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SOMMAIRE

Avant-propos

5

Préambule

7 Principes généraux de bonnes pratiques de gouvernance d'entreprise 11

Glossaire

41

Charte du membre de l'organe de gouvernance

48

Tableau des abréviations

50

Composition de la Commission Nationale

51

Table des matières

54

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Au moment où notre pays, sous la conduite éclairée de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI,

est engagé dans un vaste chantier de modernisation de ses structures politiques, économiques et

administratives, il est devenu impératif pour nous de renforcer la compétitivité de notre économie et

de ses entreprises. Le contexte actuel de mondialisation et de concurrence exacerbée exige plus que jamais une

convergence entre le concept de gouvernance dans la sphère privée avec celui désormais essentiel

dans la sphère publique pour l'émergence de pouvoirs de gestion des affaires de la nation au service

de l'ensemble de ses composantes et pour la protection des intérêts de ceux qui investissent leurs

talents et leurs capitaux au bénéfice de tous. Cette prise de conscience importante a conduit à la mise en place, en février 2007, d'une

commission nationale "Gouvernance d'Entreprise» chargée d'élaborer, à l'instar de nombreux

pays développés et émergents, un Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance

d'Entreprise. Cette Commission, fruit d'une large concertation entre les secteurs publics et privés

marocains, réunit l'ensemble des acteurs-clés de la gouvernance d'entreprise au Maroc qui, par leur

engagement et leur implication importants en la matière, sont les mieux à même de porter ce projet

et de contribuer à sa réussite. Le Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise constitue, sans nul doute, un signal fort en direction des différents acteurs de la communauté des affaires et permet de promouvoir les pratiques de bonne gouvernance au sein des entreprises des secteurs tant public que

privé, consolidant ainsi la confiance indispensable entre tous les partenaires et contribuant à créer

davantage de richesses et de valeur pour l'entreprise et l'ensemble de ses parties prenantes. Une bonne gouvernance d'entreprise encourage l'investissement national et étranger, favorise la

stabilité des marchés et assure la croissance économique, levier indispensable au développement de

la nation. Ces enjeux importants imposent tant aux instances gouvernementales, à travers la

poursuite des réformes économiques et politiques, qu'aux acteurs du secteur privé, à travers

l'amélioration continue de leurs modes et pratiques de gouvernance, de conjuguer leurs efforts pour

édifier une économie performante et solidaire. Aligné sur les benchmarks internationaux, et largement inspiré des principes de gouvernement d'entreprise de l'OCDE, le Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise a fait

l'objet d'une large consultation publique, à la fois au niveau national et international, en vue de

l'adapter au contexte local et aux spécificités du tissu économique marocain. Ce code sera complété

par des dispositions et des normes spécifiques pour tenir compte du particularisme des Petites et

Moyennes Entreprises et des entreprises familiales, des établissements financiers et des entreprises

publiques. 5

Avant-propos

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La gouvernance d'entreprise est un processus évolutif qui doit être érigé en culture. C'est pourquoi,

nous veillerons à la pérennité de notre commission nationale afin d'évaluer et d'enrichir de manière

continue les dispositions de notre code et d'optimiser leur impact sur l'amélioration du climat des

affaires et la performance de notre économie et de ses entreprises. Parallèlement, il s'agira de mener

une politique de sensibilisation et de formation des acteurs aux nouvelles responsabilités et normes

de référence établies en matière de gouvernance d'entreprise. Nous saisissons cette occasion pour renouveler nos sincères remerciements à l'ensemble des membres de la commission nationale "Gouvernance d'Entreprise»pour leur mobilisation

importante lors de l'élaboration de ce code, et particulièrement les membres de la Commission Lutte

contre la Corruption de la CGEM et l'équipe du pôle "Promotion Economique» du Ministère des

Affaires Economiques et Générales qui ont animé ce travail avec dynamisme et conviction et

contribué à créer une synergie remarquable entre les acteurs privés et publics. Nos remerciements

les plus chaleureux s'adressent également au groupe d'experts internationaux (GCGF Code Peer

Review Group) ainsi que toutes les institutions publiques et privées marocaines et les individus qui

ont participé au processus de consultation international et national, pour leur contribution efficace

à l'enrichissement des dispositions de ce code. Nous souhaitons enfin rendre un hommage marqué au Global Corporate Governance Forum

(GCGF) pour l'assistance technique apportée tout au long de ce projet ainsi qu'à la SFI et à l'OCDE

pour leur important soutien. 6

Nizar BARAKA

Ministre délégué auprès du Premier Ministre Chargé des Affaires Economiques et générales

Moulay Hafid ELALAMY

Président de la CGEM

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La globalisation des marchés et de la concurrence, l'accélération des technologies de l'information et des communications, l'avènement de l'actionnaire tant individuel qu'institutionnel que de l'associé, l'émergence de nouvelles responsabilités économiques, sociales, sociétales et environnementales constituent certains facteurs qui caractérisent le nouvel environnement concurrentiel de nos entreprises. Le système des réformes institutionnelles et économiques dans notre pays a été particulièrement soutenu au cours de ces dernières années pour adapter le cadre législatif et réglementaire à ce nouvel environnement concurrentiel et accompagner ainsi les efforts de nos entreprises pour davantage d'efficacité et de compétitivité. S'agissant de la gouvernance d'entreprise en particulier, un état des lieux a été élaboré à travers l'étude ROSC (ou RRNC) de la Banque Mondiale (2001 - Mise à jour en 2003) et l'enquête menée par la CGEM sur la gouvernance d'entreprise au Maroc (2005). Parallèlement, il était important à l'instar de beaucoup de pays développés et é m e rgents de promouvoir un Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise basé sur certains principes de bonne gestion et de transparence et sur des normes éthiques susceptibles de faire progresser la performance, la compétitivité et la croissance de nos entreprises et améliorer leur image auprès des investisseurs et des autres parties prenantes (employés, clients, créanciers, Administration, ...). Il est, en effet, de plus en plus admis que des pratiques de bonne gouvernance consolident la confiance indispensable entre tous les partenaires de l'entreprise et contribuent à créer davantage de valeur pour l'entreprise et pour ses parties prenantes. Le Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise résulte d'un consensus très large entre les secteurs privé et public. Il a été élaboré par une Commission nationale présidée par la CGEM et le Ministère des A a i r e s Economiques et Générales en a assuré la coordination et le secrétariat. Elle a fédéré l'ensemble des acteurs clés de la Gouvernance d'Entreprise dans notre pays (BAM, CDVM, Bourse de Casablanca, GPBM, CJD, Ordre des Experts Comptables, ANPME, FCMCIS, Ministère de la Justice, Ministère de l'Economie et des Finances, Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics) et a bénéficié de l'assistance du Global Corporate Governance Forum (SFI - OCDE). L' o b j e c t i f 7

Préambule

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de la commission était d'élaborer un code aligné sur les benchmarks internationaux et sur les principes de Gouvernance d'Entreprise de l'OCDE tout en s'adaptant au c o n t exte local et aux spécificités du tissu économique maro c a i n .

Qu'est-ce que la Gouvernance d'Entreprise ?

La Gouvernance d'Entreprise regroupe l'ensemble des relations entre les dirigeants de l'entreprise et son organe de gouvernance avec les actionnaires d'une part et les autres parties prenantes d'autre part; et ce, dans l'objectif de création de valeur pour l'entreprise. La Gouvernance d'Entreprise s'intéresse donc à la manière dont les entreprises sont dirigées et contrôlées et s'assure de la capacité des organes de gestion: - à poursuivre des objectifs conformes aux intérêts des actionnaires et des autres parties prenantes ; - à mettre en oeuvre des systèmes de contrôle efficaces pour gérer les conflits d'intérêt potentiels et les risques éventuels et prévenir les abus de pouvoir de nature à faire prévaloir des intérêts particuliers sur "l'intérêt social".

Quel est l'objectif de ce Code ?

La stimulation de la croissance et de l'emploi dans un environnement de plus en plus concurrentiel constitue un enjeu majeur pour tous les pays. Aujourd'hui, de nombreux travaux empiriques démontrent le lien entre les bonnes pratiques de Gouvernance d'Entreprise d'une part et la performance et la croissance des entreprises d'autre part. Il est en effet de plus en plus admis qu'un dispositif efficace de Gouvernance d'Entreprise permet de : - Améliorer les performances et la compétitivité des entreprises et accroître ainsi leur valeur à long terme grâce à la qualité de leurs organes de gouvernance (Conseil d'Administration, Conseil de Surveillance, Directoire, Conseil de Fa m i l l e ,

Conseil de Direction...);

- Optimiser l'accès au financement et le coût du capital; - Renforcer la confiance des investisseurs et des bailleurs de fonds nationaux et internationaux grâce à l'amélioration de la transparence et de la qualité de l'information financière d'une part et au respect des droits des actionnaires majoritaires et/ou minoritaires qu'ils soient résidents ou non d'autre part; - Consolider les relations avec les parties prenantes (employés, clients, créanciers, Administration, ...) grâce au respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur (droit boursier, droit du travail, droit des sociétés, droit commercial,....) et/ou contractuelles. 8

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Pour l'économie générale, les bonnes pratiques de Gouvernance d'Entreprise permettent notamment de: - Favoriser la compétitivité des entreprises marocaines sur le marché domestique et à l'international; - Contribuer à l'amélioration de la croissance et de l'emploi; - Contribuer au développement d'un marché des capitaux efficient nécessaire pour un financement sain et concurrentiel de nos entreprises; - Mieux sécuriser les intérêts des investisseurs et des créanciers.

À qui s'adresse ce Code?

Le présent Code s'adresse à toutes les entreprises soucieuses d'accroître leur performance et leur valeur de manière durable grâce à l'adoption des meilleures pratiques de Gouvernance d'Entreprise. Des codes spécifiques de Gouvernance d'Entreprise compléteront le présent code général pour tenir compte notamment du particularisme des catégories d'entreprises suivantes:

PME et entreprises familiales

Etablissements de crédit

Filiales publiques et sociétés mixtes

Comment utiliser ce code ?

Les principes de bonne de gouvernance reposent d'abord et avant tout sur les dispositions légales et réglementaires qui doivent être strictement respectées aussi bien dans l'esprit que dans la forme. Le Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise constitue un recueil de lignes de conduite et de recommandations complémentaires à la loi et aux règlements et les éventuelles dispositions contenues dans ce code qui y seraient contraires sont réputées non

écrites. Ce code pourra être complété et enrichi ultérieurement par des circ u l a i r e s

et autres textes réglementaires émanant notamment du Département du Premier Ministre et/ou d'autres départements et organismes concernés. Au niveau des organes de gouvernance, le Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise est fondé sur la structure moniste (Conseil d ' Administration pour les S.A ou gérance pour les autres formes de sociétés). Néanmoins, les recommandations du dit code peuvent également s'appliquer, mutatis 9

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mutandis, aux entreprises ayant adopté la structure duale (Conseil de Surveillance et Directoire pour les S.A). Dans ce cas, les dispositions du chapitre "l e s responsabilités de l'organe de gouvernance» s'appliquent au Conseil de Surv e i l l a n c e ou au Directoire suivant les responsabilités de chacun de ces deux organes. Les recommandations et les lignes de conduite en matière de gouvernance d'entreprise ne sauraient constituer un frein à la dynamique d'entreprise et les entreprises disposent donc d'une marge de manoeuvre pour leur mise en oeuvre f l exible en fonction de leur structure juridique, de leur taille, de leur actionnariat, de leurs activités, de leur exposition aux risques et de leur mode de gestion. C'est pourquoi, chaque entreprise aura à se positionner par rapport au Code M a rocain des Bonnes Pratiques de Gouvernance d'Entreprise et à expliquer dans quelle mesure elle en applique les recommandations. Ce système appelé "C o m p l yor ex p l a i n» est recommandé par l'OCDE. Il s'agit donc d'appliquer la recommandation ("c o m p l y») ou d'expliquer ("ex p l a i n» ) p o u rquoi on y déroge dans le chapitre Gouvernance d'Entreprise du rapport de gestion et le cas échéant, dans son rapport annuel. Ce Code comporte quatre chapitres inspirés des principes de Gouvernance d'Entreprise de l'OCDE (2004) et qui constituent les piliers d'un bon dispositif de

Gouvernance d'Entreprise:

Les responsabilités de l'organe de gouvernance

Les droits des actionnaires et des associés et leur traitement équitable La transparence et la diffusion de l'information financière Le rôle des parties prenantes et leur traitement équitable.

Quel est le processus de révision de ce Code?

La Gouvernance d'Entreprise est par définition une démarche de progrès continu.

C'est pourquoi ce Code se veut évolutif et sera révisé à échéances périodiques par

la Commission Nationale Gouvernance d'Entreprise à la lumière à la fois des changements tant nationaux qu'internationaux qui interv i e n d ront dans la vie des affaires et des pratiques observées par les entreprises. 10

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PRINCIPES GÉNÉRAUX DE BONNES

PRATIQUES DE GOUVERNANCE D'ENTREPRISE

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I- LES RESPONSABILITÉS DE L'ORGANE DE GOUVERNANCE L'organe de gouvernance est en charge du pilotage stratégique et de la surveillance effective de la gestion de l'entreprise. Il est responsable devant les actionnaires et les associés, majoritaires et minoritaires, et doit être animé par un réel "affectio societatis" dans le respect des autres parties prenantes de l'entreprise (ses employés, ses clients, ses créanciers, l'Administration, ...)

1) Les fonctions de l'organe de gouvernance

Les fonctions essentielles de l'organe de gouvernance consistent notamment à : - Revoir et guider la stratégie de l'entreprise, ses plans d'actions, sa politique de risques, ses budgets annuels et programmes d'activités; définir ses objectifs de résultats, assurer la surveillance de la mise en oeuvre des objectifs et des résultats de l'entreprise et contrôler ses principaux investissements et désinvestissements; - Recruter les principaux dirigeants, déterminer leurs rémunérations et veiller à ce

qu'elles soient adaptées et transparentes, suivre leurs activités et leurs p e r f o r m a n c e s

et, le cas échéant, les remplacer et préparer les plans de succession; - Surveiller et gérer les conflits d'intérêts pouvant survenir entre la Direction, les membres de l'organe de gouvernance et les actionnaires ou associés, y compris les abus de biens sociaux ou les abus commis dans le cadre de conventions réglementées; - S'assurer de l'intégrité des systèmes de comptabilité et de communication financière et non financière de l'entreprise, veiller notamment au respect des principes comptables et à l'existence de dispositifs de contrôle interne et de maîtrise des risques adéquats, organiser l'audit indépendant et les relations avec les auditeurs externes; - Surveiller le processus de diffusion de l'information et de communication de l'entreprise concernant en particulier: Les obligations légales et règlementaires en matière d'information

Les orientations stratégiques

La politique sociale

La politique d'endettement et de dividendes

Les conventions réglementées avec notamment les principaux dirigeants et les holdings

La rémunération des dirigeants.

13

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- Assurer le bon déroulement des Assemblées Générales, l'exécution des décisions prises par les actionnaires et veiller à la Gouvernance d'Entreprise sous toutes ses formes. - Veiller au respect scrupuleux des lois et des règlements (droit boursier, droit du travail, droit des sociétés, droit commercial, textes relatifs à la protection de l'environnement, législation en matière de santé et de sécurité) et de bonnes pratiques professionnelles (normes éthiques élevées et règles déontologiques, ...). - Améliorer de manière continue la Gouvernance de l'Entreprise.

2) Les responsabilités et les devoirs des membres de l'organe de gouvernance

Les membres de l'organe de gouvernance doivent jouer pleinement leur rôle et

apporter une réelle valeur ajoutée à l'entreprise et à sa Direction Générale. A cet

effet, ils ont le devoir d'agir en connaissance de cause, de bonne foi et avec diligence dans l'intérêt de l'entreprise, de ses actionnaires et associés. Leur responsabilité fiduciaire vis-à-vis de l'ensemble des actionnaires et des associés repose sur les devoirs de diligence et de loyauté. Le devoir de diligences'appuie en particulier sur leur implication et notamment sur leur conviction que les principaux dispositifs de gestion facilitent aux organes de gouvernance l'exercice de leur mission de suivi et de contrôle. Le devoir de loyautéconditionne le respect des autres principes relatifs notamment à l'indépendance du jugement, aux conflits d'intérêts, à la déontologie,

à la bonne foi et au professionnalisme.

D'une manière générale, la responsabilité comporte quatre dimensions: - Avoir la capacité de prendre des décisions dans l'intérêt de l'ensemble des actionnaires ou des associés. A cet effet, la composition de l'organe de gouvernance doit garantir la prise efficace de décisions dans le seul intérêt social. En particulier, la diversité des profils des membres, une complémentarité d'expériences et de compétences, l'accompagnement des membres en terme d'information et de formation, leur évaluation périodique constituent un gage de bon fonctionnement de l'organe de gouvernance. - Avoir l'indépendance de jugement, de décision et d'action. Les décisions doivent être prises en toute indépendance de jugement par les membres de l'organe de gouvernance, qu'ils soient exécutifs ou externes. De la même façon, les conflits pouvant exister entre les intérêts moraux et matériels 14

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des membres de l'organe de gouvernance et ceux de l'entreprise devront être évités. L' o rgane de gouvernance devra être informé de tout conflit d'intérêt éventuel avec l'entreprise. Chaque membre se trouvant en situation de conflit d'intérêts, direct ou indirect, devra s'abstenir de participer aux débats et aux prises de décisions sur les sujets concernés. Enfin, la séparation des pouvoirs dans la S.A par la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général (S.A. à Conseil d'Administration) ou par l'adoption d'une structure duale (Conseil de Surveillance et Directoire) favorise l'indépendance des décisions et des actions. - Remplir le devoir de contrôle. Les comptes constituent l'une des principales sources d'information sur les performances de l'entreprise. La première priorité de l'organe de gouvernance est de garantir la qualité de l'information financière qui doit être fiable, comparable, intelligible et pertinente.

De la même façon, le contrôle de l'exécution de la stratégie arrêtée, l'examen des

p rocédures de contrôle interne mis en oeuvre par l'entreprise, la gestion des risques, l'évaluation de la performance des dirigeants, le contrôle des travaux des comités spécialisés sont autant de domaines qui engagent la responsabilité de l'organe de g o u v e r n a n c e . Enfin, l'adoption d'un règlement interne et d'une charte pour les membres de l'org a n e de gouvernance est de nature à améliorer la formalisation et le contrôle des pratiques de la Gouvernance d'Entreprise. - Remplir l'obligation de rendre compte L'obligation de rendre compte ou reddition des comptes ("Ac c o u n t a b i l i t y» ) constitue l'exe rcice et la justification de la responsabilité. Il s'agit notamment de l'obligation juridique ou morale de rendre compte à tous les actionnaires, associés et aux parties prenantes de la manière dont les responsabilités ont été assumées, de prendre des mesures correctives, et selon les circonstances, d'accepter d'assumer les conséquences de ses décisions et de ses actes. L'obligation de rendre compte s'exe rce à l'occasion de l'Assemblée Générale qui estquotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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