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William Golding. Sa Majesté des. Mouches. Traduit de l'anglais par Lola. Tranec-Dubled sur sa gauche Ralph voyait les palmiers



Sa Majesté des Mouches - FrenchPDF

Jack resta indécis le regard fixé sur Ralph qui lui sourit et tapota le tronc à ses côtés. Jack s'assit. Piggy retira ses lunettes et les essuya sur sa chemise 



CNAM/DSY221/année 2009-2010 1 Stéphanie FREHEL N° auditeur

N° auditeur : 07-62467. FICHE DE LECTURE. SA MAJESTE DES MOUCHES de WILLIAM GOLDING publication de Lord of the Flies (Sa Majesté des Mouches).



Sa majesté des mouches William Golding

Avant-propos. 7. 1. Le thème de l'arrivée sur l'île. 9. Groupement de textes. 18. II. Travaux d'approche. 27. Un livre entre les mains.



Sa majest. des muches(133)

Ralph traqué par la meute des tueurs ne devra son salut qu'à l'arrivée sur l'île d'officiers de la Navale. Page 3. LE FILM. SOMMAIRE. SA MAJESTÉ. DES MOUCHES.



Séquence III : Survivre dans Sa majesté des mouches LEtude dun ...

Œuvre intégrale : Sa Majesté des mouches de William Golding. (Edition Classicocollège chez Gallimard). - Extraits. •. Daniel Defoe



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ainsi son concierge et sa femme dans leur cuisine. ce chapitre sont extraites de William Golding Sa Majesté des Mouches



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http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/montaigne-michel-de-sur-les-voitures.html William Goldin Sa majesté des mouches ...



Sa Majesté des Mouches - frenchpdfcom

retira sa chemise et se tint entre les noix de coco en forme de crânes la peau moirée par les ombres vertes des palmiers et de la forêt Il défit sa boucle de ceinture enleva prestement sa culotte et son caleçon et resta nu le regard fixé sur l’étendue éblouissante de sable et d’eau



Jean Jordy et Gérard Langlade

Sa majeste des mouches - Eklablog



Jean Jordy et Gérard Langlade

Depuis 1954 Sa Majesté des Mouches est lu dans le monde entier Traduit en français dès 1956 le roman a été publié chez Gallimard dans quatre collections diffé- rentes : « Du monde entier » « Folio » « Folio junior » et « 1000 soleils » Alors livre pour adultes ou livre pour adolescents ?

Comment s'appelle le livre de sa majesté dès mouches ?

Depuis 1954, Sa Majesté des Mouches est lu dans le monde entier. Traduit en français dès 1956, le roman a été publié, chez Gallimard, dans quatre collections diffé- rentes : « Du monde entier », « Folio », « Folio junior » et « 1000 soleils ». Alors, livre pour adultes ou livre pour adolescents ?

Où a été publié Sa Majesté dès mouches ?

Interview publiée dans Le Nouvel Observateur du 14 octobre 1983. Depuis 1954, Sa Majesté des Mouches est lu dans le monde entier. Traduit en français dès 1956, le roman a été publié, chez Gallimard, dans quatre collections diffé- rentes : « Du monde entier », « Folio », « Folio junior » et « 1000 soleils ».

Pourquoi les mouches sont-elles noires?

Les mouches aussi avaient trouvé cette chose. Effrayées par ses mouvements, simu- lacres de vie, elles s’envolaient et formaient un nuage noir autour de la tête. Puis, quand la toile bleue du parachute se dégonflait, le gros pantin se penchait en avant dans un 447/621 soupir et les mouches s’installaient de nouveau.

William Golding

Sa Majesté des

Mouches

Traduit de l'anglais par Lola

Tranec-Dubled

I

L'appel de la conque

Legarçonblonddescenditlesderniers

rochersetsedirigeaverslalaguneenregard- chemisegriseadhéraitàsapeauetses cheveuxluicollaientaufront.Autourdelui, laprofondedéchiruredelajungleformait commeunbaindevapeur.Ils'agrippaitpén- iblementauxlianesetauxtroncsbrisés, autre cri lui fit écho: - Hé! attends une minute, dit une voix. sur le sol. - Attendsunpeu,répétalavoix,jesuis accroché. deseschaussettesd'ungestemachinal.L'es- paced'uneseconde,songesteévoquale coeur de l'Angleterre et la jungle fut oubliée.

La voix se fit entendre à nouveau.

- Jepeuxàpeinebougeravectoutesces espèces de lianes.

Celuiquiparlaitsortitàreculonsdes

sonblousongraisseux.Àlapliuredesgen- oux,desépinesmordaientsapeaunueet grassouillette.Ilsebaissa,lesenleva soigneusementetseretourna.Pluspetitque lesendroitsoùposerlespiedsetillevales yeux derrière ses lunettes à verres épais. - Où est l'homme au micro?

Le blond secoua la tête.

- Noussommesdansuneîle.Ou,du moins,ilmesemble.C'estunrécifenpleine mer.Iln'yapeut-êtrepasdegrandesper- sonnes ici.

Le gros eut l'air interloqué.

- Ilyavaitlepilote.Maisiln'étaitpas de pilotage, devant.5/621

Leblondexaminaitlerécifd'unregard

attentif. - Ettouslesautresgosses,continuale gros.Ilyenasûrementquis'ensontsortis.

Tu crois pas, hein?

Leblondsedirigeaversleborddel'eau

après lui. - Iln'yapasdegrandespersonnesdu tout? - Je ne crois pas.

Leblondavaitrépondud'untonsolennel;

sus dessous. - Pas de grandes personnes!

Le gros réfléchit un moment.

- Ce pilote.

Leblondretombasursespiedsets'assit

sur la terre brûlante. - Iladûnouslaissericietrepartir.Ilne pouvaitpasatterririci.Pasavecunavionà roues. - On a été attaqués. - Oh! il reviendra.

Le gros secoua la tête.

- Quandc'estqu'ondescendait,j'aire- ceaudel'avion.Yavaitdesflammesquien sortaient.7/621

Ilobservadehautenbasladéchirurede

la jungle. - Ça, c'est la carlingue qui l'a fait.

Leblondtenditlamainettâtalebord

un moment. - Qu'est-cequ'elleestdevenue,lacar- lingue? Où est-elle passée? - Cetoragel'aentraînéedanslamer.

C'étaitrudementdangereuxavectousces

encore y avoir des gosses à l'intérieur.

Il hésita un instant, puis reprit:

- Comment que tu t'appelles? - Ralph.

Legrosattenditqu'onluidemandâtaussi

sonnom,maisildutrenonceràcette8/621 avance;leblondnomméRalpheutunsouri- revague,selevaetrepritsamarcheversla lagune. Le gros le suivit résolument. - Jepensequ'onestplusieurs,dispersés par là. Tu n'en as pas vu d'autres, hein? sepritlepieddansunebrancheets'étalade lui, respirant fortement. - Matantem'aditdenejamaiscourir, expliqua-t-il. Rapport à mon asthme. - Ton as... quoi? - Monasthme.Peuxpasrespirer.J'étais avecunpeud'orgueil...Etpuis,jeportedes lunettes depuis que j'ai trois ans.9/621

IlenlevaseslunettesetlestenditàRalph,

lesessuyersursonblousonsale.Unegrim- acedesouffranceetdeconcentrationin- visage.Ilbarbouillasesjouesdesueuret chaussa prestement ses lunettes. - Ces fruits!

D'unrapidecoupd'oeil,ilinspectales

alentours. - Ces fruits, répéta-t-il. Je crois que...

Ilajustaseslunettes,s'écartadeRalphet

s'accroupit dans le sous-bois touffu. - Attends, j'en ai pour une minute...

Ralphsedégageadeslianesavecprécau-

tionetsefaufilaentrelesbranches.Quelques de la jungle.

Lacôteétaitcouvertedepalmiers.Les

toutenhautdestroncs.Ilspoussaientsurun taluscouvertd'herbedrue,saccagéeparla chutedesarbres,parseméedenoixdecoco pourrissantesetdeplantsdepalmiers.Au- parladéchirure.Ralphsetenaitappuyé contreuntroncgris,plissantlesyeuxpour regarderlasurfacemiroitantedel'eau.À pourpre.Laplage,entrelaterrassedepalmi- ersetleborddel'eau,s'incurvaitenmince arcdecercle,apparemmentsanslimites,car, sursagauche,Ralphvoyaitlespalmiers,la toujours sensible, régnait la chaleur.

Ilsautaaubasdelaterrasse.Seschaus-

etlachaleurlefrappabrutalement.Soudain conscientdupoidsdesesvêtements,d'un seulmouvementbrusqueilenleva12/621 chaussuresetchaussettes.D'unbondilre- montasurletalus,retirasachemiseetsetint entrelesnoixdecocoenformedecrânes,la peaumoiréeparlesombresvertesdespalmi- ture,enlevaprestementsaculotteetson due éblouissante de sable et d'eau.

Àdouzeanspassés,iln'avaitplusle

ventreproéminentdel'enfance,maisl'ad- olescencenelemarquaitpasencorede gaucherie.Largedecarrure,ilpouvaitfaire unfuturboxeur,maisladouceurdesa boucheetdesesyeuxgarantissaitun manquedeméchanceté.Duplatdelamain, ilflattadoucementuntroncdepalmier;en- eutunrireravietsemitdeboutsurlatête. s'agenouillaet,desdeuxbras,empilauntas fixasurlamerunregardbrillant d'expectative. - Ralph...

Legrosgarçonselaissatomberaubasdu

les pieds dans le sable. - C'estpasmafautesijesuisrestési longtemps. Ces fruits...

Ilessuyaseslunettesetlesajustasurson

nezminuscule.Lamontureyavaitlaisséune empreinteroseenformedeV.Sonregard fermeture Éclair de son blouson. - Ma tante...

PuisilouvritlafermetureÉclaird'un

geste décidé et enleva son blouson. - Voilà! dire. - Ilfaudraitsavoirleursnoms,ditlegros garçon,etenfaireuneliste.Etpuisil faudrait faire une réunion.

Ralphn'eutpasl'airdesaisir,aussile

garçon continua-t-il sur un ton confidentiel: - Çam'estégalcommentonm'appelle, pourvu qu'on m'appelle pas comme à l'école.

Ralphmanifestauncommencement

d'intérêt.15/621 - Comment on t'appelait?

Legrosgarçonlançauncoupd'oeilpar-

ph. Dans un murmure, il dit: - On m'appelait: "Piggy[1].»

Ralphritauxéclats.Ilbonditsurses

pieds. - Piggy! Piggy! - Oh! Ralph, je t'en prie!

Piggy se tordait les mains de désespoir.

- Je t'ai dit que je ne voulais pas... - Piggy! Piggy!

Ralphsemitàdanserdejoiedansl'air

Piggy,lesbrasétenduspourimiterunavion

et il fit semblant de le mitrailler. - Ta-ra-ra-ra...16/621

Iltombaenpiquédanslesable,auxpieds

de Piggy, et resta étendu, secoué de rire. - Piggy!

Piggyeutunsourireforcé,contentquand

même d'obtenir ce semblant d'intérêt. - Tant que tu ne le dis pas aux autres...

Ralphétouffasonriredanslesable.L'ex-

pressiondesouffranceetdeconcentration revint sur le visage de Piggy. - Attends un peu...

Ilretournaencourantdanslaforêt.Ralph

se releva et partit vers sa droite.

Laplages'interrompaitbrusquement

devantlecarrémassifd'unvasteplateaude granitrosequeformaitlepaysageàceten- d'unemincecouchedeterreetd'herbedrue, etombragéepardejeunespalmiers.Les arbresn'yavaientpasassezdeterrepour lesolenunfouillisdetroncsquifournis- dulagon.Ralphsehissasurleplateau, sefrayauncheminverslebordduplateau18/621 quisurplombaitlameretlacontempla. tropicales.Unbancdepoissonsminuscules phpoussauneexclamationdeplaisirsurun ton de basse: - Pfuischt!

Ungestedivin - untyphonpeut-être,ou

l'oragequiavaitaccompagnéleurar- rivée - avaitentasséunediguedesableà l'intérieurdulagon,desortequ'unbassin etlemurdegranitrose.Ralphconnaissait l'aspecttrompeurdesmarestroppeupro- cebassinprovidentiel - quelamernerem- plissaitévidemmentqu'àmaréehaute - of- foncédesgrandsfonds.Ralphexamina plongea.L'eauétaitd'unetempérature siondeprendresonbaindansuneimmense baignoire.

Piggyleretrouva,s'assitsurlebordroch-

euxetregardaavecenvielecorpsblancet vert de Ralph. - Dis donc, qu'est-ce que tu nages bien! - Piggy!20/621

Piggyenlevaseschaussuresetseschaus-

settes,lesrangeasoigneusementsurlebord et trempa un orteil dans l'eau. - C'est chaud! - Eh bien! qu'est-ce que tu croyais? - Je ne croyais rien. Ma tante... - Zut pour ta tante!

Ralphfitunplongeonensurfaceetnagea

sousl'eau,lesyeuxouverts;ladiguedesable luiapparaissaitcommeleflancd'unecolline.

Ilseretournaensepinçantlenezetunelu-

descenditsurlapointedespiedsdansle sableetrestaassis,dansl'eaujusqu'aucou, en regardant Ralph avec un sourire fier.21/621 - Tu ne veux pas nager?

Piggy secoua la tête.

- Jenesaispasnager.J'avaispasledroit.

Mon asthme...

- Zut pour ton as-ticot!

Piggysupportalamoquerieavecunesorte

d'humble patience. - Dis donc, qu'est-ce que tu nages bien!

Ralphdescenditleplaninclinéenbarbot-

mplitsabouched'eauetlacrachaenunlong jet. Puis il releva le menton et parla. - Jesavaisnageràcinqans.C'estpapa quim'aappris.Ilestcapitainedefrégate.

Dèsqu'ilauraunepermission,ilviendra

est?22/621

Piggy rougit.

- Monpèreestmort,répondit-iltropvite.

Et ma mère...

Ilôtaseslunettesetcherchavainement

quelque chose pour les essuyer. - Jevivaischezmatante.Elleavaitune confiserie.Qu'est-cequejemangeaiscomme bonbons!Autantquejevoulais.Quandc'est que ton père viendra nous chercher? - Dès qu'il pourra.

Piggysortitdel'eau;nuetruisselant,ilse

mitàessuyerseslunettesavecunechaus- sette.Leseulbruitquileurparvenaitmain- sur les rochers. - Comment qu'il saura qu'on est là?23/621

Ralphseprélassaitdansl'eau.Unetor-

peurlegagnait,semblableauxmiragesen- lagon. - Et comment qu'il sait qu'on est là?

Parcequ'illesait,pensaRalph,commeça,

commeça.Legrondementdesvaguessefit plus lointain. - On lui dira à l'aérodrome.

Piggysecoualatête,remitseslunettes

étincelantes et abaissa son regard sur Ralph.

- Penses-tu.T'aspasentenduceque disaitlepilote?Surlabombeatomique?Ils sont tous morts.

Ralphsortitdel'eau,sepostaenfacede

Piggy et réfléchit à ce problème nouveau.

Piggy insista:24/621

- On est sur une île, hein? - J'aigrimpésurunrocher,réponditRal- ph lentement, et je crois que oui. - Ilssonttousmorts,répétaPiggy,eton

Ton père sait pas, personne sait...

Seslèvrestremblaientetunebrumeob-

scurcit ses lunettes. - Onpeutrestericijusqu'àcequ'on meure.

Surcesmots,lachaleurleurparut

s'alourdir,pesersureuxcommeunemenace etlasplendeuraveuglantedulagonpritun air hostile. - Donne-moimeshabits,murmuraRal- ph. Là...25/621

Iltraversalaplageaupetittrot,supporta

lamorsurecruelledusoleil,traversaleplat- mitsachemisegriseavecsoulagement.Iles- caladalebordduplateauettrouvauntronc pours'asseoirconfortablementàl'ombre. cautionsuruntronctombéaupieddela petitefalaisequisurplombaitlelagon;lela- cis de reflets le couvrit d'ombres dansantes.

Il parla enfin.

- Fauttrouverlesautres.Fautfaire quelque chose.

Ralphnedisaitrien.Ilsétaientsurun

un rêve agréable.

Mais Piggy insistait:

- Combien qu'on est ici?

Ralph descendit aux côtés de Piggy.

- Je sais pas.

Detempsàautre,desbriseslégères

effleuraientlasurfacepoliedel'eausousla brumedechaleur.Lorsquecesbrisesat- teignaientleplateau,lesfrondaisonsdes palmierschuchotaientetdestachesdelu- garçonsouvoletaientdansl'ombreavecdes ailes brillantes.

PiggylevalesyeuxversRalph.Toutesles

eauxdulagon.Unetachedesoleilglissait dans ses cheveux. - Faut faire quelque chose.

Ralphleregardasanslevoir.Enfinse

esquissèrentunsourirederavissementet

Piggy,leprenantpourunemarqued'atten-

tion à son égard, rit de plaisir. - Si c'est vraiment une île... - Qu'est-ce que c'est que ça?

Ralphnesouriaitplusetdésignaitdu

doigtlelagon.Unobjetcouleurd'ivoirere- posait parmi les herbes chevelues. - Une pierre. - Non, un coquillage.28/621

Lesparolessebousculèrentsoudainsurla

languedePiggyquiexpliqua,nonsans supériorité: - Voui,c'estuncoquillage.J'enaidéjàvu uncommeça.C'étaitpenduaumurchez quelqu'un.Onappelaitçauneconque. arrivait. Ça a beaucoup de valeur...

AuxcôtésdeRalph,unjeunepalmierse

penchaitsurleseauxdulagon.Déjà,son poidsarrachaitunemottedeterreausol troppauvre;ilnetarderaitpasàtomber. pencha imprudemment. - Attention! Tu vas le casser. - La ferme! dit Ralph d'un ton distrait.29/621 et;maislesfantasmagoriesvivacesdeson imaginations'interposaientencoreentrelui etcetintrus.Lepetitpalmierployaetdé- plaçalecoquillagedanslesherbes.Ralph pritappuisurunemainet,del'autre,éleva

Piggy s'en saisit.

Maintenantquelecoquillageétaitàsa

tion de Piggy qui bavardait: - ...uneconque;etçaabeaucoupde valeur.Jetepariequesituvoulaisenachet- erune,ilfaudraitpayerdesmilliersetdes due sur le mur de son jardin, et ma tante...30/621

Ralphpritlaconqueetquelquesgouttes

teinteivoirineducoquillages'ombraitpar

Ralphlesecouaetdusablesortitdufonddu

cornet. - ...mugissaitcommeunevache,con- tinuaitPiggy.Ilavaitaussidespierres blanchesetunperroquetvertencage.Ilne il disait...

Piggys'interrompitpourreprendre

haleineetcaressalecoquillagebrillantque tenait Ralph.31/621 - Ralph!

Ralph leva la tête.

- Onpourraits'enservirpourappelerles autres.Faireunmeeting.Ilsviendronts'ils nous entendent...

Il regarda Ralph d'un air rayonnant.

- C'estçaquetuvoulais,hein?C'estpour

ça que tu as sorti la conque de l'eau?

Ralphrejetaenarrièresescheveux

blonds. - Commentfaisait-il,tonami,pour souffler dans la conque? - Onauraitditqu'ilcrachait.Matante voulaitpasquejesouffleparrapportàmon là.32/621

Piggyposaunemainsursonventre

proéminent. - Essaye, Ralph. Appelle les autres. pointuedelaconqueàsaboucheetsouffla.

Unsoncreuxsortitdeseslèvres,maisla

conque resta silencieuse. - On aurait dit qu'il crachait.

Ralpharronditleslèvresetenvoyaune

Entredeuxcrisesdefourire,Ralphcon-

tinuait à souffler. - Il soufflait de là.

Ralphcompritetsoufflaencomprimant

sondiaphragme.Immédiatementlaconque sonéchofutrenvoyéparlemurdegranit rosedesmontagnes.Desnuéesd'oiseaux sortirentdesarbres,quelquechoseglissa dans les broussailles avec un cri perçant.

Ralph décolla ses lèvres de la conque:

- Formidable! s'exclama-t-il.

Savoixparutunmurmureaprèslegron-

dementdelaconque.Illarepritet,aspirant pelrésonnadenouveauet,lesouffledu pritunsonstridentquiportaitencoreplus loin.Piggycriaitdesmotsincompréhens- d'haleine;lesonretombad'uneoctave,dev- int un gargouillis, puis un souffle.

Laconquesilencieusen'étaitplusqu'un

d'échos et de cris d'oiseaux. - Jetepariequeças'entendàdes kilomètres.

Ralphrepritsonsouffleetlaconquefit

entendre une série d'appels brefs.

Piggy s'exclama:

- Tiens, en voilà un! sautadanslesableetsaculotteluitombasur lestalons;ils'endébarrassad'uncoupde

Piggyl'aidaàgrimper.Ralphcontinuases

appelsjusqu'àcequedesvoixsefissenten- tendredanslaforêt.Lepetitgarçon s'accroupitdevantRalphetlevaversluiun regardbrillant.Rassuréparl'impression glissadanssabouchesonpoucerose,son seul doigt propre.

Piggy se pencha vers lui.

- Comment que tu t'appelles? - Johnny.36/621

Ralphquin'yfitpasattention,carilneces-

cebruitstupéfiantetlesbattementsdesonquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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