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Section des établissements
janvier 2009Rapport d'évaluation de l'Université
Marc Bloch - Strasbourg 2
janvier2009Rapportd"évaluationdel"Université
M a r cBloch-Strasbourg2 S ectiondesétablissementsLeDirecteur
MichelCormier
L ePrésidentdel"AERES J ean-FrançoisDhainaut 2 Xpress Rapport Strasbourg 2:Maquette-Avec Annexes - copie 30/01/09 16:00 Page 2
Sommaire
Présentation5
Le dispositif de recherche7
I - La recherche à l'Université Marc-Bloch : un panorama contrasté71 !La recherche en théologie7
2 !Autour de la MISHA7 3 !Les autres...8 II - Un pilotage très en retrait de la recherche8III - La formation à la recherche8
IV - Le soutien à l'activité de recherche9
1 !Les relations avec la BNUS9
2 !Le SICD9La stratégie en matière de formation11
I - Le pilotage de l'offre de formation11
1 !Un contexte particulier11
2 !Une situation contrastée11 3 !Le rôle du CEVU et la question du coût des formations12 II - Les dispositifs d'accompagnement de l'étudiant121 !Orientation et accompagnement : de bonnes pratiques à soutenir et à généraliser12
2 !Enseignement des langues et certification informatique : des atouts solides13 3 !Insertion professionnelle : un bilan en demi-teinte13 III - Les premiers pas d'une démarche qualité dans le domaine pédagogique14Les dispositifs de valorisation15
I - Les publications : un dispositif compliqué qui nuit à la visibilité et à l'efficacité15
1 !Des ressources dispersées15
2 !Une nécessaire restructuration16 II - Le Service commun de l'audiovisuel : des ressources mal exploitées16Les relations internationales17
I -Les relations internationales : une activité réelle, mais encore trop tributaire des relations interpersonnelles171 !La gestion des relations internationales17
2 !La politique de partenariat17 3 janvier 2009 II -La mobilité : un flux très insuffisant d'étudiants sortants18 III -Les succès de l'internationalisation de l'offre de formation, malgré un bilan mitigé d'EUCOR18La vie étudiante21
I - Les conditions de vie des étudiants : des services de qualité211 !Le soutien social et l'aide aux étudiants handicapés21
2 !Les activités culturelles et sportives21II - Les conditions de travail des étudiants22
1 !Les ressources documentaires22
2 !L'enseignement à distance et l'environnement numérique de travail23 III - La participation des étudiants à la vie de l'université231 !Structures et instances en matière de vie étudiante : une absence de pilotage23
2 !Un manque d'impulsion de la part de l'université en faveur de la vie associative23 3 !Des étudiants en marge de la vie institutionnelle de l'établissement24Gouvernance et gestion25
I - Une gouvernance dispersée25
II - En matière de gestion : des réalisations tangibles...251 !Des secteurs efficaces et bien structurés25
2 !Des outils de pilotage de la gestion26 III - ...mais des améliorations indispensables271 !Des processus de gestion à retravailler27
2 !L'animation des structures de gestion28Conclusion et recommandations29
I - Les points forts29
II - Les points faibles29
III - Recommandations29
Liste des sigles31
Réponse du président35
Organisation de l'évaluation39
4Présentation
L'Université des sciences humaines de Strasbourg - Strasbourg 2, qui a pris en 1998 le nom de Marc-Bloch, est
située sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg (8 bâtiments). Elle est également implantée à Sélestat, au travers du
Centre de formation de musiciens intervenants (CFMI). Elle regroupe un grand nombre de composantes (10), dont le
découpage et les contours peuvent parfois surprendre :8 UFR :Arts ; Langues vivantes ; Langues et sciences humaines appliquées (LSHA) ; Lettres ; Philosophie,
linguistique, informatique et sciences de l'éducation (PLISE) ; Sciences historiques ; Sciences sociales,
pratiques sociales et développement ; Sciences et techniques des activités physiques et sportives ;
2 instituts de type article 33 :la Faculté de théologie protestante et la Faculté de théologie catholique.
Les activités de recherche, qui s'ordonnent autour de trois grands champs thématiques (le fait religieux ;
l'Europe et le monde germanique ; les échanges et les confrontations de culture), sont menées au sein de 19 équipes de
recherche, dont deux seulement sont associées au CNRS (UMR Études des civilisations de l'Antiquité, UMR Cultures et
sociétés en Europe). C'est l'Université Marc Bloch (UMB), par ailleurs, qui pilote, avec le CNRS, la Maison interuniversitaire
des sciences de l'homme - Alsace (MISHA), structure fédératrice de la recherche en sciences humaines à l'échelle régionale.
L'originalité de cette université "tertiaire" de lettres et sciences humaines réside dans la diversité des langues
vivantes étrangères proposées (25), en particulier européennes, dans la part importante dévolue aux sciences des religions
(50 enseignants-chercheurs de théologie, soit 14,7% des EC), dans la présence de STAPS, traditionnellement enseignées
dans des universités à dominante scientifique, enfin dans le domaine d'excellence qu'y constituent les sciences de
l'Antiquité.Le taux d'étudiants de nationalités étrangères y est particulièrement élevé (24,8% contre 17,3% dans les universités
de même typologie) et leur répartition par origine géographique diffère sensiblement de celle observée au niveau national
dans les universités LSH : les européens et les asiatiques sont, en effet, nettement plus nombreux à l'UMB que dans ces
dernières, où les étudiants africains représentent le groupe le plus fourni 1 . En 2006-2007, l'UMB comptait 12 000 étudiants,486 emplois d'enseignants et 268 emplois IATOS. Concernant le patrimoine immobilier, l'UMB est un peu plus à l'étroit que
ses homologues (56 500 m 2SHON et 4,6 m
2 par étudiant contre 4,9).Comme toutes les universités du site de Strasbourg, l'UMB se trouve aujourd'hui dans une situation très
particulière, due à la mise en place,prévue pour le 1 er janvier 2009, de l'Université de Strasbourg (UDS), qui regrouperales trois universités strasbourgeoises actuelles. Il en résulte une activité intense de l'équipe dirigeante et des élus, qui
limite nécessairement le temps disponible à consacrer à l'établissement actuel. La perspective de cette transition
engendre aussi un certain immobilisme, dont pâtissent, par exemple, le service des publications, celui de la valorisation
ou le site Web : aux yeux des principaux acteurs concernés, la mise en oeuvre de réformes structurelles ou d'éventuels
aménagements sont inutiles, tout devant désormais être pensé dans le cadre du futur établissement.
Ce contexte, extrêmement prégnant, doit donc être toujours présent à l'esprit, à la lecture de ce rapport
51Respectivement 42%, 23,2% et 25,7% contre 31,7%, 19,5% et 37,7% au niveau national.
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Le dispositif de recherche
I - La recherche à l'Université Marc-Bloch : un panorama contrastéComme l'annonce le site de l'établissement, la recherche de l'Université Marc-Bloch couvre "...une large palette de
disciplines : de la littérature à la sociologie, des langues aux arts, de l'archéologie à l'image de synthèse, de la théologie
aux techniques de production artistique, de la philosophie au développement de l'individu".Elle s'appuie sur 19 unités de recherche, regroupées dans deux écoles doctorales (Humanités ; Théologie et
sciences religieuses) et accueillant quelque 500 enseignants-chercheurs. 12% (78) d'entre eux sont intégrés dans des
unités associées au CNRS, mais près d'un quart de ces derniers (17) le sont dans des unités qui n'appartiennent pas à
Strasbourg 2. La Maison interuniversitaire des sciences de l'homme - Alsace, la MISHA (UMS 2552, créée en 2002), et
un très important centre documentaire interuniversitaire et national, la Bibliothèque nationale et universitaire de
Strasbourg (BNUS) complétent ce paysage.
La situation de la recherche est très contrastée. Trois groupes d'équipes se dégagent.1 La recherche en théologie
Adossé à une école doctorale dédiée (ED 270, Théologie et sciences religieuses), cet ensemble, très largement
autonome, fondé sur les deux instituts de théologie, se compose de 5 EA : l'équipe Théologie catholique et sciences
religieuses (EA 1343) ; l'équipe Théologie protestante (EA 1344) ; l'Équipe de recherche en exégèse biblique (EREB, EA
2328) ; l
e Centre de sociologie des religions et d'éthique sociale (CSRES, EA 2329) ; l'équipe Droit canonique (EA 3404). Le
regroupement des EA 1343 et 2328 d'une part, 1344 et 2329 d'autre part, est prévu pour le contrat quadriennal 2009-2012.
Cet ensemble, très spécifique, étroitement lié aux deux instituts de théologie, est ouvert sur l'extérieur par ses
collaborations, à Strasbourg même, avec l'UMR Prismede Strasbourg 3 (Politique, religion, institutions et sociétés :
mutations européennes, UMR 7012),à laquelle 4 enseignants-chercheurs de l'UMB sont directement rattachés, mais
aussi dans le reste de la France et à l'étranger. Il appartient, notamment, au réseau doctoral européen des facultés
de théologie de langue française, le Theodoc, dont le siège est à la Faculté de théologie de l'Université catholique de
Louvain et qui regroupe 8 facultés de théologie catholique et protestante, en Belgique, en Suisse et en France.
L'ensemble donne l'impression d'une activité soutenue et très organisée, en recherche stricto sensu, avec
l'organisation de nombreux colloques internationaux, comme en formation à la recherche : en témoignent les journées
des écoles doctorales (5 en moyenne par an), co-organisées par les deux instituts de théologie, au cours desquelles les
doctorants peuvent présenter leurs travaux. Ces derniers semblent très intégrés dans les équipes, où, accueillis et
encadrés, ils bénéficient d'un accès informatique et de l'achat d'ouvrages spécifiques. Même si cet encadrement est
rendu possible par des effectifs relativement réduits (151 doctorants), le niveau n'en est pas moins remarquable. On
soulignera également l'appropriation effective des outils informatiques (sites de grande qualité, très documentés, souvent
ergonomiques et régulièrement mis à jour, fonctionnement en réseau), que justifie l'importance de la formation à distance.
L'activité de publications est intense et exploite les ressources de l'informatique : pour quelques revues très anciennes,
mais toujours actives, comme la Revue des Sciences Religieuses,les sommaires sont disponibles en ligne ; pour d'autres,
comme la Revue de droit canonique, les numéros sont librement téléchargeables après 3 ans.
2 Autour de la MISHA
La MISHA, qui vient d'être achevée après 9 ans de travaux, héberge à Strasbourg, sur plus de 1400 m
2 , trois UMR :l'équipe Étude des civilisations de l'Antiquité (UMR 7044) et le laboratoire Cultures et sociétés en Europe (UMR 7043) de
l'UMB, l'UMR Prisme de l'Université Robert-Schumann, ainsi qu'une EA (de l'ULP) et un GIS (Mondes germaniques).
Les unités disposent là, dans un bâtiment neuf et fonctionnel, de larges surfaces (307 m 2 pour l'UMR 7043 et 647 m2
pour l'UMR 7044) et d'une infrastructure remarquable : informatique de réseau, assistance au développement
et à la gestion de bases de données, soutien à l'organisation de colloques et à l'aide à la réponse aux appels d'offres
nationaux et internationaux. Pour les étudiants comme pour les chercheurs, les conditions d'accueil sont donc
particulièrement favorables, d'autant que l'animation scientifique, classique dans ce type de Maison, est réelle
et très ouverte. Le développement d'une fonction mutualisée d'informatique de recherche, particulièrement rare,
est opportune et remarquable. 7 Xpress Rapport Strasbourg 2:Maquette-Avec Annexes - copie 30/01/09 16:00 Page 7
3 !Les autres...
II - Un pilotage très en retrait de la rechercheIII - La formation à la recherche
8 Xpress Rapport Strasbourg 2:Maquette-Avec Annexes - copie 30/01/09 16:00 Page 8
IV - Le soutien à l'activité de recherche
Hors activités pédagogiques (inscriptions, etc.), la Division de la recherche comprend 12,3 ETP : 4 personnes
(4ETP) pour le pôle Formation doctorale ; 2 personnes (1,8 ETP) pour le pôle Écoles doctorales ; 4 personnes (4 ETP)
pour le pôle Publications ; 1 personne pour le pôle Valorisation (0,5 ETP) ; 1 personne (1 ETP) pour le secrétariat ;
1personne (1 ETP) pour la direction.
Il est nécessaire que l'UMB se dote aujourd'hui d'une infrastructure de soutien à la recherche, adaptée aux
spécialités qui sont les siennes et susceptible de contribuer à l'organisation des colloques, d'organiser une veille sur
les appels à programme, d'aider au montage de projets, de fournir des ressources informatiques adaptées aux besoins
des disciplines (notamment en termes de communication) et d'entamer une réflexion sur les surfaces nécessaires à
la recherche. Tout cela doit bien évidemment être pensé dans le cadre de l'UDS, mais dans l'immédiat un renforcement
de la Division de la recherche est absolument nécessaire. Une meilleure répartition des tâches (rétrocession aux écoles
doctorales des aspects pédagogiques, avec les moyens correspondants, et recentrage des laboratoires sur l'activité de
recherche, par exemple) pourrait également permettre à la recherche de cette université de se développer.
1 Les relations avec la BNUS
La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNUS) est un Établissement public national à caractère
administratif, sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur. Elle a vu ses sections Sciences, Médecine et
Pharmacie transférées au SCD de l'Université Louis Pasteur, les sections Alsatiques et Droit étant hébergées en d'autres
lieux (rue Joffre). Aujourd'hui, la BNUS concerne donc principalement les secteurs disciplinaires qui sont ceux de l'UMB
et représente de ce fait un élément essentiel de son dispositif de recherche, ce qui ne doit pas dispenser l'UMB d'une
présence et d'une activité significatives dans le SCD commun aux universités de Strasbourg. L'importance de cet
ensemble documentaire est accentuée par le fait que la BNUS est dépôt légal et détentrice d'ouvrages très rares.
L'accès en est large, puisqu'elle est ouverte tous les soirs jusqu'à 22 heures.2 Le SICD
LeService interétablissements de coopération documentaire (SICD), dont les statuts ont été adoptés en
décembre 2006 par les Conseils d'administration des trois universités strasbourgeoises, s'est substitué aux trois
services communs de documentation de ces établissements, créés en 1992. Il est organisé en quatre départements
thématiques (sciences, sciences juridiques, santé, lettres et sciences humaines) et regroupe 25 bibliothèques, réunissant
plus de deux millions d'ouvrages, ainsi que six départements transversaux : public, collections, documentation
électronique, formation, système d'information, service administratif. Il a développé des partenariats avec
41autres bibliothèques dites "associées".
Le SICD rassemble 142 personnes, qui tentent de mutualiser et d'actualiser les fonds et les matériels informatiques,
et de développer les services aux lecteurs. Pour ce faire, il a mené, durant treize mois, une enquête systématique, qui
a abouti à l'établissement d'une "carte documentaire", offrant une meilleure connaissance des publics et servant de
support à une réorganisation opportune. Le partenariat entre la BNUS et le SICD a été renforcé dans les domaines des
sciences religieuses (où la BNUS est CADIST en partenariat avec la bibliothèque des Facultés de théologie), des langues
et littératures (la BNUS est CADIST pour l'allemand), et de la philosophie.Par ailleurs, un Guide des ressourcesélectroniques documentaires des trois universités de Strasbourg a été rédigé
et mis en ligne, et le service a harmonisé les règles de catalogage des trois établissements.
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La stratégie en matière de formation
I - Le pilotage de l'offre de formation
1 !Un contexte particulier
2 !Une situation contrastée
vs vs vs 11 Xpress Rapport Strasbourg 2:Maquette-Avec Annexes - copie 30/01/09 16:00 Page 11
Si le taux moyen d'encadrement de l'Université Marc Bloch n'est pas mauvais pour une université majoritairement
littéraire (24,4 étudiants par enseignant contre 27,8 dans l'ensemble des universités SHS), en interne, comme dans la
plupart des universités du même type, les écarts sont considérables. Trois UFR sont surencadrées, celles de Théologie
et celle de Lettres ; quatre souffrent d'un sous-encadrement, celles de Sciences sociales, d'Arts et de STAPS et de LSHA.
3 Le rôle du CEVU et la question du coût des formations
La suppression des "droits illégaux" a conduit l'UMB à encourager le développement de DU (payants) et de
formations de qualité hors LMD (traduction spécialisée, par exemple), auxquelles sont associés des droits d'inscription
élevés. On notera, par ailleurs, que la recherche de financements est rendue plus difficile en Alsace, où, en raison du
droit local, les établissements alsaciens ne sont pas habilités à percevoir la taxe d'apprentissage des entreprises dont
le siège social est situé en Alsace.L'établissement souhaite mieux maîtriser les coûts des formations. Un IGE a été engagé sur cette mission,
mais l'absence de pilotage à la base amoindrit forcément l'efficacité de cette entreprise. En effet, dans les UFR,
aucun chiffre seuil (plafond et plancher) ne semble avoir été retenu pour l'ouverture ou la fermeture de formations,
aussi bien au niveau des mentions ou spécialités de licence qu'au niveau des spécialités de master. À l'UFR STAPS,
en particulier, le nombre d'heures complémentaires semble excessif. Mais les volumes horaires des formations ne
sont pas validés par le CEVU, dont l'avis n'est d'ailleurs pas requis pour les demandes de postes. Cette absence de
cadrage risque d'être préjudiciable tant à la qualité des formations qu'à la maîtrise de leur coût. Le CEVU, organe
d'arbitrage et de régulation, ne joue pas son rôle sur ce plan-là. L'entrée dans l'UDS permettra-t-elle un meilleur
pilotage de la politique pédagogique de l'établissement ?L'organisation de la formation continue, service commun de l'université, est assez éclatée, les centres étant près
des UFR. L'organigramme du service reflète un pilotage apparemment efficace. La FC gère deux licences professionnelles
dans des secteurs porteurs (banque et collectivités territoriales). Le nombre de personnes inscrites en FC diplômante ou
non est bon,compte tenu des domaines de formation de l'UMB ; l'organisation de formations "à la demande" doit être
poursuivie et encouragée. L'articulation de la VAE par rapport à la VAP est cependant à améliorer : l'établissement ne
délivrant que peu de VAE totales ou partielles (14 pour l'année 2007).Une cellule de pilotage et de statistiques fournit des données chiffrées précises, qui devraient permettre
un pilotage efficace de l'établissement. Cependant, ces données ne semblent pas suffisamment exploitées à
l'heure actuelle. II - Les dispositifs d'accompagnement de l'étudiant1 Orientation et accompagnement : de bonnes pratiques à soutenir et à généraliser
Des actions intéressantes sont menées par le Service commun universitaire d'information, d'orientation et
d'insertion professionnelle (SCUIOIP), dont le dynamisme est assez remarquable, comme en témoigne par exemple
l'opération la Quinzaine des métiers, filmée et mise en ligne ; le nombre de vidéos visionnées est passé de 457 en
2005 à 3 690 en 2007. Le succès de l'opération est tel que, dès 2007, les Universités Louis Pasteur et Robert Schuman
s'y sont associées. Des liens se sont tissés avec les lycées et des échanges se font dans les deux sens : des étudiants
vont à la rencontre d'élèves de 1ère
et de terminale dans les lycées, tandis que des lycéens peuvent assister à descours et s'entretenir avec des enseignants et des étudiants de l'université lors des journées portes ouvertes, organisées
sur tous les campus. Le nombre de lycéens touchés par la première opération est évalué à 1 800-2 000, ce qui est loin
d'être négligeable.L'ensemble de l'université a participé au programme "orientation active", malgré les délais très courts laissés
aux composantes pour mettre en ligne les informations dont les lycéens devaient disposer. Un nombre de
4 878demandes a été traité pour l'ensemble des composantes, DEUST non compris.
Un tutorat d'accueil est organisé et semble efficace ; il prend la forme d'informations données sur un standard
téléphonique pendant l'été, de visites guidées du campus par filière, d'aide au choix d'unités d'enseignement optionnelles,
ce qui n'est pas inutile dans la mesure où aucune plage horaire n'est réservée au niveau central à ces enseignements. Les
étudiants étrangers bénéficient d'un stage de français d'une semaine avant la rentrée et d'un accompagnement pendant
le 1 ersemestre. L'UMB n'a pas adhéré pour l'instant à Campus France ; cette adhésion se fera dans le cadre de l'UDS.
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Le tutorat d'accompagnement est plus fragile : laissé aux initiatives des composantes, mis en place au second
semestre seulement et non encadré par des enseignants référents, il gagnerait à se structurer et à s'harmoniser. Les
distinctions établies entre directeurs d'études et directeurs de formation brouillent les pistes et rendent les missions
des uns et des autres peu lisibles. Mieux vaudrait adopter l'appellation d'"enseignant référent", qui a le mérite de la
clarté pour les directeurs d'études, et préciser leur mission, dans une charte par exemple. Conscients de l'insuffisance
du dispositif, le président et la VP du CEVU ont chargé deux enseignantes de faire des propositions pour l'avenir,
propositions qui vont dans le bons sens : introduction du tutorat dès le premier semestre, instauration d'un "contrat
pédagogique pour la réussite", développement de pratiques pédagogiques innovantes.Les crédits du "plan réussite en licence" favoriseront la mise en oeuvre de ce projet. Ce plan a été élaboré à
l'échelle de l'UDS, ce qui est une excellente chose, encore que la population étudiante ne soit pas la même dans les
trois universités et que, par voie de conséquence, le financement ne se situe pas au même niveau : 38 ! par étudiant
à l'URS, 24 ! à l'ULP et 31 ! à l'UMB, qui ne compte que 19% de boursiers, pourcentage relativement faible pour une
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