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dans le texte ou même en notes ou en renvois, chacun des auteurs et les auteurs dont eux mêmes s"inspirent abondamment, aurait entraîné des ruptures trop fréquentes dans l"exposé, rendant la lecture de ce livre à caractère pédagogique, difficile et fastidieuse. C"est pourquoi nous avons préféré placer à la fin de l"ouvrage la liste des publications que nous avons utilisées, en recommandant au lecteur de s"y reporter pour tous approfondissements. Retrouver ce titre sur Numilog.comINTRODUCTION
La finance d"entreprise s"est profondément modifiée depuis ces vingt dernières années. Comme beaucoup de pays occidentaux, la France est passée d"uneéconomie
fondée sur l"endettement systématique des entreprises auprès des intermédiaires financiers à une économie basée sur des marchés de capitaux ouverts et accessibles au plus grand nombre d"entre elles. Le rôle des banques et des autres intermédiaires financiers dans le financement des entreprises s"est considérablement réduit au profit de financements directs désintermédiés. Toutefois, ils restent des acteurs essentiels dans les montages financiers, et dans le placement de produits financiers et autres souscriptions financières en titres ou en créances négo- ciables. Mais il n"y a pas de réelle opposition entre ces sources de finance- ments, car les crédits offerts aux entreprises par les intermédiaires finan- ciers, sont en partie financés par des produits du marché comme les actions, les obligations, ou les quasi-fonds propres. Les interactions exis- tent donc et l"activité des banques a tendance d"une part à se complexifier et d"autre part à les situer sur un marché qui les met de plus en plus en concurrence. Les entreprises en sortent généralement bénéficiaires.Auparavant, avec la
seule intermédiation, le risque de solvabilité des entreprises était uniquement à considérer et, par principe comptable, les créances gardaient leur valeur historique jusqu"à leur extinction. Depuis 1993,la surveillance des banques par un ratio de solvabilité globale les incite à se débarrasser des actifs risqués. Ainsi en matérialisant ces créances par des titres négociables sur le marché (titrisation) elles génèrent un risque en capital difficile à maîtriser.
L"ouverture du
marché des capitaux ajoute un risque de taux lié aux fluctuationsdes taux d"intérêt et un risque de change dû aux possibilités de financements en devises. Retrouver ce titre sur Numilog.com
Mais cet abandon d"une économie d"endettement s"est fait dans l"assentiment général afin d"obtenir sur un marché une adéquation optimale entre les offreurs de capitaux et les demandeurs. Cela a permis d"une part une rentabilité accrue des opérations financières par la baisse des coûts de l"intermédiation, et d"autre part un partage des risques d"insolvabilité des entreprises entre les intermédiaires financiers et le marché. Cet ensemble a offert conjointement aux entreprises des possibilités accrues de financements. Elles ont pu ainsi plus aisément : renforcer leur autofinancement, procéder à des augmentations de capital sans perte de souveraineté, assurer une croissance interne sans être demandeur de finance- ments externes importants, - mobiliser des actifs financiers auprès des intermédiaires, afin de procéder à des achats de participation financière ou de restructurer des groupes en prévision du grand marché européen, et en même temps de se défendre contre des attaques de même origine, arbitrer entre la décision de placements de la trésorerie et celle d"endettement en fonction des opportunités de taux offerts sur le marché. Pour répondre à des besoins spécifiques, les PME et surtout les grandes entreprises ont été à l"origine d"une élaboration de nouveaux pro- duits financiers comme par exemple les quasi-fonds propres qui ont l"avantage de financer les entreprises sans présenter l"inconvénient de ris- quer une perte de contrôle. La tendance inavouée serait de créer le produit idéal qui cumulerait les avantages de la rémunération en fonction des résultats sans avoir ni l"inconvénient d"une immixtion dans la gestion, ni l"obligation de rembourser le capital. Cesproduits adaptés à la conjoncture n"ont pu se développer que dans le cadre d"une bonne articulation entre le marché et les intermédiaires
financiers. Ces derniers maîtrisent correctement ces pratiques financières et interviennent sur le marché en achetant ou vendant toutes sortes de pro- duits pour eux-mêmes ou par exemple pour des organismes de placement en créances et valeurs mobilières (OPCVM). Si la désintermédiation a l"avantage d"éviter le coût financier normale- ment prélevé par les intermédiaires pour assurer les opérations de finance- ment, en revanche, les marges à acquitter sur le marché pour l"émission de billets de trésorerie, les frais de placement, la notation... sont élevés. En fait, la comparaison des coûts n"est pas aisée car la charge financière ne porte pas sur les mêmes éléments. Dans le cadre de l"intermédiation, la banque garantit beaucoup plus le risque de solvabilité, alors que dans le cadre du marché, ce risque n"est pas pris en compte par le taux. De sur- croît, l"accès au marché financier comporte des coûts structurels élevés qui excluent de nombreuses PME. Retrouver ce titre sur Numilog.com responsables financiers de renom à l"encontre des apprentis sorciers de la finance qui ont fait prendre des risques fatals aux entreprises qu"ils ont pourtant pour mission de préserver lors des tempêtes monétaires. Les marchés financiers ont été déréglementés et attisés par des instru- ments de couvertures multiples. La désintermédiation a permis l"accès aux marchés financiers à des sociétés qui auparavant passaient exclusivement par les intermédiaires financiers pour emprunter des fonds. Elles peuvent désormais se ressour- cer directement, en émettant des titres de créances sans garantie d"établis- sements financiers mais sans les coûts de transactions demandés par les intermédiaires financiers. Les instruments de couverture des risques abondent : sur les taux et les devises par l"utilisation multiple des options ou deséchanges de taux (SWAP),
sur le capital par transformation en titres de créances négociables des créances bancaires. Cette titrisation a injecté sur le marché des créances jusqu"alors gelées dans les bilans des intermédiaires financiers. Que la société soit une grande entreprise ou une PME, sa direction financière compare les taux offerts par les banques françaises ou étran- gères situées sur le territoire national avec les taux des marchés sur les- quels elles se financent.Ainsi,
la transformation des marchés a modifié la fonction de direc- teur financier qui s"est complexifiée. 2)La mondialisation
La propensation qu"ont toutes les PME actuellement à faire fabriquer leur production dans des pays à moindre coût et à se financer à moindre frais auprès des sources de financement s"amplifie dès que la taille favorise une internationalisation réelle. Il est évident que la rentabilité et le risque variant dans le même sens, les tentations avérées pour augmenter l"une et rabaisser l"autre sont affirmées dans les PME et prouvées dans la grande entreprise. Pour un niveau de rentabilité identique, il ressort que le risque global d"un ensemble d"activités multinationales diversifiées est inférieur à la somme des risques considérés par chacune des activités prises séparé- ment. 3)Conséquences
La rentabilité
attendue pour un investissement international doit com- prendre une prime de risque spécifique : au pays dont la stabilité politique est un facteur déterminant pour savoir si le critère doit dépendre plutôt du délai de récupération ou de la rentabilité réelle ; Retrouver ce titre sur Numilog.com - à l"emprunteur qui rajoute au risque de solvabilité courant, celui des difficultés inhérentes aux contextes juridiques différents et au contrôle de la société étrangère ; aux écarts de taux de changes entre la devise de la maison mère, de la monnaie de transaction, et celle du pays étranger. Les écarts de change ont une influence sur les comptes de l"entreprise car ils induisent des écarts de conversion et des plus ou moins values de change qui affectent les résultats. Les risques de change obligent l"investis- seur à passer un temps considérable en couvertures juridiques et montages financiers non gratuits. Il existe une contradiction entre l"amélioration du domaine financier sur le plan national et le retard considérable de la finance internationale qui doit utiliser encore des subterfuges coûteux dont l"efficacité n"est pas prouvée. Cela est d"autant plus néfaste que la finance évolue irrémédiable- ment dans un contexte international des capitaux. Retrouver ce titre sur Numilog.com Cette dynamique des flux est donc inscrite dans la construction desécritures comptables,
et c"est elle qui permet à l"analyse financière de mettre en relations causales les grandeurs caractéristiques de l"entreprise.Un niveau est
toujours égal à son état antérieur auquel se rajoute sa variation durant une période (souvent l"exercice comptable de douze mois). Ainsi chaque bilan conserve la mémoire des bilans antérieurs et préfigure le suivant. Un flux en revanche n"existe pas avant de s"écouler. Il n"existe que commequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35[PDF] Premiers exercices de stéréochimie
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