[PDF] RAPPORT DE FORMATION LA MAITRISE DES RISQUES LAUDIT





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3 Adopter une approche équilibrée des méthodes d'évaluation. 11. 4 Performance : aligner les perspectives de l'audit interne et de ses parties prenantes.



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l'audit interne et pour l'évaluation de son fonctionnement. l'organisation pour permettre au service d'audit interne d'exercer ses responsabilités.

RAPPORT DE FORMATION LA MAITRISE DES RISQUES LAUDIT

2RAPPORTDEFORMATIONLAMAITRISEDESRISQUES,L'AUDITETLECONTRÔLEAUGABONLibrevilledu10au21Décembre2018Cerappor tdiffusécommedocumentd etravailestissudel 'atelierorg aniséenpartenariatentreleMinistèredel'Economie,delaProspective,delaProgrammationduDéveloppementetleProgrammedesNationsUniespourleDéveloppement(PNUD)du10au21décembre2019àl'Institutdel'EconomieetdesFinancesdeLibreville.L'atelierconsacréàlamaitrisedesrisques,l'auditetlecontrôleinterneaétémenédanslecadreduprojet PACLEI-CommissionNationaledeLutt econtrel'EnrichissementIlli cite(CNLCEI)etl'AgenceNationaled'InvestigationFinancière(ANIF).L'atelieraniméparMonsieurElHadjiAbdouSak ho,ancie ncommissairedel' UMOEA,aconnu laparticipationdesexpertsnationauxvenantdesstructuressuivantes:CourdesCompte,Conseiléconomique,socialetenvir onnemental,BCPSGE,M inistère duBudgetetdesComptesPublics,Ministèredel'Economie,ANIFetCNLCLEI.Enmoyenne63expertsnationauxdont29femmeset34hommesontbénéficiédelaformationenmatièredemaitrisedesrisques,decontrôleetd'audit.Cetteformationapermisderenforcerlescapacitésd'analysedesfonctionnairesdesrégiesfinancièressurlesrisquesinhérentsàleursactivités,à analysercesderniers,àév aluer ledispositifde contrôleinterne,à l'optimiseretàl'animer.Demanièrespécifique,ils'estagid'amenerlesparticipantsà:i)Connaî trelesobligationsréglementa iresetles référentielsdecontrôleinternee td'audit;ii)Adopterunedémarchepragmatiqued'analyseetdemaîtrisedesrisquesopérationnels;iii)Identifierlescontrôles-clésetprocéderàl'évaluationdudispositifdecontrôleinterne;iv)S'assurerdel'adéquationdudispositifdecontrôleinterneaveclesobjectifsduprogramme.Lesrecommandationsrésuméesdanscerapportsontàmettreaucréditdel'ensembledesparticipants.

31.IntroductionLaluttecontrelacorruptionetlesmouvementsillicitesdefondsàlaquellelaCommissionNationaledeLuttecontre l'Enrichi ssementIllic ite(CNLCEI)etl'Age nceNationaled'InvestigationFinancière(ANIF)sontparticulièrementengagées,passeparlerespectdel'orthodoxiefinancièredansl'administrationpubliquegabonaise.SebasantsurlesexercicesPEFAde2013et2016,lePlandeRelanceEconomique(PRE)duGabonsouligneque"Ledéséquilibredesfinancespubliquess'e xpliqueen partieparlenon-respectdesrèglesd egestionpubliqueinscritesendroitpublicgabonais,danslapassationdesmarchéspublics,lagestiondesprojetsd'infrastructures,lagouvernancedesservicespublicspersonnalisés,lacollectedesrecettespubliques.Aussi,lerespectscrupuleuxdesrèglesdebonnegestionetlerenforcement,aubesoin,desrègles garantissantl'orthodoxie degestionestunpri ncipecardinalquiorientelesactionsduPlandeRelancedel'Economie.»Enréaction,leGabonaadoptélaloin°21/2014du30janvier2015relativeàlatransparenceetàlabonnegouvernancedanslagestiondesfinancespubliquesetlaloiorganiquen°020/2014du21mai2015relativeauxloisdefinancesetàl'exécutiondubudget(LOLFEB).Cesdeuxtextesédictentdesinnovationsfinancièresdansuncontextedemultiplicitédesacteursbudgétaires.Danscesconditions,lerenforcementdelamaitrisedesrisques,del'auditetducontrôle internepermetdemieuxfair efaceaux enjeuxadministratifsetstratégiquesessentielsdanslagestionaxéesurlesrésultats.Danscetordre d'idée, leBureau duPNUDauGabon,e nliaison aveclesAutorité sdu Ministèredel'Economie, delapros pectiveetdel aprogrammati ondu développement,asouhaitéorganiserunateliernationaldeformationsurlamaîtrisedesrisques,l'auditetlecontrôle.L'objectifgénéraldel'atelierétaitderenforcerlescapacitésd'analysedesfonctionnairesissusd'administrationspubliquesdiverses,notammentdesrégiesfinancières,surlesrisquesinhérentsàleursactivités.Lerenforcementconcernaitégalementlescapacitésd'analyseetd'évaluationdesrisquesetdudispositifdecontrôleinterne, envuede l'optimiseretl'animer.Demanièrespécifique,ils'agissaitd'amenerlesparticipantsàl'atelierdeformationà:- connaîtrelesobligations réglementair esetlesréférentielsdecontrô leinterneetd'audit;- adopterunedémarche pragmatiqued' analyseetde maîtrised esrisquesopérationnels;- Identifierlescontrôles -clésetprocéde ràl'é valuationdudispositifdecon trôl einterne;- s'assurerdel'adéquationdu dispositi fdecontrôleinterneavecleso bjectifs duprogramme.Ilétaitattendudel'atelierdeformationquelesparticipants: aientassimilé lesconceptsetréférentie lsclés,le sobligationslégalesetréglementairesainsiquelesacteursetpartiesprenantesdel'évaluationdesrisquesetducontrôleinterne; aientmaitrisélesprincipesetméthodesainsiquelacartographiedesrisques;

4 soientencapacitédedéploy eretd'animerundispositif deco ntrôleinterne,del'auditeretdel'optimiser.2.Contextedel'atelierLesréformesbudgétairesdesecondegénérationenzoneCEMAC1(cellesdedécembre2011aprèscellesde2008)ontconsidérablementrenforcéetdiversifiélafonctiondecontrôledanslesystèmefinancierpublicdesEtatsmembres,notammentauGabon.L'article82delaLoiOrganiquegabonaisen°020/2014relativeauxloisdefinancesetàl'exécutionbudgétairedispose:"Lesopérationsrelativesàl'exécutiondesloisdefinancessontsoumisesàuntriplecontrôle:parlementaire,administratifetjuridictionnel»,sanscompterlecontrôlecitoyenquiestimpliciteetencouragéparlesréformesfinancières,notammentlaDirectivecommunautairerelativeaucodedetransparenceetdebonnegouvernancedanslagestionpublique,quiaététransposéeenjanvier2015auGabon.Lesystèmedecontrôlese trouve ainsirenforcée trationalisé.Ilsesubdivisee ndeuxvolets:- lecontrôleexterne:contrôleparlementaire,contrôlejuridictionnel(contrôledegestionetdelaperformance)etcontrôlecitoyen;- lecontrôleadministratifouinternequiestlecontrôledel'administrationsursesagentsetquicomprend :leContrô lefinancier(CF),leC ontrôleinterne(évaluationduCF),lesInspections-vérificationsdescorpsspécialisés(contrôleorganique)etl'Auditinterne(évaluationduCI).Laréformeconsacrel'émergenceducontrôledegestiondanslagestionpublique,lecontrôlederégulariténedisparaitpas,maisilpasseausecondplanauprofitducontrôledesrésultatsetdelaperformance.Enfin,s'agissantducontrôleadministratif,lescorpsspécialisésdecontrôleadministratifexistentdelonguedatedanslesadministrations,maisledéveloppementduconceptd'auditinterneestrécentetrapidedansbonnombredepays,àlafaveurdelamiseenoeuvred'unenouvelleculturemanagérialeetdelaGestionAxéesurlesRésultats(GAR).3.RisquesLerisqueprincipalquipouvaitêtreredouté,étaitl'insuffisanceduportagepolitiquequiconditionnel'appropriationrapidede sréformesparl'administrationetlescitoy ensconsidérésàlafoiscommecontribu ablesetusagersd esser vicespublics.Lesautoritéspolitiquesontmarquéleurintérêtpourl'atelier.1 Les cinq anciennes directives relues et corrigées, plus un code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. Ainsi, les nouvelles directives constitutives du nouveau cadre harmonisé des finances publiques de la CEMAC sont : Directive n°06/11-UEAC-190- CM-22 CM portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques ; Directive n°01/11-UEAC-190- CM-22 portant lois de finances ; Directive n°02/11-UEAC-190- CM-22 portant règlement général sur la comptabilité publique ; Directive n°04/11-UEAC-190- CM-22 portant nomenclature budgétaire de l'Etat ; Directive n°03/11-UEAC-190- CM-22 portant plan comptable de l'Etat ; Directive n°05/11-UEAC-190- CM-22 portant tableau des opérations financières de l'Etat.

5Lesecondrisqueestlafaiblesse,l'inexistenceoul'implicationinsuffisantedelasociétéciviledanslagestionpublique.Lanouvelleculturemanagérialecentréesurlarecherchedelaperformancenepeuts'ancrerdurablementdansl'administrationgabonaisequedansunenvironnementdetransparenceglobaleetdegouvernanceouvertequiinclutlescorpsetservicesdecontrôleetd'aud it,maisaus si,lasoci étécivile,lapresse, lesstructuresdevigilancecitoyenne,lessyndicats,etc.Lafaiblereprésentationdelasociétécivileaucoursdel'atelierpourraêtrecompenséepardesmesuresderenforcementdescapacités.4.MéthodologieLesthèmestraitésaucoursdel'atelierontétédéfinisparlanoted'orientation.Maischaquethèmeaétésuivi de casettravau xpratiquesquiont permisaux participants d'êtr econfrontésàdessituationsréelles.5.Cérémonied'ouvertureLacérémonied'ouvertureaétéprésidéeparMonsieurleSecrétaireGénéralAdjointduMinistèredel'Economie, delaPros pectiveetdelaProgrammationduDévelop pement,représentantleMinistreMonsieurJ ean-MarieOgandaga,e tenprésencedeMonsi eurStephenJackson,ReprésentantRésidentduPNUDetCoordonnateurRésidentduSystèmedesNations-Unies.6.Déroulementdel'atelierAucours del'atelier,neufchapitresontontfaitl'obje td'exposé setdecas pratiques ,conformémentauprogrammeprévisionnel .Les exposésettravauxpratiquesse sontdéroulésainsiqu'ilsuit.Lundi10décembre:CettejournéeaétéconsacréeauchapitrepremierchapitreCHAPITRE1:LECONTRÔLEBUDGÉTAIREETDEGESTIONDANSLESDIRECTIVESFINANCIÈRES:FORMESETMODALITÉSD'EXERCICELechapitreexposel'importanceducontrôlebudgétaireetdegestiondanslecontextedesréformesbudgétaires.Ilexposelecadrejuridiqueavantdes'appesantirsurlesmodalitésd'exerciceducontrôlebudgétaireetducontrôledegestion.S'agissantducontrôlebudgétaire,exercéparlecontrôleurbudgétaire,lechapitrerevientsurlesmissionsducontrôleurbudgétaire:- lecontrôledesopérationsbudgétaires;- lecontrôledesenjeuxetrisques;

6Lesmodalitésd'exercicedececontrôlesontégalementrevisitées:- contrôleaprioriàl'étape de l'engagementsurtousles actesayantpour conséquenced'engagerfinancièrement l'Etat(décisionderecr utement,marchépublic,);- contrôleaposteriorisousformedeconseiletd'appréciation,surlabasedelaformulationd'avissurlaqualitédelagestionetlaconduitedelaperformance.Lechapitr erevientégalementsur laquestionducontrôl emodulablepouraméliorerlaqualitéetl'efficacitédescontrôlesenfonctiondel'évaluationdesrisques.S'agissantducontrôledegestionquiincombeàlaCourdescomptes,lechapitreenexposelecontenu:- l'appréciationdesobjectifsenfoncti ondel'efficacité,del' efficienc eetdel'effectivité;- l'évaluationducoûtdelapolitiquepublique(économie);- l'appréciationdesmoyens(efficience);- l'appréciationdesrésultats(efficacité);- l'examendelarégularité.Laprocéduredecontrôledegestionaensuiteétéanalyséeenexplicitantlesformesdecontrôle,lesrésultatsdescontrôlesetlesformesetcontenusdesrapportssanctionnantcescontrôles.Cechapitreaétéillustrédecaspratiquesrelatifsàdessituationsconcrètesoùlamiseenplaced'undispositifdecontrôleinterneetd'audits'estrévéléeindispensableetobligatoiredansuneadministrationpublique.Lesparticipantsontétéfamiliarisésàdetellessituationsetauxmesuresàprendre.Lesparticipantsontexpriméleurssoucisd'êtremieuxarméstechniquementpourmettreenoeuvrelesconnaissancesacquisesderetourdansleursadministrationsrespectivesetontmarquébeaucoupd'intérêtpourlestravauxpratiques.Mardi11décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeaucadrelégalducontrôleinterne.CHAPITRE2:LECADRELEGALETREGLEMENTAIREDUCONTROLEINTERNELechapitre définitlecontrôlei nterne,expl iqueladifférenceentrecon trôle interneetcontrôledegestionetsoulignelaproximitéentrelesdeuxconceptsdupointdevuedesfinalités,del'organisationetdelaméthodologie.Ilexposeensuitelesbasesjuridiquesducontrôleinternementionné esdanslaloi n°21/2014 du30jan vier2015relativeàlatransparenceetàlabonnegouvernancedanslagestiondesfinancespubliquesetlaloiorganiquen°020/2014du21mai2015relativeauxloisdefinancesetàl'exécutiondubudget(LOLFEB).

7Lescomposantesducontrôleinternesontensuiteanalyséesainsiqueleursfondementsjuridiques:lecontrôleinternebudgétaire,lecontrôleinternecomptableetlecontrôledegestion.Lechapitreconclutsurleslimitesducontrôleinterne,sessimilitudesaveclavérificationetlesacteursducontrôleinterne.Destravauxpratiquessurdescasconcretsontpermisauxparticipantsd'êtrefamiliarisésaveclesconceptsthéoriques.Chaqueparticipantaétéamenéàs'expliquersurlasituationducontrô leinternedanssonservi ce.Lesfonctionnaires desrégies financières ontétéconfrontésàuncasconcretappelantdesmesuresdecontrôleinternepouraugmenterlesrecettesdouanières.Mercredi12décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeauthèmesuivant:CHAPITRE3:AUDITINTERNEETGESTIONFINANCIÈRELesdéveloppementsduchapitresontarticulésautourdeseptpoints.Aprèsavoirdéfinileconceptd'auditinterne,lesnotionsvoisinesd'audit,decertificationetdecontrôleinternesontlonguementexpliquées,ainsiqueleurssimilitudesetdifférences.Puislechapitreclarifielepositionnementdel'audit(activitéindépendante),sesfinalitésetsesmodesopératoires.Concernantsonobjet,l'auditpeutêtre:- unauditderégularité:conformitédesactesetprocéduresauxnormesjuridiques,comptablesetfinancières(auditdeconformité,auditcomptableetfinancier,auditdesprocédures);- unauditdeperformance:évaluationdesrésultatsetindicateursàtraversl'analysedes3E(efficacité,économieetefficience);- unauditdemanagement;- unauditdestratégie;- unauditdesprocédures.Lechapitres'appesantitensuitesurlesnormesprofessionnellesdel'audit,tellesqu'édictéesparl'InstituteofInternalAuditors(IIA).Cesnormessontdedeuxtypes:- Lesnormesdequalification(attributestandards):quidécriventlescaractéristiquesquedoiventprésenterlesorganisationsetlespersonnesaccomplissantdesactivitésd'auditinterne;- Lesnormesdefonctionnement(performancestandards):quidécriventlanaturedesmissionsd'auditinterneetdéfinissentdescritèresdequalitépermettantdemesurerlaperformancedesservicesrendus.Lechapitre détaillelesnormesd equalification:lesmissions,les pouvoirsetl esresponsabilitésdel'auditinterne;l'indépendanceetl'objectivitédel'auditinterne;lacompétenceetlaconscienceprofessionnelle;l'assurancequalité.

8Ilprésenteensuitelesnormesdefonctionnementetlesdifférentesétapes:laréalisationdelamiss iond'audit,laco mmunicationdesrésultats,lasurveillancedesactionsdeprogrès.Lechapitreabordelonguementlaquestiondupositionnement,durôle,descritèresderecrutementdel'auditeurinterne,avantdedécrirelesdifférentesphasesd'unemissiond'audit:préparationdelamission(lettredemission,cahierdeschargesetprogrammedetravail);réalisationdelamission(réuniond'ouverture,entretiens,testsd'audit);laphasedesynthès eetdeco mmunication(réuniondec lôture ,rapportd 'audit,pland'actions).Destravauxprat iquesconsistantàré digerdeslettresdemission, ouàconc evoirdesmesuresdecontrôleinterneontétéfaits.Lesdiscussionsetquestionsdesparticipantsontsurtoutportésurlecaractèreobjectifdesmissionsd'auditetsurlanécessitépourl'auditeuretlemanagerduservice"audité»debiencomprendre:- qu'onauditepasunepersonnemaisdesprocessusetprocédures;- quel'auditestunactecourantdegestiondontlafinalitén'estpasdesanctionner;- Qu'ilestimportantd'instituerdansl'administrationpubliquegabonaiselaculturedel'auditetducontrôleinterne.Jeudi13décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeau4èmechapitre.CHAPITRE4:RISQUESETCONTROLEINTERNE ANALYSEDESRISQUES Cechapitretraitedelacartographiedesrisques,deleuridentification,deleurévaluationetdel'impactdessystèmesd'informationdanslamaîtrisedesrisques.Lechapitre définitlacartographie desrisquesetlescl asseen 4catégories:lesrisquesorganisationnels,lesrisque sopérationnels,lesrisque sfinanciersetlesrisque sliésauchangement.Aprèsavoirrappeléquelesmesuresdecontrôleinternesontdestinéesàréduireleniveauderisque,lechapitreévaluel'impactetlesconséquencespossiblesdesmesuresdecontrôleinternesurlesrisquesinhérents(identifiésavantlamiseenplacedelamesuredecontrôleinterne)quideviennentalorsdesrisquesrésiduels.Lechapitreinsisteensuitesurlesquatreétapesàsuivrepourl'évaluationdesrisquesrésiduelsquidoiventalimenterlaconstructiondelacartographiedesrisques.Cettecartographieobéitauxfinalitéssuivantes:- Aiderlemanagem entdansl'élaborationdeso nplanstratégiqueetsaprisede décision.Ils'agitalorsd'unoutildepilotageinterne;- Orienterlepland'auditinterneenmettantenlumièrelesprocessusetactivitésoùseconcentrentlesrisquesmajeurs;

9- Amélioreroudévelo pperuneculturedemanagementdes risquesdans l'organisation,notammentparlamiseenplaced'outilsd'auto-évaluation.Lechapitreinsistesurlefaitquelesmesuresdecontrôleinternedoivent:- Porterenprioritésurlesrisquesforts- Êtreéconomes(faireattentionauxcoûtsdesmesures)- Êtrerevuespériodiquement(chaqueannée)- Êtreintégréesauxprocédures.Enfin,lechapitrerappellequelesystèmed'informationestaucoeurdudispositifdecontrôledesrisquesetinsistesurl'importanceàaccorderauxrisquesinformatiques.Denombreuxexercicesettravauxpratiquesontpermisdefamiliariserlesparticipantsaveclesnotionsderisquesetdecontrôleinterne.Lesparticipantsontétéégalementforméssurlesmodalités demiseenoeuvredeces notionsdanslagestion publi quecourante.Unexerciced'identificationetd'évaluationdesrisquesetdemiseenplaced'undispositifdecontrôleinterneconcernan tlesprocéduresdep assationdemarchéspublicsdansunministèreaététraité.Dericheséchangesonteulieuàlasuitedel'exposé.Ceséchangesontsurtouttournéautourdequestionspratiquesliéesauxmodalitésdemiseenoeuvrededispositifsdecontrôleetd'auditdanslesadministrationspubliquesgabonaises.Vendredi14décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeauchapitre5.CHAPITRE5:DEPLOIEMENTANIMATIONDUDISPOSITIFDECONTROLEINTERNEMANAGEMENTETOPTIMISATIONDUCONTROLEINTERNELechapitrerelèvedeuxconstatsquicaractérisentlecontexteactueldedéveloppementducontrôleinternedansl'administrationpublique:- Undéve loppementrelativementrapidedanslesfoncti onscomptablesetbudgétaires;- Defortesdisparitéstoutefoisentrelesdifférentsministères.Ildécritledispositifdecontrôleinterne(positionnementetstructuration),avantd'expliquersonpilotageetlesoutilsdepilotage.Concernantlepositionnementd udisposi tif,ildoitêtreplacéaup lushautniveauopérationneldesdirectionsmétiers (directeurg énérald'administrationcentrale).Parlasuite,ilestnécessairededéclinerledispositifauniveaulocal(budgetdéconcentré).Lechapitreexposelestroisfinalitésdudispositifdepilotage:- Garantirsonadaptationàl'évolutiondesrisques;

10- Permettredesrestitutionsinternes(collaborateurs)etexternes(ministre,Parlement,bailleurs);- Assurerlacontinuitédudispositifetmaintenirl'implicationdesdifférentséchelonshiérarchiques).Ils'appesantitensuitesurlesdeuxniveauxdecontrôleetleurscomposantes:- premierniveaudecontrôle:autoc ontrôles;contr ôlesmutuels;contr ôlesdesupervision;- secondniveaudecontrôle:contrôlessurpiècesousurplacesousformedetestsdecorroboration.Lechapitrepasseensuiteenrevuelesoutilsducontrôleinterne:- l'organigrammefonctionnel;- leréférentielorganisationnel;- lepland'actions.Lesnombreuxcaspratiquestraitésconsistaientendesexercicesd'élaborationd'outilsdecontrôleinterne,notamment pourleMi nistèrech argédelaFonctionpubliquedelaModernisationduServicepublicetlaDirectiondesMarchéspublicsduGabon.Lesdiscussionsontpermisdesensibiliserlesparticipantssurl'utilitédesoutilsdecontrôleinternedanslaréalisationdesobjectifsdeperformancedansuncontextedegestionaxéesurlesrésultats.IlsontexpriméleurssouhaitsderendrecesoutilsobligatoiresdanslagestionpubliqueauGabon.Lundi17décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeauchapitre6.CHAPITRE6:ARCHITECTUREETPILOTAGEDESPROGRAMMESLechapitre revientsurlescaractéri stiquesexig éesdesprog rammesparlesdirectivesfinancièresaussibiendupointdevuedeleursfinalitésquedeleurcontenu.Ilprésenteensuitelastructurationdubudgetenprogrammespourplusdelisibilitédel'actionpublique.Enparticulier,ilinsistesurlesfinalitésgénéralesdel'actiondel'Etat,lesresponsabilitésdemiseenoeuvredesactionsdel'Etat,l'identificationduresponsableduprogramme,lamiseenoeuvred'unechainederesponsabilités.Ence quiconcerneledécou pagedes programmesenactions,desrèglesàsuivresontproposées.L'idéegénéraleétantqueledécoupagedevraêtreconfrontéàlaréalitéduterrain:- lorsquelesactionsparticipentd'unemêmepolitiquepublique,ladécompositionduprogrammeenactionsaurapourobjetdepermettreunemeilleureidentificationdesfonctionsetdesactivitésauseindechaqueprogramme;- lorsquelesactionsrépondentàdesfinalitésdenaturedifférenciée,ladécompositionduprogrammeenactionssoulèveradesquestionssimilairesàcellesposéesparle

11découpagedesprogrammes.Danscecas,ladéclinaisondesactionsensousactionsseraparticulièrementappropriéeenvued'améliorerlalisibilitédesprogrammes;- lorsquelesdépensesne sontpasventi léesapriorientredifférents programmes(fonctiond'état-major,moyensmutuali sés,etc.),ellesson tregroupéesparcommoditédelangagesousladénominationdefonctionsupport.Leurventilationentrelesdiffér entsprogramm esopérationnelsouentrelesdifférentesactionsopérationnellesnepeutpasêtretraduiteenautorisationbudgétairelimitative.Dèslors,lescrédits correspondants sontregroupésetimp utés:soitauseind'unprogrammespécifiquementdédié;soitàuneactionsupportauseinduprogrammequienestlebénéficiaireprincipal.Lastruc turationduprogrammeenactioncon duitàune refontedelanomenclaturebudgétaire,plusprécisémentàuneprésentationdubudgetmatricielle,développantdeuxaxesdenomenclature:lepremierpardestinationdesdépenses(programmes,actions)lesecondparnaturedesd épenses( titres,naturesde dépenses,c omptes).L'axedenomenclatureparnaturedesdépensesrejointlesbesoinsdelacomptabilitégénérale.Autitredu pilotagedu programme, lechapitrerevients urlerôledurespon sabledeprogrammeetlanécessairecohérenceentrelesattributionsdesacteurbudgétairesetlesresponsableschargésdelagestionadmin istrative:re sponsabilitésadministrativesetfinancièrespouvantseconfondrechezuneseuleetmêmepersonne(exempleunDirecteurGénéralquiestenmêmetempsresponsabledeprogramme).Atitred'illustrations,descaspratiquesdedécoupagesdeprogrammesenactionsetdeventilationdedépensesd'état-majorontétéfaits.Leséchangesontsurtoutportésurlespouvoirsréelsduresponsabledeprogrammequiestenmêmetempsdirecteurgénéraletsonéventuel"pouvoirhiérarchique»sursesautrescollèguesdirecteursgénéraux.Mardi18décembre2018Cettejournéeestconsacréeauchapitre7.CHAPITRE7:GOUVERNANCE,STRATEGIEETCONTROLECechapitreestarticuléautourdedeuxpoints.Ilaborded'abordlesquestionsdegouvernance,précisémentlescadresderéférenceducontrôleinterneetleslignesdirectricessurlesnormesdecontrôleinternedel'INTOSAIetlecontexteetl'environnementdecontrôle.Lechapitrecitelestroiscadresderéférenceducontrôleinterne:- L'InternalControl-IntegratedFramework,encoreappeléleCOSOReportouplussimplementleCOSO(CommitteeofSponsoringOrganisationoftheTreadwayCommission),d'origineaméricaine;- L'InternalControlGuidanceforDirectorsontheCombinedCodeconnusouslenomdeCOCO4d'originecanadienne;

12- LeTurnbullGuidanceouleTurnbull5,quiestd'originebritannique.Parailleurs,l'INTOSAIaédictéen2004,àl'intentiondesinstitutionssupérieuresdecontrôledesfinancespubliques,deslignesdirectricessurlesnormesdecontrôleinternepromouvoirdanslesecteurpublic.LechapitreconsacredelongsdéveloppementssurleCOSOquiestlepremierréférentieldecontrôleinterneàavoirété rédigé.LeCOCOetl eT urnbull,parus respective mentennovembre1995etseptembre1999,s'ensontfortementinspirésetl'ontcomplété.Lechapitreprésenteensuitelesnormesdel'INTOSAIavantdes'appesantirsurlecontexteetl'environnementdecontrôlequiconditionnel'efficacitédudispositifdecontrôleinterne.Lechapitreinsistesurlaculturedel'organisation,sursesvaleursetsurtouslesélémentsquiinfluencentlecomportementdesper sonnels auquotidien.C'estsurlabasedece tenvironnementdecontrôlequeseraconduitel'analysedesrisques.Cetenvironnementdecontrôlereposesurquatreéléments:- l'intégritéetl'éthique;- lapromotiondescompétences;- lastructuredemanagementetlagouvernancepublique;- laformalisationdesprocédures.Lastratég ieetlecontrôledes program mesontfaitl'o bjetdel ongsdév eloppements.Ilrésultedecesdéveloppementsquelaprésentationdelastratégieestindispensableàlacompréhensionduchoixdesobjectifs.Ladéfinitiond'unestratégieestuneétapepréalableàladéfinitiondesobjectifs,desindicateurs,despriorités.Ellepermetd'expliquerlacohérenceglobaledesobjectifsretenusetdejustifierleurchoix.Lastratégiedoitêtreénoncéeentermesclairsetconcis.Enoutre,lastratégie:- estélaboréeautermed'uneréflexionapprofondie;- s'inscritdansuneperspectivepluriannuelle;Pourlesbesoinsdeladéfinitiond'objectifsstratégiques,ilconvientde:- sélectionnerunnombrerestreintd'o bjectifs traduisantlesprioritésas signéesàchaquepolitique;- déclinerlesobjectifsdemanièreéquilibrée,parrapportauxtroisaxesdedescriptiondel'efficacitédesactionsdel'Etat;- faireunchoixd'objectifsreprésentatifsdesaspectsessentielsduprogramme;- déclinerlesobjectifsdemanièreéquilibrée,parrapportauxtroisaxesdedescriptiondel'efficacitédesactionsdel'Etat:efficacitésocio-économique;qualitéduservicerendu;efficacitédelagestiondesressources.Concernantladéterminationd'in dicateur s,lechapitrerappellelesqualités d'unbonindicateur(pertinent,utile,solideetvérifiable)eténumèrelesdifférentstypesd'indicateursetleursobjectifs:lesindicateursdemoyens,lesindicateursd'activités,lesindicateursderésultatsetles indicateursd' impact.Cesdernier ssontplusdél icatsd'utilisation ,carlesdonnéessontrarementdisponiblesauseinduservice.Eneffet,ellesnesontpasgénéréesparleservicemaisrésultentdemodesdemesureextérieurs(enquêtes,sondages,etc.).

13Enoutre,lesindicateursd'impactsontceuxauxquelslesusagersetcitoyenssontlesplussensibles.Ilssontégalementlesplusdifficilesàrenseigner,lespluscoûteuxaussietnesontpastoujoursaisémentinterprétables.Ilconv ientdoncdeveilleràun eutilisationmixé eetpanach éedecesdifférentstype sd'indicateurs.Lechapitreconclutsur:a)lescritères exigésdesindicateurspertinentspermettan td'apprécierlesrésultatsobtenus:- unindicateurcohérentavecl'objectif;- unindicateurpermettantdeporterunjugement;- unindicateurévitantdeseffetscontrairesàceuxrecherchés;b)lescritèresexigésdesindicateursutiles:- unindicateurdisponibleàintervallesréguliers;- unindicateurseprêtantàdescomparaisons;- unindicateurimmédiatementexploitéparlesadministrationsconcernées;- unindicateurimmédiatementcompréhensibleouclairementexpliqué;c)lescritèresexigésdesindicateurssolides:- Unindicateurpérenneetindépendantdesaléasd'organisation;- Unindicateurdefiabilitéincontestable;- Unindicateurélaboréàuncoûtraisonnable.Denombre uxcaspratiquesontillustrécechapitreetont permisde familiariserlesparticipantsaveclagestionetlepilotagestratégiquesdesprogrammes.Leséchangesontsurtoutportésurlesaspectspratiquesdelasélectiondesindicateursetlesprocédéslesmeilleurspour desserrerlescontraintes liéesàlafiabilitédel'appar eilstatistiquenational.Mercredi19décembre2018etjeudi20décembre2018Cesjournéesontétéconsacréesauchapitre8.CHAPITRE8:PILOTAGEDELAPERFORMANCEETMAITRISEDESRISQUESLechapitre débutepardesgénéralitéssurlanotiondeperf ormance(définition;caractéristiques;baseslégales)etledispositifdepilotagedelaperf ormance(baseslégales,contrôledegestion,dialo guedege stion,chartesdegestions, contrôleursdegestion).Lechapitrerappellequelaperformanceestlamesuredelaqualitédesrésultatsobtenusdanslecadredel'améliorationdel'efficacitédeladépensepublique,etpasseenrevuelestroisdimensionsdel'évaluationdelaperformance:l'efficacité,l'économieetl'efficience.Le

14chapitrerevientsurle scaractéristiquesdesp rogrammesetl eursbasesl égalesdanslesdirectivesLOLFetRGCPdelaCEMAC.Ledispos itifdepilotageafaitl'objetde longsdév eloppementssurlesb ases légales, lecontrôledegestionetlesPAPetRAPquisontessentielspourlesuividelaperformance,l'améliorationdel'efficacitédeladépensepubliqueetdelatransparencedanslagestionfinancièredel'Etat.S'agissantducontrôledegestion,lechapitrerappelleladéfinitionetlesobjectifs:pilotagedesservicessurlabased'objectifsetd'engagementsdeserviceetlaconnaissancedescoûts,desactivitésetdesrésultats.Ilrelèveégalementlanécessitédesagénéralisationauseindechaqueministèreetcitelesmissionsquiluisontassignées:- unoutildepilotageetdemesuredelaperformance;- unoutildebenchmarking;- unoutildedialoguedegestion;- unoutilpourl'élaborationdeschartesdegestion.Instrumentprincipalpermettan td'expliciteretdeformaliserlesrèg lesdu jeuentr elesresponsablesdesprogrammesetlesacteursparticipantàleurmiseenoeuvre,leschartesdegestiondoiventremplircertainescaractéristiques:- Lapluri-annualité:surtroisans.- Lapérennité:lastabilitédudocumentpermetdeconstituerprogressivementunesynthèsedesrèglesdegestion,encapitalisantlesmeilleurespratiques;- Lasimplicité:élaborationd'unecharteparministèr e(cequ in'exclutpasdesaffinementsparprogramme);- L'intégrationdansunensemblededocumentsetréférentielsexistants,afind'assurerlalis ibilitéetlacohérencedesinformations:stratég iesministérielles,plans nationauxetprogrammesprésidentiels,décretsd'organisationministériels.Lechapitrepasseenrevuelerôledescontrôleursdegestion.Cerôleeststratégique.Àtitreindicatif,leratiodecontrôleursdegestiontraditionnellementadmisestde1parcentained'agents.Lecontrôleurdegestiondoitêtreplacéauxcôtésdeladirection.Ilnedoitpasêtreintégréauxstructuresexistantesd'auditinternedanslamesureoùilnecontrôlepaslesrisquesmaislaperformance.Lechapitreprésenteensuitesuccessivementlecontenudesprojetsannuelsdeperformance(PAP)etdesrapportsannuelsdeperformance(RAP).ConcernantlesPAP,lastratégie surlaquelle elleestadossé es'app uiesuruneanalysestratégiquequiprendencomp telafinalitéd elapolitiquepubl iquecon cernée,l'environnementdanslequelelleestexercée,l esattentesdes citoyens,usagersetcontribuables,lesressourcesdisponible setlesmarg esdeprogrèsdesservicesadministratifs.Atitreillustratif,lePAPd'unprogramme"Facilitationetsécurisationdeséchanges»aétéprésentéentroispoints:- lastratégieduprogramme;- lesactionsduprogramme;- lesobjectifsetindicateursdeperformance;- lecalculdescoûtsetlajustificationaupremierfrancCFAdescréditsdemandés.

15LechapitreprésenteensuitelesRAP.Ilrappellelesbasesjuridiquesainsiqueleurobjetetleurcontenu.Le bilanstratégiqueduRAPdr essépar leresponsabled eprogrammeestexposésousformede bilandesynthès eréalisé parleresponsabledupro grammeetincluant:- unesynthèsedel'analysedesrésultats(et/ouécarts)duprogramme,àlalumièredesprincipauxévènementsetréalisationsdel'annéeconsidérée;- uneappréci ationglobaledelaper formanceduprogrammeetdesonévo lutiondurantl'annéeconsidérée.Lemodedeprésentationduprogrammeetdesactionsestensuiteproposéavec,àtitreillustratif,l'exposéd'uncertainnombred'indicateurs:le montantmoye ndesdroitsredressésparenquête (dupointdevuedu contribuable) ;l'efficacitéduciblagedesdéclarationsdedouane(dupointdevueducontribuable).Leséchangesquiontsuivilestravauxpratiquessurl'élaborationdesPAPetdesRAPontpermisdemieuxcomprendrecesinstrumentsetleursfinalitésrespectivesdanslepilotagedelaperf ormanc e.Cesdeuxins trumentsontpartic ulièrementintéressélesparticip antsappelésunjouràexercerlesfonctionsderesponsablesdeprogramme.Vendredi21décembre2018Cettejournéeaétéconsacréeàl'adoptiondupland'actionsdel'atelieretàl'évaluation.Lepland'actions,comprenantlespropositionsdemesuresformuléesparlesparticipantspourancrerdansl'administrationpubliquegabonaiselacultureducontrôleetdel'audit,figureenannexe.S'agissantdel'évaluation,desfichesd'évaluationontétédistribuéesauxparticipantsquiontréponduauxquestionssuivantes:- Avez-vousassimilélesconceptsetr éférentiels clés,lesobligationslég aleset réglementairesainsiquelesacteursetpartiesprenantesdel'évaluationdesrisquesetducontrôleinterne;- Avez-vousmaitrisélesprincipesetméthodesainsiquelacartographiedesrisques;- Etes-vousencapacitédedéployeretd'animerundispositifdecontrôleinterne,del'auditeretdel'optimiser.Cesquestionsreprennentlesrésultatsattendusdel'atelier.Ellesfigurentdanslapartie"résultatsattendus»delanoted'orientationrelativeàl'atelier.Quaranteseptparticipantsontréponduauquestionnaire.Ledépouillementdesfichesadonnélesrésultatssuivants:- pourlapremièrequestion,87,23%(41participantssur47)ontditavoirassimilélesconceptsetréférentielsclés,lesobligationslégalesetréglementairesainsiquelesacteursetpartiesprenantesdel'évaluationdesrisquesetducontrôleinterne;- pourladeuxièmequestion,83%desparticipantsdisentavoirmaitrisélesprincipesetméthodesainsiquelacartographiedesrisques;

16- pourlatrois ièmequestion,74,5%desparticipants estimentêtreencapacitédedéployeretd'animerundispositifdecontrôleinterne,del'auditeretdel'optimiser.UneimmersionpréalabledesparticipantsdanslaphilosophiedesdirectivesfinancièresdelaCEMACetunrelèvementduniveaudeformationuniversitairerequispourprendrepartauséminaire,auraientpermisd'améliorerdavantagelesrésultats.

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