[PDF] Traditions culinaires en montagne





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  • Comment on mangeait au Moyen Âge ?

    Le peuple se nourrit en général de blé sous forme de pain, de galettes (notamment de sarrasin comme en Bretagne), de bouillie également, de légumes secs, de légumineuses (complémentaires pour leur apport en protéines), des légumes du potager, quelquefois de la viande, du poisson (les jours où l'Église interdit la
  • Quand Mangeait-on au Moyen Âge ?

    A cette époque, on compte deux repas par jour. Le petit déjeuner était réservé aux enfants et aux malades. Le déjeuner se prenait entre 10 et 11 heures du matin, tandis que le repas du soir était servi entre 16 et 19 heures. Les repas des paysans étaient cependant rythmés par les travaux des champs.
  • Qui faisait la cuisine au Moyen Âge ?

    Les céréales étaient les principaux constituants des repas, mais les légumes comme les choux, les betteraves, les oignons et les carottes étaient des produits couramment utilisés. La plupart d'entre eux étaient consommés chaque jour par les paysans et les ouvriers, mais étaient moins prestigieux que la viande.
  • Par exemple : A la préhistoire, les hommes pécheurs-cueilleurs se nourrissaient de fruits des bois, de racines, d'insectes ; puis se mirent à manger de la viande crue puis cuite gr? au feu. Ils mangeaient avec les mains, assis par terre, dehors.
Traditions culinaires en montagne

Texte et photographies : Pascal Roman

Le colporteur est dessiné par Jérome Phalippou

Introduction : p 2 à 4

Le pain : p 5 à 7

Les légumes : p 8 et 9

La pomme de terre : p 10 et 11

La châtaigne : p 12 et 13

Pâtes et polenta : p 14 et 15

Le lait : p 16 et 17

Les fromages : p 18 à 21

La viande : p 22

Le gibier : p 23

Le cochon : p 24 à 27

Le poisson : p 28

L"huile : p 29

Le miel : p 30 et 31

Épices et aromates : p 32 et 33

Les desserts : p 34 et 35

Le vin : p 36 et 37

Cidre et gnôle : p 38 et 39

Repas de fêtes : p 40 et 41

"Spécialités" savoyardes : p 42 et 43

Quelques recettes : p 44 à 47

© Éditions de l"Astronome 2014F - 74200 THONON LES BAINS - www.editions-astronome.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d"adaptation strictement réservés pour tous pays.

ISBN 978-2-916147-88-8ISSN 1778-4581

Dépôt légal juin 2014

Achevé d"imprimer en juin 2014 par Néotypo - F - 25000 Besançon 2

UN MILIEU DIFFICILE

La montagne est un milieu rude. L"altitude,

le froid, la déclivité des terrains et leur faible surface, la neige qui recouvre la terre durant les longs hivers... autant de facteurs qui rendaient la vie des montagnards difficile et aléatoire. Jadis, ils vivaient dans la crainte permanente de la sécheresse, des intempéries, du gel et des neiges précoces. Du climat dépendait la nourriture de l"année. Pour le commun des montagnards, il fallait survivre jusqu"à la prochaine moisson avec la menace constante des pénuries en grains entraînant l"augmentation du prix du pain qui, à cette époque, constituait l"alimentation de base des populations (voir p 5 à 7). Le montagnard en absorbait chaque jour un à deux kilos !

UN REPAS ROBORATIF

La rudesse du climat montagnard interdit

certaines cultures et ne permet d"entretenir les potagers que quelques mois par an. De ce fait, le montagnard n"a

à sa disposition qu"un nombre limité de

produits du terroir. Avant l"avènement des sports d"hiver, qui ont avantageusement transformé l"or vert des alpages en or blanc, les montagnards vivaient dans la pauvreté. De même qu"ils construisaient leur maison avec les matériaux trouvés sur place, ils se nourrissaient de ce qu"ils faisaient pousser et de ce qu"ils ramassaient autour de leurs habitations.

De ce fait, l"alimentation de tous les jours

était simple et frugale, mais également

consistante et le plus calorique possible.

AVANT LE 18

ème

SIECLE

Avant l"implantation en Europe de la

pomme de terre, au début du 18

ème

siècle, la nourriture ordinaire était à base de farines d"orge, de seigle et de blé. Le maïsn"était pas encore de consommation courante. On cuisinait également des légumes rustiques tels les raves, les fèves, les pois et les choux. Comme le pain, les châtaignes constituaient alors un aliment de base (voir p 12 et 13). Les châtaigniers, tout comme les noyers (dont on tirait l"essentiel de l"huile de cuisson ; voir p 29), étaient cultivés un peu partout en Pays de Savoie.

LA POMME DE TERRE

Cultivées dès le début du 18

ème

siècle, les pommes de terre (tartiflesen patois) sont consommées avec réticence et constituent une curiosité que l"on découvre à la table des riches. Grâce aux médecins qui louent leurs vertus nutritives et aux agronomes qui en distribuent la semence, elles deviennent à la fin du 18

ème

siècle la nourriture essentielle des paysans et des montagnards. Consommée pratiquement

à tous les repas, la pomme de terre était

préparée et accommodée de multiples façons (voir p 10 et 11). Cuite à la poêle, à la vapeur ou sous la cendre, cuisinée tantôt en fricassée, tantôt en purée ou en beignets, elle entrait également dans la composition des farçons (voir p 9). Dans certaines régions, comme les Aravis, elle constituait l"ingrédient principal de la pela, ancêtre de la tartiflette, qui se présente comme une fricassée de pommes de terre, assaisonnée d"oignons et recouverte de reblochon (voir p 11).

VIANDE ET GIBIER

Bien évidemment, le montagnard n"avait

pas les moyens de manger de la viande de boucherie (voir p 22). Jusqu"au début du 20

ème

siècle, il consommait peu de viande.

Dans ces contrées où l"on élève les

vaches pour leur lait, on ne mangeait pas son outil de travail, excepté lorsqu"une bête se blessait et qu"on était obligé de l"abattre. Rarement, on sacrifiait un mouton, une poule ou un lapin. Chaque

Jadis, on ne

mangeait que ce que l"on trouvait sur place. ? La tomme alongtemps été leseul fromage queconsommaientles montagnards. 3 famille tuait son cochon, se constituant ainsi un stock de protéines pour l"année (voir p 24 à 27). Outre les jambons, les spécialités charcutières des Alpes sont nombreuses, comme les atriaux et les diots (voir p 26 et 27). Les poules et leurs œufs étaient vendus sur les marchés. De même que le lapin, qui était quelque fois sacrifié pour les repas de fête. Les chasseurs ramenaient parfois quelque gibier (chamois, marmotte, lièvre,...) qui améliorait grandement l"ordinaire (voir p 23).

LAIT ET FROMAGE

La Savoie, pays d"élevage essentiellement bovin, est depuis toujours un gros producteur de lait. Développées sous l"impulsion des moines du Moyen Âge, certaines productions fromagères sont réputées depuis de nombreux siècles (voir p 18 à 21). Lait et fromages sont donc omniprésents en Savoie. Le lait, épaissi de farine, formait une bouillie qui constituait, avec les pommes de terre, le menu quotidien des alpagistes. Avec le lait on produisait un beurre au goût fleuri que les ménagères vendaient sur le marché.

LES FRUITSDE L"ALPAGE

Depuis le Moyen Âge,

les religieux installés dans les vallées de montagne ont su mettre en valeur forêts et alpages, et développer l"élevage ainsi que la fabrication de laitage et de fromage. Si les fruits de l"alpe ont constitué une richesse indéniable, les montagnards ne les consommaient pas (voir p 18). Toute la production était vendue et le maigre argent gagné permettait d"acheter des denrées comme le sucre, les pâtes, du pain blanc ou encore un carré de tissu pour confectionner une robe. Au lieu du beurre, on utilisait du saindoux et, à part la tomme, les montagnards se contentaient de sérac, ce fromage maigre fabriqué avec le petit lait. ? Deux paysans partant au travail vers 1910. Ils tiennent leur "repas" sous le bras. Le plus jeune a peut-être un morceau de lard enveloppé dans une feuille de journal dans sa poche. 4

La tomme, fabriquée spécialement pour la

consommation personnelle du montagnard constituait un des éléments de base de l"alimentation de tous les jours (voir p 18).

Quant aux autres fromages, plus raffinés,

ils étaient vendus et finissaient sur les tables des nobles et des bourgeois.

CE QUE L"ON MANGEAIT

Le lait épaissi avec de la farine, les

pommes de terre, les pâtes et les légumes secs constituaient la base de l"alimentation. Le farçon (voir p 9), le matefaim (voir p 11), la pelaet, plus récemment, la tartiflette, autres plats traditionnels, sont tous mijotés à base de fromage, de pommes de terre, de lard et, pour certains, de fruits secs ou de légumes verts. Les crozets ou la polenta (voir p 14) accompagnent avec délice les diots. Cesdeux spécialités culinaires venues d"Italie ont gagné la Savoie au 17

ème

siècle. La polenta, une semoule de maïs, remplaçait les pommes de terre l"hiver lorsqu"elles venaient à manquer.

CE QUE L"ON BUVAIT

L"eau et le cidre (voir p 38) constituaient la

boisson ordinaire. Le vin se consommait lors des travaux des champs et des fêtes.

En pays de vignoble, on buvait du vin

coupé d"eau ou une piquette obtenue en rinçant la cuve à grandes eaux après la première pression. Avant le 19

ème

siècle et les ravages du phylloxéra, les Pays de

Savoie possédaient un vignoble important

(voir p 36 et 37). La vigne était cultivée, non sans effort, jusqu"aux alentours de 1 000 m d"altitude. À côté des grands vignobles réputés (Apremont, Abymes, Chignin,

Crépy, Ripaille ou Marignan pour les

amateurs de vin blanc, mondeuse et gamay pour ceux qui préfèrent le vin rouge) de nombreux paysans possédaient quelques pieds de vigne pour leur consommation personnelle. Mais, comme le beurre et les fromages, le vin constituait une denrée onéreuse que l"on préférait vendre au marché.

?Le moulinhydraulique étaitl"endroit où l"onamenait le grainà moudre. Lafarine obtenuepermettait defaire le pain,produit de basede l"alimentation.

?Traite desvaches dans lesAlpes vers 1875.Illustrationextraite du livreLes merveillesde l"industrieparLouis Figuier.

5

Le pain a longtemps

constitué l"essentiel de l"alimentation des paysans, aussi bien en montagne qu"en plaine.LE FOUR BANAL

Autrefois, le paysancultivait les céréalesdont il avait besoin,les récoltait, lesbattait et les apportaitau moulin communal,où elles étaienttransforméesen farine. De même, ilcuisait lui-même sonpain dans le four duvillage. Au MoyenÂge, les paysansn"étaient pas assezriches pour édifiermoulins et fours.La construction dece que l"on nommaitalors des artificesétait réservée auxseigneurs. La banalitéétait un droit féodalqui imposait auxpaysans, de venirfaire cuire leur paindans le four banal,contre paiementgénéralementen nature.

La fournée en train de refroidir.

PAIN BLANC, PAIN NOIR

Le pain et les bouillies formaient le quotidien d"une alimentation pauvre en viande. Le pain était confectionné à partir de froment, mais surtout de seigle ou de mélange de seigle avec de l"orge, du maïs ou de l"avoine. Le froment (le blé tendre) qui donne le pain blanc, de meilleure qualité, était cultivé en plaine et dans les fonds de vallées, car il résiste mal au froid et, dans les régions d"altitude, il ne peut mûrir durant le trop court été. Introduits au début du 20

ème

siècle, les froments de printemps, adaptés à un rude climat, permettaient des récoltes à près de 1 000 m. Durant longtemps, le pain blanc, de pur froment, était consommé en ville par les nobles et les bourgeois. Les marchands, ouvriers et artisans, se contentaient d"un pain à base d"un mélange de farines de froment, de seigle et d"orge. Les plus modestes consommaient un pain d"orge ou d"avoine, deux céréales qui, aujourd"hui, sont réservées à la nourriture des animaux. En montagne, le pain noir, confectionné à partir d"un mélange d"orge ou d"avoine était consommé quotidiennement. Selon les endroits et les ressources de chacun, on y ajoutait du blé noir, du seigle, voir des pesettes, des fèves ou des vesces. Il n"y avait que les jours de fête, que l"on fabriquait un pain de seigle pur. Parfois, en période de famine, en l"absence de céréales, les montagnards en étaient réduits à faire du pain avec de la farine de glands ou de pépins de raisin.

UNE FOURNÉE PAR AN

Dans les villes, les riches s"adressaient aux boulangers pour cuire leur pain. Mais dans les campagnes et en montagne, chaque famille cuisait son pain elle-même dans le four communautaire que possédait chaque village ou hameau. ?Voûte d"un four en pierres réfractaires qui restituent la chaleur. ? Marque à pain en bois.

Musée de Fessy

(Haute Savoie).quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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