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Item 83 (item 287) : Réfraction et anomalies de la réfraction

Savoir définir la presbytie ses conséquences



poly-ophtalmologie.pdf

Item 83 (Item 287) – Réfraction et anomalies de la réfraction. Item 79 (Item 293) – Altération de la fonction visuelle. Item 100 (Item 304) – Diplopie.



Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (C.O.U.F)

Item 187 – Anomalie de la vision d'apparition brutale. ? Item 212 – Œil rouget et/o douloureux Item 287 – Réfraction et troubles de la réfraction.



Nouvelle numérotation Programme de connaissances du 2ème cycle

L'enfant handicapé : orientation et prise en charge (voir items 118 121) N° 83. Troubles de la réfraction. 86. N° 84. Pathologie des paupières.



Les consultations ophtalmologiques en médecine générale

6 juil. 2017 Élément de la consultation en médecine générale ... réfraction concernaient 11 RC et surtout des patients de moins de 45 ans.



Item : 1 La relation médecin-malade dans le cadre du colloque

Item : 83. Infections et inflammations oculaires. Item : 84. Glaucomes. Item : 85. Troubles de la réfraction. Item : 86. Pathologie des paupières. Item : 87.



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31 juil. 2021 une réfraction : over cylindre une cornée amincie ectasique



Caractérisation cinétique et structurale de verres sodo-silicatés

4 juil. 2016 l'élément entrant dans le verre. Ce chapitre présentera la diffusion des espèces au sein du verre selon la technique d'échange ionique ...



AVIS et RAPPORT de lAnses relatif à lévaluation des risques

5 déc. 2016 Tableau 10 : rapport entre température et indice de réfraction de l'eau . ... causées à la suite d'un contact avec un élément métallique.



THESE COMPLETE

27 janv. 2010 Une anomalie de la réfraction strictement unilatérale ne gênera pas l'enfant qui voit ... De 3 ans à 6 ans : en plus des items ci dessus.

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ROSACÉE OCULAIRE ET COMPLICATIONS : À PROPOS

DE 84 YEUX

El Moubarik N (1); Tagmouti A (1); Boualila L (1); BOUIRIG K (2); Lazaar H (1);

Boutimzine N (1); Cherkaoui O (1)

(1) Rabat, Maroc; (2) RABAT

INTRODUCTION

La rosacée est une maladie dermatologique chronique fréquente et bénigne, dont l'atteinte oculaire n'est pas rare. Elle est pourtant trop souvent méconnue, évoluant parfois de façon insidieuse vers des complications palpébrales et cornéoconjonctivales graves. Le but de notre

étude est de rapporter les cas de rosacée oculaire ayant fait l'objet d'un suivi dans notre formation

tout insistant sur les éléments diagnostiques et les difficultés thérapeutiques.

PATIENTS ET METHODES

Nous avons réalisé une étude rétrospective concernant 42 patients atteints de la rosacée oculaire

suivis dans notre formation.

RÉSULTATS

L'âge moyen de nos patients était de 44.4 ans (8-60 ans), avec une prédominance féminine. Le

principal motif de consultation était des signes non spécifiques d'irritation

conjonctivale.L'atteinte cutanée était présente dans 90% des cas. Les principaux signes cliniques

étaient : une blépharite chronique (100%), des télangiectasies palpébrales (40%), Une kératite

ponctuée superficielle avec un BUT altéré (>50%) des infiltrats catarrhaux (20%) des ulcères

centraux (10%), une néo-vascularisation limbique (40%), la kératolyse aseptique dans un seul

cas. Le traitement médical a consisté chez tous nos patients en des mesures d'hygiène palpébrale,

des agents mouillants lipidiques associés à de l'azythromycine topique. Les cyclines par voie

générale ont été utilisées en dehors de leurs contre-indications. Les enfants ont été traités par

macrolides. La corticothérapie locale a été instaurée d'emblée chez 10 patients. L'évolution a été

marquée par une amélioration clinique chez la majorité des patients avec stabilisation des lésions,

sans disparition totale

DISCUSSION

L'atteinte oculaire au cours de la rosacée est particulièrement fréquente. Elle est pourtant trop

souvent méconnue, pouvant évoluer insidieusement vers des complications parfois irrécupérables.

Le traitement repose sur plusieurs volets :

1ère ligne : les conseils hygiéno-diététiques sont primordiaux et doivent être préconisés à vie

associés aux agents mouillants lipidiques, en 2ème ligne : Traitement oral par les cyclines. La

ciclosporine topique semble être un traitement intéressant avec un meilleur profil d'innocuité

mais elle reste, à l'heure actuelle, indisponible au Maroc.

CONCLUSION

La rosacée oculaire est une maladie fréquente. Elle reste sous diagnostiquée pour deux raisons :

sa présentation aspécifique et le manque de consultation à son sujet ce qui explique la morbidité

importante qui lui est associée

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

SYNDROME INFLAMMATOIRE ORBITAIRE SECONDAIRE

À UNE INFECTION À LA COVID 19 CHEZ UN ENFANT

Kerrouche K (1); Bouras F (1)

(1) Oran, Algérie

OBJECTIF

La maladie à coronavirus 2019 est une maladie inflammatoire multi systémique qui touche essentiellement l'appareil respiratoire et le système nerveux central. Les atteintes oculaires en particulier orbitaires sont peu décrites. Notre objectif est de rapporter un cas de syndrome inflammatoire orbitaire chez une enfant survenu au décours d'une infection par la COVID-19.

DESCRIPTION DE CAS

L'enfant G.S âgée de 13ans, admise en urgence le 09/09/2021 pour cellulite orbitaire bilatérale

prédominante à droite. Trois semaines auparavant, la patiente a présenté un tableau clinique

évoquant une infection à la COVID 19, sa sérologie était négative.

OBSERVATION

L'examen ophtalmologique à l'admission a révélé une acuité visuelle corrigée de 8/10 au niveau

des deux yeux. Une exophtalmie inflammatoire droite et une dacryoadénite avec diplopie

douloureuse latérale droite. Le fond oeil des deux yeux montre un oedeme papillaire et des plis

choroïdiens. Le bilan étiologique biologique montre un syndrome inflammatoire non spécifique. Le scanner thoracique et sinusien sont normaux. L'imagerie par résonnance magnétique

nucléaire orbito-cérébrale montre un remaniement inflammatoire perioculaire avec sclérite plus

marquée à droite englobant la glande lacrymale avec infiltration de la racine des nerfs optiques.

Angiographie fluorosceinique confirme l'oedème papillaire bilatéral.

La sérologie COVID 19 refaite montre des IGM négatives et des IGE augmentées avec D-Dimère

élevée.

Le diagnostic d'atteinte inflammatoire orbitaire post COVID 19 est retenu après avoir éliminé par

un bilan étiologique exhaustif les autres pathologies infectieuses, immunologiques et myeloprolifératives.

Patiente mise sous corticothérapie générale à 1mg/kg/j avec dégression progressive rapide sous

couverture antibiotique qui ont permis une amélioration fonctionnelle et anatomique.

DISCUSSION

Au cours de la pandémie du Covid 19, les manifestations oculaires associées à l'infection par

la covid-19 sont dominées par les conjonctivites et les keratoconjonctivites qui peuvent inaugurer la maladie. Par contre les atteintes orbitaires sont très peu rapportées [1]. Le

mécanisme impliqué semble être relié à une réponse immunitaire déclenchée par des antigènes

viraux [1].

CONCLUSION

La COVID 19 fait partie actuellement des étiologies à rechercher devant toute cellulite orbitaire

avant de penser aux autres étiologies myeloprolifératives ou immunologiques.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

1. [2] Eleiwa T, AbdelrahmanS N, ElSheikhR H and ElhusseinyA M. Orbital inflammatory

disease associated with COVID-19 infection. J AAPOS 2021;25: 232-234.

2. [1] Kızıltunc P B ¸ Yunus Seven M and AtillaH. Diplopia due to acquired Brown

syndrome after COVID-19 infection. J AAPOS 2021;-:1-3.

ENTRE TEMPS D'ÉCRAN, CONFINEMENT ET

SÉCHERESSE OCULAIRE UN CERCLE PATHOLOGIQUE

Nabih O (1); Hamdani H (1); SAMIE M (2); El Maaloum L (1); Allali B (1); El Kettani A (1) (1) Casablanca, Maroc; (2) Paris

INTRODUCTION

L'écran apparaît comme un réel facteur de risque de sécheresse oculaire, au même titre que

d'autres facteurs environnementaux tels que le soleil, le vent ou la climatisation.

Notre objectif était de vérifier si l'exposition aux écrans influence la sécrétion lacrymale chez une

population jeune sans interférence avec d'autres facteurs de risque de risque.

PATIENTS ET METHODES

Nous avons menée une étude prospective chez des étudiants en médecine volontaires au nombre

de 60. On a exclut les étudiants qui présentait une symptomatologie oculaire (blépharite, sécheresse oculaire, trouble hormonaux...) et les étudiants sous médication. Un questionnaire anonyme composé de deux parties :

• La première partie du questionnaire comprenait les caractéristiques sociodémographiques

des individus et leur antécédents.

• La deuxième partie du questionnaire évaluait le temps d'exposition aux écrans surtout les

téléphones portables, où la traçabilité de l'utilisation est possible.

Notre étude s'est déroulée en deux périodes: période du confinement: avril 2020 et période

d'étude : avril 2021

Nous avons évalué le temps d'écran pendant ces deux périodes et on a réalisé un test

de Schirmer chez tout notre échantillon.

RÉSULTATS

Notre échantillon d'étude contenait 60 étudiants en médecine.L'âge moyen était 20.7 +/- 2.6 ans.

Au cours de la première période de confinement Nous avons trouvé que la moyenne d'exposition

aux écrans des téléphones portables et de 8.3 heures par jours avec des extrémités de 11h et de

4.5h et que la moyenne du test Schirmer était de 9.1±3,6millimètres chez 88%. Chez 12% des

étudiants on a noté une sécrétion lacrymale satisfaisante avec une moyenne de 15.4millimètre

±1.8millimètres.

Au cours de la deuxième période : La réalisation du test de schirmer a objectivé une ascension

des chiffres millimétriques avec une moyenne de 14.4millimètre ± 1.4 millimètres et ce pour une

moyenne d'écran de 4.2h. Chez 15% des étudiants on a noté une hyposécrétion lacrymale avec

une moyenne de 10 millimètre ±1.8millimètres. Notre analyse statistique en régression linéaire a objectivé une relation statiquement

significative (p=0.03) entre l'augmentation du temps d'écran et la diminution de la sécrétion

lacrymale.

DISCUSSION

Quoique reconnue comme facteur de risque de sécheresse oculaire, l'exposition aux écrans reste

peu recensé dans les études. Une étude menée aux états unis avait démontrée que chez les

boursiers, le syndrome sec était fréquemment associé aux longues heures de travail bureautique.

Une autre étude danoise faite par le régime de sécurité sociale avait démontré que les substituts

lacrymaux sont plus acheté par une population d'âge moyen et d'emploi informatique.Une étude

menée en France avait démontrée que la lumière bleu (évaluée par le score HADS) est fortement

corrélée au syndrome sec.Notre étude a objectivé également que la sécrétion lacrymale diminue

de façon prépondérante lors de la forte exposition aux écrans en comparaison avec les périodes où

le temps d'écran est restreint.

CONCLUSION

Jeune, comme vieux, l'utilisation des écrans est devenu une habitude journalière particulièrement

fréquente. Une diminution de la sécrétion lacrymale même modérée, peut alteré la qualité de la

vie quotidienne d'où la nécessite d'une prise en charge préventive.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

ETUDE DE LA DENSITÉ VASCULAIRE RÉTINIENNE

SUPERFICIELLE ET PROFONDE EN OCT ANGIOGRAPHIE

CHEZ LES DIABÉTIQUES SANS RÉTINOPATHIE

DIABÉTIQUE

El Fekih L (1); Lajmi H (1); Ben Othman A (1); CHOURA R (1); Bouladi M (1); Hmaied W (2) (1) Marsa, Tunisie; (2) tunis, Tunisie

INTRODUCTION

our aim was to analyze the vascular density values in the superficial and the deep retinal network and in all peri macular sectors of diabetic eyes without clinical retinopathy comparing them to that of healthy nondiabetic control eyes. We also investigated the factors that may influence them.

PATIENTS ET METHODES

diabetic patients without diabetic retinopathy and healthy control subjects were included. All subjects underwent OCTA examination (RTVue-XR Avanti; Optovue, Fremont, CA, USA). In superficial and deep capillary plexus, we evaluated the total vascular density, the parafoveal

density, the density in the temporal, nasal, superior and inferior sectors as well as the superior and

inferior hemi sectors. The sectors with the greatest area under curve (AUC) were determined. The correlation between certain risk factors (age, diabetes type and duration, glycated Hemoglobin (HbA1c), hyperlipidemia and creatinine clearance) and Vascular Density values was evaluated.

RÉSULTATS

Vascular Density values in all sectors of the superficial capillary plexus layer and deep capillary plexus layer in the diabetic group were significantly lower than in the control group. Among all the parameters, the superficial total vascular density and the superficial parafoveal vascular density had the greatest area under curve (AUC). The sector with the greatest AUC was the temporal sector in the SCP. Age, creatinine clearance and hyperlipemia were correlated with vascular density.

DISCUSSION

Superficial and deep retinal vessel density in diabetic patients without diabetic retinopathy are both decreased compared to healthy subjects.

CONCLUSION

Our results suggested that OCTA might be a promising tool for diabetic retinopathy screening. Quantitative microvascular changes could precede clinical damages

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

SYNDROME DE HANAC : À PROPOS D'UN CAS

NAOUM MS (1); Trinh VDB (2)

(1) Besançon; (2) Saint-Brieuc, France

OBJECTIF

Manifestations ophtalmologiques en rapport avec un syndrome de HANAC (Angiopathie Héréditaire avec Néphropathie, Anévrismes et Crampes musculaires)

DESCRIPTION DE CAS

Patient de 69 ans, greffé rénal, ayant présenté des petites hémorragies intra-rétiniennes

unilatérales associées à des nodules cotonneux et une tortuosité artériolaire bilatérale prononcée.

Des crampes musculaires sont également relevées à l'interrogatoire. Le diagnostic de syndrome de HANAC est fortement suspecté.

OBSERVATION

Le patient s'est présenté aux urgences ophtalmologiques dans un tableau de myodésopsies. Ses

principaux antécédents sont une greffe rénale sur une néphropathie d'origine indéterminée et une

thrombose veineuse profonde. Il se plaignait également de crampes musculaires.

Le fond d'oeil retrouvait de manière bilatérale des artérioles tortueuses. A droite, il existait des

hémorragies intra-rétiniennes péripapillaires associées à des nodules cotonneux.

L'IRM cérébrale réalisée mettait en évidence des séquelles ischémiques du noyau lentiforme

gauche, associées à une tortuosité artériolaire cérébrale. Celle-ci était compatible avec un

syndrome de HANAC.

Des rétinophotographies de la descendance du patient ont été réalisées, elles retrouvaient un

aspect de la vascularisation rétinienne similaire avec une tortuosité artériolaire.

Le diagnostic de syndrome de HANAC est fortement suspecté, un bilan génétique est en cours de

réalisation.

DISCUSSION

Le syndrome de HANAC est une pathologie autosomique dominante liée à une mutation du gène COL4A1 localisé sur le chromosome 13. Il code pour le collagène de type 4, qui rentre dans la composition de la membrane basale des vaisseaux. Cette mutation est responsable d'une fragilité vasculaire.

Ce syndrome associe une néphropathie responsable d'hématuries, des anévrismes intracérébraux

pouvant être responsables d'hémorragies cérébrales, des crampes musculaires et des tortuosités

artériolaires rétiniennes. Un conseil génétique avec dépistages des personnes apparentées est

nécessaire.

Il s'agit de patients avec un risque majoré d'accidents vasculaires. Un contrôle strict des facteurs

de risques cardiovasculaire s'impose.

CONCLUSION

L'examen du fond d'oeil permet de donner des arguments pour orienter le diagnostic de syndrome de HANAC.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

1. Beuste T, Denion É, Saguet P, Miocque S. Tortuosité artériolaire dans le cadre du

syndrome HANAC (angiopathie héréditaire, néphropathie, anévrisme et crampe musculaire). J Fr Ophtalmol. janv 2016;39(1):129-30.

2. Plaisier E, Gribouval O, Alamowitch S, Mougenot B, Prost C, Verpont MC, et al.

COL4A1mutations and hereditary angiopa- thy, nephropathy, aneurysms, and muscle cramps. N Engl J Med 2007;357:2687 - 95.

HYDROPS COMPLIQUANT UN KÉRATOGLOBE : À

PROPOS DE 2 CAS

Bouziane S (1); MRANI ALAOUI A (2); BENMLIH C (2); El Ouazzani Taybi H (2); Ghomri H (2); LEKBICH S (3); Mkhairi L (1); BENNIS A (4); Chraïbi F (4); Abdellaoui M (4);

Benatiya I (4)

(1) Fès, Maroc; (2) Fes, Maroc; (3) FES; (4) Fès , Maroc

OBJECTIF

Le kératoglobe est une entité ophtalmologique rare caractérisée par un amincissement diffus de la

cornée, exposant le patient à de nombreuses complications notamment l'hydrops cornéen dont la

gestion est assez délicate. L'adaptation par lentilles de contact est un sujet de discussion, vu le

risque théorique de perforation cornéenne par microtraumatismes.

DESCRIPTION DE CAS

Nous rapportons le cas d'un hydrops sur kératoglobe chez un enfant de 6 ans, avec un antécédent

de conjonctivite allergique et notion de grattage oculaire itératif ; et le 2éme cas de kératoglobe

bilatérale compliqué d'hydrops de l'oeil gauche chez une femme de 45 ans.

OBSERVATION

1er cas : il s'agit d'un enfant de 6 ans ayant comme antécédent une conjonctivite allergique

bilatérale avec notion de frottements. A l'examen ophtalmologique de l'oeil droit(OD) une cornée

légèrement dystrophique. Au niveau de l'oeil gauche(OG), on retrouvait une cornée oedématiée,

ectasique dans sa totalité avec rupture descemétique et détachement complet de l'endothélio-

descemet mesurant 7/4mm. L'OCT du segment antérieur a montré un amincissement cornéen diffus au niveau de l'OD, avec au niveau de l'OG un Endothelio-descmet totalement détaché sur

le méridien vertical. La prise en charge a consisté à mettre le patient sous traitement hypotonisant,

corticothérapie topique, associés à une injection de gaz SF6 au niveau de la chambre antérieure et

positionnement en décubitus dorsal, avec ré-application partielle de l'endothélio-descmet. Le

patient est prévu pour kératoplastie. Le deuxième cas : est celui d'une femme âgée de 45 ans,

suivi dans notre formation pour hydrops de l'OG avec bonne évolution clinique sous traitement médical, l'examen ophtalmologique trouve au niveau de l'OD une acuité visuelle(AV) à 01/10,

une réfraction : over cylindre, une cornée amincie ectasique, bonne chambre antérieure, cristallin

clair, tonus oculaire correct, fond d'oeil normal, la topographie cornéenne objectivait un

amincissement cornéen diffus plus marqué en inférieur avec une pachymétrie minimale à 170

microns et Kmax à 81,3D. Afin d'améliorer son AV on a proposé une adaptation aux lentilles cornéo-sclérales avec une AV finale à 5/10. L'examen ophtalmologique au niveau de l'OG

trouvait une AV à 0.5/10, avec une taie cornéenne para-axiale inférieure sur une cornée amincie,

et un leucome adhérent, un cristallin clair, un segment postérieur sans particularités. On prévoyait

une greffe cornéo-sclérale au niveau de cet oeil.

DISCUSSION

L'évolution du kératoglobe est très variable. Elle peut être stationnaire, lentement progressive ou

marquée par une complication principalement à type d'hydrops aigu comme chez nos 2malades. Ce dernier se développe en raison de rupture de la membrane de Descemet suivie d'une

infiltration aqueuse du stroma et de l'épithélium des yeux kératoglobes, et peut entraîner la

formation de cicatrices cornéennes dans les cas graves. Biglan et al. ont décrit 7cas de rupture

oculaire sur 10 kératoglobes. La prise en charge médicale des hydrops aigus repose essentiellement sur les traitements hypotonisants et la corticothérapie topique permettant de

réduite l'oedème cornéen. L'injection de gaz en intra-camérulaire parfois associée à des sutures

cornéennes est parfois nécéssaire. Cependant, dans le kératoglobe ces traitements sont plus

difficiles à instaurer vu l'extrême finesse de la cornée et l'étendue de la bréche descmétique.

CONCLUSION

La prise en charge chirurgicale des formes évoluées de kératoglobe notamment compliqué

d'hydrops cornéen représente le principal défi du fait de l'extrême finesse cornéenne, et de

l'absence d'une approche consensuelle.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

RÉSULTATS À 3 ANS D'UN TRAITEMENT PAR

INJECTIONS INTRA-VITRÉENNES AFLIBERCEPT VERSUS

RANIBIZUMAB DANS L'OEDÈME MACULAIRE

DIABÉTIQUE : DONNÉES DU REGISTRE FIGHT FOR

RETINAL BLINDNESS!

Gabrielle PH (1); Vuong N (2); Creuzot-Garcher C (1); Arnold J (2); Mehta H (2); Asencio Duran M (3); Bougamha W (4); Carreño E (3); Viola F (5); Squirrell D (6); Barthelmes D (7);

Gillies M (2)

(1) Dijon; (2) Sydney, Australie; (3) Madrid, Espagne; (4) Nice; (5) Milano, Italie; (6) Auckland,

Nouvelle-Zélande; (7) Zurich, Suisse

INTRODUCTION

Comparez les résultats à trois ans d'un traitement par injections intra-vitréennes de ranibizumab

par rapport à l'aflibercept dans les yeux atteints d'oedème maculaire diabétique (OMD) en pratique clinique courante.

PATIENTS ET METHODES

Analyse internationale observationnelle de vrai-vie incluant tous les yeux atteints d'OMD naïf

traités par des injections intravitréennes de ranibizumab (0,5 mg) ou d'aflibercept (2 mg) du 1er

janvier 2013 au 31 décembre 2017 dont les données ont été collectées via le registre Fight for

Retinal Blindness! (FRB!).

RÉSULTATS

Nous avons identifié 534 yeux (ranibizumab - 267, aflibercept - 267) de 402 patients. La

variation moyenne ajustée de l'acuité visuelle (AV) (IC à 95%) à 3 ans n'était pas cliniquement

différente entre les deux molécules avec +1,3 (-0,1 ; 4,2) lettres dans le groupe ranibizumab et de

+2,4 (-0,2 ; 5,1) lettres dans le groupe aflibercept (P=0,001). Cependant, la variation moyenne

ajustée de l'épaisseur centrale moyenne (ECM) semble rester significativement différente tout au

long de la période de trois ans avec une réduction de l'ECM plus importante dans le groupe aflibercept (-87,8 [-108.3, -67,4] µm pour le ranibizumab vs. -114,4 [-134,4, -94,3] µm pour

ETDRS), l'amélioration de l'AV était plus rapide dans les yeux traités par aflibercept par rapport

au ranibizumab jusqu'au 18e mois de traitement pour ensuite s'égaliser et rester similaire jusqu'à

36e mois de traitement, alors qu'il n'y avait aucune différence apparente entre les deux molécules

lorsque la baisse d'acuité visuelle initiale était légère (AV ≥69 lettres ETDRS).

DISCUSSION

Nos données montrent que les deux molécules sont à la fois sûrs et efficaces dans le traitement de

l'OMD à 3 ans en pratique clinique courant, bien que l'aflibercept semble présenter de meilleurs

résultats anatomiques. Nos résultats à moyen terme en vrai-vie du ranibizumab ou de l'aflibercept

pour l'OMD sont inférieurs à ceux rapportés dans les essais cliniques randomisés.

CONCLUSION

L'aflibercept et le ranibizumab sont à la fois efficaces et sûrs dans le traitement de l'OMD à 3 ans

en pratique clinique courante.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

RÉSULTATS ANATOMIQUES, FONCTIONNELS ET

PRONOSTIQUES DE LA CHIRURGIE PAR PELAGE DES

MEMBRANES ÉPIRÉTINIENNES SECONDAIRES AUX

OCCLUSIONS VEINEUSES RÉTINIENNES

Smaoui A (1); Mainguy A (2); Cicinelli MV (3); Chatziralli I (4); Tadayoni R (5); Paques M (5);

Touhami S (5)

(1) Fort-de-France, Martinique; (2) Nantes; (3) Milano, Italie; (4) Athènes, Grèce; (5) Paris

INTRODUCTION

Peu d'études décrivent les membranes épirétiniennes secondaires (MERs) à une occlusion

veineuse rétinienne (OVR). Notre objectif était d'évaluer si la vitrectomie associée au pelage des

MERs dues à une OVR permet d'améliorer l'acuité visuelle (AV), de diminuer l'épaisseur maculaire centrale (EMC) et le recours annuel aux injections intra vitréennes (IVT) dans les cas présentant un oedème maculaire (OM) et de déterminer les facteurs de bon pronostic postopératoire.

PATIENTS ET METHODES

Étude rétrospective multicentrique observationnelle.

RÉSULTATS

Cinquante yeux ont été inclus dont 62% étaient atteints d'occlusion centrale (OVCR) et 40%

d'ischémie périphérique. L'AV moyenne était de 0.9±0.7 LogMAR (~1.2/10ème) avant chirurgie

et 0.5±0.5 logMAR (~3.2/10ème) au 24ème mois (p=0.01). Au 36ème mois, 90% des yeux

avaient stabilisé ou amélioré leur AV. Les yeux avec DRIL ou altération préopératoire de

l'ellipsoïde récupéraient moins de vision en postopératoire. Avant chirurgie, l'EMC moyenne

était de 501±168 µm et 348±108 au 24ème mois (p=0.008). Au 36ème mois, 80% des yeux

réduisaient leur EMC de plus de 20%. La chirurgie a permis une diminution globale du nombre d'IVT annuelles mais de façon non significative. Les facteurs pronostiques de

stabilité/amélioration visuelle (M1 ou dernier suivi) étaient : bonne AV préopératoire (OR=9.4,

p=0.02), absence d'hypertension artérielle (HTA) (OR=11.1, p=0.03), statut OVCR (vs OBVR,

OR=7.1, p=0.007) et absence de laser périphérique préopératoire (OR=12.5, p=0.03). Une EMC

préopératoire élevée (OR=1.01, p=0.01), l'utilisation préopératoire d'IVT de dexamethasone

(OR=5.6, p=0.02) et l'absence de glaucome (OR=6.7, p=0.02) étaient prédictifs d'une diminution

de l'EMC post opératoire. Les facteurs prédictifs de récidive étaient l'utilisation préopératoire de

laser focal et la présence d'oedème maculaire (OM) au 6ème (OR=13, p=0.02) et 12ème mois (OR 5.6, p=0.05). Les facteurs prédictifs de diminution du nombre d'IVT annuelles en

postopératoire étaient le jeune âge (OR=1.1, p=0.04), l'absence de glaucome (OR=6.6, p=0.01),

l'induction du décollement postérieur du vitré (OR=4.5, p=0.05), le tamponnement peropératoire

(OR=4.5, p=0.04) et l'absence d'OM à M1 (OR=8.3, p=0.05).

DISCUSSION

L'utilisation de laser PPR pré oépratoire est prédictif de non amélioreration de la vision post

opératoire. Ceci s'explique par la présence d'une ischémie maculaire associé à l'ischémie

périphérique. Ce lien est démontré chez des patients diabétiques. Il serait donc intéressant de

différencier le statut ischémique ou non ischémique en préopératoire. Par ailleurs, réaliser une

injection préopératoire de corticoïdes avant la chirurgie permettrait de réaliser une chirurgie sur

un oeil exempt de stigmates pro inflammatoires pouvant entretenir l'épaississement maculaire.

CONCLUSION

Le pelage des MERs dues aux OVR améliore de manière significative l'AV et l'EMC jusqu'à

trois ans après la chirurgie et permet de réduire le pourcentage de patients nécessitant des IVT et

leur nombre. Des facteurs de bon pronostic comme un jeune âge, l'absence d'HTA ou de glaucome, le caractère central de l'occlusion, une bonne AV initiale, et une utilisation

préopératoire d'IVT de dexaméthasone ont pu être pointés du doigt dans ce travail. Une récidive

de la membrane nécessitant une chirurgie était peu fréquente et associée à une utilisation

préopératoire de laser focal et à la persistance d'un OM à 6 mois.

DÉCLARATION DE LIENS D'INTÉRÊTS

Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

1. Kang HM, Koh HJ, Lee SC. Visual outcome and prognostic factors after surgery for a

secondary epiretinal membrane associated with branch retinal vein occlusion. Graefes

Arch Clin Exp Ophthalmol. avr 2015;253(4):543-50.

2. Romano MR, Ilardi G, Ferrara M, Cennamo G, Allegrini D, Pafundi PC, et al. Intraretinal

changes in idiopathic versus diabetic epiretinal membranes after macular peeling. PLoS

One. 2018;13(5):e0197065.

LA THROMBOSE DU SINUS CAVERNEUX, À PROPOS

D'UNE SÉRIE DE CAS

BOULANGER F (1); Jany B (1); Boucenna W (1); Gherras M (1) (1) Amiens

OBJECTIF

Rapporter et décrire trois cas de thrombose septique du sinus caverneux.

DESCRIPTION DE CAS

Mr C, 70 ans : patient adressé dans le service pour un tableau d'endophtalmie de l'oeil droit à 2

mois d'une chirurgie de la cataracte. Il présente un chémosis, une hyperhémie ainsi qu'un oedème

palpébral majeur, l'oeil parait en ophtalmoplégie. Une imagerie est réalisée, et retrouve : un abcès

hépatique, splénique et pulmonaire. Une ponction lombaire retrouve une méningite purulente à

klebsiella pneumoniae (BGN). Une nouvelle IRM retrouve une thrombose du sinus caverneux. Le patient est alors mis sous anticoagulation à dose curative. Malheureusement devant l'évolution

non contrôlée de l'infection, une énucléation est décidée, permettant la résolution de l'épisode

infectieux. Mme C, 64 ans : patiente adressée en chirurgie maxillo-faciale devant un syndrome

inflammatoire avec céphalée fébrile ne régressant pas sous corticoïdes à la suite du diagnostic

initial d'artérite à cellules géantes. A l'arrivée, elle présente une ophtalmoplégie complète avec

exophtalmie, une semi mydriase, un ptosis, et une baisse de l'acuité visuelle à 5/10ème de l'oeil

gauche. Une IRM retrouve un aspect infiltré rétro-septal sans abcès. Une ponction lombaire

retrouve une méningite à pneumocoque. Devant la clinique, une relecture IRM est demandée, qui

retrouve finalement une thrombose du sinus caverneux. Une anticoagulation à dose curative est

débutée, ce qui permet une amélioration de l'acuité visuelle jusqu'à 8/10ème, sans permettre la

régression de la paralysie du III. La patiente est actuellement à deux mois du début des

symptômes et toujours hospitalisée en neurologie à la suite d'une rupture d'anévrysme carotidien.

Mr L, 13 ans : jeune patient ayant présenté un oedème palpébral associé à des céphalées fébriles et

des douleurs cervicales. L'examen ophtalmologique retrouvait une paralysie du III extrinsèque

avec ophtalmoplégie et ptosis complet. Cet enfant a été traité par amoxicilline-acide clavulanique

et AINS une semaine avant le début des symptômes. Un angioscanner est réalisé, et retrouve des

arguments en faveur d'une cellulite orbitaire, d'une ostéite et d'une thrombophlébite de la veine

ophtalmique supérieure. Un second scanner injecté est effectué peu après et retrouve une

thrombophlébite du sinus caverneux. L'enfant bénéficie d'une antibiothérapie à large spectre,

d'une anticoagulation à dose curative, et du drainage d'un abcès facial. A distance, la

récupération est excellente avec une acuité visuelle à 10/10ème et une régression de la paralysie

du III.

OBSERVATION

La clinique n'est pas toujours identique même si certains symptômes paraissent systématiques.

L'inflammation orbitaire est toujours retrouvée, mais l'atteinte nerveuse est moins constante.

Deux des trois cas ont été traités par anti-inflammatoires (stéroïdien ou non stéroïdien) avant

l'aggravation des symptômes. Dans les trois dossiers, il a fallu plusieurs imageries cérébrales

pour valider le diagnostic ce qui confirme la difficulté à diagnostiquer cette pathologie.

DISCUSSION

La thrombose du sinus caverneux touche plutôt les populations jeunes. La clinique se décrit par

une atteinte du nerf III et du V2 associée à une exophtalmie inflammatoire. L'imagerie est déterminante pour le diagnostic.

Le traitement est une urgence absolue par antibiothérapie intraveineuse, éventuellement associée

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