[PDF] Résistances aux antifongiques: implications en clinique

Comment détecter une résistance microbiologique à un antifongique ?

Il existe de nombreux moyens pour détecter une résistance microbiologique à un antifongique [2]. En pratique de microbiologie clinique, c’est la détermination des concentrations minimales inhibitrices (CMI) suivie de son interprétation qui est la méthode la plus souvent utilisée.

Comment déterminer la sensibilité aux antifongiques in vitro ?

La disponibilité de techniques robustes et reproductibles pour la détermination de la sensibilité aux antifongiques in vitro ainsi que la définition de seuils de résistance clinique plus pertinents ont également permis de donner toute leur place aux tests de sensibilité in vitro dans les laboratoires de microbiologie clinique.

Quels sont les mécanismes d’action des antifongiques ?

La connaissance des mécanismes d’action des antifongiques est une étape importante pour comprendre les mécanismes de résistance. L’amphotéricine B est un polyène macrocyclique qui se fixe sur l’ergosterol membranaire en formant des pores dans la membrane conduisant à une fuite des électrolytes cytoplasmiques à l’extérieur de la cellule [9].

Quels sont les antifongiques systémiques ?

Il existe actuellement plusieurs antifongiques systémiques appartenant à quatre classes pharmacologiques, chaque famille possédant un mode d’action particulier. L’amphotéricine B agit en se fixant sur l’ergostérol, ce qui conduit à la formation de pores dans la membrane. La 5-fluorocytosine inhibe la synthèse d’ADN et la synthèse protéique.