Guide Pratique
International Maroc qui va bénéficier à 40 écoles de préscolaires
Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles
Option : Scientifique (ECS). Discipline : Mathématiques- Table des matières. Introduction ... CPGE Économique et commerciale voie scientifique (ECS).
CPGE – - Rapport
prestigieux des instituts et des grandes écoles au Maroc et à l'étranger. Cela Pour la filière ECS ce taux est de 27 élèves par classe pour le lycée.
ETUDES SUPERIEURES AU MAROC 2020-2021
N3 : C'est une note pondérée des matières qualifiantes de l'examen régional et de Les perspectives d'étude après les CPGE de commerce ECT et ECS :.
– CPGE –
prestigieux des instituts et des grandes écoles au Maroc et à l'étranger. Cela La reconversion d'une classe en 1ère année ECT en ECS au lycée.
Rapport
Répartition par établissement des candidats titulaires d'un baccalauréat étranger aux CPGE. Établissement. Ville. MPSI PCSI ECS ECT Total. Lycée Al-Khansaâ.
NOTICE CNAEM 2022-DEFINITIVE
15 mar. 2022 Royaume du Maroc ... Épreuves Communes aux Options Scientifique (ECS) et Technologique (ECT) . ... Ouarzazate - Centre CPGE – Ouarzazate.
Groupe Institut Supérieur de Commerce et dAdministration des
Matière commune : Anglais. 3. Des épreuves spécifiques selon la filière des candidats o La voie Scientifique (ECS) : Mathématiques II Culture générale.
Etat des lieux CPGE CPA Concours
Avec plus de 11 000 étudiants dans les CPGE le Maroc peut être considéré en économie et gestion
ECS1&2 ECT1&2
des CPGE au Maroc et en France permettent de cibler Cursus et matières. Directeur Fondateur : ... pendant 15 ans en CPGE ECS 2ème année
Depuis quelques années, on assiste à des changements importants dans les Classes Préparatoires aux
Grandes Ecoles marocaines (CPGE) et à la création des Centres de Préparation à l'Agrégation (CPA).
Cette évolution, soutenue et encouragée par le poste, a conduit à une augmentation notable des
étudiants marocains intégrant les grandes écoles françaises (en particulier les formations
d'ingénieurs), et à une évolution sensible du nombre de bourses du gouvernement marocain.C'est l'occasion de faire un bref état des lieux et de voir comment ces évolutions ont bénéficié aux
grandes écoles françaises.1/ Quelques éléments sur les CPGE et les Centre de Préparation à l'Agrégation (CPA) au Maroc :
a) Les CPGE :Avec plus de 11 000 étudiants dans les CPGE, le Maroc peut être considéré comme " l'autre pays »
des classes préparatoires. Depuis une petite dizaine d'années, le secteur est fortement soutenu par
le Ministère de l'éducation nationale, l'évolution des effectifs en témoigne :Tableau 1
Nb étudiants en CPGE
2016 / 2017 2012 / 2013 2008 / 2009
Public 8328 7521 5692
Privé 3229 3493 2808
Total 11557 11014 8500
On assiste depuis 2009 à une augmentation de 50% des effectifs dans le public et à une relative
stagnation dans le privé - le taux de succès aux concours fixant chaque année le nombre de CPGE
privées qui se maintiennent ou qui disparaissent -. Par ailleurs, contrairement à la France, les CPGE
publiques sont équilibrées en genre : on compte en effet 50.3% de garçons pour 49,7% de filles en
2015/2016.
L'accès en 1
ère année de CPGE est extrêmement sélectif, et cette sélectivité a augmenté ces dernières
années - corrélativement avec l'augmentation du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur
marocain, on rappelle à ce sujet que de 2009 à 2017, le nombre d'étudiants à triplé au Maroc,
passant de 300 000 à 900 000 -. Le tableau suivant donne le pourcentage de reçus en 1ère année des
CPGE publiques en fonction de la filière - MPSI pour les matheux, PCSI pour les physiciens, et TSI
pour la filière technologique -.Tableau 2
filières2015 / 2016 2008 / 2009
Demandes Reçus % Demandes Reçus %
MPSI 22 323 1830 8% 12 512 1751 14%
PCSI 25 966 727 2.8% 12 973 467 3.6%
TSI 1887 560 29.5% 3118 355 11.4%
Total 50 176 3117 6% 28 603 2573 9%
Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Maroc En dehors de la filière TSI qui a vu son pourcentage de reçus augmenter - mais son nombre decandidats chuter ! -, les accès aux deux autres filières restent limités. Il n'y avait que 6% de reçus en
moyenne dans les CPGE publiques en 2015.L'augmentation sensible de la sélectivité à l'entrée s'est également accompagnée d'un meilleur
niveau des candidats : s'il y avait à l'entrée en CPGE 20% de mention " très bien » au bac en
2008/2009, ils sont plus de 55% en 2015/2016.
A la sortie, si l'on peut dire, ils sont 78% à réussir le Concours National Commun - le CNC qui donne
accès à l'ensemble des écoles d'ingénieurs du Maroc -. En résumé, il est bien plus difficile d'intégrer
une CPGE que d'intégrer une école d'ingénieur.Pour ce qui est des CPGE en économie et gestion, la sélection est encore plus forte : en filière ECS
(économique et commerciale, option scientifique), seuls 0.3% des 20 303 candidats en 2015 ont puintégrer une CPGE ; en filière ECT (économique et commerciale, option Technologique), le taux
d'entrée dans les CPGE est un peu meilleur : 5.6% des 18 306 candidats en 2015. Ils sont ensuiteenviron 50% à intégrer des écoles de commerce du Maroc via le Concours National d'Accès aux
Écoles de Management (CNAEM).
L'augmentation des effectifs dans les CPGE et la qualité des formations dans ces dernières a été
largement soutenue par le Poste avec chaque année une quinzaine de missions et invitations en lien
avec les ENS françaises (Cachan, Ulm, Lyon), dans les disciplines suivantes : Lettres, Physique-Chimie,
Mathématiques, Génie Mécanique, Génie électrique, et Economie - gestion. b) Les Centres de préparation à l'agrégation :Depuis 2014, le MEN marocain a mis en place les centres de préparation à l'agrégation (CPA). Ils
recrutent au niveau Master (ou des professeurs de Lycée titulaires d'une licence avec 3 ou 4 ansd'expériences) et dispensent une formation de deux ans pour préparer l'agrégation. Les épreuves
écrites sont celles de la France (en maths, physique et sciences industrielles, français, gestion et
économie), les épreuves orales se passent au Maroc.La barre d'admissibilité a été peu à peu déconnectée de la barre française - qui dépend du nombre
de postes en France - mais le niveau des agrégés reste très comparable, comme le montre le tableau
suivant :Tableau 3
Concours agrégation (2017)
Barre d'admissibilité
du concours français Barre d'admissibilité du concours marocainMathématiques 05/20 05/20
Sciences physiques - option Physique 50,08/120 48,62/120 Sciences industrielles pour l'ingénieur - Ingénierie mécanique 09/20 09/20 Sciences industrielles pour l'ingénieur - Ingénierie électrique 24,5/60 24,5/60 Christophe de Beauvais, Ambassade de France au MarocLa création des CPA a permis d'endiguer la baisse sensible des agrégés marocains qui préexistait
avant 2014 (et depuis 2010 date à laquelle les écoles normales marocaines n'ont plus préparé à
l'agrégation).Le tableau suivant montre cette évolution (les parties non grisées correspondent à la date de
création des CPA suivant les disciplines) :Tableau 4
Année
2014 2015 2016 2017
Première promotion
de la nouvelle formule CPA SpécialitésMathématiques 7 9 17 15 2015
Physique 3 5 8 10 2015
SII - Ingénierie mécanique 4 1 14 4 2016
SII - Ingénierie électrique 2 4 9 8 2016
Langue Française 6 6 10 8 2015
Economie 4 8 4 3 2017 Gestion 5 2017
Traduction 4 5 4 7
Total 30 38 66 60 Le résultat est un quasi doublement des agrégés marocains, qui en retour vont alimenter les CPGE,
mais aussi les lycées.Le Poste a accompagné cette évolution par une vingtaine de missions (en France et au Maroc)
chaque année depuis 2014, en coopération avec l'inspection générale de l'éducation nationale en
France.
2/ Les concours des écoles françaises d'ingénieurs au Maroc :
Cinq grands concours sont organisés au Maroc : le concours X-ENS, Mines-Ponts, Centrale
International et le Concours Commun Polytechnique (CCP) pour les épreuves écrites (les oraux ont
lieu en France) auquel s'ajoute le concours Ecricome-BCE pour les commerciaux.Ils sont pilotés par le Service des Examens et des Concours (SEC), un service rattaché au Lycée
Descartes de Rabat, qui gère également le baccalauréat, le brevet, et les écrits de l'agrégation.
Historiquement, les candidats à ces concours composaient dans les lycées de l'AEFE ; le nombre de
places assises étant limité, il déterminait chaque année le nombre de " candidats officiels », autorisés
à composer (ces " candidats officiels » sont sélectionnés en fonction de leur résultat en Math-Sup et
au premier semestre de la Spé).Un tel système, peu conforme à l'égalité entre les candidats d'un concours, a conduit le Poste à
développer une politique volontariste pour augmenter chaque année le nombre de " places
assises ». C'est ainsi qu'à partir de 2015, des solutions extérieures aux lycées français ont commencé
Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Marocà être mises en place, d'abord à l'école Mohammadia d'ingénieurs (EMI), puis en 2018 à l'école
Centrale de Casablanca.
L'idée générale était d'augmenter le nombre de places assises pour que la notion même de
" candidat officiel » disparaisse. A terme la règle devrait être : " tout candidat qui le souhaite doit
pouvoir composer au Maroc ».Le tableau suivant représente cette évolution du nombre de " places assises » aux différents
concours :Tableau 5
Nb de places
assises 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 (prévision)Ingénieurs NC NC NC 820 960 1070 1200 1250
Commerciaux NC NC NC 70 70 70 120 120
total 790 790 790 890 1030 1140 1320 1370 Pour donner la mesure des conséquences de l'augmentation de ce nombre de places assises, il estutile de le comparer au nombre d'inscrits aux différents concours (un même candidat peut être
inscrit à plusieurs concours). Le graphique suivant résume cette évolution du nombre d'inscrits :Tableau 6
En l'espace de 3 ans, le nombre d'inscrits a plus que doublé. Une évolution qui valide " l'effet de
levier » du nombre de places assises aux concours.Cette évolution se traduit également dans les résultats aux différents concours aux écoles
d'ingénieurs françaises au cours des dernières années.Pour ne prendre que le cas du concours Centrale - Supélec, (voir en annexe pour les résultats
globaux) on assiste depuis 2013, à une augmentation d'un facteur 5 du nombre de " classés » (les
176217021808199722204363
36992011 2012 2013 2014 2015 2016 2017Evolution du nombre d'inscrits aux différents
concours français Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Marocclassés peuvent être admis à d'autres concours, mais ils ont la possibilité d'intégrer les écoles du
groupe Centrale, ils sont donc statistiquement plus nombreux que les " intégrés »).Tableau 7
En bref, le relâchement de la contrainte sur les " places assises » a permis au système de se
développer chaque année.De manière générale, sur l'ensemble des concours aux écoles d'ingénieurs françaises, on avait 421
candidats marocains classés en 2013, en 2017, ils étaient 951 (voir l'annexe). Ce " gros » facteur deux
posait en retour la question du soutien financier de ces étudiants, c'est ce que l'on va voir
maintenant.3/ Les bourses du gouvernement français et du gouvernement marocain :
Pour faire face à cet afflux de nouveaux élèves ingénieurs marocains dans les écoles françaises, le
gouvernement marocain a considérablement renforcé sa politique de bourse, c'est ce que montre le
tableau suivant :Tableau 8
BOURSES
INGENIEURS 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Bourses
marocaines 104 164 154 226 231 278Bourses
françaises 44 43 41 38 38 38A partir de 2015, aux bourses du ministère marocain de l'éducation nationale se sont ajoutées les
bourses de la fondation OCP - l'Office Chérifien des Phosphates - ce qui a permis globalement de doubler le nombre de boursiers.A ces bourses pour les écoles d'ingénieurs se rajoutent (uniquement côté marocain), les bourses
pour les étudiants intégrant les écoles de commerce françaises.32395583
87100131189250305
73032515451115
152221274
050100150200250300350
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
CONCOURS CENTRALE-SUPELEC
Centrale Supélec Admissibles
Centrale Supélec Classés
Christophe de Beauvais, Ambassade de France au MarocTableau 9
BOURSES COMMERCE 2015 2016 2017
Bourses marocaines 83 162 216
Au total en 2017, il y avait 494 bourses marocaines pour 38 bourses françaises.4/ Des bourses pour quelles écoles d'ingénieurs ?
Depuis 2011, une liste d'écoles d'ingénieurs, classées par ordre, déterminait l'attribution des bourses
françaises et marocaines : on commençait par donner des bourses à ceux qui intégraient l'école N°1,
puis l'école N°2 etc. jusqu'à épuisement du nombre de bourses. Cette liste d'écoles est indiquée plus
bas.Un tel système revenait à privilégier les écoles plutôt que l'excellence des candidats. Par ailleurs une
liste ordonnée, quelle qu'elle soit, est susceptible d'évoluer, et sa justesse d'une année n'est pas le
garant de sa justesse chaque année.Le Poste a souhaité faire évoluer cette pratique et les bourses françaises sont, depuis 2016,
accordées aux meilleurs étudiants des quatre concours ingénieurs, libre à eux de choisir ensuite telle
ou telle école. La clé de répartition de ces bourses (bourses d'excellence) est la suivante : 10 bourses
pour le concours X-ENS, 10 bourses pour le concours Mines-Ponts, 10 bourses pour le concoursCentrale, et 8 bourses pour le concours CCP.
La partie marocaine ne s'est pas pour l'instant engagée dans cette voie et elle a conservé la liste par
ordre des écoles. Signalons qu'il s'agit là uniquement d'une difficulté administrative, la liste des
écoles a été créée par décret, et il faudrait un nouveau décret pour l'annuler et passer à une
répartition par concours, suivant le système proposé.Notons que les bourses marocaines bénéficient également aux candidats issus des CPGE françaises,
alors que les bourses françaises sont attribuées uniquement aux candidats marocains issus des CPGE
publiques du Royaume. Les résultats par école sont présentés dans les deux tableaux suivants : Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Maroc Bourses marocaines par école : (Code couleur : Vert concours Centrale, Jaune concours Mines- Ponts, Saumon concours CCP, Bleu concours X-ENS, Blanc concours non organisé au Maroc)Tableau 10
Etablissements 2012 2013 2014 2015 2016 2017 TOTALAgroParis Tech 1 1
Mines Paris Tech 2 1 2 1 1 7
ENSTA Paris Tech 1 4 3 8
Institut d'Optique Graduate School - Paris tech 3 1 1 3 8SUPAERO Toulouse 1 2 3 1 1 8
École des Ponts Paris Tech 1 2 2 2 2 2 11
Arts et Métiers Paris Tech 4 5 4 13
ENSICA Toulouse 4 15 19
PHELMA Grenoble 4 6 13 23
Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne 8 1 4 4 3 6 26École Centrale de Nantes 1 6 4 8 2 5 26
Ecole Centrale de Lille 2 7 3 6 3 8 29
Telecom Paris Tech 2 3 3 9 10 7 34
École Polytechnique 5 9 6 8 7 9 44
École Centrale de Marseille 6 7 13 6 5 7 44
Ecole Centrale de Lyon 1 6 5 18 9 10 49
Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy 6 8 16 14 7 10 61ENSIMAG 15 8 12 29 64
Supelec 4 6 13 16 15 16 70
ENSEIRB Matmeca Bordeaux 13 42 58 113
Telecom Bretagne 24 20 30 26 24 16 140
École Centrale de Paris 27 22 36 27 32 28 172ENSEEIHT Toulouse 57 47 40 43 187
TOTAL 104 164 154 226 231 278 1157
Notons d'abord qu'il y un " avant » et un " après 2015 » - date à laquelle débutent les bourses de la
fondation OCP -. C'est particulièrement vrai pour des écoles comme l'ENSEEIHT de Toulouse, ou l'ENSEIRB de Bordeaux, mais aussi pour les écoles grenobloises comme l'ENSIMAG ou PHELMA. C'estégalement le cas pour les Arts et Métiers, dont le concours (E3A) n'est pas organisé au Maroc.
Les écoles du groupe Centrale, et en particulier Centrale Paris, sont (comme on l'a vu avec
l'augmentation spectaculaire des étudiants qui les intègrent), dans le peloton de tête des
bénéficiaires de bourses marocaines.Les écoles du concours Mines-Ponts (en jaune dans le tableau) totalisent 295 bourses (25%), contre
406 (35%) pour les écoles du concours CCP (en saumon) et 398 (34%) du concours Centrale (en vert).
Notons également que certaines écoles réputées n'intègrent que peu de candidats marocains, par
exemple l'école des Mines de Paris ou l'école Nationale des Ponts et Chaussées, sans parler d'Ulm
qui n'apparait pas dans le tableau. Deux éléments semblent concourir à ce résultat. D'une part une
Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Marocquestion de concours : le concours écrit Mines-Ponts accorde une forte importance à l'épreuve de
français - même coefficient que la 2 ème épreuve de maths - à la chimie, à l'informatique etc., desmatières souvent négligées par les taupins marocains. D'autre part une question de renommée : Ulm
est (malheureusement) très peu connue au Maroc, et les anciens de l'école ne bénéficient pas,
comme c'est le cas avec les anciens de Centrale ou de Polytechnique, d'une aura valorisée au sein des familles et donc des étudiants.Bourses françaises par école : (Code couleur : Vert concours Centrale, Jaune concours Mines-Ponts,
Saumon concours CCP, Bleu concours X-ENS)
Tableau 11
Etablissements
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 TOTAL / ECOLE
CENTRALE MARSEILLE 1 1 1
MINES PARISTECH 1 1 1
TELECOM SUD PARIS 2 2
ENSIMAG 2 8 6 2
ENS Cachan, Lyon, Ulm 2 2
ENSEEIHT 2 1 3 3
CENTRALE NANTES 2 1 2 1 3
MINES SAINT ETIENNE 3 2 5
ENPC 3 2 2 3 5 7
Télécom BRETAGNE 2 2 7 11
SUPAERO 4 1 1 4 1 5 16
CENTRALE LYON 2 6 4 1 3 1 16
SUPELEC 2 2 4 1 2 5 16
ENSTA 5 3 1 4 1 1 3 18
CENTRALE LILLE 3 3 3 2 3 4 18
MINES NANCY 2 4 2 8 11 1 27
TELECOM PARISTECH 12 8 1 6 2 1 6 2 36
POLYTECHNIQUE 4 4 12 7 5 9 11 7 7 66
CENTRALE PARIS 4 11 16 11 8 13 14 8 9 94
TOTAL BEX 44 45 47 44 43 41 38 38 38 344
Notons d'abord que cette fois il y a un " avant » et " après 2016 », date à laquelle le système
d'attribution des bourses se fait par concours et non par école : là où l'on assistait progressivement -
avec la diminution du nombre de bourses - à un resserrement sur quelques écoles, la distribution en
2016 et 2017 est plus large et touche un plus grand nombre d'écoles. Notons également
" l'apparition » des ENS en 2016 (2 intégrés), une première depuis 2009.Les écoles du concours Mines-Ponts font presque jeu égal avec celles du groupe Centrale: 148 (43%)
pour Centrale (en vert), et 123 (35%) pour Mines-Ponts (en jaune), puis vient le Concours X-ENS avec68 bourses (20%), et enfin le concours CCP avec 5 bourses (1.5%).
Il n'est pas inintéressant de comparer ces résultats à la liste des écoles qui fixaient l'attribution des
bourses avant 2016. Christophe de Beauvais, Ambassade de France au MarocDans le tableau suivant, on a présenté d'un côté le classement des écoles (avant 2016), et de l'autre,
le classement en fonction du nombre de bourses françaises attribuées depuis 2009. L'écart entre les
deux classements est présenté dans la dernière colonne. Un écart positif signale les écoles qui sont
plébiscitées par les candidats marocains, un écart négatif signale les écoles non-plébiscitées ou dont
le concours est moins adapté à la préparation délivrée dans les CPGE marocaines.Tableau 12
Classement des écoles
(avant 2016) Nb de BoursesClassement
par Nb de bourses Nb de BoursesEcart par rapport
au classement des écoles1 Ecole Polytechnique 66 2 Ecole Centrale Paris 94 +1
2 Ecole Centrale Paris 94 1 Ecole Polytechnique 66 -1
3 Mines Paris Tech 1 5 Télécom Paris Tech 36 +2
4 Ecole des Ponts 7 11 Mines de Nancy 27 +7
5 Télécom Paris Tech 36 9 ENSTA 18 +4
6 Supélec 16 10 Centrale Lille 18 +4
7 Centrale Lyon 16 6 Supélec 16 -1
8 SUPAERO 16 7 Centrale Lyon 16 -1
9 ENSTA 18 8 SUPAERO 16 -1
10 Centrale Lille 18 14 Télécom Bretagne 11 +4
11 Mines de Nancy 27 4 Ecole des Ponts 7 -7
12 Mines Saint Etienne 5 12 Mines de Saint Etienne 5 0
13 Centrale Nantes 3 13 Centrale Nantes 3 0
14 Télécom Bretagne 11 16 ENSIMAG 2 +2
15 Centrale Marseille 1 3 Mines Paris Tech 1 -12
16 ENSIMAG 2 15 Centrale Marseille 1 -1
17 IOGS 0 17 IOGS 0 0
Les écarts positifs sont particulièrement importants pour les Mines de Nancy (+ 7 places), pour
l'ENSTA, Centrale Lille et Télécom Bretagne, qui gagnent 4 places, et, pour ce qui est des écarts
négatifs, on retrouve l'école des Ponts (-7 places) et surtout Mines ParisTech (-12 places).Le concours Centrale est donc clairement plus adapté aux meilleurs étudiants marocains qui
réussissent bien, d'abord à Centrale Paris, puis dans les autres écoles du groupe. Comparativement,
ces étudiants réussissent moins bien à intégrer les meilleures écoles du concours Mines-Ponts (en
intégrant peu Mines ParisTech et l'ENPC), tout en ayant de bons résultats dans les autres écoles du
concours (en particulier Telecom Paris, Mines de Nancy ou Télécom Bretagne - IMT Atlantique
depuis 2016 -).Conclusions :
Les CPGE publiques marocaines ont vu leurs effectifs croître de 50% en moins de 7 ans, et leursélectivité s'accroître également durant cette période. La croissance des CPGE repose sur les
résultats aux agrégations qui étaient faibles jusqu'en 2014. La création de centres de préparation à
l'agrégation (CPA) a permis de doubler le nombre annuel d'agrégés (de 30 à 60), un nombre qui
malgré tout reste modeste. Ces deux secteurs (CPGE et CPA) bénéficient du soutien du poste, et en
particulier la création des CPA. Signalons également la présence de jeunes polytechniciens qui
effectuent depuis 2015 leur stage de formation humaine dans les CPGE marocaines - à Fès, Rabat et
Marrakech - et qui aident les taupins à mieux préparer les concours. Christophe de Beauvais, Ambassade de France au MarocL'évolution du nombre de places assises aux concours français qui sont organisés au Maroc (X-ENS,
Mines-Ponts, Centrale et CCP) a conduit à un doublement des inscrits et à un quasi doublement des
étudiants marocains intégrant les grandes écoles françaises. Cet afflux a conduit le gouvernement
marocain à augmenter considérablement son nombre de bourses, grâce à l'aide de l'Office Chérifien
des Phosphates. Au total en 2017, il y avait pour les écoles d'ingénieurs, 278 bourses marocaines et
38 bourses du gouvernement français, contre 104 bourses marocaines et 44 bourses françaises en
2012. Soit un doublement global des bourses au cours de la période.
Cette multiplication du nombre de bourses pose en retour la question du statut de ces boursiers : laplupart étant boursiers du gouvernement marocain, ils doivent payer les frais de scolarité des écoles
d'ingénieurs françaises. En tant qu'extra-communautaires, ces frais sont importants - de l'ordre de
2000 à 6000 € pour les plus chères - et ils ont considérablement augmenté ces dernières années.
En d'autres termes, les bourses marocaines (environ 5000 € sur 10 mois) servent à payer les frais de
scolarité des écoles, et il ne reste quasiment rien aux élèves-ingénieurs marocains pour vivre.
Une réflexion est en cours avec le Ministere de l'éducation nationale marocain pour tenter
d'apporter une solution à ce problème. Il serait dommage en effet que le nombre croissant deboursiers marocains dans les écoles d'ingénieurs françaises conduise à une paupérisation de ces
étudiants et, partant, à une augmentation de leur taux d'échec au cours de leur scolarité en France.
Christophe de Beauvais, Ambassade de France au Maroc Annexe : résultats aux concours des étudiants issus des CPGE marocaines Session
Concours Commun Polytechnique
Mines Ponts
Centrale Supélec
Polytechnique
ENS TOTAL sessionAdmissibles Classés % Admissibles
Classés
% AdmissiblesClassés
% AdmissiblesClassés
% AdmissiblesClassés
% admissibles classés2008 409 263 64% 49 32 65%
32 7 22%
13 8 61%
0 0 0% 503 310 61%
20082009 498 204 40% 95 81 85%
39 30 78%
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