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LE MYTHE DE TRISTAN : LES RÉCITS BREFS DU XIIE SIÈCLE

littéraires concerne différents textes brefs publiés dans l'édition suivante : Tristan et Iseut



Examensarbete Kandidatnivå Mémoire de licence

Le Roman de Tristan and Tristrams Saga – two versions of the same bretonne de Tristan et Yseut le récit de Béroul et le récit norrois de Frère Robert.





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récent des poèmes que l'admirable légende de Tristan et Iseut a fait naître C'est bien un poème en effet quoiqu'il soit écrit en belle et simple prose





:

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Kandidatnivå

Mémoire de licence

Le merveilleux chez Béroul et dans la saga norroise

Une étude narrative du Roman de Tristan et de

Tristrams Saga deux versions de la même fable

The supernatural in Béroul and the Norse Saga: A narrative study of Le Roman de Tristan and Tristrams Saga two versions of the same fable

Handledare: André Leblanc

Examinator: Monika Stridfeldt

Ämne/huvudområde: Franska

Kurskod: GFR2KR

Examinationsdatum: 13-01-2022

arbeten Open Access.

Ja ܈ Nej ܆

2

Résumé:

Nous étudions le merveilleux dans deux récits médiévaux qui racontent la fable bretonne de Tristan et Yseut, le récit de Béroul et le récit norrois de Frère Robert qui suit la version courtoise anglo-normande nous montre que le récit norrois est plein de thèmes merveilleux dans les chapitres, comme des combats avec un dragon et des géants dans une forêt delfes. Cependant, le récit de Béroul ne contient aucun thème merveilleux, même si Béroul aussi fait

référence à des éléments merveilleux comme le philtre, ce qui amène à la conclusion

r courtois mais .

Abstract:

We study the supernatural in two medieval narratives that tell the Breton fable of Tristan and Yseut, the narrative by Béroul and the Norse narrative by Brother Robert, which follows the Anglo-Norman courtly version of Thomas of England. Our analysis shows us that the Norse story is full of the supernatural themes throughout the chapters, e.g., fights with a dragon and giants in a forest of elves. Nevertheless, Bérouls account contains no supernatural theme, although Béroul also refers to supernatural passages such as the potion, the conclusion being that he deals with courtly love but in a non-supernatural manner. Nyckelord: Récit médiéval, Tristan et Iseut, contes bretons, étude narrative, la littérature anglo-normande Medieval narrative, Tristan and Iseut, Breton tales, narrative study, Anglo-Norman literature 3

1. INTRODUCTION 4

1.1. LES AUTEURS ET TRADUCTEURS DE LA LÉGENDE DE TRISTAN ET ISEUT 4

1.2. ORIGINES CULTURELLES ET POPULAIRES DE LA LÉGENDE 5

1.3. LE CONTENU DANS LA SAGA NORROISE PAR RAPPORT AU RÉCIT DE BÉROUL 6

1.4. PROBLÉMATIQUE 7

1.5. HYPOTHÈSE 7

2. CADRE THÉORIQUE ADAPTÉ AU MOYEN ÂGE 8

2.1. MIMÉSIS ET DIÉGÈSE 8

2.2. LE THÈME DE L'USAGE STYLISTIQUE 9

2.3. COMMENT ANALYSER LE RÉCIT BRETON SELON MEDEIROS 9

2.4. 'ORALITÉ DANS LE RÉCIT MÉDIÉVAL SELON GAUNT 10

3. MÉTHODOLOGIE 11

3.1. LES ÉTUDES DE PROPP 11

3.2. LE MERVEILLEUX 11

3.3. LA STRUCTURE DU CONTE MERVEILLEUX SELON LÜTHI 12

3.4. LE MERVEILLEUX DANS LE RÉCIT MÉDIÉVAL 13

3.5. L 13

4. ANALYSE 14

4.1. L 14

4.2. LE COMMENCEMENT DU MERVEILLEUX DANS LA SAGA NORROISE 15

4.3. LES COMBATS RÉELS 16

4.4. LE COMBAT MERVEILLEUX DU DRAGON 16

4.5. LE CHEMIN VERS LE PHILTRE 18

4.6. LE CHIEN MERVEILLEUX ʹ COMPARAISON 18

4.7. LE MERVEILLEUX CHEZ BÉROUL 20

4.8. LE DÉNOUEMENT MERVEILLEUX DE TS 21

4.9. LES COMBATS DE BÉROUL 21

5. DISCUSSION ET CONCLUSION 22

6. RÉFÉRENCES 24

4

1. Introduction

1.1. Les auteurs et traducteurs de la légende de Tristan et Iseut

Comme Chocheyras a pu confirmer, Le Roman de Tristan par Béroul est le premier de son genre car " Le Tristan de Béroul est décidément le premier roman moderne. Par la cadre de son roman que suggèrent maintes précisions géographiques et illusions historiques. » (Chocheyras, 2011 : 172). Nous ne savons presque rien de l a utilisé dans son récit et la langue dont son récit qui indiquent que qui vivait soit en Angleterre soit en Normandie où le dialecte anglo-normand, une partie de était Mais il a vécu probablement à la cour en Angleterre, en Cornouailles.

En même temps, il y a eu à la même époque un autre écrivain, Thomas, qui a aussi publié

sa version de la légende de Tristan. Néanmoins, le manuscrit de Tristrams saga est, selon

Lacroix (1990 : 485), plus

exactement celui de Thomas. Même si la version norroise a été écrite plus tard, le contenu

anglo-normand vient de la même époque les années 1100 que le manuscrit de Béroul. Cependant, le manuscrit de Béroul est le plus ancien et sa composition date entre 1150 et

1190. Le manuscrit de Thomas, duquel se base la version norroise de Tristrams saga, date

de 1173, une date quon peut définir avec plus de sûreté. (Ibid. : 11) scandinave Tristrams saga du manuscrit de Thomas a été faite 53 ans plus tard, en 1226, par un frère

appelé Robert à la demande du roi Haakan de Norvège. La langue était le norrois, une langue

qui précédait toutes les langues scandinaves, et qui avait quatre . est la langue la plus proche et qui a préservé sa structure grammaticale avec tous les cas grammaticaux, de même que le féroïen. Les buts de cette traduction en norrois étaient aussi politiques car le roi Haakon voulait donner à son royaume scandinave comme modèle le royaume des Plantagenêts (Lacroix, 1990 : 485). La langue dans laquelle Béroul et Thomas écrivaient ces récits anglo-normand, qui au Moyen Âge. Selon Perret (1998 : 87), le français et ce dialecte était la langue officielle en Angleterre entren 1066 et la guerre de Cent Ans. 5

1.2. Origines culturelles et populaires de la légende

Selon Lüthi " le conte, où il vit encore bien du folklore oral, sadapte dans sa tenue dans une certaine mesure au lieu et à lépoque du narrateur, mais en même temps peut aussi

conserver des éléments dépoques antérieures et de régions lointaines. » (Lüthi, 1962 : 115)1

Avec cela, Lüthi nous montre que, même si un conte médiéval et au temps du narrateur, il est aussi possible que ce conte contienne des traces des éléments qui ne sont

pas propres à époque où il a été écrit. Bédier nous donne la même analyse en disant que

les contes " retiennent, en des parties non transmissibles de peuple à peuple, le souvenir de très anciennes, de conceptions surnaturelles abolies » (Bédier, 1893 : 29).
Selon une hypothèse présentée par Gertrude Schoepperle en 1913, la celtique ce que le conteur Bréri a confirmé au XIIe siècle, où son récit montre que aurait été connue en France (Marchello-Nizia, 2000 : 23). de la légende de Tristan et Iseut peut aussi se classer dans cette groupes vivant en Angleterre au temps de Béroul et Thomas. Selon Leslie et al., une grande partie de la population britannique a ses origines en Scandinavie et en Allemagne grâce aux migrations des Angles, des Saxons et des Jutes. les résultats génétiques scandinaves nous montrent que nous partageons une partie considérable de notre ADN avec les Britanniques. En plus, l de Leslie et al. indique que certains Anglais ont une origine en France, spécialement dans le sud-ouest de l, -saxonne. de Béroul et de Thomas au Moyen

Âge, la population celtique avait déjà émigré en grande partie vers la Bretagne en France.2

saxonnes du Royaume-Uni. Au lieu de cela, il y avait de nombreux groupes génétiques distincts

dans ces régions, certains parmi les plus différents dans nos analyses. De plus, le profil

-être devrait-il ressembler à dautres amas " celtiques ») est assez différent de celui des amas gallois, et beaucoup plus proche de celui du Devon et du centre du sud de lAngleterre. 3 (Leslie et al., 2015 : 5) Le matériel poétique de Béroul est alors unique dans la mesure où les deux groupes populationnels qui ont contribué à son origine en Cornouailles, ne sont plus présents là ferner Zonen bewahren kann. (Notre traduction)

2 Voir (Perret, 1998: 88).

3 En original: non-Saxon parts of the UK. Instead there were many

distinct genetic clusters in these regions, some amongst the most different in our analyses. Further, the ancestry profile of

ent from that of the Welsh clusters, and much closer to that of Devon, and Cent./ S England. (Notre traduction) 6 depuis plus de mille ans. La base celtique orale était déjà ancienne quand ces écrivains partagée au XIIe siècle. En plus, le règne anglo-normand, et donc l, a

été très courte et ceux qui parlaient la langue française étaient aussi minoritaires et de haute

société (Vising, 1923 : 12). Par conséquent, même si la langue française a bien influencé

anglaise a toujours été majoritairement germanique et très liée au Danemark, où vivaient les Jutes, aux Pays Bas et au nord-, où vivaient les Angles et les Saxons. En plus, les Norvégiens ont habité une partie de l. Même pendant le Moyen Âge, les scandinaves régnaient sur une partie considérable des îles du nord de l.

La traduction de la version de Thomas qui a été faite en Norvège peut, selon cette

perspective, être très intéressante à comparer avec le récit par Béroul. Ce alors traduction mais aussi un lien avec plusieurs cultures et peuples germaniques dans les îles britanniques. Ainsi, r façon groupe minoritaire issu de celtes et de normands germanique. Les anglo-normands comme Thomas et Béroul ont vécu dans un milieu très prestigieux et élitiste. En plus, ils ont raconté lplus ancien. Nous pourrons juste spéculer si cela a influencé le récit et son contenu et comment ces histoires étaient vues à cette époque-là (Vising, 1923 : 8-10).

De plus, pour les Français

Les Bretons, toujours fort attachés aux croyances de leurs ancêtres et à leurs anciennes traditions,

ne les oubliaient point dans leur nouvelle patrie. Certainement ils racontaient toujours les contes et les " aventures », de même quils jouaient et chantaient les lais. Comme bien lon pense les

musiciens et les conteurs, arrivant quelquefois de lancienne patrie, recevaient chez ces émigrés,

un accueil des plus chaleureux. Le succès quemportaient ces pionniers y attira plus encore de

leurs confrères et sans doute leurs collègues gallois et irois entrèrent aussi bientôt en

concurrence. Dans ces temps-là les langues celtiques insulaires et continentales différant encore

peu entre elles, les Gallois, les Irois et les Bretons se comprenaient parfaitement les uns les

autres. Lintérêt pour les productions des Bretons gagna bientôt aussi les Français dAngleterre.

1.3. Le contenu dans la saga norroise par rapport au récit de Béroul

Les deux manuscrits sont écrits à des siècles différents. Néanmoins, comme la traduction

norroise une introduction sur la différence entre ces deux manuscrits. Pour les médiévistes, il est établi depuis longtemps que la version de Béroul et plus ancienne dans son contenu. Selon Chocheyras (2011 : 137) la version de Béroul a été nommée par les premiers critiques 7

" commune » alors que celle de Thomas était " courtoise », " commune » étant égale à

" primitive » et " courtoise » étant évoluée ». Si on suivait cette critique, cela

devrait signifier que la version norroise doit être plus avancée. Selon Chocheyras (Ibid. : les traducteurs Gottfried de Strasbourg et Frère Robert que le manuscrit de Thomas nous a été conservé nos jours. Le contenu dans la saga norroise est alors très intéressant comme comparaison avec le récit

de Béroul à plusieurs points de vue. Premièrement, cette comparaison mène vers le conflit

déjà mentionné sur la " primitivité /fait commun » dans le récit de Béroul par rapport au

contenu " avancé/courtois » dans celui de Thomas. Deuxièmement, comme le contenu du récit norrois se base sur le manuscrit de Thomas il est pertinent pour une comparaison avec le récit de Béroul. Troisièmement, le récit de Thomas, avec son contenu plus courtois, semble avoir un contenu plus merveilleux, ce que nous avons pour but de vérifier dans notre

étude sur évales.

1.4. Problématique

Comment le récit merveilleux de Tristan et Iseut diffère-t-il entre la version norroise et celle

de Béroul?

1.5. Hypothèse

Les différences proposées entre les deux récits sont les suivantes :

1. Béroul, étant le plus originaire, peut contenir le merveilleux, suivant en cela la

tradition des contes bretons.

2. Le récit scandinave est plus merveilleux, comme il est basé sur le récit français

courtois par Thomas 8

2. Cadre théorique adapté au Moyen Âge

2.1. Mimésis et diégèse

LGenette (1969 : 50)

nous montre ce que signifie un récit en citant Aristote, qui a démontré la différence entre

mimésis et diégèse. Le premier signifie alors que

signifie la représentation réelle des événements par des acteurs qui parlent devant le public.

On peut aussi dire que le récit est , qui est mimésis. Or, Platon a aussi abordé ce

sujet dans La République, où le récit signifie ce que le poète raconte. Cette antithèse prise

par les anciens Grecs nous montre que la perception du récit était différente dans une culture

où ce récit était aussi récité par les poètes dans une tradition orale, où mimesis désigne une

imitation , mot " mime » du mot grec mimos. Au moyen âge on avait encore ces traditions qui étaient plutôt orales s.quotesdbs_dbs21.pdfusesText_27
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