[PDF] Le Vieux Québec : un plan dinspiration médiévale





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3 déc. 2011 un plan en échiquier une ville de presqu'île ou de colline à un plan ... plan radioconcentrique : les villes renaissantes et baroques).



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8 déc. 2020 s'étendent les quartiers modernes : la ville se développe sur un plan radioconcentrique autour de son tell. Erbil devient une petite ville ...



Plans de villes des deux côtés de lAtlantique - Érudit

Mais le plan radio-concentrique s'imposa plus fréquemment dans de bien plus grandes villes peu à peu résultant des enceintes circulaires et d'une longue



Figure de la ville et construction des savoirs - CNRS Éditions

C'est avec cette tentative de description des villes de l'antiquité et du Moyen Lavedan affirme sa préférence pour le système de plan radioconcentrique



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  • Qu'est-ce qu'un plan radioconcentrique en matière d'urbanisme ?

    On dit qu'une ville a un plan radioconcentrique lorsque ses quartiers s'organisent en cercles concentriques, du centre-ville à la périphérie.
  • Quels sont les différents types de plan de ville ?

    en fonction de leur plan (ville-rue, plan hippodamien, plan radioconcentrique, plan biparti) en fonction de leur âge (villes antiques, médiévales, modernes, contemporaines) en fonction de leur niveau de développement (villes des pays développés, villes du Tiers-Monde)
  • C'est quoi une ville PDF ?

    Que la ville soit un objet éminemment culturel ne fait guère de doute: elle se présente comme une agglomération de constructions artificielles, conçues par des architectes et des urbanistes. Elle témoigne de leur savoir-faire et apparaît de part en part fabriquée de main d'homme.
  • En France, une ville correspond à ce que l'INSEE dénomme une unité urbaine. Celle-ci est identifiée à partir de deux critères : 1 o la continuité du bâti, et 2 o le nombre d'habitants.
Tous droits r€serv€s Les 'ditions Cap-aux-Diamants inc., 1995 Cet article est diffus€ et pr€serv€ par 'rudit. 'rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos€ de Montr€al. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.

Num€ro 42, €t€ 1995Pr€sence du Moyen ...ge au Qu€becURI : https://id.erudit.org/iderudit/8751acAller au sommaire du num€ro'diteur(s)Les 'ditions Cap-aux-Diamants inc.ISSN0829-7983 (imprim€)1923-0923 (num€rique)D€couvrir la revueCiter cet article

Cap-aux-Diamants

, (42), 10†13.

LE VIEUX QUÉBEC

U N PLA N

D'INSPIRATIO

N

MÉDIÉVAL

E pa r

Charle

s

Bourge

t L a vill e d e

Québe

c e

n 1664 par Jean Bourdon, ingénieur du roi. On y remarque l'ébauche d'un plan radio-concentrique où cohabitent plusieurs persistances médiévales. Le respect de la topographie du site par certains tracés comme la côte de la Montagne et la côte de la Fabrique sont significatifs de cela. (Noppen et al. Québec, trois siècle d'architecture, Québec, Libre Expression, 1979, p. 15).

1

UÉBEC

CETT E VILL E MER veilleus e qu i suggère fièr e yÂ^^ au sommet de son éperon rocheux le s meilleur s ro mans de cape et d'épée I

PI montre plusieurs persistan-

^U ' P- W ces médiévales dans son organisatio n urbaine A u ^^P^^ ^ premier coup d'ceil, nom br e d e ce s caractéristique s I

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. L'objectif de ce texte sera de montrer que le s rupture s historique s n e son t pa s toujour s auss i

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Québec

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Québec

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Québe

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parti r d e l a second e moiti d u XVIe siè cle , on conçoit des villes qui répondent à un art militair e transform pa r l'artilleri e e t pa r l'avé nemen t de s armée s permanentes Andr

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l a question "O n favoris e un e symétri e entr e l e pla n d e vill e e t l e périmè tr e d e la fortificatio n e t un e liaiso n entr e le s différente s partie s d e l a ville, axée sur les exigen ce s d e l a défense.Dan s cett e optique , le principe d e la convergenc e de s voie s prim e caus e d e l'accè s facil e qu'i l assur e au x bastions . En outre, 1

0 CAP-AUX-DIAMANTS, NUMERO 42 ETE 1995

il subordonne la ville au périmètre de la fortification et à un centre aménagé en fonction du périmètre d'où l'importance de la rue des remparts et de la place d'armes.»

Le

s exemples qui correspondent le mieux à cette description sont le plan de Palmanova en Italie et la vision d'une ville idéale par Errard de Bar-le-Duc .

L a capital e d e l a

Nouvelle-Franc

e cherch e imi

ter les villes de plan radioconcentrique organisé autour d'une place d'armes centrale: "les traits topographiques du plateau de Québec, l'emplacement du fort et de la Place d'Armes, leur corrélation avec le tracé des rues Sainte-Anne, Saint-Louis et Mont Carmel laissent supposer un plan modèle pour la Haute-ville».

Le s auteur s d e

Québec

vill e fortifié e d

u XVIIe au XIXe siècle ne suggèrent pas, par contre, que la ville respecte intégralement un de ces plans idéaux, mais bien qu'on a eu à l'esprit un principe de base que l'on aurait cherché à appliquer dès les années 1630 sous le gouverneur Charles Huault de Montmagny.Les fortifications représentées n'ont jamais été réalisées comme telles, mais il semble qu'en 1636 on voulait faire de Québec une ville de plan radioconcentrique. Mais il y a une marge entre les intentions et ce qui se produit dans les faits.

Québec

un e vill e développé e selo n le s aléas des besoins I

l serait faux d'affirmer que les villes médiévales se sont construites sur un mode aléatoire. On a des exemples de bastides royales, des villes comme Aiguës-Mortes, fondée au XIIIesiècle sous saint Louis, qui peuvent adopter un plan assez régulier en damier. Par contre, il faut comprendre que nombre de villes se sont développées de manière spontanée à partir du XIesiècle près d'un château ou d'un monastère. On les a souvent nommées villes d'accession. Ces villes se sont généralement adaptées à la topographie du lieu de manière naturelle.

Qu'est-c

e qu'u n développemen t nature l a

u Moyen Âge? Afin de répondre adéquatement à cette question.il faut se replacer dans le contexte médiéval de propriété terrienne.La base du pouvoir seigneurial est intimement liée à la possession du sol ainsi qu'à tous les droits qui lui sont inhérents. Par la création urbaine, le prince exemptait en partie ou complètement la terre de ces droits, ce que l'on appelait franchises dans le premier cas ou commune lorsque la communauté d'habitant était autogérée et libre de droit. Par contre, des portions parfois importantes du territoire de la ville demeurent sous domination seigneuriale en raison de la présence même du

châtea u o u d u monastèr e qu i a serv i d e bas e

à l'établissement de la ville. Le seigneur peut également concéder d'autres territoires à l'extérieur de l'étendue initiale de l'agglomération à des communautés religieuses diverses. Ceux-ci, un jour ou l'autre,pourront se trouver intégrés à l'entité urbaine en expansion. On comprend facilement que la diversité des intérêts qui sont ainsi confrontés n'est nullement propice à la mise en place d'une ville rigoureusement organisée.

Le s chose s s e son t passée

s d'une manière tout à fait analogue à Québec, bien que théoriquement nous soyons en face d'une création urbaine à partir d'un site vierge. La ville montre bien certaines caractéristiques de la ville d'accession médiévale: tracé des rues souvent irrégulier, intégration à la topographie du lieu et concession territoriale qui commande le plan plutôt que de s'y plier. Que s'est-il passé?

Regardons,depui

s les tous débuts, l'évolution du site de notre capitale. L'histoire de Québec commence en 1603,année où Samuel de Champlain visite la région pour la première fois. Il y fondera un premier établissement en 1608. Deux constructions sont à l'origine du développement ultérieur de la ville: l'habitation bâtie dès 1608 sur le site de l'actuelle église Notre-Dame-des-Victoi-res et le château Saint-Louis.érigé à la haute-ville sur l'emplacement de l'actuelle terrasse Dufferin. À ce moment, par contre, il n'y a pas vraiment de programme de peuplement du site. Lorsque Champlain parle de fonder une ville en 1617, il prévoit un emplacement moins accidenté dans la vallée de la Saint-Charles.

Tou t s e pass e alor s comm e s i le s deu x construc

tions initiales formaient un noyau d'origine analogue à ceux qui caractérisent les villes d'accession des siècles médiévaux. Les éléments nécessaires au fonctionnement du petit établis-

Un e vill e idéal e pa

r Errard de Bar-le-Duc propose un plan radioconcentrique en demi-cercle qui se rapproche passablement de celui préconisé, selon toute vraisemblance, par Montmagny et Bourdon. (Adaptation de Charbonneau, Desloges et Lafrance. Québec, ville fortifiée du XVIIe au XIXe siècle, Québec, Pélican, 1982, p. 324).

CAP-AUX-DIAMANTS

NUMER

O 42 ÉTÉ 1995 11

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