[PDF] DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES Propriété (combinaisons linéaires) :





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1 Divisibilité

Combinaison linéaire qui annule les n : n + 13 ? (n + 1) = 12 . • Les diviseurs de 12 sont 1 2



Divisibilité : exercices - Nanopdf

page 1 de 1. Divisibilité : exercices. 1. Déterminer tous les entiers n tels que 2n ? 3 divise n + 5 (former une combinaison linéaire pour éliminer n).



Cours de spécialité mathématiques en T S

7 déc. 2010 I Divisibilité et congruences dans Z. 3. 1. Divisibilité dans Z . . ... Si a divise b et c alors a divise toute combinaison linéaire.



DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES

En effet si par exemple 10 divisait 1001 alors 2 diviserait 1001. Propriété (combinaisons linéaires) : Soit a



TSspémaths TS spé maths

n+5 7n+32 or n+5 n+5 ainsi n+5 7n+35 donc par combinaison linéaire



DIVISIBILITÉ DANS DIVISION EUCLIDIENNE

https://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782340022775_extrait.pdf



DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES

Propriété (combinaisons linéaires) : Soit a b et c trois entiers relatifs. Si c divise a et b alors c divise ma + nb où m et n sont deux entiers relatifs.



ARITHMETIQUE

Divisibilité dans » : diviseurs multiples d'un entier 3) Si a b et si a c alors a divise toute combinaison linéaire de b et c



Chapitre I : Divisibilité dans ? division euclidienne

http://mangeard.maths.free.fr/Ecole/JeanXXIII/SpeTS/chapitre1(Divisibilite_division%20euclidienne_congruences).pdf



Chapitre 2 - Divisibilité et congruences dans Z

Proposition 6 (Divisibilité et combinaison linéaire). Soient a b





DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES - maths et tiques

Propriété (combinaisons linéaires) : Soit ! " et trois entiers relatifs Si divise ! et " alors divise 9!+2" où 9 et 2 sont deux entiers relatifs Démonstration : Si divise ! et " alors il existe deux entiers relatifs # et #? tels que !=# et "=#? Donc 9!+2"=9# +2#? et donc il existe un entier relatif 1=9#+2#? tel que



DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES

Proposition 6 (Divisibilité et combinaison linéaire) Soient abc ? Z 1 si ab et ac alors a(kb+lc) pour n’importe quel choix d’entiers kl? Z 2 En particulier si ab alors a(a +b) et aa?b/ Remarque La quantité kb+lc s’appelle une combinaison linéaire de a et b Démonstration 1



Divisibilité et congruences - Maths : cours et exercices

Théorème : divisibilité d'une combinaison linéaire Soient sont trois entiers relatifs ( ) Si d divise a et b alors d divise tout entier En particulier d divise leur somme et leur di?érence PREUVE : Par hypothèses on peut écrire et avec k et k' entiers avec entiers donc d divise 3 La division euclidienne dans N



Divisibilite et Congruences - Maths

D’après les propriétés du § 1c/ une combinaison linéaire de deux nombres divisibles par 7 est divisible par 7 Donc la propriété est vraie au rang n + 1 Conclusion : la propriété étant initialisée et héréditaire on a montré par récurrence que ?n?!79n?2n Raisonnement par disjonction des cas : montrons que



Critères de divisibilité

Combinaison linéaire N’oublions pas que si d divise a et b alors pour tout relatif k et k d divise aussi k a k b + Comme le b(;) divise et il vérifie lui aussi cette propriété et divise donc toute combinaison linéaire de a et b Application directe 1 Soit n un entier naturel non nul Montrer que n (1+=) 2 Soit n



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Comment calculer la propriété d'une combinaison linéaire?

Propriété (combinaisons linéaires) : Soit a, b et c trois entiers relatifs. Si c divise a et b alors c divise ma + nb où m et n sont deux entiers relatifs. Démonstration : Si c divise a et b alors il existe deux entiers relatifs k et k' tels que a = kc et b = k'c.

Comment calculer une combinaison linéaire ?

La combinaison linéaire 1 des vi de coefficients les ai est alors 2 la somme ? i?I aivi (en particulier, une combinaison linéaire ne portant sur aucun vecteur est la somme vide, égale au vecteur nul ). Une « relation de dépendance linéaire » est une combinaison linéaire égale au vecteur nul.

Quels sont les coefficients de la combinaison linéaire ?

Les coefficients de la combinaison linéaire sont maintenant des fonctions que l'on cherche à déterminer. C'est une simple généralisation du cas n=2, cependant il existe une reformulation matricielle. où est la dérivée k -ième de .

Comment appelle-t-on une combinaison linéaire?

Combinaison linéaire. Combinaison linéaire Tout vecteur est décomposable en une somme de deux autres vecteurs. Ces vecteurs peuvent être décomposés en un produit de vecteur par un scalaire. Toute combinaison de la forme a + b est appelée combinaison linéaire de et .

DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES 1

DIVISIBILITÉ ET CONGRUENCES

Définition : Soit í µ et í µ deux entiers relatifs. í µ divise í µ s'il existe un entier relatif í µ tel que í µ=í µí µ.

On dit également :

- í µ est un diviseur de í µ, - í µ est divisible par í µ, - í µ est un multiple de í µ. Notation : í µ divise í µ se note : í µâˆ£í µ

Exemples :

• 56 est un multiple de -8 car 56 = -7 x (-8) • L'ensemble des multiples de 5 sont {... ; -15 ; -10 ; -5 ; 0 ; 5 ; 10 ; ...}. On note cet • L'ensemble des diviseurs de 6 sont {-6 ; -3 ; -2 ; -1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 6} • 0 est divisible par tout entier relatif. Rappel : Un nombre pair s'écrit sous la forme 2í µ, avec í µentier. Un nombre impair s'écrit sous la forme 2í µ+1, avec í µ entier. Propriété : Soit í µ et í µ deux entiers relatifs avec í µ non nul.

í µ divise í µ ⟺ -í µ divise í µ ⟺ í µ divise -í µ ⟺ -í µ divise -í µ

Propriété (transitivité) : Soit í µ, í µ et í µ trois entiers relatifs. Si í µ divise í µ et í µ divise í µ alors í µ divise í µ.

Démonstration :

Si í µ divise í µ et í µ divise í µ alors il existe deux entiers relatifs í µ et í µâ€² tels que í µ=í µí µ et

Donc í µ=í µ'í µí µ et donc il existe un entier relatif í µ=í µí µâ€² tel que í µ=í µí µ.

Donc í µ divise í µ.

Exemple :

• 3∣12 et 12∣36 donc 3∣36. • On peut appliquer également la contraposée de la propriété de transitivité : Comme 2 ne divise pas 1001, aucun nombre pair ne divise 1001. En effet, si par exemple 10 divisait 1001 alors 2 diviserait 1001. Méthode : Appliquer la définition de la divisibilité (démonstration par l'absurde)

Vidéo https://youtu.be/z-CtTbP3RYA

Démontrer que pour tout entier relatif í µ, le nombre 6í µ+5 n'est pas divisible par 3. 2

Correction

On va effectuer un raisonnement par l'absurde en supposant le contraire de ce qu'il faut démontrer. Si notre démonstration aboutit à une " absurdité », une contradiction, cela prouvera que notre hypothèse de départ est fausse.

Supposons, par l'absurde, qu'il existe un entier relatif í µ, tel que 6í µ+5 soit divisible par 3.

Il existe alors un entier relatif í µ tel que 6í µ+5=3í µ.

Soit : 5=3í µ-6í µ, soit encore : 5=3

í µ-2í µ

Ce qui signifie que 5 est divisible par 3. C'est " absurde », donc l'hypothèse de départ est

fausse.

Le nombre 6í µ+5 n'est pas divisible par 3

Propriété (combinaisons linéaires) : Soit í µ, í µ et í µ trois entiers relatifs.

Si í µ divise í µ et í µ alors í µ divise í µí µ+í µí µ où í µ et í µ sont deux entiers relatifs.

Démonstration :

Si í µ divise í µ et í µ alors il existe deux entiers relatifs í µ et í µâ€² tels que í µ=í µí µ et

Donc í µí µ+í µí µ=í µí µí µ+í µí µâ€²í µ et donc il existe un entier relatif í µ=í µí µ+í µí µâ€² tel que

Exemple :

Soit un entier relatif í µ qui divise les entiers relatifs í µet í µ+1. Alors í µ divise í µ+1-í µ=1. Donc í µ=-1ou í µ=1.

Méthode : Utiliser la propriété des combinaisons linéaires (démonstration avec réciproque)

Vidéo https://youtu.be/JGJ0VJV2Zgo

Déterminer les entiers relatifs í µ, tels que 2í µ+5 divise í µ-1.

Correction

• On a : 2í µ+5∣2í µ+5

Si 2í µ+5 âˆ£í µ-1 et 2í µ+5∣2í µ+5 , alors d'après la propriété des combinaisons linéaires :

2í µ+5 ∣-2(í µ-1)+2í µ+5

Soit : 2í µ+5 ∣-2í µ+2+2í µ+5

Soit encore : 2í µ+5 ∣7.

Les diviseurs de 7 sont : -7 ; -1 ; 1 et 7.

Donc :

2í µ+5=-7 soit í µ=-6

2í µ+5=-1 soit í µ=-3

2í µ+5=1 soit í µ=-2

2í µ+5=7 soit í µ=1

Les solutions possibles appartiennent à l'ensemble {-6 ; -3 ; -2 ; 1}.

L'idée est de fabriquer

une combinaison linéaire deí µ-1 et 2í µ+5 qui ne dépende plus de í µ. 3

Attention, il faut maintenant vérifier la réciproque. En effet, la propriété des combinaisons

linéaires (si... alors...) donne une condition nécessaire pour avoir la divisibilité sur les

combinaisons linéaires.

On a donc prouvé que, si 2í µ+5 divise í µ-1, alors nécessairement í µ appartient à

l'ensemble {-6 ; -3 ; -2 ; 1}. La question est maintenant de savoir s'il suffit de prendre une valeur dans cet ensemble pour que 2í µ+5 divise í µ-1.

Il faut donc prouver maintenant que si í µ appartient à l'ensemble {-6 ; -3 ; -2 ; 1} alors 2í µ+

5 divise í µ-1.

• Si í µ=-6 :

2í µ+5=-7 et í µ-1=-7. Or, -7∣-7, donc -6 est bien solution.

Si í µ=-3 :

2í µ+5=-1 et í µ-1=-4. Or, -1∣-4, donc -3 est bien solution.

Si í µ=-2 :

2í µ+5=1 et í µ-1=-3. Or, 1∣-3, donc -2 est bien solution.

Si í µ=1 :

2í µ+5=7 et í µ-1=0. Or, 7∣0, donc -1 est bien solution.

• Les solutions sont -6, -3, -2 et 1.

Partie 2 : Division euclidienne

Propriété : Soit í µ un entier naturel et í µ entier naturel non nul.

Définitions :

- í µ est appelé le quotient de la division euclidienne de í µ par í µ, - í µ est appelé le reste. Exemple : Dans la division euclidienne de 412 par 15, on a : 412 = 15 x 27 + 7

Démonstration :

Existence :

1 er 2 e Alors E est non vide car l'entier 2í µÃ—í µ appartient à E. En effet í µâ‰¥1 donc 2í µÃ—í µâ‰¥2í µ>í µ.

E possède donc un plus petit élément c'est à dire un multiple de b strictement supérieur à a

tel que le multiple précédent soit inférieur ou égal à a. í µ+1 í µ+1

Et comme í µ>0, on a : 0<

í µ+1 í µ et donc 0<í µ. q est donc un entier naturel.

On peut poser í µ=í µ-í µí µ.

4

Or a, b et q sont des entiers, donc r est entier.

Et comme í µ<

í µ+1 í µ on en déduit que í µ<í µ.

Unicité :

On suppose qu'il existe deux couples (q ; r) et (q' ; r').

Donc í µ=í µí µ+í µ=í µí µ

Et donc : í µ

Comme í µ-í µâ€² est entier, í µ

-í µ est un multiple de b. Le seul multiple de b compris entre -b et b est 0, donc í µ -í µ=0 et donc í µ

D'où í µ=í µâ€².

Propriété : On peut étendre la propriété précédente au cas où í µ est un entier relatif.

- Admis - Méthode : Déterminer le quotient et le reste d'une division euclidienne (1)

Vidéo https://youtu.be/bwS45UeOZrg

Déterminer le quotient et le reste de la division de -5000 par 17.

Correction

A l'aide de la calculatrice, on obtient :

Ainsi : 5000 = 17 x 294 + 2

Donc : -5000 = 17 x (-294) - 2

Le reste est un entier positif inférieur à 17.

Donc : -5000 = 17 x (-294) - 17 - 2 + 17

Soit : -5000 = 17 x (-295) + 15

D'où, le quotient est -295 et le reste est 15.

Méthode : Déterminer le quotient et le reste d'une division euclidienne (2)

Vidéo https://youtu.be/fv5uhr8JP3U

Déterminer le quotient et le reste de la division de 5í µ+11 par 2í µ+3, avec í µ entier naturel.

Correction

• Pour tout entier naturel í µ, on a : 5í µ+11=2

2í µ+3

+í µ+5 5

On décompose 5í µ+11 en í µ

2í µ+3

On a choisi í µ=2 car 2 est le plus grand facteur entier tel que 5í µ+11â‰¥í µ

2í µ+3

. En effet, le produit du diviseur par le quotient ne doit pas dépasser le dividende, sinon le reste serait négatif !

La relation 5í µ+11=2

2í µ+3

+í µ+5 est la division euclidienne de 5í µ+11 par 2í µ+3

Ainsi, pour í µâ‰¥3, dans la division euclidienne de 5í µ+11 par 2í µ+3, le quotient est 2 et le

reste est í µ+5. • Reste donc à traiter les cas í µ=0,í µ=1 et í µ=2 Propriété : Soit un entier naturel í µ, tel que í µâ‰¥2. Alors, tout entier í µ s'écrit sous l'une des formes suivantes :

í µí µ ou í µí µ+1 ou í µí µ+2 ... ou í µí µ+(í µ-1), avec í µ entier relatif.

Exemples pour comprendre :

Ainsi, í µ peut s'écrire : 5í µ ou 5í µ+1 ou 5í µ+2 ou 5í µ+3 ou 5í µ+4. - De même, í µ peut s'écrire : 2í µ ou 2í µ+1. On retrouve ici, la notion de parité d'un nombre : un nombre est soit pair, soit impair. Méthode : Effectuer une démonstration par disjonction des cas

Vidéo https://youtu.be/AEkdYp0Dqso

Démontrer que pour tout entier naturel í µ, í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3.

Correction

Le raisonnement par disjonction de cas consiste à décomposer la proposition que l'on veut démontrer en différents cas qui seront vérifiés successivement. On veut démontrer ici une divisibilité par 3, il peut donc être pertinent de décomposer l'entier í µ sous une des trois formes suivantes : í µ=3í µ ou í µ=3í µ+1 ou í µ=3í µ+2, avec í µ entier relatif.

On a donc 3 cas possibles :

• Si í µ=3í µ : í µ+5 í µ-5 =3í µ(3í µ+5)(3í µ-5) donc í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3. • Si í µ=3í µ+1 : í µ+5 í µ-5 =(3í µ+1)(3í µ+1+5)(3í µ+1-5)

3í µ+1

3í µ+6

3í µ-4

í µ 5í µ+11 2í µ+3 Quotient Reste

0 11 3 3 2

1 16 5 3 1

2 21 7 3 0

6 =3(3í µ+1)(í µ+2)(3í µ-4) donc í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3. • Si í µ=3í µ+2 : í µ+5 í µ-5 =(3í µ+2)(3í µ+2+5)(3í µ+2-5)

3í µ+2

3í µ+7

3í µ-3

=3(3í µ+2)(3í µ+7)(í µ-1) donc í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3. Ainsi, pour tout entier naturel í µ, í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3.

1) Définition

Exemple :

On considère la suite de nombres : 1, 6, 11, 16, 21, 26, 31, 36. Si on prend deux quelconques de ces nombres, alors leur différence est divisible par 5. Par exemple : 21 - 6 = 15 qui est divisible par 5.

On dit que 21 et 6 sont congrus modulo 5.

Définition : Soit í µ un entier naturel non nul.

Deux entiers í µ et í µ sont congrus modulo í µ lorsque í µ-í µ est divisible par í µ.

On note í µâ‰¡í µ

Propriété : Soit í µ un entier naturel non nul.

Deux entiers í µ et í µ sont congrus modulo í µ, si et seulement si, la division euclidienne de í µ

par í µ a le même reste que la division euclidienne de í µ par í µ.

Démonstration :

- Si í µ=í µâ€² :

-í µâ€²=í µ(í µ-í µâ€²) donc í µ-í µ est divisible par í µ et donc í µâ‰¡í µ

- Si í µ et í µ sont congrus modulo í µ :

Donc í µ-í µ

Comme í µâ‰¡í µ

, í µ-í µ est divisible par í µ et donc í µ-í µâ€² est divisible par í µ.

í µ-í µâ€² est un multiple de í µ compris entre -í µ et í µ donc í µ-í µâ€²=0, soit í µ=í µâ€².

Exemple : On a vu que 21≡6

5

Les égalités euclidiennes 21 = 4 x 5 + 1 et 6 = 1 x 5 + 1 montrent que le reste de la division de

21 par 5 est égal au reste de la division de 6 par 5.

7

Méthode : Écrire avec des congruences

Vidéo https://youtu.be/BTCsGN6xwXg

Vidéo https://youtu.be/wdFNCnSfIgE

a) Compléter : 13≡⋯ 5

45≡⋯

3 -8≡⋯ 12 b) Démontrer que : 214≡25 9

Correction

a) - Les solutions sont multiples, la plus simple consisterait à écrire 13≡13 5

Ce n'est évidemment pas satisfaisant, on privilégiera la recherche d'un entier naturel í µ tel

que 13â‰¡í µ 5 En effet, si í µ est le reste de la division de 13 par 5, alors on a : 13â‰¡í µ 5

13â‰¡í µ

5 En prenant í µ=2, on a : í µ=13-5í µ=13-5×2=3.

Ainsi : 13≡3

5 - On cherche í µ, tel que 45â‰¡í µ 3

45â‰¡í µ

3

Avec í µ=15, on trouve í µ=0.

Ainsi : 45≡0

3 - On cherche í µ, tel que -8â‰¡í µ 12 -8â‰¡í µ 12

Avec í µ=-1, on trouve í µ=4.

Ainsi : -8≡4

12 b) 214≡25 9 signifie qu'il existe un entier relatif í µ, tel que 214-25=9í µ.

C'est vrai !

En effet, í µ=21 convient : 214-25=189=21×9.

2) Propriétés sur les congruences

Propriétés : Soit í µ un entier naturel non nul. a) í µâ‰¡í µ pour tout entier relatif í µ. b) Si í µâ‰¡í µ et í µâ‰¡í µ alors í µâ‰¡í µ (Relation de transitivité)

Démonstration :

a) í µ-í µ=0 est divisible par í µ. b) í µâ‰¡í µ et í µâ‰¡í µ

donc í µ divise í µ-í µ et í µ-í µ donc í µ divise í µ-í µ+í µ-í µ=í µ-í µ.

8 Propriété (Opérations) : Soit í µ un entier naturel non nul. Soit í µ, í µ, í µâ€² et í µâ€² des nombres relatifs tels que í µâ‰¡í µ et í µâ€²â‰¡í µâ€² alors on a : avec í µâˆˆâ„•. On dit que l'addition, la soustraction et la multiplication sont compatibles avec les congruences.

Démonstration de la dernière relation :

• Initialisation : La démonstration est triviale pour í µ = 0 ou í µ = 1 • Hérédité : - Hypothèse de récurrence : Supposons qu'il existe un entier í µ tel que la propriété soit vraie : í µ - Démontrons que : La propriété est vraie au rang í µ+1: í µ • Conclusion :

La propriété est vraie pour í µ = 0 et héréditaire à partir de ce rang. D'après le principe de

récurrence, elle est vraie pour tout entier naturel í µ.

Exemples :

On a : 7≡4

3 et 11≡20 3 donc : - 7+11≡4+20 3 ≡24 3 ≡0 3 et on a alors 18≡0 3 - 7×11≡4×20 3 ≡80 3 ≡2 3 et on a alors 77≡2 3

Attention la réciproque est fausse :

Si í µÃ—í µâ‰¡í µÃ—í µ

, on n'a pas nécessairement í µâ‰¡í µ En effet, la division n'est pas compatible avec les congruences.

Par exemple :

Si 12≡18

6 , mais 12:3≢18:3 6 Méthode : Appliquer les propriétés sur les congruences

Vidéo https://youtu.be/4RRjMC8_Dio

Compléter le tableau :

Correction

í µ ≡1 4 ≡-1 7 ≡1 10 í µ ≡2 4 ≡4 7 ≡-5 10 4 7 10 4 7 10 4 7 10

4í µ ≡⋯

4 7 10 +4í µ-6 ≡⋯ 4 7 10 9

3) Exemples d'application

Méthode : Résoudre une équation avec des congruences

Vidéo https://youtu.be/Hb39SqG6nbg

Vidéo https://youtu.be/aTn05hp_b7I

a) Déterminer les entiers x tels que 6+í µâ‰¡5 3 b) Déterminer les entiers x tels que 3í µâ‰¡5 4

Correction

a) 6+í µâ‰¡5 3

6+í µ-6≡5-6

3 í µâ‰¡-1 3 í µâ‰¡2 3 b) 3í µâ‰¡5 4 donc 3í µâ‰¡1 4 Or x est nécessairement congru à l'un des entiers 0, 1, 2 ou 3 modulo 4.

Par disjonction des cas, on a :

Donc 3×3≡1

4 . On en déduit que í µâ‰¡3 4 Méthode : Démontrer une divisibilité à l'aide des congruences

Vidéo https://youtu.be/ZzlPFO59_t0

Démontrer que pour tout entier naturel í µ, í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3.

On retrouve le même exercice (résolu ici à l'aide des congruences) que celui proposé dans la

partie 2.

Correction

On veut démontrer ici une divisibilité par 3, il peut donc être pertinent d'écrire í µ à l'aide de

modulo 3 : í µ ≡1 4 ≡-1 7 ≡1 10 í µ ≡2 4 ≡4 7 ≡-5 10 í µ+í µ ≡1+2 4 ≡3 4 ≡3 7 ≡6 10 ≡1-2 4 ≡-1 4 ≡3 4 ≡2 7 ≡6 10 ≡1 4 ≡1 4 ≡1 7 ≡1 10

4í µ

≡4×2 4 ≡8 4 ≡0 4 ≡2 7 ≡0 10 +4í µ-6 ≡1+0-6 4 ≡-5 4 ≡3 4 ≡4 7 ≡5 10 í µ modulo 4 0 1 2 3

3í µ modulo 4 0 3 2 1

10 í µâ‰¡0 3 ou í µâ‰¡1 3 ou í µâ‰¡2 3 On a donc 3 cas possibles, on va effectuer la démonstration par disjonction des cas en présentant les calculs dans un tableau : Ainsi, pour tout entier naturel í µ, í µ(í µ+5)(í µ-5) est divisible par 3.quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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