Lautorité de lenseignant: des représentations à la réalité des
4 déc. 2012 Discipline : Sciences de l'éducation. L'autorité de l'enseignant : des représentations à la réalité des pratiques. Mémoire dirigé par :.
MÉMOIRE DE MASTER
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UE6 MEMOIRE DE RECHERCHE SEMESTRE 4
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Mémoire professionnel
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Master deuxième année « Métiers de lenseignement de léducation
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L¶ÉDUCATION COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE EN ÉDUCATION
concept de lautorité éducative (Robbes 2016) nous cherchons à décrire la dynamique entre l¶exercice dautorité et le « soi » denseignantes au primaire dans le contexte scolaire actuel Afin de redonner la parole aux acteurs et de comprendre le phénomène tel quil est vécu
L'autorité de l'enseignant: des représentations à la réalité
MÉMOIRE de recherche présenté par : Marine TÉNÉDOR soutenu le : 28 juin 2012 pour obtenir le diplôme du : Master Métiers de l’Education de l’Enseignement de la Formation et de l’Accompagnement Discipline : Sciences de l’éducation L’autorité de l’enseignant: des représentations à la réalité des pratiques
Qu'est-ce que l'autorité pédagogique ?
Il définit l’autorité relativement à une dynamique pédagogique où l’interaction pour accompagner l’élève est constante. Il souligne la nécessité de combiner une « pression » avec une attention de soutien. Il n’ignore pas les tentations des élèves de transgresser plus ou moins gravement les règles de la classe.
Comment la modernité affecte-t-elle la légitimité de l’autorité ?
Or la modernité engendre des changements sociétaux qui tendent à amoindrir la légitimité découlant de ces différentes caractéristiques de l’autorité. Ainsi, l’égalité et la fraternité sapent certains fondements de l’autorité dans la mesure où il devient légitime de mettre en doute l’autorité traditionnelle.
Qu'est-ce que la démarche de l'auteur ?
Aider à construire et à exercer cette autorité dans la durée, en interaction, dans un contexte déterminé. La démarche de l’auteur a donc été de solliciter des contributeurs (maîtres de conférences, chercheurs, enseignants de collèges et de lycée, des chefs d’établissement, des CPE…) en France surtout mais aussi à l’étranger.
Qu'est-ce que l'autorité ?
En ce sens, la définition de l’autorité résulte d’une transmission intergénérationnelle entre celui qui, après avoir appris de ses parents et de ses enseignants notamment, exerce à son tour en s’appuyant plus ou moins sur cet apprentissage. Cet enchaînement est une succession de configurations qui nécessite vraisemblablement des ajustements.
UE6 MEMOIRE DE RECHERCHE
SEMESTRE 4
Prénoms et noms des étudiants : Hélèna GRONOW et Coralie NOWAK Intitulé du rapport: L'autorité éducative en maternelle : Un facteur primordial pour une bonne gestion de classe ? Prénom et nom du directeur de mémoire : Christophe JOIGNEAUXSite de formation : Arras
Section : M2S
Auteurs : Héléna GRONOW et Coralie NOWAK
1 Nous adressons nos remerciements les plus sincères aux nombreuses personnes qui nous ont permis de réaliser ce travail très enrichissant, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Nous remercions ainsi :Notre directeur de mémoire : Monsieur Joigneaux Christophe pour sa disponibilité et ses conseils dans la construction de ce mémoire.
-Malmaison et Suzanne Lacore de Courrières pour avoir accepté de répondre à nos questionnaires. Nos amis, nos familles et leurs collègues pour avoir accepté de se souvenir desNos proches et, plus particulièrement, Alexandre Delhuvenne, pour nous avoir supportées, encouragées et soutenues tout au long de la formation.
2Introduction.......................................................................................................................... 5
Première partie : Autorité dans le système éducatif...91. ................................................................................................ 9
1.1 Autorité active ....................................................................................................... 9
a. Antiquité .......................................................................................................... 9
b. Moyen-âge..................................................................................................... 10
c. Temps modernes ............................................................................................ 10 d. Epoque contemporaine .................................................................................. 12 i. ........................................................................... 12 ii. . ....................................................... 13iii. Vers un ailleurs : les écoles maternelles .................................................... 13
iv. .......... 15 ................................................................................................. 15 a. ....................................................................... 15 b. ......................................... 162. ................................................................. 17
2.1 Une relation asymétrique et symétrique ............................................................ 17
2.2 ...................................................................................... 182.3 Une relation basée sur la reconnaissance
.......................................................... 193. Une autorité q .................................................... 20
..................................................................................... 20 ....................................................................... 21 Deuxième partie : Mettre en pratique une autorité éducative à l"école1. Une interaction explicite et implicite .................................................................. 24
1.1. Communication verbale ..................................................................................... 24
a. Une voix posée .............................................................................................. 24
b. Des consignes claires, précises et courtes ..................................................... 25 3 c. Des interjections : onomatopées et expressions ............................................ 25 d. De la musique ................................................................................................ 25 e. Analyse des données ...................................................................................... 261.2.Communication non verbale ............................................................................... 27
a. Des déplacements .......................................................................................... 27
b. Des gestes...................................................................................................... 27
c. Des regards.................................................................................................... 28
d. Du mobilier.................................................................................................... 28
e. Analyse des données ...................................................................................... 292. La reconnaissance de l"autorité ............................................................................ 30
2.1.Sentiments de l"enseignant .................................................................................. 30
a. .................................................................................. 30 b. ........................................................ 30 c. Les limites...................................................................................................... 31
2.2.Sentiments de l"élève ............................................................................................ 33
a. .................................................................................. 33 b. Les réactions des élèves ................................................................................. 33i. Acceptation de l"autorité ................................................................................ 33
ii. Refus de l"autorité ...................................................................................... 343. Une autorité mouvante .......................................................................................... 35
3.1. ................................................. 35
a. ......................................................... 35 b. : installation de règles de vie ............................ 36 c. L"autorité en cours et fin d"année ................................................................... 383.2.Une même autorité pour tous ? .......................................................................... 39
a. Analyse des données ...................................................................................... 39
b. Types de comportements d"élèves ................................................................. 40L"élève bavard ............................................................................................ 40
L"élève tricheur
.......................................................................................... 41L"élève provocateur
.................................................................................... 41L"élève hyperactif
....................................................................................... 41 4 Troisième partie : L"autorité use de sanctions, mais pour le bien du développement enfantin. 421. Le développement social ....................................................................................... 42
2. Le développement de l"autonomie
........................................................................ 433. Le développement de la personnalité
................................................................... 454. Les sanctions
.......................................................................................................... 45
5. : Un fait dont on se souvient
............................................................... 48Conclusion
.......................................................................................................................... 49
Bibliographie
...................................................................................................................... 51
Annexes
............................................................................................................................... 52
Résumé
;;;;;...78 5Introduction
Thème :
Le choix du sujet :
Ayant été toutes les deux intéressées par le même thème, nous avons choisi de travailler
ensemble pour confronter nos idées, réflexions, observations et expériences afin de trouver des solutions et des réponses.Si nous avons été p
de nature et non charismatiques, nous nous sommes demandées à plusieurs reprises comment lors de nos premiersstages effectués en Master 1. En effet, nous avons rencontré des difficultés, notamment, pour
installer une autorité, se faire respecter et entendre durant nos prises de séance. En confrontant nos observations et expériences nous avons pu émettre des hypothèses léas du quotidien, par exemple : n voyage prévu amenant les climat, comme la neige qui tombe, attirant tous les regards vers les fenêtres ; un rhume,invitant à des déplacements incessants vers la boîte à mouchoirs ; un élève qui prend la place
les sanctions en cdésintéressement. Bref, tous ces évènements doivent être anticipés ou vite interrompus par
fin de retrouver un climat propice aux apprentissages. Cependant, comment faire ? Bien que cela paraisse simple r savaien pas affaire à leur professeur habituel. Plusieurs 6 questions nous sont apparues, comme : est--ce -elle liée à notre personnalité ? Peut-on avoir une bonne classe sans être autoritaire ? -il contraint peut-Ce mémoire serait alors pour nous
craintes et travailler sur des notions clés que nous pourrions mettre en place dans une classeLa problématique :
La mise en place d"une autorité éducative est-elle un facteur primordial pour une bonneClarification de certaines notions :
Autorité :
Autorité " auctoritas »,
ainte physique ». Ainsi, pour produire cette soumission, Max Weber dans lEconomie et Société, définit trois types de domination (autorité ou encore légitimité) : o é hiérarchique (maître/élève). o rité charismatique : fragile car dépendante du charisme de la personne (Qualités personnelles, etc.). o communauté (Etat, classe, etc.). soumettent à lui de façon naturelle. 7Pouvoir :
Vient du latin " protestas » qui signifie : force, pouvoir, influence ou encore domination.Cette notion révèle un caractère de dominance avec une idée de soumission : celui qui détient
le pouvoir à une influence sur une autre personne. donner une connaissance ou transmettre un savoir (par exemple : les différents domaines disciplinaires ; règles de vie en communauté etc...). Ainsi, le maitre (celui qui sait) seAutorité et pouvoir :
orité en éducation », pouvoir etA la différence, le pouvoir se déf
-dessus du éducation des enfants et reconnus par les parents.Gestion de classe :
Gestion vient du latin " gerere » qui signifie exécuter, accomplir.séquentiels et simultanés qu"effectuent les enseignants pour établir et maintenir un bon climat
de travail et un environnement favorable à l"apprentissage ».Autorité et gestion de classe :
s choixnégatives sur l"apprentissage, le développement, la motivation des élèves et la dynamique de
son groupe-classe. 8 L"autorité est un effet qui se ressent face à telle ou telle situation, mais elle ne s"apprendpas, car les dires et les comportements des élèves ne peuvent pas être anticipés. Asseoir son
autorité, comme les apprentissages, ne se fait pas en une activité ou une journée, c"est untravail quotidien qu"il faut agrémenter. Prendre l"exemple sur nos prédécesseurs n"est plus
possible de nos jours, car les élèves comme l"école et l"enseignement ont évolués. ainsi, retrouver un climat propice aux apprentissages.Les techniques de recueil de données :
Afin de répondre à la problématique, nous avons recueillis différents questionnaires ou subi -Malmaison, Louis Pasteur de Noyelles-sous-Lens et SuzanneLacore de Courrières.
Le plan :
llation, nous avons nos recherches sur le plan historique (contexte social, culturel et politique) afin Cette approche nous a permis de comprendre la mise en place des différentes autorités et 9 Première partie : Autorité dans le système éducatif 1.1.1 Autorité active
a. Antiquité s, communément appelé " la césure », il désigne le cap moine francisca La condition des élèves lors de la classe est épouvantable ; assis sur des bancs ou destabourets sans support autre que leurs genoux pour écrire, ils doivent faire face à un maître
très autoritaire, Platon résume obéit spontanément, rien de mieux ; sinon, comme on redresse un bâton tordu et recourbé, on le redresse par des menaces et par des coups » (Protagoras, 325d). Ainsi, les enseignements, , sont diffusés sous la terreur et la violence de punitions infligées par un professeur dont la violence est acceptée par lesLes châtiments administrés sont régulièrement accompagnés par des rituels humiliants se
10Augustin dans " la cité de dieu, XXI, XIV » écrit : " Qui ne serait horrifié, qui ne préférerait
la mort si on lui offrait de subi b. Moyen-âge a une vision sévère de la discipline à instaurer et sur le t violents et expiatoires des péchés auxquels ils pouvaient ou non céder. vices. Il est considéré comme proche du mal, ou comme un être diabolique. Placée sous la tutelle des moines, maîtres eux de où la peur de la tentation du diable était renforcée par la présence urs, mais aussi, sous celle de Dieu. Enfin, au- c. Temps modernesen bas âge. Cependant, à partir du XVe siècle, un courant culturel et philosophique fait son
Les humanistes se révoltent intellectuellement par un renouveau des sciences et de la culture et définissent une pédago face au vrai que la méthode ordinaire est plus économique car il est plus facile à un seul de 11 libres dans la liberté qui est à la fois diffi bienveillance, la modération, la Malheureusement, cette volonté de la part des auteurs humanistes ne trouveraque dans les écoles formant les futures élites où les barrières maitres / élèves sont invisibles.
De même, Jean-Jacques Rousseau donne un nouvel élan pendant le siècle des Lumières. En effet, dans son livre , il esti animal sauvage.Ainsi, ces nouvelles conceptions apportées depuis le début de la renaissance vont développer
un courant de rationalisation des sanctions. Ce courant est porté par une congrégationenseignante dont le souci est de normaliser des pratiques jugées trop violentes et non
rick Prairat1, dans La sanction en éducation, explique la nouvelle conception : Des peines graduées, un recours aux châtiments corporels toujours strictementDe cet élan Rachel Gasparini
2 dit que la codification des punitions sera de type légal
rationnel, reprenant la théorie de Max Weber sur la domination qui est la légitimité des règles
légales adoptées et du droit de donner des directives.1 Prairat Eirick, 2003, La sanction en éducation, Puf.
2 Gasparini R., 2000 Paris,
Grasset.
3 Douet Bernard, 1987, Paris : Presses Universitaires de
France.
12 Néanmoins de cette époque, il est à noter que la ratification du texte " Des Droits de de sa condition. De même, selon B. Douet3, le XVIIIe siècle débouche sur une atténuation
faut éveiller. Il est enfin vu comme un enfant et non plus comme un " mini adulte ». d. Epoque contemporaine i. Selon René Amigues et Marie-Théresse Zerbato-Poudou3(2009), la création dessoulager les mères ouvrières et à leur permettre de travailler. Ainsi, ils gardaient leurs enfants
ent misà profit.
du 4 juillet 1833, signée par Guizot, il est noté :En première ligne se présentent les écoles les plus élémentaires de toutes, celles qui
sont connuesil y reçoivent les premières instructions, des notions élémentaires qui les préparent à
ents leur offriront plus tard. er, 7 ans entassés dans une salle peu confortable.3 René Amigues et Marie-Théresse Zerbato-Poudou, 2009, , Paris,
Retz.4 Kergomard Pauline, 1886, librairie hachette et compagnie.
134 (1886) dénonce les conditions de vie des
enfants :Les é
ation, pour la première fois, en France, une " école » prend en compte les enfants âgés de moins de 7 ans. ii. déplorabl août lasse garderies » pour enfants desrues mais deviennent des " écoles maternelles » suite au règlement établi le 2 aout 1882 :
t un établissement d"éducation ». iii. Vers un ailleurs : les écoles maternelles Selon René Amigues et Marie-Théresse Zerbato-IIIème république
changent de nom et deviennent des écoles maternelles. De même, " une nouvelle vision dequotesdbs_dbs11.pdfusesText_17[PDF] lautorité de lenseignant
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