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Humanités Littérature et Philosophie

Texte n°1 : Cinna acte I





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Cinna acte I scène 1 - Corneille (1641) - Pimido

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Le discours se fait performatif il devient acte : il fait ce qu'il dit ( « que la pitié vous touche » ) et il y parvient en mettant en scène Rome personnifiée 



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Page 1 / 17 Dossier de Présentation CINNA De Pierre Corneille Mis en scène par Daniel Mesguish Réalisé par Myriam Dufour-Maître

  • Quel est le dilemme de Cinna ?

    En III, 3, Cinna parle ainsi de « percer le flanc d'un Prince magnanime » (v. 881). L'acte III est alors centré sur le dilemme de Cinna, et ce dilemme le réhabilite en le montrant écartelé entre deux fidélités, à son souverain et à celle qu'il aime.
  • Pourquoi Cinna n'est pas une tragédie ?

    Cinna est, après Médée et Horace, la troisième tragédie de Corneille. Mais peut-on parler vraiment de tragédie, alors que l'histoire, en somme se termine bien? Car selon les règles de la tragédie classique, celle-ci a un dénouement tragique : assassinat, suicide ou encore folie furieuse.
  • Quel est le genre littéraire de Cinna ?

    Cinna (ou la Clémence d'Auguste) est une tragédie de Pierre Corneille créée au Théâtre du Marais en 1641 et publiée en 1643 chez Toussaint Quinet.
  • Cinna : Cinna, amant d'Émilie, organise la conjuration contre Auguste. Maxime : Maxime, ami de Cinna, est l'autre chef de la conjuration. Euphorbe : Euphorbe est l'affranchi de Maxime.
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Outils de la langue et de l'analyse littéraire Le vocabulaire de l'analyse théâtrale ------ Exercices supplémentaires

Exercice 1 Quels sont les éléments d'exposition contenus dans cette scène ? Vous envisagerez le temps, le lieu, les personnages, les actions ; vous vous demanderez comment on apprend qui est sur scène. 5 10 15 20 25 Un salon de campagne CALABRE, LE NOTAIRE CALABRE. - Venez donc par ici, Monsieur le notaire, venez, monsieur Capsucefalo. Veuillez entrer là, dans le pavillon. LE NOTAIRE. - Les futurs conjoints sont-ils là ? CALABRE. - Il faut que vous ayez la bonté d'attendre quelques instants, s'il vous plaît. Désirez-vous vous rafraîchir ? Il n'y a pas loin d'ici à la ville, mais il fait chaud. LE NOTAIRE. - Oui, et je suis venu à pied par un soleil bien incommode. Mais je ne vois pas les futurs conjoints ! CALABRE. - Madame n'est pas encore levée. LE NOTAIRE. - Comment ! il est midi passé. CALABRE. - Alors elle ne tardera guère. LE NOTAIRE. - Et Monsieur de Steinberg, est-il levé, lui ? CALABRE. - Il est à la chasse. LE NOTAIRE. - À la chasse ! Voilà en vérité une plaisante manière de se marier. On me fait dresser un contrat, on me fait venir à une heure expresse, et, quand j'arrive, madame dort et monsieur court les champs. Vous conviendrez, mon cher monsieur Calabre... CALABRE. - C'est qu'il faut vous imaginer, mon cher monsieur Capsucefalo, que nous ne vivons pas comme tout le monde. Madame est une artiste, vous savez. LE NOTAIRE. - Oui, une grande artiste ; elle chante fort bien, je ne l'ai jamais entendue elle-même, mais je l'ai ouï dire, vous comprenez. CALABRE. - Justement ! C'est qu'elle a chanté cette nuit jusqu'à trois heures du matin. Aimez-vous la musique, monsieur Capsucefalo ? LE NOTAIRE. - Certainement, monsieur Calabre, autant que mes fonctions me le permettent. Il y avait donc chez vous grande soirée, beaucoup de monde ? CALABRE. - Non, ils étaient tous deux tout seuls, madame et monsieur le baron, et ils se sont donné ainsi un grand concert en tête à tête. Ce n'est pas la première fois. C'est une habitude que madame a prise depuis qu'elle a quitté le théâtre. Elle ne peut pas dormir si elle n'a pas chanté. Au point du jour elle s'est couchée et monsieur a pris son

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30 fusil. LE NOTAIRE. - Vous en direz ce qu'il vous plaira, cela paraît de l'extravagance. La chasse et la musique sont deux fort bonnes choses ; mais quand on se marie, monsieur Calabre, on se marie. Et les témoins ? CALABRE. - Monsieur a dit qu'il les amènerait. Un peu de patience. Que me veut-on ? Alfred de Musset, Bettine, acte 1 scène 1, 1851. Exercice 2 Comment appelle-t-on ce type de texte théâtral ? À qui Émilie s'adresse-t-elle successivement ? Qu'apprenons-nous sur les personnages, l'époque, la situation dramatique, la personnalité du personnage présent sur la scène et l'état d'esprit dans lequel il se trouve ? 5 10 15 20 25 30 ÉMILIE Impatients désirs d'une illustre vengeance Dont la mort de mon père a formé la naissance, Enfants impétueux de mon ressentiment, Que ma douleur séduite embrasse aveuglément, Vous prenez sur mon âme un trop puissant empire ; Durant quelques moments souffrez que je respire, Et que je considère, en l'état où je suis, Et ce que je hasarde, et ce que je poursuis. Quand je regarde Auguste au milieu de sa gloire, Et que vous reprochez à ma triste mémoire Que par sa propre main mon père massacré Du trône où je le vois fait le premier degré ; Quand vous me présentez cette sanglante image, La cause de ma haine, et l'effet de sa rage, Je m'abandonne toute à vos ardents transports, Et crois, pour une mort, lui devoir mille morts. Au milieu toutefois d'une fureur si juste, J'aime encor plus Cinna que je ne hais Auguste, Et je sens refroidir ce bouillant mouvement Quand il faut, pour le suivre, exposer mon amant. Oui, Cinna, contre moi, moi-même je m'irrite Quand je songe aux dangers où je te précipite. Quoique pour me servir tu n'appréhendes rien, Te demander du sang, c'est exposer le tien : D'une si haute place on n'abat point de têtes Sans attirer sur soi mille et mille tempêtes ; L'issue en est douteuse, et le péril certain : Un ami déloyal peut trahir ton dessein ; L'ordre mal concerté, l'occasion mal prise, Peuvent sur son auteur renverser l'entreprise,

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35 40 45 50 Tourner sur toi les coups dont tu veux le frapper ; Dans sa ruine même il peut t'envelopper ; Et quoi qu'en ma faveur ton amour exécute, Il te peut, en tombant, écraser sous sa chute. Ah ! cesse de courir à ce mortel danger ; Te perdre en me vengeant, ce n'est pas me venger. Un coeur est trop cruel quand il trouve des charmes Aux douceurs que corrompt l'amertume des larmes ; Et l'on doit mettre au rang des plus cuisants malheurs La mort d'un ennemi qui coûte tant de pleurs. Mais peut-on en verser alors qu'on venge un père ? Est-il perte à ce prix qui ne semble légère ? Et quand son assassin tombe sous notre effort, Doit-on considérer ce que coûte sa mort ? Cessez, vaines frayeurs, cessez, lâches tendresses, De jeter dans mon coeur vos indignes faiblesses ; Et toi qui les produis par tes soins superflus, Amour, sers mon devoir, et ne le combats plus : Lui céder, c'est ta gloire, et le vaincre, ta honte : Montre-toi généreux, souffrant qu'il te surmonte ; Plus tu lui donneras, plus il va te donner, Et ne triomphera que pour te couronner. Pierre Corneille, Cinna, acte 1 scène 1, 1641.

Exercice 3 Où commence le quiproquo ? Que croit Cyrano ? Que veut dire Roxane ? Quels éléments dans les propos de la jeune fille rendent possible la méprise de Cyrano ? Cyrano, homme enlaidi par son nez, est amoureux secrètement de sa cousine Roxane ; mousquetaire courageux,il vient de se battre dans la rue et arrive à un rendez-vous que sa cousine lui a fixé. Elle veut lui faire un aveu. 5 ROXANE. Puis je voulais. Mais pour l'aveu que je viens faire, Il faut que je revoie en vous le presque frère, Avec qui je jouais, dans le parc près du lac ! CYRANO. Oui vous veniez tous les étés à Bergerac ! ROXANE. Les roseaux fournissaient le bois pour vos épées ? CYRANO. Et les maïs, les cheveux blonds pour vos poupées ! ROXANE. C'était le temps des jeux.

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10 15 20 25 CYRANO. Des mûrons aigrelets. ROXANE. Le temps où vous faisiez tout ce que je voulais ! CYRANO. Roxane, en jupons courts, s'appelait Madeleine. ROXANE. J'étais jolie, alors ? CYRANO. Vous n'étiez pas vilaine. ROXANE. Parfois, la main en sang de quelque grimpement, Vous accouriez ! Alors, jouant à la maman, Je disais d'une voix qui tâchait d'être dure : (Elle lui prend la main) : Qu'est-ce que c'est encor que cette égratignure ? (Elle s'arrête stupéfaite) : Oh ! C'est trop fort ! Et celle-ci ! (Cyrano veut retirer sa main) : Non ! Montrez-la ! Hein ? à votre âge, encor ! Où t'es-tu fait cela ? CYRANO. En jouant, du côté de la porte de Nesle. ROXANE (s'asseyant à une table, et trempant son mouchoir dans un verre d'eau) : Donnez ! CYRANO (s'asseyant aussi) : Si gentiment ! Si gaiement maternelle! ROXANE. Et, dites-moi, pendant que j'ôte un peu le sang, Ils étaient contre vous ? CYRANO. Oh ! pas tout à fait cent. ROXANE. Racontez ! CYRANO. Non. Laissez. Mais vous, dites la chose Que vous n'osiez tantôt me dire. ROXANE (sans quitter sa main) : À présent, j'ose, Car le passé m'encouragea de son parfum ! Oui, j'ose maintenant. Voilà. J'aime quelqu'un. CYRANO. Ah !

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30 35 ROXANE. Qui ne le sait pas d'ailleurs. CYRANO. Ah ! ROXANE. Pas encore. CYRANO. Ah ! ROXANE. Mais qui va bientôt le savoir, s'il l'ignore. CYRANO. Ah ! ROXANE. Un pauvre garçon qui jusqu'ici m'aima Timidement, de loin, sans oser le dire. CYRANO. Ah ! ROXANE. Laissez-moi votre main, voyons, elle a la fièvre. Mais moi, j'ai vu trembler les aveux sur sa lèvre. CYRANO. Ah ! ROXANE (achevant de lui faire un petit bandage avec son mouchoir) : Et figurez-vous, tenez, que, justement Oui, mon cousin, il sert dans votre régiment ! CYRANO. Ah ! ROXANE (riant): Puisqu'il est cadet dans votre compagnie ! CYRANO. Ah ! ROXANE. Il a sur son front de l'esprit, du génie, Il est fier, noble, jeune, intrépide, beau. CYRANO (se levant tout pâle) : Beau ! ROXANE. Quoi ? Qu'avez-vous ? CYRANO. Moi, rien... C'est... c'est... (Il montre sa main, avec un sourire) : C'est ce bobo. Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, acte II scène 6, 1897.

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Exercice 4 Qu'est-ce qui tourmente Cinna ? Que doit-il décider ? Relevez plusieurs procédés d'écriture qui permettent à Corneille d'une part de rendre sensible l'hésitation de son héros, et d'autre part d'exprimer l'émotion que ce dernier éprouve. Quelle stratégie choisit finalement Cinna ? Émilie (voir exercice 1) demande à son amant Cinna de tuer l'empereur Auguste pour venger la mort de son père. 5 10 15 20 25 30 CINNA En ces extrémités quel conseil dois-je prendre ? De quel côté pencher ? à quel parti me rendre ? Qu'une âme généreuse a de peine à faillir ! Quelque fruit que par là j'espère cueillir, Les douceurs de l'amour, celles de la vengeance, La gloire d'affranchir le lieu de ma naissance, N'ont point assez d'appas pour flatter ma raison, S'il les faut acquérir par une trahison, S'il faut percer le flanc d'un prince magnanime Qui du peu que je suis fait une telle estime, Qui me comble d'honneurs, qui m'accable de biens, Qui ne prend pour régner de conseils que les miens. Ô coup, ô trahison trop indigne d'un homme ! Dure, dure à jamais l'esclavage de Rome ! Périsse mon amour, périsse mon espoir, Plutôt que de ma main parte un crime si noir ! Quoi ! ne m'offre-t-il pas tout ce que je souhaite, Et qu'au prix de son sang ma passion achète ? Pour jouir de ses dons faut-il l'assassiner ? Et faut-il lui ravir ce qu'il me veut donner ? Mais je dépends de vous, ô serment téméraire ! Ô haine d'Émilie ! ô souvenir d'un père ! Ma foi, mon coeur, mon bras, tout vous est engagé, Et je ne puis plus rien que par votre congé : C'est à vous à régler ce qu'il faut que je fasse ; C'est à vous, Émilie, à lui donner sa grâce ; Vos seules volontés président à son sort, Et tiennent en mes mains et sa vie et sa mort. O dieux, qui comme vous la rendrez adorable, Rendez-la, comme vous, à mes voeux exorable ; Et, puisque de ses lois je ne puis m'affranchir, Faites qu'à mes désirs je la puisse fléchir. Mais voici de retour cette aimable inhumaine. Pierre Corneille, Cinna, acte III scène 3, 1641.

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