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IFSI DIJON

Structure du comportement en 1942



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sans corps .l'Alter et l'Ego sont un seul dans le monde vrai lien des esprits. regard philosophique notre perception du monde sans ces-.



LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PERCEPTION DE MAURICE

Phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty n'est pas seu- Et voilà qu'en nous restituant notre corps la phénoménologie nous res-.





PEUT-ON RÉDUIRE LE CORPS? Emmanuel Falque

à une «seconde» ou «nouvelle réduction» au corps propre ou à la «chair» (Leib) 1 M. Merleau-Ponty phénoménologie de la perception



FOUCAULT ET MERLEAU-PONTY : UN DIALOGUE IMPOSSIBLE ?

lyse du « corps comme être sexué » (voir Phénoménologie de la perception Paris



Henri Bergson phénoménologie de la perception

C'est une phénoménologie de la perception que son œuvre présente. champ visuel renvoie comme un miroir l'influence de mon corps sur les.



Regard phénoménologique sur lexpérience corporelle

???/???/???? l'expérience de notre corps c'est-à-dire au même titre que de n'importe ... MERLEAU-PONTY (M.)



Lexpérience corporelle : perspective phénoménologique

par notre corps de l'habiter et d'agir à travers lui. 9 MERLEAU-PONTY (M.)



Phénoménologie de la perception et anthropologie de l’homme

Phénoménologie de la perception et anthropologie philosophique Cassirer (1874-1945) pose dès les années 1920 les jalons d’une ouverture de la phénoménologie de la perception à l’anthropologie philosophique vaste théorie de la culture qu’il définit comme théorie de l’homme en mouvement 06_Van Vliet indd 37 2016-12-22 13:02:29





La Phénoménologie du corps - JSTOR

Le Journal métaphysique et Etre et avoir fourmillent de réflexions sur le problème du corps ou celui de la connaissance sensible Une conférence publiée en 1939 dans les annales de l'Ecole des Hautes Etudes de Gand sous le titre L'être incarné repère central de la réflexion métaphysique les organise sous une forme presque systé



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Phénoménologie de la perception© Éditions GALLIMARD Paris 1945 “Maurice Merleau-Ponty” by Claude Lefort originally published in Histoire de la philosophie III Du XIXesiècle à nos jours Encyclopédie de la Pléiade 174 pp 692–706 © Éditions GALLIMARD Paris 1974

Qui a inventé la phénoménologie de la perception ?

La Phénoménologie de la Perception (1945) est considérée comme l'œuvre majeure du philosophe Maurice Merleau-Ponty, l'un des fondateurs de la phénoménologie. Dans l'esprit des recherches d' Edmund Husserl, le projet de Merleau-Ponty entreprend de révéler la structure du phénomène de la perception.

Qui a inventé la phénoménologie ?

Pour les articles homonymes, voir Perception (homonymie) . La Phénoménologie de la Perception (1945) est considérée comme l'œuvre majeure du philosophe Maurice Merleau-Ponty, l'un des fondateurs de la phénoménologie.

Qui a inventé le corps phénoménal ?

C'est l'occasion pour Pascal Dupond 18 de souligner l'ambiguïté de la conception du corps, à la fois esprit et objectivité, dont Merleau-Ponty fera usage dans son concept de « corps phénoménal ».

Qui a inventé la phénoménologie du corps et de l'intersubjectivité ?

Mme Gül Cevahir Sahin Granade, La phénoménologie du corps et de l'intersubjectivité incarnée chez Gabriel Marcel et Merleau-Ponty. Un document PDF-texte de 7 pages de 49 K. à télécharger. [ EN LIGNE] Consulté le 7 mai 2015. Maurice Lagueux, “ Y a-t-il une philosophie de l’histoire chez Merleau-Ponty ?

MAURICEMERLEAU-PONTY

Phénoménologie

de laperception

GALLIMARD

Ce livre ainiualementparu-dans la

"Bibliothèquedes Idées» en 1945.

©Éditions Gallimard, 1945.

AVANT-PROPOS

Qu'est-ceque laphénoménologie?Ilpeutporaüreétrangequ'on ait encore

àposer cettequestionundemi-siècleaprès

lespremierstravauxde Husserl. Elle estpourtantloin d'êtrerésolue. Laphénoménologie,c'estl'étudedesessences,ettous lesproblèmes,selon elle,reviennent

àdéfinirdes essen

ces:l'essencede laperception,l'essence de laconscience,

par.exemple.Mais laphénoménologie,c'estaussiune philosophiequi replace les essences dansl'existenceet ne pensepasqu'onpuissecomprendrel'hommeet lemondeautre

mentqu'àpartirde leurcfacticité».C'est unephilosophietranscendantalequi

metensuspenspour lescomprendrelesaffirmationsdel'attitudenaturelle,maisc'estaussiunephilosophiepour laquelle lemondeesttoujours

cdéjà là» avantlaréflexion,commeune présence inaliénable, etdonttoutl'effortest deretrouver cecontactnaïfavec lemonde bitiond'unephilosophiequi soit unecscienceexacte». maisc'estaussiuncompterendu de l'espace, dutemps,du

mondecvécus».C'est l'essaid'unedescriptiondirecte denotreexpériencetelle qu'elle est, et sansaucunégard

àsagenèsepsychologiqueet auxexplicationscausales que lesavant,l'historienou le sociologuepeuventenfournir,etcependantHusserl,dans ses dernierstravaux,mentionneune

cphénoménologiegénétique»(1)etmêmeune cphé

noménologieconstructive»(2).Voudra-t-onlever ces contradictionsendistinguantentre laphénoménologiede Husserl et celle de Heidegger?

MaistoutSeinundZeitestsortid'uneindicationde Husserl etn'esten sommequ'uneexplicitationdu ctuitiirlichenWeltbegriff»ou ducLebensuielt:. que Husserl,àla fin de sa vie,donnaitpourthèmepremier àlaphénoménologie,de sorte que lacontradictionreparaît (1)Méditatton$pp.120elsuivantes, Il

AVANT-PROPOSAVANT-PHOPOSln

renonceradcirconscrireune doctrine quiatoutdit et sedemanderasi unephilosophiequi n'arrive pas dsedéfinir méritetoutlebruitqu'onfaitautourd'elle et s'il nes'agit pasplutôtd'unmytheetd'unemode.Même s'il en était ainsi, ilresterait

àcomprendrele prestige de ce

mytheetl'originede cette mode, et lesérieuxphilosophiquetraduiracettesituation pratiqueretreconnaîtrecomme manièreou commestyle,elle existe commemouvement, avant

enroutedepuislongtemps,ses disciples laretrouventpartout,dans Hegel et dans Kierkegaardbiensûr,maisaussidans Marx, dansNietzsche,dans Freud. Uncommentairephilologiquedestextesnedonneraitrien:nousnetrouvons dans lestextesque

ceque nous y avonsmis,etsijamaishistoire

aappelénotreinterprétation,c'estbien l'histoire de laphilosophie.C'est ennous-mêmesquenoustrouveronsl'unitéde laphénoménologieet son vraisens.

La questionn'estpas tant decompterlescitationsque de fixer etd'objectivercettephénoménologiepournousqui faitqu'en lisantHusserlou

Heideçqer,plusieursde noscontemporains

onteulesentimentbienmoinsderencontrerune philosophienouvelleque dereconnaîtrecequ'ifsattendaient.La

phénoménologien'estaccessible qu'à uneméthodephénoménologique.Essayonsdonc denouerdélibérémentles fa

meuxthèmesphénoménologiquescomme ils sesontnouésspontanémentdans la vie.Peut-êtrecomprendrons-nousalorspourquoilaphénoménologieestdemeuréelongtemps

àl'étatdecommencement,deproblèmeet devoeu. Il s'agitdedécrire, et nonpasd'expliquernid'analyser.

Cettepremièreconsigneque Husserldonnait

àlaphénoménologiecommençanted'être une "psychologiedescriptive ouderevenircauxchosesmêmesli,c'estd'abordle désaveude la science. Je nesuis pas lerésultatoul'entrecroisementdesmultiplescausalitésquidéterminent moncorps oumon cpsychismeli,je nepuis pasmepensercommeune partie dumonde,commelesimpleobjetde la biologie, de lapsychologie etde la sociologie,nifermersurmoil'universde lascience.Tout ceque je sais dumonde,mêmepar science,je le sais àpartird'unevuemienneoud'uneexpériencedumondesans laquelle lessymboles delasciencene voudraientrien dire.Toutl'universde la science estconstruit surlemondevécu et si nousvoulonspenserlascienceelle

mêmeavecriçueur,enapprécierexactementle sens et laportée, ilnousfaut réveiller d'abord cetteexpérience

du

mondedontelle estl'expressionseconde. La science n'a pasetn'aurajamaislemêmesens d'être que lemondeperçupour lasimpleraison qu'elle en est unedétermination

ou uneexplication.Je suisnonpasun cêtrevivant:1>oumême

un chomme:1>oumême"une conscienceli,avectouslescaractères que la zoologie,l'anatomiesociale ou lapsychologieinductivereconnaissent

àcesproduitsde lanatureou del'histoire,-

jesuis la source absoluemonexistencenevientpas de mesantécédents,de monphysique et social, elle va vers eux et lessoutient,car c'est moi qui [ais être pour moi (et donc être au seul sens que lemot puisseavoirpourmoi)cettetraditionquejechoisisdereprendreou cethorizondont ladistance

àmois'effondrerait,puisqu'ellene luiappartientpascommeune propriété, si jen'étaislà pour laparcourir

duregard.Les vuesscientifiquesselonlesquelles jesuisunmoment

dumondesonttoujoursnaïvesethypocrites,parcequ'ellessous-entendent,sans lamentionner,cetteautrevue, celle de la conscience, par laquelle d'abord unmondese disposeautourde

moietcommenceàexisterpour moi.Revenir auxchosesmêmes,c'estreveniràce mondeavantlaconnaissancedont laconnaissanceparle toujours,etàl'égardduqueldéterminationscienti·[ique estabstraite,signitive etdépendante,commela géographie àl'égard du paysageoùnous avonsd'abordappris ceque c'estqu'uneforêt, une prairie ou unerivière.

àlaconscienceetl'exigence d'unedescriptionpureexclutaussibien le procédé del'analyseréflexiveque celui de l'explicationscientifique.Descartes etsurtoutKant ont

déliéle sujetoulaconscienceenfaisant voir quejenesauraissaisiraucunechosecommeexistantesi d'abord

jenem'éprouvaisexistantdans l'acte de la saisir, ils ont faitparaîtrelaconscience,l'absoluecertitudede

moipourmoi,commelaconditionsans laquelle il

n'yaurait rien du tout etl'actedeliaisoncommelefondementdu lié. Sans doute l'acte deliaisonn'estrien sans le spectacle du mondequ'illie,l'unitéde laconscience,chez Kant, estexactementcontemporainede

l'unitédumonde,et chez Descartes le douteméthodique nenousfait rien perdre puisque lemondeentier,aumoins àtitred'expériencenotre, estréintégréauCogito,certainavec lui, etaffectéseulementde l'indice"pensée de...:1>Mais

IVAVANT-PROPOSAVANT-PROPOS

v lesrelationsdusujetet dumondenesontpasrigoureuse

mentbilatérales:si ellesl'étalent,lacertitudedumondeserait d'emblée, chezJescartes,donnée avec celle du

Co gitoetKant ne parlerait pas decrenversementcopernicien :..L'analyseréflexive,àpartir de notreexpériencedumonde,remonteausujetcomme

àuneconditionde possibilitédistincted'elle et fait voir lasynthèseuniversellecommece sans quoi il

n'yaurait pas demonde.Dans cettemesure,elle cessed'adhérer

ànotreexpérience,ellesuèstr

tueàuncompte-.rendu unereconstruction.Oncomprendpar là que Husserl ait pu reprocher

àKant uncpsychotogisme desfacultésde

l'âme:.(1)et opposer,àuneanalysenoétiquequi fait reposer lemonde surl'activitésynthétiquedusujet,sa

"réflexionnoématique:.quidemeuredansl'objetet enexplicitel'unitéprimordialeau lieu del'engendrer.

Lemondeest là avanttouteanalyse que jepuisseenfaire et il seraitartificielde le faire dériverd'unesérie desynthèsesquirelieraientlessensations,puis lesaspectsperspectifsdel'objet,alors que les unes et les autressont

justementdesproduitsde l'analyse et nedoiventpas êtreréalisés avant elle.L'analyseréflexivecroitsuivreen sensinverselechemind'uneconstitutionpréalable etrejoindredans

cl'hommeintérieur:.,commedit saintAugustin,un

pouvoirconstituantluiatoujoursaélui.Ainsilaréflexions'emporteelle-mêmeet se replace dans unesubjectivitéinvulnérable,en deçà de l'être et dutemps.

.Maisc'est là unenaïveté,ou, si l'on préfère, une réflexionincomplètequiperd conscience de son proprecommencement.J'aicommencéde

réfléchir,maréflexionestréflexionsurunirréfléchi,ellene peut pass'ignorerelle-mêmecommeévénement,dès lorselles'apparaîtcommeune véritablecréation,commeunchangementdestructurede la conscience, et

Uluiappartientdereconnaîtreen deçà de ses propresopérationslemonde quiest donné ausujetparce que lesujetestdonné à lui même.Le réel est à décrire, et non pasàconstruireouà

constituer.Celaveutdire que je ne peux pasassimilerlaperceptionauxsynthèsesqui sont de l'ordre dujugement,des actes ou de la prédication. A chaque

momentmonchampperceptifestremplidereflets,decraquements,d'impressionstactilesfugaces que je suis hors d'état de relier précisémentaucontexteperçu et quecependantje

placed'emblée dans lemonde,sans lesconfondrejamaisavec mes

rêveries.A chaqueinstantaussi je rêveautourdes chosesj'imaginedesobjetsou des personnes dont laprésence

ici pasincompatibleavec lecontexte,etpourtantilsnese melentpasaumonde,ils sont en avant dumondeSur le de!'imagrnaire.Si.la réalité demape;ceptinnn sentatlOnselle deoraitêtretoujourshésitanteet livré

àconjecturesprobables, je devrais àm~ment

def?lresynthèsesillusoi:esetréintégrerau réel desphenomenesaberrantsque

J'enaurais d'abordexclusIl

n'enest rien. Le réel est untissusolide iln'attendpas .t'' ]ugemen. s pours.annexerph.énomènes lesplussurpre-nants mpourrejeternoslmagznationsles plusvraisemblables. Laperceptionn'estpas une science du mondece n'estpasmêmeun acte, une prise depositiondélibérée, 'elleest le fond surlequeltous les actes sedétachentet elle est présupposéepar eux. Lemonden'estpas unobjetdontjepossede par devers moila loi deconstitutionilest lemi lieunaturelet lechampdetoutesmesetdetoutes mesexpl!cite~.La véritén'chabitepas seulement1 a'umondec'estdans lemonde fJu'ilseconnaît.Quand je reviens ààpartirdu dopmahs:nedesenscommun.oududogmatismede lascience, Je!rouvenonpas un foyer devéritéintrinsèque, marsunsuietvoué aumonde. VOI:tparlàvrai sens de la célèbreréductionphênoménoloçique.

Il .nyflsans doute pas dequestionsurla

Husserlaitmrsplusdetempsàsecomprendreluimeme,-pas de.questionaussi cproblématiquedelaréduction• occupedan.slesinéditsune placeimportante.Pendantlongtemps,

Jusque dans destextesrécents,laréductionestpresenteecommeleretourà une consciencetranscendmztaledevantlaquelle lemondese déploie dans uneiranspa

absolue,animéde part en part par une séried'aperceptl.ons que lephilosopheserait chargé dereconstituerà parti» deleurrésultat.Ainsimasensationdu rouge est aperçuecommed'un certain rougesenti,ce lUI-Clman.lfcstatlOn d'unesurfacerouqe, celle-cicomme mamfestahond'uncarton rouge, et celui-cienfin VI

AVANT-PBOPOSAVANT-PROPOSVII

-commemanifestationouprofild'unechose rouge, de celivre. Ce serait doncl'appréhensiond'unecertaine

hylè commesignifiantunphénomènede degrésupérieur,la

Sinn-gebung,l'opérationactive de signi'fication quidéfinirait la conscience et lemondene serait riend'autrequela

serait idéaliste commeune unitédevaleurindiviseentrePaul et Pierre dans laquelle leursperspectivesserecoupent, et qui fait lac.consciencede»et la cconsciencede Paul»,parce que laperceptl"Ondumonde cparPierre»n'estpas le fait de Pierre, ni laperceptiondu mondecparPaul»le fait de Paul,maisenchacund:eu:z:le fait deconsciences préperson:ze!lesdontl? nefait pasproblème,étantexiçeepu.rladéiinition~e la conscience,dusensou delaoérité.Entantque Jesms pourmoi, Jenesuisniici,nilà, ni Pierre,:ziPaul,nemedistingue enriend'unecautre»conscience,puisque noussommestous des présencesimmédiatesaumondeetque cemondeest pardéfinitionunique,

étantlesystème

mondede sonopacité et de satranscendance.Le mondeest celamêmequenousnousreprésentons,nonpascomme hommesoucommesujetsempiriques,maisentant

quenoussommestous une seulelumièreet quenousparticiponsàl'Un sans le diviser.L'analyseréflexiveignore leproblèmed'autruicommele problème

dumondeparcequ'ellefaitparaîtreenmoi,avec lapremièrelueurde conscience, lepouvoird'alleràune

véritéuniverselleen droit,et quel'autreétantlui aussi sans eccéité,sansplace etsanscorps,.l'Alteret l'Egosont

unseul dans lemondevrai lien des con:mentJepuispenserAutruiparce que le Je et par conséquentl'Autre nesontpas pris dans letissudesphénomènes etvalentplutôtqu'ilsn'existent.Il n'yariende derrière ces visages ou ces gestes,aucunpaysage pourmot inaccessible,justeun peu d'ombre quin'estque par la lumière.PourHusserl, aucontraire,onsaitqu'ilyaun problèmed'autruiet l'alteregoest un paradoxe. Siautruiestvraimentpour soi, au-delà deson être pourmoi,et sinouesommesl'unpourl'autre,et non pasl'unetl'autrepourDieu il faut que

nousapparaissionsl'unàl'autre,ilfautqu'il'ait et que j'aie unextérieur,etqu'ily ait, outre laperspectiveduPourSoi,-

mavuesurmoiet la vue d'au-frui mavuesurAutruiet la vued'Autruisurmoi.Bienenten du,cesdeuxperspectives,enchacundenousnepeuventpas êtresimplementjuxtaposées, caralorsn'estpas moiqu'autruiverraitet cen'estpas lui que jeverrais.Il faut que je soismonextérieur,et que le corpsd'autruisoitlui-même. Ceparadoxe et cettedialectiquede l'Ego et del'Alternesontpossiblesque si l'Ego etl'AlterEgo sont définispar leursituationetnon pas libérésdetouteinhé rence,c'est-à-diresi laphilosophienes'achèvepas avec leretour aumoi,et sijedécouvre par laréflexionnonseule mentmaprésenceàmoi-mêmemaisencore lapossibilitéd'un cspectateurétranger>,c'est-à-dire encore si, aumo

mentmêmeoùj'éprouvemonexistence,etjusqu'àcettepointeextrêmede laréflexion,jemanqueencore

decettedensitéabsolue quimeferaitsortirdutempsetjedécouvreen moi unesortede faiblesseinternequim'empêched'être 'absolumentindividuetm'exposeau regard des aut.rescomme unhommeparmileshommesouaumoinsune conscienceparmilesconsciences.Le

Cogitojusqu'àprésentdévalorisaitlaperceptiond'autrui,ilm'enseignaitquele Jen'estaccessible qu'àlui-même,puisqu'il

me définissaitparla pensée que j'ai demoi-mêmeet quejesuisévidemmentseulàen avoiraumoinsdans cesensultime.Pourqu'autruinesoit pas unvainmot,ilfaut quejamais monexistencene se réduiseàlaconscienceque j'aid'exister,qu'elleenveloppeaussilaconsciencequ'onpeutenavoiret donc monincarnationdans unenatureet lapossibilitéaumoinsd'unesituation bistorique.

LeCogitodoit medécouvrirensituation,etc'estàcetteconditionseulementque lasubjectivitétranscendantalepourra,commele dit Husserl

(1),êtreuneintersubjectivité.Comme Egoméditant, jepeuxbiendistinguerdemoilemondeet les choses,puisqueassurémentjen'existepas lamanièredes choses. Je doismêmeécarter demoimon corpsentenducommeune choseparmileschoses,comme unesommede processusplnjsico-chimiquee.Mais lacogi

tatioquejeâécounreainsi, si elle est sans lieu dans letempset l'espaceobjectifs,n'estpassansplace dans lemondephénoménologique.Lemondeque

jedistinguaisde moicommesommede choses ou deprocessusliés par desrapportsdecausalité,je leredécouvre "enmoicommel'horizonpermanentdetoutes mescogitationesetcomme nomenoloqie,III.(inédit), VIII

AVANT-PROPOSAVANT-PHOPOSIX

unedimensionparrapportàlaquellejenecessede me jetpar lapenséequ'ilad'exister,neconlJerUpas la cer titudedu mondeencertitudede lapenséedumonde,et enfinneremplacepas lemondemêmepar lasignification un faitinaliénableet iléliminetouteespèced'idéalisme en medécouvrant comme"êtreaumonde».

C'est parce quenoussommesde part enpartrapport

au mondeque laseulemanièrepournousdenousenapercevoirest desuspendrece mouvement,de luirefusernotrecomplicité(de leregarder ohncmitzumachen,ditsouvent

Husserl),ou encore de lemettrehorsjeu.Nonqu'onre

nonce auxcertitudesdusenscommunet del'attitudenaturelle,-elles sontaucontrairelethèmeconstantde laphilosophie,- maisparce que,justementcommeprésup posés de toutepensée,elles"vontde soi»,passentinaper çues,etque,pourlesréveilleretpourles faireapparaître, mulede laréductionestsansdoutecellequ'endonnait cétonnement»devantlemonde(l).Laréflexionne se retirepas du mondeversl'unitéde laconsciencecomme distendlesfilsintentionnelsquinous relientaumondepourles faireparaître,elleseuleest consciencedu-mondeparcequ'ellele révèlecommeétrange et.paradoxal.LetranscendantaldeHusserl n'estpascelui de notrerapportaumonde,quiest lemoteurde ladéduction transcendantale,et fait le mondeimmanentausujet,aulieu des'enétonneret deconcevoirlesujetcommetranscen danceversle monde.ToutlemalentendudeHusserlavec sesinterprètes,avec les "dissidents»existentielsetfina lementaveclui-mêmevientde ce que,justementpourvoir lemondeet lesaisircommeparadoxe,ilfautromprenotre familiaritéavec lui, et quecetterupturenepeutriennous apprendreque lejaillissementimmotivédumonde.Leplus grandenseignementde laréductionestl'impossibilité d'une joursdenouveausurlapossibilitéde laréduction.Sinous

étions

rviirtlgeaKritik,pp.331etsuivantes. puisquemêmenosréflexionsprennentplace dans le emstromencommeditHusserl),iln'yapas depenséequi qu'ilne tientrienpouracquisdeceque leshommesou les cr0.ientsavoir.veutdireaussique laphiloso apudire de vrai,qu'elleestuneexpériencerenou velee de enti.ère d'unevieirréfléchiequiest sasituationinitialeconstante

et(inale.d'~tre,commeon l'acru,lafor:nuled'unephilosophieidéaliste,laréductionphénoménologiqueest

celle deHeideggern'apparaîtquesurlefondde laréductionphénoménologique. que.Cela veutdire quenousnepouvonspassoumettreail serde faire un aveccettethèse dumonde,avec cetintérêt pourlemondequinousdéfinit,sansreculeren deçàde notreengagementpourle faireapparaîtrelui-mêmecomme denotreexistence,duDaseinauWesen.Mais il est clair quel'essencen'estpaslebut,qu'elleest unmoyen,que parlesessencesnesignifiepas que laphilosophielesprenne telle aumomentoùelles'yjette,etqu'elleabesoinda

L'EcoledeVienne,

commeonsait,admetunefoispour toutesque nousnepouvonsavoirrapportqu'avecdessigni fications.Parexemplela "conscience»n'estpaspour l'EcoledeViennecela mêmequenoussommes.C'est une significationtardiveetcompliquée dontnousnedevrions xAVANT-PROPOSAVANT-PROPOS userqu'aveccirconspectionet aprèsavoirexplici:té lesnom cours del'évolutionsémantiquedumot.Cepositivismelogiqueest

auxantipodesde la pensée deHusserl.Quels quepuissentêtre lesglissementsde sens quifinalementnous

ontliorélemotet leconceptdeconsciencecommeacrilli sitiondu langage,nousavonsunmoyendirectd'accéder àcequ'ildésigne,nousavonsl'expériencedenous-mêmes,de cetteconscienceque noussommes,c'estsurcetteexpérience que se mesurenttouteslessignificationsdulançaqeet c'est elle qui fait que justementle langageveutdirequel que chose pournous.C'estl'expérience(...)muetteencore elles tous lesrapportsvivantsdel'expérience,commelefiletramènedu fond de la merlespoissonsetlesolçues palpitants.Il ne faut donc pas dire avecJ.Wahl(2)que

cHusserlsépare lesessencesdel'existence:t.Lesessencesséparéessontcelles du langage. C'est lafonctiondu langagede faireexisterlesessencesdans uneséparationqui,

àvraidire,n'estqu'apparente,puisquepar lui ellesreposentencore surla vieantéprédicativede laconscience.Dans le si-.tence de laconscienceoriginaire,on voitapparaîtrenonseu

lementce queveulentdire lesmots,maisencorecequeveulentdire les choses, lenoyaudesignificationprimaireautourduquels'organisentles actes dedénominationetd'expression.Chercherl'essencede laconscience,ce ne sera donc pasdévelopperlaWortbedeutungconscienceetfuirdel'existence dansl'universdes choses dites, ce seraretrouvercetteprésenceeffectivede

moiàmoi, le fait demaconscience

quiest ce queveulentdirefinalementlemotet leconceptdeconscience.Chercherl'essencedumonde,cen'estpascherchercequ'ilest en idée, une fois quenousl'avons

ré duitenthèmedesiiscours,c'estchercherccqu'ilest enfaitpour n'avonsjamaisque desétatsdenous-mêmes.L'idéalismetranscendantalluiaussi

àtitrede pensée ouconsciencedu

immanentàlaconscienceet que !'aséitédes choses est par làsupprimée.Laréductioneiâé- (1)MéditatiOn!Cartésienne!p.33. tiquec'estaucontrairelarésolutionde faireapparaîtrele mondetelqu'ilestavanttoutretou!,surnous-mêmes,c'estl'ambitiond'égaler laréflexion

àla vieirréfléchiede laconscience.

Jevise etjeperçois unmonde.Si je âisai: aveclesensualismequ'ilquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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