[PDF] LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE





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1 LESCONCEPTSFONDAMENTAUXDELAPSYCHOLOGIESOCIALEGu tave-Nicola Fi herDunodAVANT-PROPOSLap ychologie ocialee taujourd'huiundomained'étude quipropo ede concept ,de théorie etde méthode ,c'e t-à-direuncadre cientifiquepouranaly erdifférent phénomène eta pect relationnel delavie ociale.Celivrepré entele principauxconcept deba edecettedi cipline.Il eveutunmanueld'en eignementquicomportede expo é didactique urle diver concept etproce u abordé .Ile tconçudan lebutdepré enterle acqui théorique le plu connu ,dedégagerde type deque tionnementetde modèle d'analy eàpartirde expérience etde recherche le plu marquante .Letravaileffectuéparl'auteure te entiellementpédagogique:fournirde in trument d'analy e, efamiliari eravecle principauxdomaine delap ychologie ociale,amenerà 'interroger urlefonctionnement ocial.Structure:-Chapitreintroductif urlap ychologie ocialepour ituerlecadregénéraldecettedi cipline.-5chapitre quiportent urunconceptimportant:larelation ociale,l'influence ociale,larepré entation ociale,lacognition ociale,l'identité ociale.Chaqueconcepte tpré entéàpartirdetroi éclairage di tinct :le principauxa pect duconcept, e modalité d'expre ionetle théorie quil'expliquent.Chaquechapitre etermineparuneconclu ionquireprendle point clé abordé dan lechapitreetpré enteunedéfinitionde principale notion utili ée .Cetouvrage 'adre eauxétudiant de DEUGde cience humaine et ociale etàtou ceuxqui eformentou ontconcerné paruna pectdelap ychologie ocialeetdé irentmieuxcomprendrecertain mécani me delavie ociale.CH1:LAPSYCHOLOGIESOCIALE:APPROCHEETTHEORIESCechapitreintroductifprésentel'évolutionhistoriqueetlechampdelapsychologiesociale.1. APERCUHISTORIQUECettedi ciplinee tnéeaudébutduvingtième iècle(MacDougalletRo auxUSA;MarxetDurkeimenEurope).Lap ychologie ociale,commele autre cience humaine , 'in critdan uneffortpourorgani eruneconnai ancedel'hommequi,durantde iècle ,e tre téee entiellementphilo ophique.1.1.1 LESCONCEPTIONSDEL'HOMMELavi ioncarté ienne,qui 'e timpo éeàpartirdu17ème ièclevadéfinirl'hommecommeunêtrederai onetleguidedelarai on,c'e tlacon cience.Cetteconnai ancephilo ophiquedel'homme

2 e trelayéeparde con idération plu concrète dan le oeuvre de morali te commeLaRochefoucauldouLaBruyère,qui edémarquentd'unevi ionab traiteetdéveloppentuneformedep ychologieempiriqued'aprè laquellele comportement n'apparai entpa commede donnée naturelle .1.1.2 L'HOMMECOMMEETREBIOLOGIQUEUne2èmeconceptiondel'homme 'in pirede cience anatomique développée àpartirdu18ème iècle.Ce inve tigation ontcherchéàdégagerunedéfinitiondel'hommeàtraver e caractéri tique anatomique .Onvacon idérerle différente partie ducorp non eulement urleregi tredeleur fonction biologique ,mai au icommeuncertainnombrede igne permettantdemettreenévidenceetdeprono tiquerlecaractèred'unindividu.1.1.3 L'HOMMECOMMEETREPSYCHOLOGIQUECette3èmeconceptione ti ue,ver lafindu19èmeetaudébutdu20ème iècle,delaphilo ophieempiri teetdelap ychophy ique.L'accente tmi urle timulation extérieure :l'hommee tappréhendéàpartirdumondequil'entoure.Lap ychophy ique,néeenAllemagne,chercheàdéterminerle type derelation exi tantentrede phénomène phy ique cau é pardiver e excitation etla en ationquienré ulte.1.2 L'EMERGENCEDELAPSYCHOLOGIESOCIALE(le principauxauteur )1.2.1COMTE(1798-1857): onbute tdefonderuneconnai ancedel'homme ur amanièred'êtreen ociété.1.2.2 TARDEIlob ervequele individu onttendanceàimiterle comportement deceuxqui,dan lafoule,leur erventdemodèle.1.2.3 LEBONIlélaboreunethéoriep ychologiquede foule .Le eulfaitd'êtredan unefoulemodifiel'individu(ildevientautomate,et onra emblementavecd'autre conduitàlaformationd'unêtrenouveau"l'âmecollective»).Ilexpliquececiparlefaitquele émotion etle opinion ecommuniquent,etparlà emultiplientet erenforcent.1.2.4 DURKEIMIlchercheàcomprendrelefonctionnementdela ociétéàtraver une ciencenouvelle,la ociologiequiapourobjetproprelefait ocial.Illedéfinitcommede manière d'agir,depen erextérieure àl'individuetqui ontdouée d'unpouvoirdecoercitionenvertuduquelelle 'impo entàlui(1895).1.2.5 FREUDDan laviedechacun,intervientl'autre:eneffet, elonlui,autruijouetoujour dan laviedel'individulerôled'unmodèle,d'unobjet,d'una ociéoud'unadver aire.2. L'APPROCHEPSYCHOSOCIALE2.1 PROBLEMATIQUEDELAPSYCHOLOGIESOCIALE

3 Lap ychologie ocialeaffirmequel'hommee tparnatureunêtre ocial.Elledéveloppeuneconception pécifiquedel'hommedan la ociété.Ellecon idèrela ituationdel'hommeàtraver deuxa pect qui tructurent avieet e activité :l'individueletlecollectif.Latâchedelap ychologie ocialee tdele prendreencomptedan l'étudede phénomène ociauxquiré ultentdeleurrelation.Comprendrelefonctionnement ocialcommeun y tèmed'influence permetde ai irlanaturedynamiquedu ocialàtraver deuxa pect complémentaire :lamalléabilitédel'individupri dan leti u ocialet ou lapre ionde norme ,d'uncôté,etlepoid de détermination ain iqueducontrôle ocial,dontl'individun'apa forcémentcon cience.L'influence ocialedoitêtrecon idéréeàtraver le y tèmederelation quila ou -tend.Onnepeutpa étudierle phénomène ociaux an con idérerle type d'influencequi 'yexercent.Ladémarchedelap ychologie ocialee tuneétude cientifiquequi 'e tdéveloppée elonunedoubleper pective:-commeunep ychologie ocialeappliquée,ayantpourvi éeuneanaly edecertain problème ouphénomène ociaux,envuedepromouvoirunchangementde comportement dela ituation.-commeunep ychologie ocialeexpérimentale,quicon truitde di po itif deproductionde connai ance àtraver lami eenplaced'expérimentation .Le tatutdelap ychologie ociale 'e tcon tituéàtraver l'apportdeconcept relevantd'autre domaine :lecourantp ychologiquequiami l'accent url'importanceducomportementcommeélémentexplicatifdelavie ocialeetlecourant ociologiquequicon idèrel'influenceexercéeparla ociété urle comportement individuel .2.2 DEFINITIONSETCARACTERISTIQUESAllport(1924):"Lap ychologie ocialeapourobjetl'étudede relation réelle ouimaginée deper onneàper onnedan uncontexte ocialdonné,entantqu'elle affectentle per onne impliquée dan cette ituation».Plu ieur élément peuventêtredégagé decettedéfinition:• larelationye te entiellemententenduecommerelationinterper onnelle.• L'approched'Allportmetl'accent urlafonctionducontextedan lequelunéchange eproduit.• Lap ychologie ocialee tpré entéecommeuneétudede relation ba ée urlarepré entation ociale.L'auteurpropo eladéfinition uivante:"Lap ychologie ocialee tundomainedelap ychologiequiétudiele relation etle proce u delavie ocialein crit dan le forme organi ée dela ociété(groupe ,in titution ...),d'unepart,etpen é etvécu parle individu ,d'autrepart;l'approchedu ocialcommeen embledeproce u relationnel metenlumièrelanaturedynamiquede conduite etde phénomène ociaux,qui etraduitparl'importancede influence ociale etlavaleurde repré entation enoeuvredan uncontextedéterminé.3. LESPRINCIPALESORIENTATIONSTHEORIQUES3.1 QU'EST-CEQU'UNETHEORIE?C'e tlaformulationd'énoncé généraux,organi é etrelié logiquemententreeux.Il ontpourbutdedécrireundomained'ob ervationetdefournirà on ujetun y tèmeexplicatifgénéral,c'e t-à-dirededégagerde loi propre quipeuvent erviràcomprendrede phénomène identique .3.2 LESTHEORIESENPSYCHOLOGIESOCIALE

4 3.2.1 LESTHEORIESBEHAVIORISTESElle con idèrentl'individu, ituédan uncontexte,quiadopteuncomportementdonnéenréactionàde timuli.Ce théorie ontétélargementappliquée enp ychologie ocialepourétudierlecomportement ocial.3.2.2 LESTHEORIESCOGNITIVESElle ontba ée url'étudede proce u mentauxenoeuvredan le interaction ociale .Il 'agitd'analy erl'effetde connai ance (pen ée)etdeleur ignification (interprétation) url'activité ociale.Elle vi entàdécrireetàexpliquerlerôlede proce u intérieur url'attituded'uneper onne.Plu ieur orientation peuventêtreregroupée ou le théorie cognitive :-LathéorieduchampdeLewin(1951).L'idéedechamprepo e urleprinciped'interdépendanceexi tantentrelaper onneet onenvironnementp ychologique(perçu).Cettethéorieattirel'attention urlefaitquecequidétermined'abordlecomportement,c'e tlafaçondontl'individu erepré entelemondeenvironnant.-L'approchephénoménologique.Il 'agitd'uneapproche y tématiquepourob erveretdécrirele caractéri tique e entielle de évènement tel qu'il epré ententànou .-Une3èmeorientation,plu récente,repo e url'idéequele proce u cognitif con tituentde mécani me detraitementdel'information.3.2.3 LESTHEORIESDEL'INTERACTIONSYMBOLIQUEElle ontretenul'idéequ'une ituationdonnéeenrelationaveclaper onnalitéde individu concerné exerçaituneinfluence urle comportement ociauxadopté .Elle peuventêtredéfinie commeuneétudedeladynamiquede y tème culturel .Elle montrentcomment,àtraver le norme ,le tradition etle valeur ,ce y tème ontutili é ouinterviennentcommefacteur d'influencede comportement .CH2LARELATIONSOCIALE1. ASPECTSPSYCHOSOCIAUXDELARELATION1.1 PRECISIONSCONCEPTUELLES1.1.1LARELATIONCOMMEEXPRESSIONDULIENSOCIALToutindividu etrouvereliéd'unequelconquemanièreàautrui,parent ,frère ,in titution ,groupe ...Ile tdoncen errédan unti u ocialcomplexequil'en erre,oriente onactionetdéfinit a ociabilité.1.1.2L'AFFILIATIONL'affiliatione tuneformedela ociabilitédel'êtrehumainqui 'exprimeparunbe oinfondamentaldepouvoircompter urle autre en 'appuyant ureux.1.1.3 L'ATTRACTIONLanotiond'attractiondéfinit,àl'intérieurd'unerelation,ladimen ionaffectiveàl'égardde autre qui ecaractéri eparl'expre iond'attitude po itive (la ympathie)etpeut etraduireparledé irde erapprocherd'eux.

5 1.2 LESCARACTERISTIQUESDELARELATIONOnpeutdi tinguerdeuxtype derelation ociale :- Le relation conventionnelle pre crite plu oumoin fortementparde norme ociale ethiérarchique (ex:relation profe ionnelle )- Le relation nonconventionnelle quifontintervenirunedimen ionplu per onnelle.Le relation ociale emanife tentconcrètementàtraver de interaction .Larelationdéfinitunedimen iondel'hommecommeêtre ocialàtraver l'exi tencedelien quil'in èrentdan unti u ocial,etl'interactiondé ignelecadreetle proce u àl'intérieurde quel 'exprimentle relation .Le relation ociale ontmarquée parlecontexte ocialdan lequelon etrouve.Lecontextene eréduitpa àunlieuphy ique,ildé ignel'idéedechamp ocial,c'e t-à-direl'en emblede y tème ymbolique quijouentdan larelation.Onpeutdi tingueràcetégardlecadre,quienglobele élément del'environnementphy ique,etla ituationquidé ignele a pect p ycho ociauxintervenantdan larelation.1.3 LAFORMATIONDESRELATIONSSOCIALESLe relation qui econ trui ent, edéveloppentet edéfontaucour del'expériencehumaine ontfortementmarquée parlapériodedel'enfance.Plu ieur élément permettentderendrecomptedelaformationdece relation :1.3.1 L'ATTACHEMENTL'attachementpeutêtredéfinicommeunerelationaffectivequiunitdeuxindividu ,àtraver lavalori ationetl'importancequ'il ontl'unpourl'autre.Le théorie del'attachement edivi entendeuxtendance :l'unequilecon idèrecommeunerelation ocialein tinctuelleetl'autrequiledéfinitcommeunerelationacqui e,enrépon eaux oin apporté àl'enfant.L'attachement econ tituecommeunerelationqui 'établitàpartirdelacombinai ondedeuxélément :le oin phy ique etla écuritéaffective.Denombreu e recherche ont ouligné onimportancevitalechezl'enfantpourledéveloppementde e relation ociale ultérieure .1.3.2 LASOCIALISATIONLa ociali ationpeutêtredécritecommeleproce u d'apprenti agede attitude ,de norme etde valeur propre àungroupe,àtraver lequel 'opèrel'intégration ociale.Simmel(1917)ladéfini aitcommeune"entréedan larelation ociale».Schutz(1960)avaitmontréquela ociali ationdépendaitdela ociabilitédel'êtrehumainqui 'exprimaitautourdetroi be oin fondamentaux:lebe oind'inclu ion(tendanceàrechercherlacommunicationetlecontact),lebe oindecontrôle(interaction entrelebe oinde écuritéetceluid'avoirunepri e urautrui),etlebe oind'affection(liend'attachementàautrui).La ociali ationcon truitl'enfant,àtraver le relation qu'ilétablitavecle autre ,avec onentourage,enmêmetemp qu'il edécouvreprogre ivementlui-mêmeetqu'ilaffirme onpropreMoi.La ociali ationmontrelanaturedialectiquedelaformationdulien ocial:l'enfantentredan larelation ocialeàpartirde e interaction avec e parent .Celle -cipermettrontdefairel'expériencedenouvelle interaction ,quil'intégrerontprogre ivementdan l'univer ocialoùl'affirmationde onMoi 'effectueracommeproce u relationnel.1.4 LESFACTEURSPSYCHOSOCIAUXDELARELATIONDan lavie ociale,troi principauxfacteur déterminentle relation entreindividu .1.4.1 LAPROXIMITE

6 Girar (1974)amontréqu'endépitdelamobilitécroi antedelapopulation,le mariage étaientencorecontracté entreper onne ayantle même origine géographique .Laproximitéphy iqueapparaîtcommeunde élément incitateur dan l'établi ementde lien avecautrui,carellepermetauxindividu dele établir urlaba ed'unprinciped'économiedeleurénergierelationnelle.1.4.2 LASIMILITUDE-COMPLÉMENTARITÉLe individu onttendanceàchercherauprè d'autruiceuxquileurre emblent.(ex:corrélationentre imilituded'opinion etexpre ionde préférence ).La imilitudepeutaugmenterl'e timede oi,dan lame ureoùl'on erendcompteque e opinion ontpartagée pard'autre .Pourd'autre chercheur ,commeWinch(1958),c'e tlacomplémentaritéquicon titueunfacteurderelation.Ellemetl'accent urlefaitquel'attirancee tdéterminée,pourunindividuparlecomplémentquele trait per onnel del'autreapportentaux ien (ex:lemariage-relationdomination/ oumi ion).La imilitudeetlacomplémentaritéinterviennentchacunepourunepartdan touterelation;leurimportancedépendd'unen embledecondition quifontquele individu recherchenttantôtcequile différencie,tantôtcequile fait ere embler.1.4.3 L'APPARENCEPHYSIQUEDe recherche ontmi enévidencelefaitquel'apparencephy iqueinfluencel'évaluationd'autruietindiqueain ilerôledéterminantdenotreperceptiond'autruicommeindividu attractif urbonnombredejugement quenou porton ureux.Labeautéphy iquedevienten oiunélémentd'évaluationd'autrui;celadémontrelapartd'irrationnelquiintervientdan toute no relation .2. FORMESETNIVEAUXDERELATIONS2.1 LESPRINCIPALESMODALITES2.1.1 LESFORMESDERELATION• Larelationinterper onnelleourelationàl'autre:cetteconceptione entiellementdéveloppéeparlap ychologie ocialeaméricaine,étudiele interaction commede ituation d'individuàindividu.Ellemontrequedan larelation,c'e tàpartirdel'individuque edéveloppentle lien avecautrui.• Larelationorgani ationnelleoularelationde norme :onappréhendele relation enle envi ageantàpartirde rôle quechacunjoue elon onappartenanceàune ociétéouàungroupe ocialdonné.Le relation ontalor déterminée ocialementpartoutundi po itifdenorme quidifférencieethiérarchi e.Lepoid de tructure hiérarchique intervientparticulièrementdan ce forme derelation .• Larelation ocialeoularelationàladifférence:Larelationdel'individuavecautruie tau idéterminéepar onappartenanceàunecatégorie ocialedéfinie,àuneethnie,àunecla ed'âge .Ceten embledefacteur déterminetouterelationencréantde di tance ocio-culturelle entrele individu (langage, tyledevie,habillement).2.1.2 LESNIVEAUXDELARELATIONIlexi tede niveauxderelationlié notammentàl'étatdedéveloppementoud'approfondi ementd'unerelation.• Lepremierniveaue tdéfiniparuncontactzéro,dan lequeldeuxindividu ontmi enpré encel'undel'autre,mai an econnaître(c'e tlepréambuledelarelation).

7 • Ledeuxièmeniveaue tdéfiniparlarelation uperficielleentredeuxper onne ,qui 'établitparexempleautourdecentre d'intérêt commun (cinéma,mu ique..).Laplupartdeno relation quotidienne ontdecetype.• Letroi ièmeniveaue tdéfiniparlaréciprocitéquicomportedeuxa pect :uneconnai ancemutuelleplu grandeetledé irdepour uivrede but commun .2.2 FACTEURSD'EVOLUTIONDESRELATIONSL'étudedel'évolutionde relation a urtoutporté urle relation amoureu e .Le recherche ontdégagéplu ieur étape dudéveloppementdece relation enmontrantquel'approfondi ementd'unerelation 'accompagned'uncertainnombredechangement dan ledegréd'implicationde partenaire etdan l'inten itédeleur entiment .2.2.1 LEDEVELOPPEMENTDESRELATIONSLe contact phy ique et ociaux edéveloppentaufuretàme urequelarelation 'approfondit.Mai le comportement ,qui ontpo itif audébut,critiquentdeplu enplu laconduitedupartenaire.Ledéveloppementd'unerelationcomportedoncunedimen ionconflictuelle,dan lame ureoùplu elle 'approfondit,plu elletendànierle différence etl'expre ionde oi.2.2.2 LESNORMESDEL'INTIMITEDe étude (Brain,1976)ontmontrécommentle norme déterminentle relation intime .Elle ob erventquele norme ontfonctionde culture etde époque (ex:polygamiepeutapparaîtrecommeuneformenormalede relation exuelle ).2.2.3 LEROLEDELACOMMUNICATIONAucour d'uneétudeexpérimentale,Gottman(1979)adégagéde forme decommunication pécifique chezle couple marié , elonqu'il étaientheureuxoumalheureux.Ilaob ervéquele couple heureuxmanife taient,lor qu'il étaientendé accordaucour d'unedi cu ion,uneattitudeàtraver laquelleil acceptaientlapo itiondéveloppéeparleurpartenaire..Aucontraire,le couple malheureuxlai aientapparaîtreundéficitdecommunication.AltmanetTaylor(1973)ontétudiéleproce u d'autorévélationquidé ignel'échangedeconfidence ,lacapacitéàlivrer e pen ée et e émotion aufuretàme urequ'unerelation 'approfondit.Cetteétudea,parailleur ,permi dedégagerquelarelatione ttoujour une ituationdi ymétrique: 'ilyaouverturede oiaufuretàme urequ'elle 'approfondit,iln'yapa forcémentréciprocitédirectedecetteouverturechezle partenaire .3. MODELESEXPLICATIFSDELARELATIONPourexpliquerlefonctionnementde relation ,uncertainnombredethéorie e ontdéveloppée ,parmile quelle celle del'échangeetdel'équité.3.1 LESTHEORIESDEL'ECHANGE3.1.1 LESCARACTERISTIQUESDEL'ECHANGEL'échangee tunetran actiondan laquellenou cherchon àobtenirlameilleurerelationpo iblepournou ;ilapparaîtcommeune ituation tratégique.SelonGergenetGergen(1981),le individu tententd'acquérir,àtraver l'échange,unplai irmaximalàuncoûtminimal.3.1.2 LESFACTEURSDEL'ECHANGEIlexi teuncertainnombredefacteur quioriententle interaction :

8 • Le interaction commeéchangedere ource :FoaetFoa(1974)ontcla éle re ource del'échangedan 6catégorie (l'amour,le ervice ,le bien ,l'argent,l'informationetle tatut).Celle -civarientenfonctiondeleurparticulari ationetdeleurmatérialité.Plu deuxaction ont imilaire ,plu l'échangeentreelle e tapproprié.Parex., ionvou adre eun ourire,il eraitinappropriéd'yrépondreendonnantdel'argent.• Le tratégie del'échange:Dan toute ituationd'interaction emanife teunconflitentreledé irdecoopéreravecautruietledé irdel'exploiter.Troi tratégie ontétédégagée :la tratégiedecoopérationavecpoureffetuncomportementpo itif(RubinetBrown,1975),ouuncomportementd'exploitation(HammeretYukl,1977),la tratégiederé i tance,oùl'onfaitpeudeconce ion àl'autre(HammeretCumming ,1973),etla tratégiederenforcement,oùl'onrépondàlacoopérationparlacoopérationetàl'exploitationparl'exploitation.PruittetLewi (1965)ontprivilégiéleconceptdefermetéflexiblecommelameilleure ituationd'échangepermettantlacoopération.Il con idèrentque,pourqu'unéchangeréu i e,ilfautquele gen maintiennentleurobjectifdefaçonferme,mai qu'il montrentune ouple epouryarriver.3.2 LESTHEORIESDEL'EQUITECe théorie ontmi l'accent urlarecherchedecequie téquitabledan uneinteraction.Dan ceca ,cequicomptec'e tl'acceptationde terme del'échangeré ultantd'unéquilibredan le échange entrele partenaire .Lor quele individu e timentqu'iln'exi teplu deformeéquitabled'échange ,il e aient, oitdelarétablir, oitdetrouverde olution derechange.3.2.1 LAVALEURDEL'EQUITEDe étude ontpermi dedégagerlecaractèrerelatifet ubjectifde règle del'équité(parex:réévaluationdeladifficultéd'unetâchedemandéeparrapportauniveauderémunération).3.3 ANALYSECRITIQUECe théorie 'in pirentd'unevi ionéconomiquedelarelationettraitentle échange elonde principe économique de re ource .Enréalité,le interaction ne ontjamai entièrementrationnelle carle individu n'ontàleurdi po itionquede information parcellaire etdéformée .Enoutre,tou le échange ociaux ontdéterminé parle tatut ocialde individu enpré ence,ain iquelamanièredelepercevoir.CH3L'INFLUENCESOCIALELe étude quitententde ai irleproce u del'influencemettentenévidenceunedimen ione entielledelarelationavecautrui,ain iquedelarelationentreindividuet ociété.Lephénomènedel'influence ocialemontreàlafoi l'empri equele ocialexerce url'individuetle modification qu'elleentraîneauniveauducomportement.1. LESBASESDEL'INFLUENCESOCIALEL'étudede phénomène ociauxrévèlelatendancede y tème àl'intégrationetàl'uniformi ation ocialeparlacapacitéde individu àincorporerle élément dominant dan uneculture.1.1 LESPROCESUSD'INFLUENCEDIFFUSE

9 Le p ychologue ociauxcon idèrentl'influenceenpartantd'abordd'unen embledephénomène diffu tel quelatendanceàl'uniformi ationdan la ociétéetquitrouve onexplicationdan de pre ion invi ible etcachée quiontétécaractéri ée deplu ieur manière :1.1.1L'IMITATIONETLACONTAGIONSOCIALEPourTarde(1903),l'imitationn'e tpa une implecopie,mai unetran formationd'uncomportementindividuelencomportement ocial.KerckhoffetBack(1968)étudientlephénomènedecontagion ociale(tendanceàimiterunmodèledominantdecomportementqui epropaged'uneper onneàuneautre).Leurétudeapermi deconclurequele individu quiontde relation po itive entreeuxonttendanceàmodelerleur comportement le un urle autre ,caril cherchentà ere embler.1.1.2LACOMPARAISONSOCIALESelonFe tinger(1954),le gen ne ontpa toujour ûr deleur opinion ,nideleur action ,etdan ceca ,il recherchentauprè de autre ileur opinion ontexacte ,c'e t-à-direacceptée dan legroupeoùil etrouvent.1.2 LAPRODUCTIONDESNORMESNormali erle comportement etle ociale tunautreproce u fondamentaldel'influence.Parl'analy ede norme ,nou abordon l'univer de règle invi ible ouformelle quiexercentde pre ion url'individu,quirégi ent e modalité derelationetqui ontcapable d'organi er acompréhen iondumonde,de oi-mêmeetde autre .1.2.1DEFINITIONUnenormepeutêtredéfiniecommeuntypedepre ioncognitiveetp ycho ociale eréférantàde valeur dominante etde opinion partagée dan une ociété;elle 'exprime ou formederègledeconduiteplu oumoin expliciteenvued'obtenirde comportement approprié ocialement.L'effetd'unenormeimpliciteouexplicitee td'engendrerunecertaineuniformité.1.2.2RESULTATSEXPERIMENTAUXDe expérience (ex:Sherifen1936)illu trentla ituationambiguëfaceàlaquelleon eformeunjugementper onneletlaconvergencede jugement individuel lor qu'il ontconfronté entreeux,ver unepo itionderéférencecommune.1.2.3FONCTIONSDESNORMESUnepremièrefonctiondelanormee tlaréductiondel'ambiguïté(con oliderle po ition de individu parun y tèmederéa urancequileurpermetdemieuxmaîtri erlaréalité.Uneautrefonctiondelanormee tl'évitementduconflit.Ence en ,Mo covici(1972)con idèrequelavariétéde jugement individuel empêchelaconclu iond'unaccord.Enfin,lanormali ation 'opèrecommeunproce u denégociation.1.3 INFLUENCESOCIALEETDISSONANCECOGNITIVEL'influence ocialepeutêtreétudiéeàtraver le pre ion cognitive qui 'exercentcommefacteurdechangementde attitude .1.3.1LATHEORIEDELADISSONANCECOGNITIVELadi onancecognitivee tunétatdeten ionintérieureré ultantd'unecoexi tencedi cordanteentrede idée oude opinion acqui e antérieurementetunoude fait nouveaux.1.3.2DISSONANCEETCHANGEMENTD'ATTITUDES

10 De expérience (ex:ZimbardoetEbbe onen1969)permettentdeconclurequele entimentdedi onanceentraîneunchangementde attitude per onnelle ,lor quele individu adoptentpubliquementunrôleencontradictionavecelle .2. LESFORMESDEL'INFLUENCESOCIALEIlexi tedeux ituation dan le quelle intervientunemodificationducomportementquiré ultedepre ion pécifique :2.1 LACONFORMITELaconformitépeutêtredéfiniecommelamodificationdecroyance oudecomportement parlaquelleunindividurépondàdiver type depre ion d'ungroupe,encherchantà emettreenaccordavecle norme ambiante parl'adoptiondecomportement approuvé ocialement.2.1.1LESPREMIERESRECHERCHESSURLACONFORMITELeproce u delaconformitéaétéconnunotammentparle travauxdeA ch(1951).Apartird'uneexpérience urlaperceptionvi uelle,ilacherchéàétudierl'indépendancedujugementdel'individufaceauxpre ion ociale .Ilre ortde ré ultat quelequartde ujet de onexpérienceadoptele même répon e quele compère ,c'e t-à-dire econformeaugroupe,plutôtqued'exprimer onjugementper onnel,àpartirde apropreperception.2.1.2LESTHEORIESDELACONFORMITEAla uitede travauxdeA ch,quelque recherche onttentéde avoirpourquoilegen econformaient.Ilene tre ortideuxorientation : elonquelaconformitée tanaly éecommeunecaractéri tiqueindividuelle(ex:Crutchfield,en1955adéfinileconformi tecommeunindividuinintelligentetinadapté),oud'aprè onexpre ionau eind'ungroupe(ex:A ch,en1952adéfinilaconformitéenmontrantquele individu e ervaientd'information provenantducomportementetde croyance d'ungroupepourdéterminerleur propre attitude .2.1.3LESDETERMINANTSDELACONFORMITELe recherche deWorcheletCooper,1976,ontétabliqueplu unindividu e entcompétentpouraccomplirunetâche,moin ilauraledé irde econformeraugroupe.A ch(1951)aétudiél'influencedelatailledugroupe urlavariationduniveaudeconformité.Ilaob ervéquelaconformitéaugmentait uivantlatailledugroupe,ju qu'àcequecelui-ci ecompo edequatreper onne ;au-delà,lepoid delaconformitédiminue.Pourd'autre auteur (LataneetWolf,1981)laconformité 'accroîtàme urequelatailledugroupeaugmente,mai ledegrédeconformitéde individu e tfonctiondumomentàpartirduquelil arriventdan legroupe.Le recherche urle caractéri tique dela ituationcon i tentàcernerdan quelle ituation le individu econformentleplu oulemoin .Blake,Hel onetMouton(1957)ontmontréquelaconformitéétaitplu importantelor qu'unetâcheétaitdifficileetambiguëquelor qu'elleétait impleàréali er.2.1.4L'INTERPRETATIONDELACONFORMITELaconformitée tleré ultatd'unbe oinderepéragechezl'individu,caril 'efforced'êtreenharmonieavecle autre comportement etcroyance auxquel ile tconfronté.Onpeutenconclurequemoin uneper onneaconfianceenelle,plu ellee t u ceptiblede ubirle pre ion endirectiondelaconformité.Demanièreplu générale,onpeutexpliquerlaconformitéparl'idéededépendance.Lor qu'ungroupee tconfrontéàl'évaluationd'une ituation,ilélaboreun y tèmederépon e quia urelaréductiondel'anxiétéet aproprecohé ion.

11 En1976,Per onnaz 'e tdemandé i,dan une ituationdeconformité,lecon en u corre pondaiteffectivementàl'acceptationdelanormemajoritaireetaconcluqueladépendancenecréepa unevéritableinfluenceetquelaconformitére teunemodificationmomentanée:le ujetcon erve onidentité,mai ellee ttemporairementclande tine.2.2 LASOUMISSIONLe recherche di tinguentdeuxtype de oumi ion ,commea pect del'influence ociale:2.2.1LASOUMISSIONLIBREMENTCONSENTIEIl 'agitd'untyped'influencequicon i teàamenerquelqu'unà ecomporterdefaçondifférentequ'à onhabitude,enlemanipulantdetelle ortequ'ilale entimentdefairelibrementcequ'onluidemande.La oumi ioncon entiee tobtenueàtraver deux tratégie :*La tratégied'influencedupieddan laporte:ceprocédécon i teàamenerquelqu'un,àtraver unpremièredemandeanodine,àfairecequ'onattendréellementdelui.*La tratégiedelafaveurdégui ée(oudel'amorçage):ellecon i teàamenerquelqu'unà 'engager urunepropo itionqu'onluifait,mai an qu'ilconnai elecoûtréelde onaccord.2.2.2LASOUMISSIONAL'AUTORITEC'e tlamodificationducomportementàtraver laquelleunindividurépondparla oumi ionàunordrequiluivientd'unpouvoirlégitime:travauxdeMilgram(1965-1974).Milgrame aied'expliquerl'obéi anceparplu ieur facteur :le condition dela ociali ation,le facteur dechangementdel'obéi anceetlafaible edelaré i tancehumaine.Dan le deuxforme d'influence ocialequenou venon devoir,le individu ontplacé dan de ituation oùil modifientleur comportement et e oumettentàde ordre .Dan laconformité,c'e tlapre iondugroupequi 'exerce;dan l'obéi ance,c'e tl'ordred'uneautorité.3.L'IMPACTDEL'INFLUENCESOCIALEQuel ontle effet générauxduproce u d'influence?Unepre ion,uneinfluenceconduit-elleforcémentàlaconformité?Uneinfluencen'apa uneffetautomatique:ellepeutau iproduiredelanon-conformité,deladévianceparrapportauxnorme oulerejetdecelle -ci.3.1RESISTANCE,ANOMIE,DEVIANCE3.1.1LARESISTANCEINDIVIDUELLE:LAREACTANCEDan une ituationoùde individu e ententmenacé dan leurindépendance,il réagi entparuncomportementappelé"réactance».WicklundetBrehm,en1976,ontmontréquedan certain ca ,le individu peuventré i teràlapre ion ocialeexercée ureux,carelledéclenchede motivation en en inver edel'effetrecherché.D'autre étude (BrehmetMann,1975)ontmontréquelaprobabilitéd'uncomportementderéactanceétaitliéeàplu ieur facteur :elleaugmented'autantplu quele entimentdelibertédiminue.Laconformitédiminuelor quelebe oinde edi tingueroude 'affirmeraugmente.3.1.2L'ANOMIESOCIALE

12 Durkeim,en1960con tateuneperted'impact,depui ance,d'efficacité,de règle ociale quiguidentle conduite .Ilyaain ianomie,lor quelaconduitede individu n'e tplu régieparde norme claire .3.1.3LADEVIANCEEllepeutêtredéfiniecommeuntypedeconduitequiplacele individu endehor d'un y tème ocialderègle établie ,oùleurcomportementneparaîtplu régiparelle .3.1.4LATHEORIEDEL'IMPACTSOCIALCettethéoriepeutêtrecomparéeàuneétudedeA ch(1951)portant urlamanièrederéduireleconformi me.3.3 L'INFLUENCEDESMINORITESDe recherche ontétudiéle phénomène minoritaire comme ourced'influence ociale,etnonplu eulementcommepurecibledelamajorité.3.2.1LESEXPERIENCESDEFAUCHEUXETMOSCOVICICetteexpérienceamontréqu'ilexi tede tratégie d'influenceetquecertain type decomportement ontplu efficace qued'autre pourproduireunimpactdel'influenceminoritaire.3.2.2L'EXPERIENCEDEMOSCOVICI,LAGEETNAFFRECHOUXCetteexpériencemetenévidencel'exi tenced'uneinfluencedontle ujetn'e tpa con cientetquiporte ur oncodeperceptif.Ellepermetdedi tinguerleproce u del'influenceminoritairedeceluidelaconformité.3.2.3LINFLUENCEDELAMINORITESURLAMAJORITED'autre travaux(NemethetWachtler,1973)montrentqu'unepo ition outenueparuneminoritépeutinfluencerlecomportementdelamajoritéetluifairemodifier on y tèmederépon e,enlerapprochantdu ien.3.3.1 LE"STYLECOMPORTEMENTAL»En1976,Mo coviciami enévidence"le tylecomportemental»duminoritaire.Il 'agitd'untypedecomportementqui ecaractéri eparlacapacitéàgérerleconflitémergeantentrelamajoritéetleminoritaire;il etraduitparde pri e depo itionquicherchentàinfluencerlamajoritétoutenré i tantà e pre ion .CH4LAREPRESENTATIONSOCIALE1. PERCEPTIONETCOGNITIONSOCIALECeconceptpeutêtredéfinicommeunen embled'activité mentale detraitementd'information concernantlemonde ocialetparle quelle econ truitunmodedeconnai ancedelaréalité,ba é urde avoir préalable compo é devaleur etdecroyance .1.1 LESTHEORIESIMPLICITESDEPERSONNALITECe théorie défini entde proce u cognitif quinou permettentd'appréhenderle caractéri tique d'autruienfonctiondeno y tème decroyanceàleur ujet.Elle ontdite implicite ,caril 'agitdeconnai ance nonfondée cientifiquement.

13 1.1.1 L'EXPERIENCELe idée quenou nou fai on d'autrui ontd'abordformée àpartirde échange ociaux.Nou percevon le comportement d'autrui elonde règle quenou avon appri e pourle comprendre.1.1.2 LESMOTIVATIONSLe théorie implicite deper onnalité ontfonctiondeno motivation (liée àlapour uited'objectif per onnel parex),quivontjouerlerôlederenforcementd'uneperception.L'étudedePepitone(1949)ami enévidencequele attente de individu conditionnentleurperceptiondelaréalité.1.1.3 LECONTEXTESOCIALLe théorie implicite delaper onnalité ontégalementinfluencée parlecontexte ocial:nou nou référon àde croyance pourévaluerautruiounou -même,etain iprédire e conduite oule nôtre .1.2 LESMECANISMESDEFORMATIONDESIMPRESSIONS1.2.1 L'EXPERIENCEDEASCHEn1946,A chadéveloppéle recherche urlaformationde impre ion .Ilaconcluquecertain trait ontcon idéré commede organi ateur dan lame ureoùil indui entd'autre trait auxquel onle rattachepo itivementounégativement.1.2.2 LESELEMENTSDEFORMATIONDESIMPRESSIONSLe individu ontpeuréceptif àdenouvelle information quiviennentmodifierleur première impre ion (Greenwald,1980).1.3 LESTHEORIESDEL'ATTRIBUTIONDan laviequotidienne,nou nou efforçon d'expliquerle évènement encherchantàrelierleurapparitionetleurexpre ionàde cau e particulière (démarche"d'attribution»).1.3.1 LATHEORIEDELAPSYCHOLOGIENAIVEEllee tdueàHeider(1958)quiacherchéàexpliquerlap ychologieàlaquellenou recouron dan no relation interper onnelle .Ilenaconclulatendanceàattribuerde élément delaconduiteàlaper onne,etànégligerle a pect quirelèventdela ituation.1.3.2 LATHEORIEDELACOVARIANCEPourKelley(1967)l'attributionré idedan leprincipedecovariance,à avoirdan lefaitqu'onatendanceàa ociercertain effet àunen embledecritère lor qu'onveutdéterminer acau eréelle.Selonlui,ilexi tetroi critère urle quel repo eleprincipedelacovariance:lecritèreducaractèredi tinctif,ducon en u etdelacon i tance.1.3.3 LATHEORIEDEL'INFERENCECORRESPONDANTEJone etDavi (1965)ontdéveloppéleconceptd'inférencecorre pondantepourétudiercommentle individu tirentuncertainnombrededéduction de intention d'uneper onne,caril attribuentàunindividuuneintentionàpartird'un eulcomportementoutraitparticulier.2. PREJUGESETSTEREOTYPESSOCIAUX2.1 DEFINITIONSETCARACTERISTIQUES

14 Le p ychologue onttentédedéfinirle préjugé et téréotype commele deuxcompo ante d'unproce u ,lacatégori ation,quicon i teglobalementà chémati erlaréalité ociale,c'e t-à-direàladécouperencatégorie di tincte .Lepréjugépeutdoncêtredéfinicommeuneattitudecomportantunedimen ionévaluative, ouventnégative,àl'égarddetype deper onne oudegroupe ,enrai ondeleurappartenance ociale.Le téréotype,termecrééparLippmann(1922),e tunemanièredepen erparcliché .Ceconceptdé igneaujourd'huil'en emblede catégorie dan le quelle nou plaçon le autre .Sile téréotype ecaractéri epar onuniformité,lepréjugéauncaractèred'appréciationplu va tequiintègreunen emblede téréotype diver ,relatif àlarace,au exe,àlareligionouàunecla e ocialedonnée.2.2 PROCESSUSDEFORMATIONLe préjugé etle téréotype ontde élaboration mentale appri e .2.2.1 L'ELABORATIONDESSTEREOTYPESL'élaborationcognitivede téréotype paraîtétroitementliéeàla ituationcollectivede individu ,quidéveloppentde po ition dedi criminationparrapportàunobjetdonnéenfonctiondeleurappartenancecatégorielle.Le téréotypee ttoujour négatif ile contact entregroupe ontcompétitif ,etplutôtpo itifquandle échange ontcoopératif .2.2.2 LAGENESEDESPREJUGESLagenè ede préjugé e tliéeàde facteur d'apprenti age ocial.Il ontenpremierlieuconditionné parlemilieufamilial.La colari atione tunautrefacteurdeformationde préjugé (ex:étude urle préjugé véhiculé parle manuel colaire deDavi en1982).2.3 MODALITESD'EXPRESSIONPourquoile individu entretiennent-il de préjugé etde téréotype ?2.3.1 LADIFFERENCIATIONSOCIALELe téréotypecon titueunmécani medemaintiendupréjugé,tou deuxa urentdoncunefonctiondedi crimination.2.3.2 L'EFFETPYGMALIONLaperceptionqu'onad'autruiinduitde attente etde attitude plu oumoin po itive à onégard.Ex:uneexpériencecontrover éeamontréquele attitude po itive de in tituteur àl'égarddecertain écolier entraînaientdeleurpartde évaluation etde note élevée .2.4 FONCTIONSLafonctionde préjugé etde téréotype corre pondàlaréductionducoûtp ychologiqued'unerepré entation.Pourlap ychologie ociale,ceproce u con titueun y tèmederégulation ociale.2.5 IMPORTANCEETVALEURLe préjugé permettentunevie ocialeétablie urde perception partagée mai partiellementinexacte ,etil rendentpo ibleunecohabitation ociale,caril ontfondé urunecroyancegénéralequele gen ne ontpa toujour au imauvai qu'onledit.3. LAREPRESENTATIONSOCIALE

15 Larepré entationpeutêtrecon idéréecommeunefaçond'organi ernotreconnai ancedelaréalité.Unetelleconnai ance 'élaboreàpartirdeno propre code d'interprétation,culturellementmarqué ,etellecon titueence en unphénomène ocialen oi.3.1 ELEMENTSDEDEFINITION3.1.1 PIAGET(1926)Pourlui,larepré entation eréduitàl'imagementale.3.1.2 MOSCOVICI(1961)C'e tun y tèmedevaleur ,denotion etdepratique relative àde objet ouàde a pect dumilieu ocial,quipermetla tabili ationducadredeviede individu etde groupe ,etquicon titueégalementunin trumentd'orientationdelaperceptionde ituation etd'élaborationde répon e .3.1.3 HERZLICH(1969)Lanotionderepré entationvi eàréintroduirel'étudede mode deconnai ance etde proce u ymbolique dan leurrelationavecle conduite .3.1.4 JODELET(1984)Le repré entation ociale ontde modalité depen éepratique ,orientée ver lacommunication,lacompréhen ionetlamaîtri edel'environnement ocial,matérieletidéal.3.1.5 DEFINITIONPROPOSEELarepré entation ocialee tlacon truction ocialed'un avoirordinaireélaboréàtraver le valeur etle croyance partagée parungroupe ocialconcernantdifférent objet (per onne ,évènement ...)etdonnantlieuàunevi ioncommunede cho e ,qui emanife teaucour de interaction ociale .3.2 CARACTERISTIQUES3.2.1 AUNIVEAUDELASTRUCTURATIONLarepré entation econ truitàl'intérieurd'unproce u relationnel.C'e tuneélaborationmentalequi ejoueenfonctiondela ituationd'uneper onne,d'ungroupe,d'unein titution,parrapportàcelled'uneautreper onne,groupe....Latran formationopéréeparle repré entation etraduitcommeuntravaildenaturali ationdelaréalité ociale,carellebiai ele élément ociauxenle pré entantcommeévident .3.2.2 AUNIVEAUDUCONTENULarepré entationauncontenu ymbolique.Le ymbolecon titueunélémentdelarepré entationdan lame ureoù,d'unepartl'objetpré entdé ignecequie tab ent,etd'autrepart,cequie tab entprend ignificationenluiconférantde qualité quil'inve ti entde en .3.3 PROCESSUS3.3.1 L'OBJECTIVATIONSelonMo covici(1969),l'objectivatione tunmécani meparlequel 'opèrelepa aged'élément ab trait théorique ,àde image concrète .Lapremièreétape ecaractéri eparla électionde information .Ce information filtrée ontdétachée ducontextethéoriqueetremodelée parle individu pourunerecon truction pécifique.Lanotionde chémafiguratifcon tituela econdeétape.Il 'agitd'unagencementdialectiquequicomported'unepart,uneconden ationde élément d'informationetd'autrepart,uneévacuationde e a pect le plu conflictuel .Latroi ièmeétapee tunproce u denaturali ation(concréti ationde élément figuratif ,quideviennentde élément évident deréalité).

16 3.3.2 L'ANCRAGECeproce u dé igned'unepart,le modalité d'in ertiondan le ocial,etd'autrepart,le fonction quiendécoulentL'ancragemontrequelarepré entationfonctionnecommeunproce u d'interprétation:onattribueraàunerepré entationunevaleurd'utilité ociale.CH5LACOMMUNICATIONSOCIALE1. LESTHEORIESDELACOMMUNICATIONPourlap ychologie ociale,lacommunicationcon tituel'unede modalité fondamentale delaconduitehumaine:le individu ne ontpa eulementinfluencé parde contexte ociauxauxquel il réagi ent,mai il interagi entenpermanenceavecd'autre per onne qui ecaractéri entcommede interlocuteur (partenaire ouadver aire ).2.3 LEMODELECYBERNETIQUEETLATHEORIEDEL'INFORMATIONLepremiere tceluideShannonetWeaver(1949)quienvi agentlacommunicationcommelatran mi iond'uneinformationentreunémetteuretunrécepteuràtraver un y tèmede ignaux.Ledeuxièmee tceluideWiener(1947)quidéfinitlacommunicationcomme"lathéoriede y tème complexe autocontrôlé etde communication ,tantchezle animaux,quedan le machine ».Cettethéoriefaitintervenirlefeed-back(retourd'informationver l'émetteur).2.3.1 DEFINITIONSETELEMENTSCe deuxmodèle ontdégagéun chémadelacommunicationdéfinicommeunproce u detran mi iondel'information,quiimpliquecinqélément :unémetteur,uncanald'information ,unrécepteur,unrépertoirede igne ,unfeed-back.2.3.2 CARACTERISTIQUESDELACOMMUNICATIONLacommunication uppo ede répertoire identique pourl'émetteuretlerécepteur,àpartirde quel chacuncon tituelecodede onme age.Leme agee tle upportd'unenouveauté,c'e t-à-dired'uncertaindegréd'imprévi ibilité,etc'e tdan cetteme urequ'ilavaleurd'information.L'information epré entecommeuneréductiondel'incertitude,carl'originalitéqu'ellecomporteaccroît aprévi ibilité.Unautrea pectdelacommunicatione tceluide oncoût:unme agedoitêtreleplu économiquepo ible(utili ationd'unnombreminimalde igne pourvéhiculerlemêmeme age).Plu unme agee tredondant,moin iltran metd'information ,mai plu ildevientcompréhen ible.Enfin,lathéoriedel'information 'intére eauxpropriété de me age ,dupointdevuedeleur effet urlerécepteur.Lacommunication 'établitenfonctiond'unen embledecode ,etlerôlefondamentaldume agee td'enpermettreunereconnai anceclaire.Apartirdece quelque élément ,lathéoriedel'informationpré enteuneconceptiondelacommunicationquimetl'accent urlaformali ationde proce u detran mi ion, urle qualité logique dume age,plu que urleur ignification.Elleneprenddoncguèreencompteladimen iondelarelationdan lacommunication,nonplu quele caractéri tique émantique dume age.

17 2.4 LESMODELESPSYCHOLINGUISTIQUESLap ychologieaportéunintérêtcroi antauxphénomène etauxfacteur dulangagequi ontdevenu unchampderecherche pécifique ,àtraver lap ycholingui tique.Dan laper pectivep ycho ociale,l'étudedulangageintervientcommeunfacteure entieldelacommunication:ellepermetdemettreenévidencecertaine caractéri tique propre auxinterlocuteur etd'autre liée àladimen ionp ycho ocialedelacommunication.2.4.1 MECANISMESPSYCHOLOGIQUESDULANGAGELe étude dulangageontdéfiniuncertainnombred'élément qu'ile tutiledeconnaîtrepourcomprendrelacommunication.Toutactedelangagecomportetroi a pect di tinct :l'actelocutoiree tdéfinicomme"laproductionde on ,demot entrantdan unecon tructionetdouéede ignification»(Au tin,1970);l'acteillocutoiree tun"acteeffectuéendi antquelquecho e,paroppo itionàl'actededirequelquecho e»;l'acteperlocutoiredé ignecertain effet urle entiment etle pen ée d'autrui,lié aufaitdedirequelquecho e.Le règle delangagedé ignentl'en emblede élément quiconcourentàlabonneréceptionetcompréhen ionde interaction del'émetteurparuninterlocuteur.Parmice élément ,ondi tinguele mot utili é dan lacommunicationetle idée auxquel il renvoient.2.4.2 DIMENSIONSSOCIALESDULANGAGELe recherche effectuée dan ledomainede interaction ociale défini entlacommunicationcommeunrapportd'interlocuteur :cela ignifie,d'unepartquele être humain engagé dan unecommunicationco-con trui entdu en àpartird'uncodeet,d'autrepart,qu'il produi entune ituation ociale,elle-mêmemarquéeparunen embledefacteur ociaux.Le travauxdeGhiglioneetTrognon(1986)ontpré entéuneconceptionthéoriquequi 'appuie url'idéequelacommunicatione tun y tèmecompo éd'unen emblede ou - y tème (verbaux,paraverbauxetnon-verbaux),ayantde tructure emblable etde lien y témique .Dan lecadrede approche p ycho ociale delacommunication,l'idéequenou nou fai on durôled'autruidéterminelaformeetlecontenudenotrecommunicationaveclui.Atraver ce élément ,lelangagee tcon idérécommeunrefletdela tructurede relation ociale .2.5 LEMODELESYSTEMIQUEDELACOMMUNICATIONCettethéorie 'e tdéveloppéenotammentautourd'ungroupedechercheur connu ou lenomdePaloAlto.2.5.1 LEPRINCIPEGENERALDELACOMMUNICATIONIlexi teunemultiplicitédefacteur quifontdelacommunicationun y tèmecomplexe;toutecommunication eba e urde code etde rituel quirégulentle échange .2.5.2 LESELEMENTSDELACOMMUNICATIONL'écoledePaloAltoétablituneéquationentrecomportement,relationetcommunication.Lerapportindi ociableentrecomportementetcommunication etrouveexprimédan ceténoncé:ile timpo ibledenepa communiquer.Bate ona,lui,envi agélacommunicationcommeune équence,une uitederéaction provoquée le une parrapportauxautre .Ildi tingueain ideux y tème decommunication:lacommunication ymétriqueetlacommunicationcomplémentaire.Lapremièree tcelleoùle partenaire e ituent urleplandelaréciprocitéd'unmêmecomportement:parexemple,uncomportementdeviolencechezl'unentraîneralemêmecomportementchezl'autre.Lacommunicationcomplémentairee tcelleoùle po ition de partenaire ontdifférenciée ,mai

18 elle peuvent 'exprimerparde relation decomplémentarité:parex,lerapportparent/enfant 'exprimera urlemodedel'autoritéetdela oumi ion.Parailleur ,l'écoledePaloAltoaétablique,dan lacommunication,le individu avaientrecour , elonle ca ,àdeuxtype decode oude ignaux.Elleaain ifaitunedi tinctionentrecommunicationdigitale(onutili euneinformationlogiquequipeutêtrecodifiéeparde opération ba ée urle y tèmedecalculbinaire)etcommunicationanalogique(onétablitunrapportentreun igneet a ignification,àpartird'unere emblancephy iqueou ymbolique).Enfin,le a pect pathologique delacommunicationrecouvrentlefaitquelacommunicationn'a ureplu onrôledecon tructionderelation po itive entrele individu ,mai qu'ellecréeentreeuxde barrière ,qui emanife tentparlaperturbationde niveauxdecommunication.Unede expre ion decettepathologiee tlacommunicationparadoxale( ituationoùunmêmeme agecomportedeuxcontenu incompatible ,c'e t-à-direunparadoxe).2. LESPROCESSUSDELACOMMUNICATION2.1 RESEAUXETSTRUCTURESDECOMMUNICATIONDANSLESGROUPESLeré eaudecommunicationdéfinitl'en emblede canauxexi tantdan ungroupeorgani é,parle quel le me age onttran mi (condition matérielle ).La tructuredecommunicatione tl'organi ationde échange réel entrele membre dugroupe,envued'effectuerunetâchedonnée(Flament,1965).2.1.1 LESETUDESEXPERIMENTALES/CARACTERISTIQUESDESRESEAUXBavela ,en1950adéfinide propriété géométrique deré eaux(enchaîne,encercle,enrayon).Ilafaitl'hypothè equela tructureduré eaudecommunicationaffectelaperformanced'ungroupecompo édecinqper onne .Leavitten1951,pui Flamenten1965ontdéveloppéledi po itifdeBavela .2.1.2 MESUREDESPROPRIETESDESRESEAUX:CENTRALITEETPERIPHERIEL'indicedecentralité,mi enévidenceparBavela ,en1950,définitlapo itionlaplu prochedetoute le autre dan unré eaudonné.L'indicedeconnexitéd'unré eaue tégalauplu petitnombredecanauxdontleretraitentraîneladéconnexionduré eau.L'indicedepériphéralité,propo éparLeavitt(1951),me ureledegréd'inégalitéde participant dan l'accè àl'informationàl'intérieurd'unré eau:plu l'indicedepériphéralitée télevé,plu lemoraldugroupee tba .Le étude de ré eauxdecommunicationontpermi dedégagerl'importancedel'influencedela tructureduré eaunon eulement url'efficacitédugroupe,mai au i urledegréde ati faction.2.2 LACOMMUNICATIONNONVERBALE.Ekman(1978)adégagél'idéedel'univer alitéde expre ion faciale ,enmarquanttoutefoi l'importancede variation introduite parde facteur ociaux,individuel ouculturel .L'approchedeBirdwhi tellrepo e urlakiné iquequ'ildéfinitcomme"l'étudede a pect communicatif de mouvement corporel appri et tructuré ».2.3 LESRUMEURS2.3.1 LESETUDESEXPERIMENTALESLe expérience d'AllportetdePo tman(1965)con tituentunede référence cla ique pourlacompréhen iondel'altérationde me age dan unecommunication.Elle partentdel'hypothè e

19 quele rumeur ontmi e encirculationparcequ'elle ontladoublefonctiond'expliqueretde oulagerde ten ion émotionnelle .Le travauxdeDodd(1953)ontpré entélephénomènedelarumeuràtraver uneexpériencedetran mi iond'unme agedan uneville.Ilaréali éunecourbedediffu iondelarumeurenfonctiondel'e paceetdutemp .2.3.2 LESRECHERCHESSURLETERRAINRumeurd'Orléan RumeurdeVillejuif2.3.3 LEMODELEEXPLICATIFAllportetPo tmann(1965)ontmontréqu'unerumeurdépenddelapré encecombinéededeuxélément :l'importanced'uneinformationetl'ambiguïtéqu'ellevéhicule.Il ontidentifiétroi proce u enfonctionde quel edéveloppeunerumeur:- leproce u d'appauvri ementoudenivellement:larumeurdevientdeplu enplu courte,facileàraconter,àme urequ'ellecircule.70%de détail ontéliminé aucour decinqou ixtran mi ion .- Leproce u d'accentuation:c'e tleproce u derenforcementdecertain détail ,quiprennentuneplacecentraledan la ignificationde rumeur .- Leproce u d'a imilation:il 'agitdelaréorgani ationde information autourdecertain motif centraux.Ceproce u ré ultedelaforced'attractionexercée urunerumeurparle habitude ,le intérêt et entiment deceuxàquielle 'adre e.3. LESCOMMUNICATIONSDEMASSEC'e tladiffu ionquantitativementimportantedecontenu emblable àde individu àl'aidedetechnique dediffu ioncollective.Le principauxtype decommunicationdema e ontlapre e,lecinéma,laradio,latélévi ion,lelivre,l'affiche...3.1 L'APPROCHESTRUCTURALEDESCOMMUNICATIONSCetteapprochemontrecommentle upporttechniqueaprogre ivementremplacéletran fertindividuel.Le travauxdeMole (1986)abordentlephénomènedecommunicationdema eàpartirdelanotiondemédia.Le ma -média ontunen embledetechnique quidiffu entlemêmeme ageàungrandnombred'individu ,àpartird'une ourceunique.3.2 LESMEDIASDELACOMMUNICATIONMcLuhan(1964)ami l'accent urle média delacommunication,encherchantàconnaîtrele caractéri tique dechaquemédiumetàme urer e effet urla tructure ociale.Selonlui,c'e tlemodedecommunicationquiaunimpact urle conduite etle croyance ,plu quele image quel'ondonneàvoir,oule information quel'ondonneàentendre.3.3 L'INFLUENCEDESCOMMUNICATIONSDEMASSEEx:onacherchécommentle individu utili entlatélévi ionenmontrant,plutôtquele effet qu'elleexerce ureux, afonctiondeleurfournirde rêve parprocuration.CH6L'IDENTITÉSOCIALE1. LESCONCEPTIONSDEL'IDENTITÉ

20 L'identitéentantquedéfinitiond'uneinteractionparticulièredu ocialetdel'individuel,aétéabordée elondeuxper pective :cellequiprivilégiele caractéri tique individuelle etdéfinitle modalité decon titutionde oi,àpartird'uneab orptiondu ocialparl'individuel;cellequiprivilégiele caractéri tique collective etdéfinitle modalité d'appartenancedel'individuàungroupe,unecatégorie ociale,àpartirde onintégrationàun y tèmedonné.1.1 LAPERSPECTIVEPSYCHANALYTIQUEPourErik on(1972),leconceptd'identité etraduitparladéfinitionde oi,c'e t-à-direparle caractéri tique qu'unindividuidentifiecomme ienne etauxquelle ilaccordeunevaleurpour 'affirmeret ereconnaître.Laing(1971)aapportéàlanotiond'identitéunéclairageparticulier,parladéfinitionduconceptd'identitécomplémentaire,à avoir,lafonctionde relation per onnelle parlaquellel'autrecomplèteleSoi,ourépondà onattente).1.2 LACONCEPTIONSOCIOLOGIQUEDan laper pective ociologique,lanotiond'identitéaétéenvi agéeàpartirdel'étudede diver e forme d'intégrationàunordre ocial, elondeuxpoint devuedi tinct :-La ociologiedialectiqueElle 'in pirede concept développé parMarxetdéfinitl'identitécommeuneintériori ationde valeur qui,elle -même ,ne ontpa éparable d'uneidéologiedominantedan une ociété.L'étudedel'identitécorre ponddoncàuneanaly ede rapport ociauxgrâceàlaquellel'individu edégagedel'épai eurdelacontrainte ocialedan laquelleile tenfoui,pour edéfinircommeacteurdel'hi toire,àtraver le conduite d'oppo itionqu'ile tcapabled'a umer.-La ociologiefonctionnali teElledécritl'identitécommelereflet,auniveauindividuel,de valeur communémentadmi e dan une ociété.Entoute ociété,ilexi teraitain ide identité -type qui ontde modèle pourlaconduite ociale,etquirepré ententlaréalitéobjectivequ'engendreune ociétéetàlaquellele individu 'identifient.(approchedéveloppéenotammentparBergeretLuckman,en1966).1.3 L'APPROCHEPSYCHOSOCIALECetteapprocheadéfiniprogre ivementl'identitéàpartird'uneproblématiquedel'interactionintégrant,d'unepartle a pect individuel etle compo ante p ychologique reliée àlaper onnalité(Soi),etd'autrepart,le variable ociologique ,reliée àlanotionderôle ocialetd'appartenanceàungroupe.Mead(1934)propo eunedéfinitiondel'identitéàpartirde relation exi tantentrel'e prit,leSoietla ociété.Allport(1970),pré enteégalementl'identitéparleconceptdeSoi,mai quie ta imiléàlacon ciencede oi.Miller(1975)di tinguel'identitépublique,quitraduitle compo ante p ychologique auregardde norme dugroupe,etl'identitéduchoix,quidéfinitle modalité d'organi ationde repré entation qu'unindividuadelui-même.Atraver ce approche ,l'identitédé ignedonclacon tructionde oiautraver de interaction ociale .2. LESCARACTERISTIQUESDEL'IDENTITELe caractéri tique del'identitémontrentcommentle individu défini entquiil ont,àdiver moment delavie,dan de circon tance quile obligentàfairede choix,oudan de groupe auxquel il eréfèrent.

21 Elle ne ontpa de donnée table .2.1L'IDENTITEPERSONNELLEOULESOILeconceptde oie tceluiparlequeloncaractéri eleplu largementl'identitéper onnelle;ilrepré entel'en emblede caractéri tique qu'unindividucon idèrecomme ienne ,etauxquelle ilaccordeunevaleur ocio-affective.L'identitéimpliquedoncunedéfinitionduSoi.2.1.1 ESTIMEDESOIETCONSCIENCEDESOIOndi tinguedeuxa pect dan leSoi:l'e timede oietlacon ciencede oi.L'e timede oipeutêtredécritecommel'importancequ'unindividu 'accordeparrapportauxautre .Lacon ciencede oidé ignel'a pectdynamiquedel'identitéàtraver lequelle individu prennentcon cienced'eux-même parl'attentionqu'il portentàcequ'il ont.2.1.2 LAPRESENTATIONDESOIC'e tunede expre ion delacon ciencede oipubliquequi eradéveloppée ou unanglep ycho ocial.Ondi tinguedeuxtype depré entationde oi:lapré entationde oiauthentiquequie tuneimagede oipré entéeauxautre ,telqu'one t;lapré entationde oi tratégiquequie tuneimagede oipré entéeauxautre detelle ortequ'ellecorre pondeàleur perception etattente .Lapré entationde oi emanife te elonplu ieur modalité :affirmernotredi tinction,créeruneimpre ionrelativeàla ituation,fairedelami een cène,adopteruncomportement tratégique).2.1.3 CONSEQUENCESLeSoie tlapartdel'inve ti ement ocialdel'identité.Habituellement,nou tenon àcréerauprè de autre unebonneimagedenou -même ,quicon titueunélémentimportantdan touteinteraction ociale.Ain iunepré entationde oiréu ierenforcel'imagepo itivequele autre ontdenou etcellequenou avon denou -même .Lor qu'ilyaunécartentrel'identitévoulueetl'identitére entie,il ecréeune ituationdeten ion,il edéveloppeuneréactiondecompen ation,quicon i teàdéplacer uruneautre ituationlemanqueàgagner.Uneautrecon équencedel'expre ionduSoie tliéeaufaitquecelui-ciintervientdan uncontexte ocial.Le ituation ociale produi entain iunétatdecon ciencede oiquipeutêtretantôtpo itif,tantôtnégatif,etquinou obligeàuneréévaluationdenotreimage.2.2 L'APPARTENANCESOCIALEL'identité ecaractéri eégalementparlefaitquele individu erepèrentdan le y tème ocial,etdéfini entquiil ontenfonctiondeleurappartenance ociale.2.2.1 LAPERSONNALITEDEBASEL'identitépa etoutd'abordparl'appartenanceàunecollectivité ociale(pay ,race,religion,croyance).CetteidéeaétédéveloppéeparKardineren1939.2.2.2 LESCATEGORIESSOCIALESL'identité ocialee tdéterminéeparl'in ertiondel'individudan de catégorie dontlacla eouleniveau ocial,ain iquelegroupeethniqueapparai entcommede élément pécifique .2.2.3 L'APPARTENANCESEXUELLEBlocketHann(1971)ontmi enévidencele différence dan l'affirmationdel'identité elonle exe.Alor quele homme manife taientavecl'âge,plu deconfiance,de ati factionper onnelleetdecompétence,liée àleur tatut ocial,le femme avaientun entimentplu négatifd'elle -même encon idérantqueleur attrait exuel diminuaient.

22 2.3 L'IMPLICATIONSOCIALEL'identité ocialen'e tpa uneréalitéacqui eunefoi pourtoute ;elleévolueaucour delavieet econ truitàtraver le engagement (choixd'unecarrière,d'unpartipolitique..).Marcia(1966,1978)adéfiniquatreforme d'identité uivantl'implication ociale:l'affirmationdel'identité,lemoratoire,lerefu del'identitépropre,etladi per ion).3. LESMECANISMESDEL'IDENTITEL'identité ociale econ truitprogre ivement.3.1 L'IDENTIFICATIONL'identification eréfèreàde modèle ociauxetculturel quioriententno comportement pourévaluerautrui.Dan unautre en p ycho ocial,l'identificationaétédéfiniecommeunproce u incon cientde tructurationdelaper onnalitéparlequelautrui ertdemodèleàunindividu,ouungroupe,quilefait ien.3.2 LESREFERENTSIDENTITAIRESL'identité econ truitàpartird'unen embled'élément pri dan le catégorie ociale exi tante etquilui erventdegrilledelecture:ondé ignece élément ou letermederéférent identitaire .Lanotionderéférent(Sullivan,1953)aétéutili éepourqualifierle individu quimarquentdefaçonparticulièrel'imagequenou nou fai on denou même .Lor quele référent identitaire concernentungroupe,onle appellegroupederéférence(Hyman,1942).Denzin,en1972,afaitapparaîtrequel'identité econ truitparrapportàplu ieur référent .L'influencede groupe deréférencedan laformationdel'identitéaétéanaly éeàtraver deuxmécani me :lacomparai on ocialeetl'influencenormative.3.3 L'IMPROVISATIONIDENTITAIREDan uneper pective ociologique,l'identité ocialeaétélongtemp con idéréecommeleré ultatde détermination quele y tème ocialfai aitpe er urnou .Dan uneper pectivep ycho ociale,ellen'e tplu con idéréecommeunproce u automatiqued'intériori ationde élément ociaux.L'identitéapparaîtcommeunmécani medynamiqueoùinterviennenttroi facteur :3.3.1 LEMECANISMED'EVALUATIONL'identitén'e tpa unré ultatpuret implede contrainte ;nou n'avon pa ànou plierpa ivementàelle ,mai nou pouvon encorefaireunchoixrelatif.3.3.2 LESYSTEMED'IMPROVISATIONL'identitéapparaîtcommelapo ibilitéd'unecertainelibertéparrapportàl'en emblede contrainte ociale .3.3.3 LESYSTEMEDENEGOCIATIONL'identitén'e tpa toutefaited'avance,mai lefaitd'a ignerunrôle ocialàunindividumontrequenou ne omme toutefoi pa entièrementlibre dechoi irnotreidentité.Celle-ciré ulted'unenégociationavecnou -même,etenrépon eindividuelleauxexigence ociale .

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