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Chapitre V
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Fiche de révision
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Liberté dexpression une perspective de droit comparé
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LÉCOLE SUR LES CHEMINS DU STADE
06-Dec-2012 Il sert un double projet : celui d'une enculturation sportive de la jeunesse et celui d'une mise en conformité du sport à l'école. Tandis que le ...
UNIVERSITÉ DE GRENOBLE
THÈSE
Pour obtenir le grade de
Spécialité :
Arrêté ministériel : 7 août 2006
Présentée par
Yohann FORTUNE
Thèse dirigée par Jean SAINT-MARTIN et Pierre KAHN préparée au sein du Laboratoire SENS (E.A. 3742) dans l'École Doctorale I.S.C.E. entre mise en conformité du sport enculturation sportive de la jeunesse (1941-1967) Thèse soutenue publiquement le 6 décembre 2012, devant le jury composé de :M. Michaël ATTALI
MCF HDR en STAPS, Université de Grenoble I, MembreM. Jacques DEFRANCE
PU en STAPS, Université de Paris X Nanterre, RapporteurM. Pierre KAHN
M. Luc ROBÈNE
PU en STAPS, Université de Rennes II, RapporteurM. André ROBERT
Lyon II, Membre
M. Jean SAINT-MARTIN
MCF HDR en STAPS, Université de Grenoble I, MembreM. Thierry TERRET
PU en STAPS, Université de Lyon I, Membre
Université Joseph Fourier / Université Pierre Mendès France / Université Stendhal / Université de Savoie / Grenoble INP 2 3Résumé
reste-t- ? En quoi et comment se transforment-s contraintes institutionnelles, pédagogiques et didactiques inhérentes à celle-ci ? Sur la base de ces questionnements, l de cette -jacents et des enjeux relatifs à il appartient que celle du milieu associatif civil. Il sert un double projetTandis que le premier répond à un modèle essentiellement compétitif et sélectif, revendiqué
gration institutionnelle , chèprend les chemins du stade et tend à diffuser auprès des élèves, une image de la pratique
sportive à la fois singulière et paradoxale, relevant de cinq grands enjeux : des enjeux
idéologiques, institutionnels, disciplinaires, docimologiques et culturels. Mots clés Athlétisme, Éducation Physique, Enculturation, Enjeux, Scolarisation. Summary Made up of a group of walking, running, jumping and/or throwing events, athletics aims for the production of measured and maximal performances according to a space or time scale which takes place in a competitive and controlled context. But what does remain of those characteristics when they encounter school ? In which and how do they change under the effect of institutional, educational and didactic pressures ? On the basis of those questionings, the point of this research is to establish the underlying process and the stakes related to the installation and the spread of athletics at school. Between 1941 and 1967 the operators of the school, federal, political and cultural world agree to make the activity comply with the educational orthodoxy. In this sense, athletics is nothing but a specific educational back-up and it reveals more the culture of the institution to which it belongs than the one of the civil associative environment. Athletics has got a double goal : first the youth's sports enculturation and second the conforming of sport at school. The first one answers a mainly competitive and selective example, claimed by the federal players whereas the second one secures the institutional acknowledgement and integration of the physical education that teachers are fond of. Consequently, we suggest that high school takes up sport through a privileged support based on athletics and strives for the spread of a different and paradoxical image of the sports practice, belonging to five important issues which are ideological, institutional, disciplinary, docimological and cultural. Keywords Athletics, Physical Education, Enculturation, Issues, Schooling. 4 5Remerciements
personnalité rejaillit sans doute à leur détour, elles sont aussi marquées par toutes celles et ceux sans
à pointes, étrennée (et très vite uséedu stade se sont heureusement éclaircis. À vous tous et à vous toutes qui avez permis cela, soyez-en
Séverine, Oscar et XX, les deux et bientôt trois rayons de soleil de ma vie. Le chemin fut long
et difficile mais votre présence à mes côtés a rendu les choses bien plus douces. voir le jour. Je ne vous remercierai jamais assez pour ça !Jean Saint-
contraindre et pour avoir toujours répondu à mes sollicitations. Grâce à vous, les subtilités de la
recherche sont devenues un peu moins obscures. Merci pour votre clairvoyance et vos conseils avisés
thèse malgré des délais assez courts. Merci également à Messieurs Michaël Attali, André Robert et
Je remercie aussi Christine Bertrand et Jean-
pour son aide matérielle et à Jean-Pierre Cleuziou pour avoir fait preuve de patience devant mon
ignorance au sujet des subtilités statistiques des tables de cotations. Michaël Attali, Jean Saint-Martin,
Robert Rongy, Pierre Trouillon, Robert Vaussenat, Nicole Letessier et Monique Letessier, pour
travailler (Jean-Baptiste, Claude, Hervé, Jean-Marc, Emmanuel, Frédéric). Merci aussi à Catherine
Garncarzyk et acordé une décharge de
mener ce travail dans de meilleures conditions. Mes amis, mes formateurs ou entraîneurs, pour avoir compté dans ma vie, tout -Yves Paulic, Hervé Gicquel, Daniel Laigre, Christian Félix, Claude Daireaux, Greg, Mathieu et tous les autres !Un remerciement tout à fait spécial à Alain Droguetai croisé la route au tout début de
ce travail. Toi, le " pape intersidéral !!! Je suis certain que tu en aurais eu des choses à dire sur ce sujet. a liberté de suivre le chemin sur 6 7Claude BERNARD.
retrouver simultanément les intentions des acteurs et le mécanisme par lequel les acteurs ont ntion de construire ».Raymond ARON, .
" Oublions ces examens qui agissent comme des aimants pernicieux en orientant les efforts vers la " réussite ". En réalité, ils ne sont que des événements anecdotiques, de peu d'importance à côté de l'enjeu essentiel : construire cet outil fabuleux qu'est notre intelligence ». Albert JACQUARD, Petite philosophie à l'usage des non - philosophes.Coluche, Pensées et anecdotes.
8 9TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 17
I.1. Un athlétisme scolaire chahuté 17
I.2. Aux origines étaient les " sports athlétiques » 27I.2.1. Un athlétisme entre sports et jeux 27
I.2.2. Athlétisme et athlétisme scolaire : tentative de définition 30I.3. 1941-1967 32
mars 1941 33I.3.2. Le virage de 1967 36
3940
I.4.2. Entre acculturation et enculturation 42
I.4.3. Les cultures sportives 44
I.4.4. La culture scolaire 47
I.5. Au carrefour de plusieurs histoires 52
I.5.1. Une histoire culturelle 53
I.5.2. Une histoire institutionnelle 55
59I.6. Revue de littérature 60
anthropologique du geste athlétique 60I.6.2. Les approches technologiques 62
64I.6.4. Historiographies diverses et variées 67
: " » 68 7173
10
I.9. Corpus et méthodologie 79
CHAPITRE 1 DES ENJEUX IDÉOLOGIQUES
: se farder pour mieux séduire 851. Des Hommes et des Dieux 89
891.2. Hébertisme et Athlétisme : vrais ou faux jumeaux ?.............................................. 95
est décrété " sport de base » 107 107109
112
2.4. Une minorité peu entendue 117
3. Naît-on athlète ou le devient-on ?............................................................................ 121
121127
3.3. Un sport complet 133
!............................................ 138 138!................................................................................... 146 155
5.1. Le sport de peu 155
5.2. Des verdicts sans appel 162
Conclusion 167
11CHAPITRE 2 DES ENJEUX INSTITUTIONNELS
: un soutien politique permanent 1691. Le Front Populaire : embryon 172
-1944) 1752.1. Un régime rétrograde 175
1782.3. Former 180
183183
191
3. À nos actes manqués ! (1945-1958) 196
3.1. La France renaît de ses cendres 196
ème République : " le changement sans la réforme » 199 politique sportive en demi-teinte 204 208officiel » : rupture ou continuité ?....................................... 208
3.4.2. Relancer 215
4. Le temps de la récolte (1959-1967) 223
4.1. La France prend son envol 223
4.2. Quand les réformes prennent forme 227
4.3. Quand 230
2344.4.1. Un volontarisme paradoxal : entre contrainte et consentement 234
iciels 237 248Conclusion 255
12Chapitre 3 DES ENJEUX DISCIPLINAIRES
Vers une typologie des savoirs athlétiques scolaires 257259
1.1. Maurice Baquet (1897-1965) 259
1.2. Jean Vivès (1921-1999) : un athlétisme entre héritage hébertiste et méthodes actives.. 265
1.3. Pierre Sprecher (1921-2003) 272
1.4. Auguste Listello !....................................... 276
2. Quand les institutions prennent le relais 280
: une préoccupation mineure mais pas délaissée... 2802.1.1. Un athlétisme du contrôle, du redressement et de la détection 280
2.1.2. Ro 283
2.2. CNMA, INS et ENSEP : le cas des écoles de cadres 285
2.2.1. Le CNMA : une question de routines 285
288292
: le cas de la LFEP 298
3. De la mise en forme des savoirs à leur justification 302
3023.2. Vers les Eldorados athlétiques : le cas des exemplarités étrangères 304
: le 3043.2.2. Puiser les savoirs athlétiques scolaires au-delà des frontières : mirage ou réalité ?..... 307
?........ 3123.4. La science au secours du discours technique 317
!................................................................................... 3224.1. Le jeu face à des méthodes pédagogiques au parfum de naphtaline 322
328Conclusion 331
13Chapitre 4 DES ENJEUX DOCIMOLOGIQUES
3331. Athlétisme et évaluation scolaire : conditions favorables pour une rencontre 336
: une donnée nouvelle à prendre en compte 3371.2. Athlétisme et mesure de la valeur physique : le poids des traditions 342
1.3. La compétition : un nouvel espace pour le contrôle des résultats 347
3522. La table Letessier 359
2.1. Les tables de cotation 360
2.2. La table Letessier : une affaire de familles ?........................................................... 363
2.2.1. Jean Letessier (1921-1984) 363
2.2.2. Pierre Letessier (1925-1996) 366
: la seconde famille 368 3713. Au 374
3.1. Outil scientifique ou empirique ?........................................................................... 375
3.2. La consignation des résultats r 383
.. 3923.4. La mort annoncée du Brevet Sportif Populaire 401
: une lente transformation (1937-1959) 4013.4.2. La table Letessier au chevet du BSP : un acte manqué ? (1959-1967) 408
Conclusion 419
Chapitre 5 DES ENJEUX CULTURELS
4211. Une élite tricolore inconstante 425
1.1. Aveu de faiblesse (1941-1945) 426
1.2. Des lendemains qui chantent et qui déchantent (1946-1958) 430
1.3. Le temps du renouveau ? (1959-1967) 434
1.4. Au tableau des médailles 438
14 ?..................................................... 442: une usine à champions ?......................................................................... 443
4462.3. Une politique décomplexée : Maurice Herzog et la voie de la synthèse 455
3. Entre massification et sélection 460
3.1. Le cross- 461
3.1.1. Une discipline aux multiples vertus éducatives 461
3.1.2. Les challenges du nombre 467
3.2. Pour un champ de prospection étendu 475
4753.2.2. Des coupes passées au lifting 479
3.3. Tout le monde court, saute et lance 483
4833.3.2. Quand les triathlons scolaires font mieux que ceux de la FFA 490
Conclusion 493
CONCLUSION GÉNÉRALE 495
509SOURCES 531
PRINCIPAUX SIGLES UTILISÉS 551
LISTE DES ANNEXES 555
15 16 17INTRODUCTION
I.1. Un athlétisme scolaire chahuté
Par la note de service n°2002-131 du 12 juin 20021 monde fédéral, car non inscrites dans les programmes officiels des grands championnats. Pourla première fois, les jeunes scolaires vont devoir se confronter à des épreuves inédites qui
cole : parmi elles, le 3x500m, le 2x150m haies et le pentabond2. Au nombre Montpellier, fait partie des membres du xperts EPS chargé de rédiger les nouveaux programmes des lycées. À cette occasion,proposées aux élèves et réfléchit à la nature des situations auxquelles il convient de les
confronter pour que ceux-ci développent les compétences définies par les Instructions
Officielles (IO) ou témoignent de leur maîtrise. Les épreuves élaborées sont ainsi censées
-à-dire à la fois les connaissances techniques et tactiques, les connaissances sur soi et les savoir-faire sociaux.réactions, parfois vives, de la part de certains enseignants. En effet, les nouvelles propositions
sont critiquées et les reproches1 -1699.
2 Dérivées du 1.500m, du 400m haies et du triple-saut, ces épreuves ne sont pas inscrites au registre des épreuves
3 Triple-sauteur licencié
HQVHLJQHPHQW GHV WHFKQLTXHV
sportives et analyse la permanence des approches technicistes en EPS. 18national, les seconds portent plutôt sur la nature même des épreuves inscrites au programme.
La m-à-vis de son homologue fédéral ne
Peu ou pas convaincus par la logique docimologique sous-tendant ces disciplines insolites, nombreux sont ceux q HVW-à-dire de la capacité à produire, dans un environnement codifié, des la stricte lles élèves doivent annoncer les performances visées pour chacune des trois courses, une partie
cé et les temps effectivement réalisés. Sur les vingt points de la note finale, douze sont affectés au temps cumulé des trois courses, 4 la récupération5 (Annexe 1trop largement inférieur ou supérieur au projet initial qui est contestée. Car un élève effectuant
chacun de ses trois 500m cinq secondes trop vite par rapport à ses prévisions cumule un écart
à celles-ci de quinze secondes
parcourus cinq secondes trop lentement. Que le candidat aille trop vite ou pas assez par
rapport aux temps visés, la sanction est la même : la note baisse ! Puiset suscite le mécontentement. Les autres épreuves6 étant organisées selon des principes
similaires, les enseignants affrontent mal la n sous-- et de réussir sportive des jeunes ? Les débats sont âpres et les avis tranchés. 46 Pentabond, course de haies, lancer de javelot, saut en hauteur et lancer de poids.
19 dans des calculs pour obtenir ces points de performance, pas une activité de calcul pour obtenir une note »7. Il en va de même chez Anne Levard, qui considère génératrices de " stratégies de petit gagnant, de calculateur . viser » sans élan au poidsarrêté de proposer ces épreuves »8. Quoique " partisans »9, ces témoignages révèlent pourtant
enseignant. Initiateur du projet, Alain Soler prend lui aussi ses distances vis-à-vis des choix de
suffisamment suivies et que les nouvelles épreuves ne remplissent pas les cinqcaractéristiques indispensables à toute bonne certification : faisabilité, accessibilité à tous les
élèves, prise en compte de la performaphysiques améliorables durant les cours, appréciation des compétences définies par
10. Sur ce point,
les disciplines utilisées dans les compétitions fédérales ne sont pas un modèle incontournable.
pour tenir compte des objectifs éducatifs de développement de la personne mais aussi,
parace sport doit nécessairement prendre des formes différentes de celles en vigueur dans le
champ fédéral. Tel est en tout cas le point de vue défendu par Alain Soler pour expliquer combien contre-culturelles11.Le souffle de la critique retombé, une question majeure reste malgré tout posée :
7 Desbois, Catherine, " Un trio en triathlon », Contrepied, n°19, octobre 2006, p.3.
8 Levard, Anne, " », Contrepied, n°19, octobre 2006, pp.12-14.
9 Contrepied constitue une tribune
pédagogique pour le Syndicat National d discours militant.10 Soler, Alain, " », EPS, n°301, mai-juin 2003, pp.24-28.
11 Au triple-
car elle est nettement moins avantageuse sur le plan de la pe 20inappropriés12, la note de service n°2007-137 du 2 août 200713 corrige le tir et redéfinit les
00m attribue-t-elle désormais
quatorze points au temps cumulé des trois courses et six annoncés, mais pour les deux premières courses seulement (Annexe 2). La nuance est de taille une limite de temps susceptible de la et, sous couvert de quelques ajustements, le nouveau texte incite à une expression simultanée des maintenir la vitesse de course. Selon Michel Pradet, "Tout comme il est insensé de séparer les aspects techniques et énergétiques, qui contribuent à
»14. En notant à la fois le meilleur temps (8 points), la e mouture du 2x150m haies engage, elle aussi, au respect de ces prérogatives (Annexe 3). Bien que la note de service de 2002 présente quelques imperfections, on peut -ci non passusceptibilité des " puristes »15 et provoque le rejet de ces épreuves se situant hors du registre
athlétique traditionnel que représente le programme olympique (Annexe 4). Tout cela quelle mesure ces oppositions sont-elles recevables de la partles premiers à se plaindre de la confusion opérée entre EPS et sport fédéral16 ? La frontière
1213 BOEN n°31 du 6 septembre 2007, pp.1708-1714.
14 Pradet, Michel & Soler, Alain, La course de haies en situation, Paris, Revue EPS, 2004.
15 Soler, Alain, op.cit., 2003. Comme le souligne Alain Soler, bien que ces critiques soient largement relayées
16 Pradet, Michel, " Passer des apparences à la performance », Contrepied n°19, octobre 2006, pp.89-90. La
réflexion de Michel Pradet illustre très bien ce point de vue : " performance, ils ont tendance 21aux ressources des élèves et susceptibles de leur faire vivre de réels émois athlétiques17. En
effet, l surprenant de constater combien nous peinons à admettre la présence de décalages entre les une absence de différences entre ces deux formes de pratique qui devrait interroger, et qui aurait pu et dû nous troubler depuis fort longtemps déjà »18proposeraient-ils les mêmes épreuves que les entraîneurs des associations sportives civiles,
alors même que les profils des pratiquants sont si dissemblables, que ce soit en termes de motivations (pratique subie vs pratique volontaire), de niveaux (débutants vs confirmés), ou e prédispositions physiques (hétérogénéité vs homogénéité) ? Pourquoi les contenus seraient-ils identiques alors que les conditions de la pratique (horaires,si différentes19 ? Autrement dit, à partir du moment où il semble peu probable de voir un
r une séance de volley-ball en 6x6 ou de football à 11x11 pour des enfants de 6ème -il alors ces mêmes élèves sur un de -benjamines20 ? En quoi le pentabond serait-il moins -saut ? Pourquoi le 2x150m haies ne serait-il pas vitesse prolongée avec obstaclesefficaces que pour des athlètes de haut niveau. Ils vont par exemple critiquer un 3x500m ou un pentabond parce
que ces épreuves ne respectent pas " les pratiques sociales de référence » que sont le 1.500m ou le triple saut,
17 Soler, Alain, " tique de
», in Roger, Anne (sous la dir.), , Montpellier, AFRAPS, 2006, pp.17-25. 18 Id portant sur le paradoxathlétique, et le second émoi, portant quant à lui sur des pratiques scolaires non reconnues comme épreuves
officielles par la FFA.19 dans les collèges et lycées sont encadrés par les meilleurs enseignants, mais
meilleurs entraîneurs, majoritairement spécialistes des activités athlétiques dans lesquelles ils entraînent, mais
pas forcément polyvalents.20 ème est normalement dans la catégorie benjamins-
benjamines (12-n course de haies est le 50m haies, -obstacle de 7.50m. 22effet, " transmission culturelle, il convient de faire en sorte que les formes scolaires de la pratique de uses de ce qui définit fondamentalement cette discipline sportive et de ce qui est essentiel dans chacune des diverses spécialités qui la composent la ressemblance des formes de la pratique qui importe mais bien davantage la similitude des doit primer »21. e
Française
Charles Gozzoli, à la fois enseignants et responsables de la formation au sein de la FFA et de22, " mettre à disposition de tous les enfants des formes de pratique adaptées est
olympiques ne s quatre ans »23. Pour ces responsabl impliqués dans les relations avec le milieu scolaire24mesensations et redéfinissant la géographie des espaces de pratiques25, mais également coupable
talents »26 à " ur des jeunes enfants »27 en détournant ces derniersvers des activités jugées moins exigeantes au plan énergétique. En filigrane, ces propos posent
non seulement le problème du choix des activités supports en EPS, mais sous-entendent
isme disposerait de " vertus » particulières pour solliciter efficacement les ressources motrices. Certaines APS seraient- pour21 Soler, Alain, in Roger, Anne (sous la dir.), op. cit., 2006, pp.21-22.
22 International Association of Athletics Federations.
23 Bourdon, Jean-Paul & Gozzoli, Charles, , Toulouse, Savoir Gagner, 2006, p.9.
2425 Bessy, Olivier & Hillairet, Dieter (sous la dir.), Les espaces sportifs innovants. Tome 2 : Nouvelles pratiques,
nouveaux territoires, Voiron, Presses Universitaires du Sport, 2002.26 Bourdon, Jean-Paul & Gozolli, Charles, op. cit., 2006, p.23. Les auteurs font le constat que sur les 80 garçons
et filles qualifiés en minimes à la compétition des "des épreuves combinées et réservée aux meilleurs jeunes), 40% sont encore licenciés à la FFA deux ans après et
leurs exploits, douze filles et dix garçons27 Ibid., p.11.
23e devrait- ? Connaît- ayant depuis longtemps consisté à le rendre incontournable ? Et surtout, dans quelle mesure compétences. Comme le stipule le journal Le Monde du 2 février 1984, " scolaire afin de permettre une meilleure détection des talents »28 les signataires entendent, " de manière conjointe, renforcer les pratiques diverses de »29 à plusieurs niveaux : EPS obligatoire, activités sportives périscolaires, e en
1984, la dimensi
" promouvoir et à développer les sections sportives scolaires athlétisme »30, antichambres du
sport de haut niveau. Malgré cette apparente continuité, une diversification des objectifs
les cadres fédéraux sont par exemple encouragés à produire et diffuser une documentationà faire peser leur expertise a
spécialistes31, notamment par le biais des stages de formation continue : " afin de compléterutilisées, les autorités compétentes du ministère solliciteront pour des actions de formation,
inscrites au plan académique de formation, des cadres désignés par la FFA »32. En outre, si
les établissements le souhaitent, ils peuv28 Puyo, Jean-Paul, , Thèse de doctorat, Université de Bordeaux II, 1984,
p.61.29 Convention FFA-MEN du 25 mai 2010, p.2.
30 Ibid., p.3.
31Celui-
pour les jeunes avec les progressions pédagogiques qui en découlent.quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] Affiche publicitaire (30 mots) correction des erreurs Terminale Espagnol
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