´et´erog´en´eit´e des formes institution-

nelles et, par cons ´equent, une h´et´erog´en´eit´e d"objectifs strat´egiques poursuivis et d"approches d"intervention, il a fallu trouver un indicateur commun de mesure de la rentabilit ´e pouvant avoir la mˆeme interpr´etation au niveau de toutes les cat´egories d"IMF, et susceptible de faciliter les comparaisons. Cela nous a conduit `a retenir le taux de rentabilit ´e´economique ou ROA(Return on asset). Contrairement au ROE, le

ROA mesure la rentabilit

´e quelle que soit la structure de financement sous-jacente de l"institution et permet de comparer les IMF commerciales et non commerciales (Bruett

2005).

La qualit

´e du portefeuille par le portefeuille`arisque`a 30 jours (PAR). La p ´erennit´e est mesur´ee par le ratio d"autosuffisance op´erationnelle(AO). Nous avons ´egalement´elargi la performance`a ses dimensions sociale et organisationnelle, et `a la qualit´e du portefeuille.

La performance sociale est mesur

´ee par deux indicateurs: un indicateur de

port ´ee (le nombre d"emprunteurs actifs) et un indicateur mesurant l"intensit´e des transactions (DEPTH) (Hartarska 2005; Cull et al. 2007; Hartarska et Nadolnyak

2007).

La performance organisationnelle, enfin, est mesur

´ee par le ratio des charges

d"exploitation (RCE) et par le co

ˆut du cr´edit par emprunteur (CPE).

Le tableau 1 r

´esume les diff´erents indicateurs retenus pour la mesure de l"efficience et de la qualit

´e du portefeuille.

4Lesm´ecanismes de gouvernance lorsqu"ils sont efficaces permettent de minimiser les

co

ˆuts d"agence et par cons´equent am´eliorer l"efficience organisationnelle et l"efficacit´e financi`ere.

C?

2011 The Author

quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
[PDF] Exos LMD - Fiscalité 2016-2017 - 35 exercices corrigés

[PDF] Analyse Financière

[PDF] Exercices d analyse financière-5

[PDF] Analyse Financière

[PDF] Analyse Financière

[PDF] analyse d 'états financiers par ratios pour le p-dg de pme

[PDF] Cours Exercices

[PDF] Nutrition et alimentation des animaux d élevage - tome 1

[PDF] Étude et analyse de la phrase nominale arabe en HPSG - atala

[PDF] 1 L Analyse Grammaticale

[PDF] Analyse Granulométrique

[PDF] Méthode de l analyse granulométrique des sols - Grr

[PDF] 01 sols et materiaux de remblai 0101 analyse granulometrique des

[PDF] Essai granulométrique (tamisage)

[PDF] ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE