[PDF] TP de Techniques Biochimiques





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1. Définition. 2. Buts de la chromatographie. 2.1. Objectif analytique

La chromatographie sur papier (CP) : le substrat est la charge (eau sels



tp2 : chromatographie sur couche mince des acides amines

But Le but du travail pratique réside dans la séparation des acides aminés par chromatographie de partage sur papier. Matériel et réactifs.



Les techniques Chromatographiques 1.1. Introduction 1.3. Historique

mais aussi et surtout dans un but analytique (petite quantité) qualitatif la chromatographie sur papier (CP) : une surface plane de cellulose considérée.



Titre du projet scientifique

Les paramètres d'une chromatographie sur colonne La chromatographie sur papier ... du but de l'analyse : identification de composants d'un mélange ...



Extraction et séparation de la chlorophylle

mécaniquement et va détruire les membranes des cellules dans le but d'en extraire La chromatographie sur couche mince permet une séparation des pigments ...



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Cette chromatographie est basée sur le même principe que la. CCM sauf que la silice est placée dans une colonne et non sur une plaque. Le but est toutefois 



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Cette chromatographie est basée sur le même principe que la. CCM sauf que la silice est placée dans une colonne et non sur une plaque. Le but est toutefois 



Analyse dun produit par C.C.M Chromatographie sur Couche Mince

chromatographie de partage liquide/liquide (par exemple sur papier un but analytique : la séparation des constituants d'un mélange est alors la première.



TP de Techniques Biochimiques

(Chromatographie sur papier / Chromatographie sur colonne / ou « Globally Harmonized System (GHS) » il a pour but d'uniformiser l'étiquetage des ...



Polycopié du Cours: Techniques dextraction de purification et de

3) Moyens de purification: filtration centrifugation



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Chromatogramme: trace sur un papier enregistreur des réponses successives du détecteur au cours de l'élution des solutés hors des colonnes 1 Analyse 



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ainsi en chromatographie sur papier la phase fixe est formée par l'eau que les molécules de cellulose du papier adsorbent alors qu'en chromatographie en phase 



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Application de la Chromatographie sur papier à la détermination de certains éléments dans les minéraux et les roches DEUXIÈME THÈSE



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La chromatographie sur papier Repose sur les phénomènes de partage (solubilité des molécules) Phase mobile : solvant + eau



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Selon la technologie mise en jeu on distingue: - la chromatographie sur colonne - la chromatographie de surface (chromatographie sur papier ou chromatographie 



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la chromatographie sur papier (CP) : une surface plane de cellulose considérée comme support maintient par imbibition une phase stationnaire liquide



La chromatographie Planet-Vie

15 mai 2012 · La chromatographie est une technique qui se décline selon de multiples variantes pour séparer des constituants dans un but soit analytique soit 



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La chromatographie sur papier est une chromatographie de partage basée sur la différence de solubilité des espèces à séparer entre deux phases :



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La chromatographie sur papier : une surface de cellulose considérée comme support maintient par imbibition une phase stationnaire liquide

  • Quelle est le but de chromatographie ?

    La chromatographie est une technique permettant de séparer plusieurs constituants d'un mélange en les faisant migrer, sur une phase immobile, par une phase liquide ou gazeuse. Cet article présente les principaux types de chromatographie, avec leur principe de séparation et leurs principales indications.15 mai 2012
  • Quel est le principe de la chromatographie sur papier ?

    Le principe de la chromatographie sur papier est simple: la substance qu'on veut analyser est déposée sur la ligne de départ tracée sur le papier. Celui-ci est tenu verticalement L'eau monte par capillarité le long des fibres du papier et entraîner avec elle les substances.
  • Quel est le but de la CCM ?

    La chromatographie sur couche mince (abréviation fran?ise: CCM / anglaise: TLC «Thin Layer Chromatography») est une technique chromatographique dite planaire, couramment utilisée pour séparer des composants dans un but analytique ou de purification.
  • Chromatographie sur colonne est une méthode de purification polyvalent utilisée pour séparer les composés présents dans une solution. Un mélange de solution est porté par un solvant à travers une colonne contenant un adsorbant solide, appelé la phase stationnaire.
TP de Techniques Biochimiques République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Mohamed Boudiaf-M'sila

Faculté des Sciences

Département de Microbiologie & Biochimie

Polycopié de Travaux Pratiques

TP de Techniques Biochimiques

Polycopié destiné aux Etudiants en 3ième Année Licence en Biochimie

Chargé de TP : Dr. RÉGGAMI Yassine

Année universitaire : 2019-2020

SOMMAIRE

TP n° 0 :

TP n° 1 :

TP n° 2 :

TP n° 3 :

TP n° 4 :

Consignes de sécurité et matériel de laboratoire....................................................

Détermination de la composition générale de différents aliments .................... Séparation de plastes cellulaires par la technique de centrifugation à

l'équilibre en gradient de densité discontinu...........................................................

Détermination de la composition en sucres d'un jus de fruit par Chromatographie sur couche mince (CCM) ............................................................ Identification, séparation et dosage des colorants alimentaires du sirop de menthe. (Chromatographie sur papier / Chromatographie sur colonne /

Spectrophotométrie) ...................................................................................................

1 8 10 14 18

Semestre : 6

Unité d'enseignement Fondamentale 2 (UEM 3.2): Techniques biochimiques et méthodes spectrales

Matière 1: Techniques Biochimiques

Crédits : 8

Coefficient : 3

Objectifs de l'enseignement

Mettre l'accent sur les techniques de fractionnement et les différentes méthodes de séparation

chromatographiques et électrophorétiques ainsi que leurs applications dans le domaine de l'analyse pour l'extraction, l'identification, et la quantification des molécules et plus particulièrement des substances biochimiques.

Connaissances requises recommandées :

Avoir des connaissances en biophysique et en biochimie acquises en L2. Mode d'évaluation : Contrôle continu, Exposés, Posters, Interrogations, Compte rendu de

TP, examen de TD et de TP.

Matière: Techniques Biochimiques Responsable de la matière : Dr. REGGAMI.Y

TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

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TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

1. Consignes de sécurité

Par mesure d'hygiène, il est interdit de manger dans le laboratoire. Le port de la blouse 100% coton est obligatoire. La blouse doit être de longueur raisonnable et à manches longues. Les étudiants doivent toujours manipuler debout. Aucun objet ne doit encombrer les paillasses. Les tabourets ou les chaises doivent être rangés sous les paillasses afin de ne pas encombrer les allées. Pour chaque manipulation présentant un risque, le port des lunettes de protection et de

gants en latex est impératif. Les cheveux longs doivent être attachés derrière la tête.

Toute manipulation de produits chimiques présentant un risque doit être réalisée sous une

hotte ventilée, avec vitres protectrices. Le pipetage à la bouche est interdit. Utiliser les propipettes. IL est interdit de regarder de près les récipients contenant des liquides en ébullition. Ne pas respirer le contenu d'un récipient pour l'identifier à son odeur. Reboucher tout flacon immédiatement après usage. Ne jamais prendre de produits solides avec les doigts, utiliser une spatule. Utiliser des verreries résistantes aux hautes températures (verrerie Pyrex) lorsqu'il faut chauffer. Éviter de faire subir des chocs thermiques à la verrerie (ne pas refroidir brutalement un récipient chaud).

Les paillasses doivent être nettoyées au cours de la séance et laissées parfaitement propres et

sèches en fin de séance.

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TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

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Il est impératif de se laver soigneusement les mains après manipulation.

Il est recommandé de ne jamais jeter dans les éviers de laboratoires, les produits à risque :

Verser les solutions dans les flacons de récupération prévus à cet effet. Les pictogrammes de sécurité de produits chimiques doivent être connus.

Le SGH (ou en Europe " règlement CLP ») s'applique de façon obligatoire aux substances depuis fin 2010. Ce nouveau système comprend 9 pictogrammes. Baptisé " Système Général Harmonisé (SGH) » ou " Globally Harmonized System (GHS) », il a pour but d'uniformiser l'étiquetage des produits chimiques à l'échelle mondiale. Il est appliqué en Europe sous le nom de " Règlement CLP ». Le

système européen préexistant et le nouveau système SGH cohabitent ainsi depuis le 1 er décembre 2010.

2. Connaissance des risques de produits utilisés

Il existe trois grandes catégories de dangers intrinsèques aux substances chimiques : les dangers physiques (risque d'explosion, d'inŇammation, etc.) ;

les dangers pour la santé (toxicité aiguë, lésion oculaire, toxicité pour la reproduction, etc.) ;

les dangers pour l'environnement (danger pour les milieux aquatiques).

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TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

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TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

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3. Etiquetage de produits chimiques

La première information sur les dangers d'une substance chimique est fournie par l'étiquette sur

laquelle doit apparaître au moins : le nom du produit ; des pictogrammes de danger ; des mentions de dangers (phrases H) ; des conseils de prudence (phrases P) ; une mention d'avertissement. Sur l'étiquette, peuvent aussi figurer des grandeurs physiques (densité, masse molaire, composition, etc.). L'image suivante donne l'exemple d'une étiquette d'acide chlorhydrique concentré.

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TP n° 0: Consignes de sécurité et matériel de laboratoire

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Pictogrammes de danger

Ces schémas représentent des types de dangers particuliers. Ils sont notés SGHXX et sont présentés dans la figure suivante.

Mentions de danger (phrases H)

Les mentions de danger complètent les pictogrammes. Elles commencent toujours par la lettre H (pour Hazard = danger) qui est suivie d'un nombre à 3 chiffres. Le 1er chiffre correspond à la catégorie de danger. H2XX : mentions de dangers relatives aux dangers physiques ; H3XX : mentions de dangers relatives aux dangers pour la santé ; H4XX : mentions de dangers relatives aux dangers pour l'environnement.

Conseils de prudence (phrases P)

Les conseils de prudence complètent également les pictogrammes. Ils commencent toujours par la lettre P (pour Prudence) qui est suivie d'un nombre à 3 chiffres. Le 1er chiffre correspond à la catégorie de conseil de prudence.

P1XX : conseils de prudence généraux ;

P2XX : conseils de prudence - Prévention ;

P3XX : conseils de prudence - Intervention ;

P4XX : conseils de prudence - Stockage ;

P5XX : conseils de prudence - Élimination.

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Mention d'avertissement

Sur l'étiquette figure une mention d'avertissement " Attention » ou " Danger » qui indique le

degré relatif de dangerosité. " Danger » est utilisé pour les dangers les plus graves. Substances C.M.R. : Cancérogène, Mutagène, toxique pour la Reproduction Il existe une classification européenne de produits chimiques C.M.R. qui s'appuie sur des

résultats d'études animales et/ou humaines. La liste des substances C.M.R. évolue car tous les

produits n'ont pas été testés.Les composés C.M.R. doivent être stockés sous clé et utilisés en

respectant scrupuleusement les consignes de sécurité. Quelques exemples de substances C.M.R. : aniline, benzène, 1,3-butadiène, chlorure de cobalt (II), dichromate de potassium, mercure, phénol...

4. Premiers soins aux victimes d'accident

4.1. En cas de projection cutanée

Rincer la peau longuement et abondamment à l'eau claire jusqu'à ce que le produit soit

éliminé.

Attention, ne pas chercher à neutraliser les produits acides ou basiques.

4.2. En cas de projection oculaire

Rincer immédiatement et abondamment à l'eau froide.

Consulter systématiquement un ophtalmologue.

4.3. En cas d'ingestion accidentelle

En cas d'ingestion, rincer la bouche. Boire un verre d'eau. En cas d'inhalation de vapeurs (Eau de Javel, Brome...), amener la personne dans un endroit aéré.

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5. Verreries et Petit Matériel de Laboratoire

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TP n 1 : Détermination de la composition générale de différents aliments

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TP n° 01 : Détermination de la composition générale de différents

aliments Cette manipulation sera effectuée sur 4 aliments : pain, viande, produit laitier, fruit.

1. Détermination de la teneur en eau

1.1. Définitions

Teneur en eau : c'est la quantité d'eau exprimée en pourcentage contenue dans un composé solide ou liquide.

Matières sèches (ou extrait sec) : il s'agit du produit résultant de la déshydratation (élimination de

l'eau) d'un composé solide ou liquide. On l'exprime en g /10 pour un produit solide.

1.2. Mode opératoire

-Peser un creuset en silice vide : masse m1 -Déposer le produit à analyser et peser le creuset plein : masse m2 -Placer le creuset à l'étuve à 100-110°C pendant 1 heure. -Laisser refroidir au dessiccateur (préserve le produit déshydraté de l'humidité). -Peser après déshydratation le creuset : masse m2'.

1.3. Résultats

m

2 - m1 = correspond à la masse .........................

m

2' - m1 = correspond à la masse ..........................

m

2 - m2' = correspond à la masse .........................

Etablir les formules permettant de calculer la teneur en eau et le pourcentage de matières sèches du produit à analyser.

2. Détermination de la teneur en minéraux et en matières organiques

2.1. Principe

La matière sèche obtenue après déshydratation d'un produit est composée de substances minérales (calcium, magnésium, chlorures...), mais aussi de substances organiques (glucides,

lipides, protides, acides nucléiques). Il s'agit de molécules complexes constituées majoritairement

des éléments C, H, O et N.

Un chauffage puissant au four à moufle à 500°C permet la destruction et l'élimination totale

des matières organiques qui se trouvent totalement dégradées en matières minérales qui

s'échappent du creuset sous forme gazeuse, c'est la minéralisation : Matières organiques CO

2 + H2O + NH3

Il reste alors dans le creuset les sels minéraux sous forme de cendres blanches.

2.2. Mode opératoire

-Placer le creuset contenant la matière sèche au four à moufle à 500-600°C pendant 2 heures.

-Refroidir au dessiccateur. -Peser le creuset contenant les cendres : masse m3

2.3. Résultats

m

3 - m1 = correspond à la masse ..................................

m

2' - m3 = correspond à la masse ..................................

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TP n 1 : Détermination de la composition générale de différents aliments

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Etablir les formules permettant de calculer :

-le pourcentage de matières minérales dans la matière sèche (en g dans 10 de matière sèche).

-le pourcentage de matières organiques dans la matière sèche (en g dans 10 de matière sèche).

-le pourcentage de matières minérales dans le produit frais. -le pourcentage de matières organiques dans le produit frais. Récapituler tous les résultats dans le tableau suivant :

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TP n° 02 : Séparation de plastes cellulaires par la technique de centrifugation à l'équilibre en gradient de densité discontinu.

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TP n° 02 : Séparation de plastes cellulaires par la technique de centrifugation à l'équilibre en gradient de densité discontinu.

1. Introduction :

La centrifugation est une méthode couramment utilisée en biochimie pour séparer ou analyser des fractions ou des structures cellulaires, des cellules entières, des macromolécules, etc. On peut accentuer ou raffiner la séparation entre les particules en faisant cette centrifugation dans un gradient de concentration. En effet, un des facteurs qui influence la vitesse de sédimentation est la différence entre la densité de la particule et celle du solvant. On peut donc moduler cette vitesse en faisant

varier de façon continue ou par étape (discontinue) cette différence de densité en créant un

gradient de densité : Si la densité de la particule est plus grande que celle du solvant, elle sédimentera. Plus la différence de densité est grande plus la sédimentation est rapide. S'il n'y a aucune différence de densité, il n'y aura aucune sédimentation, quelle que soit l'accélération. Si la particule est moins dense que le solvant, celle-ci s'élèvera dans le tube jusqu'à

atteindre un niveau de densité égal à la sienne ou, le cas échéant, jusqu'à flotter à la

surface.

2. Principes de la technique :

2.1. Fabrication des gradients :

Les variations de densités sont obtenues en faisant varier la concentration d'un produit chimique dans la solution. Divers produits peuvent être utilisés pour faire ces gradients. Ils doivent être très solubles en solution aqueuse, ce qui permet d'obtenir des densités suffisantes. On recherche aussi des produits qui sont relativement inertes, peu coûteux, faciles à manipuler, non toxiques, etc. Évidemment aucun produit ne réunit toutes ces qualités et on doit choisir en tenant compte des contraintes expérimentales. Le saccharose ("sucrose") est très souvent employé. Il permet d'atteindre des densités

assez élevées, de l'ordre de 1.3 g/mL avec du saccharose 2.5 M. Ce produit a l'avantage d'être

peu coûteux, électriquement neutre et plutôt inerte pour la plupart des fractions cellulaires.

Son principal défaut est sa viscosité à forte concentration, ce qui rend son utilisation plus

difficile. Il est aussi à déconseiller si la pression osmotique est un facteur important, par exemple dans l'isolement de cellules entières.

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TP n° 02 : Séparation de plastes cellulaires par la technique de centrifugation à l'équilibre en gradient de densité discontinu.

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Un autre produit couramment utilisé, particulièrement dans la séparation des acides

nucléiques, est le chlorure de césium (CsCl). Ce sel peut atteindre une densité très élevée, de

l'ordre de 1.9 g/mL à 7.5 mol/L. Cette possibilité d'atteindre des densités si élevées en

solution aqueuse est son principal avantage. Son coût et le fait qu'il s'agisse d'un sel, donc de

molécules chargées, réduisent son champ d'application. D'autres sels de césium peuvent aussi

être employés comme le CsSO

4. D'autres produits peuvent aussi être utilisés pour séparer des cellules ou des organites par gradient de densité. Cependant, ils sont souvent restreints à des applications particulières. Leur coût peut aussi être prohibitif.

2.2. Gradients continus et discontinus :

Figure 1A : Exemple de gradient discontinu. On peut facilement fabriquer un gradient de densité discontinu en déposant une sur l'autre 2, 3 ou 4 couche (cas présenté) de solutions de saccharose de diverses concentrations.

L'échantillon a été représenté au

sommet ce qui suppose qu'il soit moins dense que la première couche de solution de saccharose. Il arrive qu'on place l'échantillon au fond, au besoin en ayant au préalable augmenté sa densité en ajoutant du saccharose (par exemple). Figure 1B : Exemple de gradient continu. On peut aussi obtenir un gradient continu où la variation de densité est graduelle le long du tube à centrifuger. On le coule en faisant varier en continu le débit de deux pompes qui mélangent deux solutions, l'une à 10% et l'autre à 60% de saccharose dans le cas présent. Le gradient peut être linéaire (cas présenté) mais aussi exponentiel ou logarithmique selon les besoins.

3. Objectifs :

Réalisation d'un gradient de densité discontinu en utilisant des solutions de saccharose de concentrations décroissantes : 60%, 40%, 25% et 10%.

Séparation de plastes cellulaires (lycopènes de tomate, carotènes de la carotte et chloroplastes

des feuillets de laitue).

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4. Produits et Materiel :

4.1. Produits utilisés : 3 échantillons (feuillet de laitue, carotte et tomate). Saccharose : 14 Eau distillée: 2 L

4.2. Matériel : Centrifugeuse + Tubes à centrifuger. Balance de précision + Spatule + Capsule de pesée.

1 Fiole de 100 ml 4 Bêcher de 100ml. Agitateur magnétique + barreau aimanté. 3 Mortier et pilon. 3 Compresse (gaze). Entonnoir + Pipettes 2 ml + pipeteur. 3 Bêcher de 50ml. Agitateur de tubes (vortex).

5. Mode opératoire :

5.1. Préparation des solutions de saccharose 60%, 40%, 25%, 10% et 3% :

Pour préparer une solution de saccharose 60% ; on pèse, à l'aide d'une balance de précision tarée, de saccharose (sucre alimentaire). Par la suite, on rempli la fiole de

100 ml contenant ce saccharose par l'eau distillé jusqu'au trait de jauge. Enfin, on fait

dissoudre le saccharose dans un bécher de 100 ml, à l'aide d'un agitateur magnétique. On procède de la même manière avec les autres concentrations (40g de saccharose pour la solution de 40 %, pour 25%, pour 10% et pour 3%).

5.2. Préparation des jus :

On découpe les échantillons (feuillet de laitue, carotte et tomate) chacun dans un mortier en broyant à sec puis on ajoute quelques millilitres de saccharose 3% (dilué) pour permettre l'éclatement des cellules et donc libération des organites dont les plastes. (Extraction par osmose).

On filtre à l'aide d'une compresse (gaze) et on récupère les jus chacun dans un bécher de

50 ml.

5.3. Centrifugation préparative :

Cette première centrifugation permet de récupérer les plastes dans le culot. Pour ce faire, on utilise une centrifugeuse oblique. Dans un premier temps, on équilibre la centrifugeuse de telle façon que chaque 2 tubes opposés auront le même poids. On ferme bien l'appareil sans oublier d'y programmer (le temps de rotation ainsi que la vitesse par Rotation Par Minute " rpm » propre pour chaque appareil ou par Force Centrifuge Relative RCF en " g » c'est une unité fondamentale). Enfin, on lance la centrifugeuse en appuyant sur START. (6000 rpm pendant 5 min).

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