[PDF] Le refus des soins somatiques en psychiatrie : aspects éthiques





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Le psychiatre face au refus de traitement : une démarche clinique et

À cette époque le. Page 4. 156. Santé mentale au Québec psychiatre se questionnait peu sur le consentement du patient au traite- ment ou à l'hospitalisation.



Le refus des soins somatiques en psychiatrie : aspects éthiques

- du maintien d'un lien thérapeutique étroit avec le patient : une hospitalisation en chirurgie « pour bilan » peut être indiquée même si l'intervention 



Les refus de soins

Un patient psychiatrique même en cas de refus n'est pas juridiquement capable et relève d'une hospitalisation sous contrainte. Chapitre 60.



Petit guide des droits des patients en psychiatrie

Ainsi le refus de soins et la sortie contre avis médical sont



Exercer la responsabilité de décisions difficiles : le refus de soins

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Refus categorique de traitement des patients psychiatriques : bilan

Historique : Le refus du patient d'etre traite est une situation alaquelle le psychiatre est en decoulant : prolongation de l'hospitalisation relation.



Attitude soignante face au refus de lhospitalisation hors psychiatrie

ATTITUDE SOIGNANTE FACE AU REFUS DE L'HOSPITALISATION HORS PSYCHIATRIE. Article non disponible lors de la production de ce CD-Rom. Chapitre 86.



Quand les situations de refus de soin participent à la

27 sept. 2013 trouble mentaux et à leurs conditions d'hospitalisations. Loi modifiée le 27/09/ ... Quel est le sens d'un refus de soin en psychiatrie ?



Chapitre 119 - Refus de soins aux urgences : Quel cadre légal

patient se met en danger par sa décision le régime d'hospitalisation en psychiatrie sans consentement peut alors s'appliquer (13). 3.1.2. La démence sévère.



Anorexie mentale : prise en charge

l'hospitalisation sous contrainte). 1. Déni : refus par le sujet de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante.



Le refus de soins psychiatriques est-il possible au Québec

I Cadre juridique : du refus à l’autorisation de soins 560 A Principes généraux : le refus de soins en psychiatrie 560 B Le régime exceptionnel de l’autorisation de soins 565 II Les constats de la recherche empirique 573 A La méthodologie de recherche 573 B Les résultats de recherche 577 1



Programme de soins psychiatriques sans consentement

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Modalités de prise de décision concernant l’indication en

l’indication éventuelle d’une hospitalisation sans consentement d’un patient présentant des troubles mentaux » ont été élaborées à la demande de la Direction générale de la santé (DGS) et de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS)



Programme de soins psychiatriques sans consentement

Le dispositif de soins sans consentement issu de la loi du 5 juillet 2011 (2) a introduit la possibilité de soins psychiatriques sans consentement dispensés au patient sous une autre forme que l’hospitalisa- tion complète dans le cadre de programmes de soins psychiatriques sans consentement (PDS)1



Avis n° 87 Refus de traitement et autonomie de la personne

Les refus de traitement peuvent non seulement concerner une personne un enfant à naître une famille un groupe ou la société tout entière posant alors un problème de santé publique mais peuvent être aussi exprimés par un tiers ou le médecin lui-même

Quels sont les problatiques de l’hospitalisation?

Trois problématiques sont identifiées : - celle du défaut de prévention et de soins en amont ; - la préparation de la sortie d’hospitalisation et la nécessité de prendre en compte les conditions de logement et l’entourage du patient ; - et celle des ruptures de prises en charge.

Comment prévenir la durée de l’hospitalisation?

Quelle que soit la durée de l’hospitalisation, il est nécessaire de prévenir la personne de confiance et/ou le proche, la personne en charge de la protection juridique du patient, et les différents acteurs qui participent à sa prise en charge, dans le respect du secret professionnel.

Comment le psychiatre référent a-t-il rédigé un courrier à la nouvelle équipe d’accueil?

Le psychiatre référent a rédigé un courrier à la nouvelle équipe d’accueil du patient résumant la situation clinique du patient et les motivations de son transfert afin de permettre la continuité des soins. E E E/P E E E E E

Qu'est-ce que la réintégration en hospitalisation complète?

La réintégration en hospitalisation complète ne constitue pas une nouvelle mesure de soins sans con- sentement, mais la poursuite de la mesure initiale dont la forme de prise en charge est modifiée. Il n’y aura donc pas de période d’observation de 72 h du patient et par voie de conséquence, ni de certificat de 24 h ni de certificat de 72 h.

11ème

Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale

Le refus des soins somatiques en

psychiatrie : aspects éthiques

Pr Patrick Hardy, Dr Patricia Cailliez

Mercredi 12 juin 2013

PLAN " Contexte juridique " Problématiques éthiques et cliniques " Conduite à tenir

CONTEXTE JURIDIQUE

" Cinq sources juridiques et règlementaires - Code pénal - Loi du 4 mars 2002 - Loi du 5 juillet 2011 - Code de déontologie - Jurisprudence " qui énoncent deux principes parfois contradictoires " et une conduite à tenir

Î -6 du code pénal, qui sanctionne la

non assistance à personne en péril. " Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. » " Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. »

Î et dans

" Tout médecin qui se trouve en présence d'un malade ou d'un blessé en péril ou, informé qu'un malade ou un blessé est en péril, doit lui porter assistance ou s'assurer qu'il reçoit les soins nécessaires. » y compris lorsque celle-

Î -4. de la loi du 4 mars 2002

" Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut

être retiré à tout moment. »

" Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences. » Î avec des nuances liées à certaines circonstances particulières - Article L. 1111-4. : " Lorsque aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance -6, ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté. » - Code de déontologie : " Si le malade est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité. »

2) Le sujet est mineur ou sous tutelle (article L. 1111-4.)

" Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être participer à la décision. »

3) Le sujet est sous le régime de la loi du 5 juillet 2011 (soins

sans consentement) Ce régime ne modifie pas les règles en vigueur pour ce qui concerne les soins somatiques. 3) traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en (article L. 1111-4.)

Î sauf pour les sujets mineurs

ou par le tuteur des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables. » (article L. 1111-4.)

Î Mais est confirmée par la jurisprudence.

en vigueur de la loi du 4 mars 2002 confirment la possibilité pour le médecin de passer outre la nécessité de consentement aux soins, pour peu qu'il puisse attester d'une situation extrême mettant en jeu le pronostic vital et de tentatives pour convaincre la personne d'accepter l'acte médical. ĺ Rôle +++ de la personne de confiance dans ces situations.

PROBLEMATIQUES

ETHIQUES ET CLINIQUES

Problématique éthique

valeur opposant le principe de bienfaisance et le respect de autonomie du patient. En psychiatrie, la maladie mentale (jadis définie par H Ey comme une " pathologie de la liberté représente le respect de la dignité du sujet.

Problématiques cliniques

Capacité à consentir * :

" Définition : capacités dans quatre domaines (Grisso et Appelbaum, 1995) :

1) Capacité à comprendre les informations

2) Capacité à apprécier une situation et ses conséquences

(capacité à attribuer les informations données à sa propre situation)

3) Capacité à traiter les informations de façon rationnelle (capacité

de raisonnement : mise en balance des avantages et des inconvénients de chacune des options thérapeutiques)

4) Capacité à communiquer (exprimer) ses choix.

* autre concept utilisé : capacité à prendre une décision (" decision- making capacity ») " Evaluation : " MacArthur Treatment Competence Instrument » de Grisso et Appelbaum (Dunn et al., 2006 ; Sessums et al., 2011).

Sessums et al. (2011) retiennent 3 instruments :

- HCAT ou Hopkins Competency Assessment Test (Janofsky et al., 1992), - UTD ou Understanding Treatment Disclosure (Pruchno et al.,

1995),

- ACE ou Aid to Capacity Evaluation (Etchells et al., 1999).

ACE est le meilleur instrument en pratique

courante. Le MMSE " Epidémiologie : Sessums et al. (2011) ont analysé 43 études prospectives effectuées Une altération de la capacité est retrouvée dans 26% des cas. Capacité à consentir (autonomie) et pathologie psychiatrique : 1) Il peut en effet réduire ses capacité de " compréhension », appréciation », de " raisonnement expression » de ses choix.

2) compétences »

dissociation potentielle de la capacité à consentir en distinguant des domaines de compétence différents pour : - les soins psychiatriques - les soins somatiques - les actes de la vie civile - la participation aux recherches, etc.

3) La capacité à consentir (à refuser) des soins somatiques peut

être préservée, même dans un contexte de pathologie psychiatrique sévère. psychiatrique grave peuvent à la fois dénier leur maladie et adhérer aux soins psychiatriques pour des motifs non rationnels, voire pathologiques.

4) Une capacité à consentir altérée peut être restaurée au fil de

altèrent définitivement les compétences des individus (maladie 5) de respecter la volonté du patient, en dehors des situations où celui- Situations de refus de soins somatiques en cas de trouble mental : " Deux contextes principaux :

1) Pathologie somatique diagnostiquée chez des patients suivis

en psychiatrie (patients hospitalisés ou consultants).

2) Appel au psychiatre de liaison

somatique avec refus de soins, avec ou sans trouble psychiatrique associé. Ces demandes : - peuvent parfois apparaître comme une " psychiatrisation abusive » avec report sur le psychiatre de la charge de gérer la situation, - mais doivent être considérées comme un début de RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) " , dès lors que le médecin consentement du patient aux soins : 1)

2) les délais thérapeutiques

3) les outils du changement

1) porte sur :

- la gravité de la pathologie : celle-ci engage t-elle le pronostic vital à court ou plus long terme (mais aussi le pronostic fonctionnel) ? - urgence à traiter : le traitement doit-il être initié dans les 24-72 heures pour être efficace et utile ?

2) Les délais thérapeutiques :

Doivent être distingués :

- Le délai thérapeutique somatique (DTS) : . Il correspond à la période durant laquelle le traitement somatique doit être initié pour être efficace et utile. . Il définit le temps maximum disponible pour obtenir le consentement du patient. - Le délai thérapeutique psychiatrique (DTP) : psychiatriques prescrits. . Si le trouble psychiatrique représente le principal facteur de refus de soins, la recherche du consentement aux soins somatique nécessite que le DTP soit < au DTS.

3) Les outils du changement :

- du avec le patient : une hospitalisation en chirurgie " pour bilan » peut être indiquée, - engagement du médecin (équipe multidisciplinaire) dans les soins. du patient dans ses soins. . Il est le socle des facteurs/moyens non spécifique du - traitement psychiatrique adapté : celui-réduction : . des facteurs (délire, perte du désir de vivre, etc.) . capacité à consentir (troubles - centrés sur le projet thérapeutique et sur les facteurs psychologiques - ressources familiales et relationnelles (personne de confiance).

CONDUITE A TENIR

1)

2) Confirmer et caractériser le refus de soins (en

-soignants : - le patient . y compris les sujets considérés comme " incompétents » . sur les bénéfices et risques du traitement, sur les risques liés au refus de soins - de tenter de le convaincre - de recueillir son refus et de le notifier dans le dossier médical

3) Mobiliser les ressources en :

- organisant la concertation pluridisciplinaire - construisant une alliance thérapeutique avec les proches (personne de confiance)

4) Evaluer :

- la capacité à consentir - les motivations du refus - la situation somatique et psychiatrique (urgence, gravité, délais thérapeutiques) 5) D consentement aux soins (certains refus ne sont pas discutables). 6) changement.

7) Traiter :

Ź si :

- la situation est devenue critique (urgence vitale)

Ź ou si :

- le délai thérapeutique somatique et si - le consentement a pu être obtenu : . il est clairement exprimé . il existe une CC restaurée et dans les soins, si nécessaire (ex : traitements post-greffe)

Mais !

Entre refus de soins soutenu et consentement clairement exprimé il existe de nombreuses situations intermédiaires qui soulèvent autant

Capacité à

consentir (CC)

Consentement

clair Refus clair

Indécision

CC

élevée

Dilemmes

éthiques

majeurs

A UNE ALTERATION DE LA

CAPACITE A CONSENTIR

CC faiblequotesdbs_dbs7.pdfusesText_13
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