[PDF] La Cicatrice Présentation notes





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La Cicatrice La Cicatrice

&. Bruce Lowery. La Cicatrice. Page 4. PRÉSENTATION. Bruce Lowery : un Américain si français . . . . . . . . . . . . . . . 5. LA CICATRICE. Texte intégral .



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Bruce Lowery 1960



La Cicatrice de Bruce Lowery La Cicatrice de Bruce Lowery

10/ Quelle sera la nouvelle « cicatrice » de Jeff après ce drame ? Page 10. 10. III. Lectures analytiques ‒ Fiche enseignant. Texte 



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Bruce Lowery - Furet du Nord

BRUCE LOWERY : UN AMÉRICAIN SI FRANÇAIS Bruce Lowery est un écrivain étonnant : né en 1931 dans le Nevada aux États-Unis de langue américaine il écrit pourtant son premier roman La Cicatrice en 1960 en français Il faut dire que l’écrivain connaît bien la langue et la culture française car il fait de brillantes études en

Quel est le premier roman de Bruce Lowery ?

BRUCE LOWERY : UN AMÉRICAIN SI FRANÇAIS... Bruce Lowery est un écrivain étonnant : né en 1931 dans leNevada aux États-Unis, de langue américaine, il écrit pourtantson premier roman, La Cicatrice, en 1960 en français.

Qui a écrit la cicatrice ?

La Cicatrice est un roman écrit en français par l'auteur américain Bruce Lowery en 1960. Il raconte l'histoire de Jeff, raillé par ses camarades à cause de sa "cicatrice", qui sombre peu à peu dans une coupable solitude. Cet ouvrage a été récompensé par le prix Rivarol en 1961 et un prix de l'Académie française en 1962

Quels sont les sujets d'exclusion de Bruce Lowery ?

Bruce Lowery traite principalement dans son ouvrage des difficultés de l' enfance, de sa fin et de l'entrée dans l' adolescence. Il aborde notamment la dureté entre les enfants. Le bec de lièvre de Jeff est un des éléments fondamentaux de son exclusion. Autre sujet d'exclusion : la religion.

Quelle est la langue de l’auteur de la cicatrice ?

Il traduit son premier roman LaCicatricedans sa langue maternelle et le publie avec succès àLondres et à New York. Il signe également l’adaptation anglaisede nombreux films européens et les sous-titres en anglais et enfrançais de nombreux longs métrages.

TEXTE INTÉGRAL

Bruce Lowery

La Cicatrice

Classiques

Contemporains

COLLÈGE

2

JEANNEDUPUY

CARLOSHORCAJO

professeurs de Lettres

Collection animŽe par

Jean-Paul Brighelli etMichel Dobransky

ClassiquesContemporains

Bruce Lowery

La Cicatrice

Bruce Lowery: un AmŽricain si franais . . . . . . . . . . . . . . . 5 L

ACICATRICE

Texte intŽgral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Après-texte

POUR COMPRENDRE

G

ROUPEMENT DE TEXTES

Le monde cruel de lÕenfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 I

NFORMATION/ DOCUMENTATION

Bibliographie, filmographie, Internet . . . . . . . . . . . . . . . 219

Sommaire

Bruce Lowery est un Žcrivain Žtonnant : nŽ en 1931 dans le son premier roman,

La Cicatrice

, en 1960 en franais. Il faut dire que lՎcrivain conna"t bien la langue et la culture franaise car il fait de brillantes Žtudes en France : il obtient de nombreux Henry James : une confrontation È ˆ lÕUniversitŽ de la Sorbonne (Sciences-Po) de 1968 ˆ 1975. front : celle dՎcrivain avec la publication de

Porc-Žpic (1963), Le

Loup-garou(1969), Revanches(1970), Le Philatosexuel(1977) et Qui cherche le mal(1978) et celle de traducteur. PassionnŽ de cul- ture europŽenne, il ma"trise parfaitement, outre le franais, lÕita- lien, lÕespagnol et lÕallemand. Il traduit son premier roman La Londres et ˆ New York. Il signe Žgalement lÕadaptation anglaise

PrŽsentation

5 de nombreux films europŽens et les sous-titres en anglais et en franais de nombreux longs mŽtrages. Il meurt en 1988.

La publication de

Prix Rivarol Ð Prix de lÕuniversalitŽ de langue franaise Ð dŽcernŽ par un jury dÕacadŽmiciens, et le prix du Meilleur livre de lÕan- un petit garon de treize ans rejetŽ uniquement parce quÕil non seulement celui des jeunes gens qui ont, un jour, fait face au prennent la souffrance ˆ laquelle peut tre confrontŽ un enfant. sion, le vol, le mensonge, Dieu, la mort. Subtilement, lÕenferme- quÕil Žlabore, touche aux questions fondamentales du rapport de questions mŽtaphysiques.

PrŽsentation

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Bruce Lowery

La Cicatrice

1 JՎtais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heu- reux, il est vrai. Mais ce nՎtait quÕune impression dÕensemble. Car ma vie, mme alors, ne manquait pas de petits malheurs auxquels je nÕarrivais pas ˆ mÕhabituer. Il faut remonter ˆ novembre 1944. JÕavais treize ans. mŽdecins disaient, sans cruautŽ, en triturant 1 mon visage et en poulain, que cՎtait Çun bon travail de raccommodageÈ. JÕaurais pu, jÕaurais dž deviner que cՎtait en rŽalitŽ un petit 2 . Mais il Žtait tellement bien rŽparŽ quÕon parlait toujours de ÇcicatriceÈ. aimait. CÕest pourquoi lÕhistoire quÕelle me racontait nՎtait jamais tout ˆ fait semblable. Tant™t, il sÕagissait dÕun accident, sur le ciment, quand je faisais mes premiers pas. Je sentais tou- jours que, gnŽe, elle cherchait vite ˆ dŽtourner la conversation. Et comme, moi aussi, jÕavais peur dÕune chose ˆ peine devinŽe, je nÕinsistais jamais, comme je nÕaurais pas manquŽ de faire pour tout autre chose.

La Cicatrice

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1. Tordant dans tous les sens.

2. Malformation de naissance de la lèvre supérieure.

Je ne le savais pas alors, mais ce quÕelle me cachait lˆ, cՎtait un des plus grands chagrins de sa vie. Ce nÕest que bien des vŽritŽ sur cette ÇcicatriceÈ. Elle lui avait fait, je crois, plus de mal quÕˆ moi-mme. Sans cela, elle pouvait aimer mes yeux, trop grands, aux cils trop longs peut-tre, mais dont la p‰leur surprenait ˆ cause du trait noir qui cernait lÕiris 1 . Ils ressemblaient dÕailleurs ˆ ses propres yeux Ð dÕun bleu-vert dŽlavŽ, celui des Frisons 2 , ses anctres. Ë ma naissance, elle sՎtait rŽpŽtŽ mille fois la mme question quÕelle adressait ˆ Dieu: ÇQuÕest-ce que je Vous ai fait pour mŽriter cela? Pourquoi cette tare 3 , dans cet tre amoureuse- jamais pu concilier le Dieu dÕavant ma naissance, quÕelle avait dŽcouvrir quelque chose dÕinjuste et de malfaisant. La vue de la ÇcicatriceÈ lui donnait un dŽsarroi, un Žtonnement chaque jour renaissants. acceptŽ le fait avec une sŽrŽnitŽ 4 quÕelle lui enviait et lui repro- chait. Il devait penser ce quÕil disait souvent dans dÕautres cas:

ÇCe sont des choses qui arrivent...È

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1. Partie colorée de loeil.

2. Habitants de la Frise, ancienne province des Pays-Bas.

3. Défaut physique ou moral.

4. Calme.

faisait partie de ma personne et nÕavait rien de plus extraordi- naire que mes oreilles ou mon nez. Il mÕaimait simplement et souffrir et mourir Ð serait-ce de ma faute? Je ne le saurai jamais Ð il me restera toujours ce doute... Bubby, qui avait toute la vie devant lui, ne viendra jamais plus vers moi, confiant et affec- revivre lÕamour que cet enfant me tŽmoignait. Je le lui dois. Tout ignorant donc que jՎtais des sentiments quՎprouvait triceÈ, moi aussi, jÕen voulais ˆ Dieu, un peu. Ð Dis, maman, lui demandais-je, Dieu est bon, nÕest-ce pas?

Ð Oui, bien sžr.

Ð Alors, si Dieu est bon, pourquoi mÕa-t-il fait ma cicatrice? Ð Mais, ce nÕest pas lui qui te lÕa faite, cÕest un accident... Ð Alors, pourquoi lÕa-t-il laissŽ arriver, cet accident?

Maman, perplexe

1 , posait lÕassiette quÕelle venait dÕessuyer: Ð Oh!... Parce quÕil doit avoir trop de choses ˆ faire. Tu te rends compte? Avec tous les gens quÕil y a sur terre!

Ð CÕest quÕil est dŽbordŽ, alors?

Elle souriait:

Ð CÕest a, ÇdŽbordŽÈ.

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1. Embarrassée.

Ð ‚a dŽpend...

Ð Parce que je lui ai souvent demandŽ dÕenlever ma cicatrice, et il ne lÕa pas fait. Alors? Ð Peut-tre... peut-tre tu nÕas pas bien priŽ.

Dimanche

1 , je cherchais en effet ˆ me persuader quÕen arrivant ˆ la maison, il me suffirait de regarder dans la glace: ÇelleÈ nÕy serait plus. Que de fois mÕy suis-je prŽcipitŽ devant cette glace!

HŽlas, ÇelleÈ y Žtait toujours.

JÕallais mme Ð car malgrŽ mes treize ans, jՎtais un enfant pensif, inquiet Ð jusquÕˆ faire des raisonnements compliquŽs, des marchandages 2 avec Dieu. Puisque lÕ‰ge des miracles est, aux yeux du monde actuel, rŽvolu 3 , me disais-je, il faudrait que jÕaie une faveur spŽciale. Or, jՎtais convaincu, sans me demander pourquoi, quÕil fal- lait que personne ne fžt au courant de ce miracle. Sinon, Dieu ne me lÕaccorderait pas. Donc, je lui promettais perpŽtuelle- ment que, sÕil me supprimait la cicatrice, je nÕen parlerais ˆ per- sonne. Naturellement, dans ce cas, mes parents allaient se rŽveiller un matin et tout le monde sauf moi, dans lÕoubli le plus total quÕelle ežt jamais existŽ. Un jour, je me sentais soudain fou de joie. Je venais de

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1. Lieu où lon enseigne la Bible aux enfants protestants.

2. Discussions pour obtenir quelque chose dans les meilleures conditions.

3. Qui nexiste plus.

dŽcouvrir un dŽfaut dans mon raisonnement. Je ne cessais de me rŽpŽter: ÇMais bien sžr! Voilˆ pourquoi Dieu nÕa pas mar- chŽ, voilˆ pourquoi!È ... Parce que jÕavais eu la prŽtention dՐtre seul conscient du miracle. Je fis donc une nouvelle proposition ˆ Dieu. Je mÕen souviens maison, dans ma nouvelle chambre. Notre nouvelle maison nՎtait nouvelle que pour nous. En rŽalitŽ, elle avait dŽjˆ ŽtŽ habitŽe par dÕautres. Une petite mai- rosiers. Deux chambres au rez-de-chaussŽe, la plus grande occupŽe par mes parents, lÕautre par Bubby. Ë moi, on avait Sur trois c™tŽs, elle nÕavait que des fentres Ð dix fentres! Avant de monter me coucher, je restai longtemps dans la salle de bains. Une fois de plus, jÕexaminai la cicatrice dans la glace, que jÕatteignais en grimpant sur un petit tabouret blanc et en mettant un genou sur le rebord du lavabo. Une Žpaisseur de tout le monde. Mais il y avait pis: quand je souriais, je voyais appara"tre un pli assez laid, horizontal, qui remontait un peu vers la droite.

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Ð Pourquoi? Dites-moi, Dieu, pourquoi?

Une fois de plus, des larmes troublaient ma vue.

Ð Jeff! QuÕest-ce que tu fais lˆ-dedans depuis si longtemps? CՎtait la voix de maman que jÕentendais mÕappeler ˆ travers brosse ˆ dents (ˆ manche vert toujours, car nous avions chacun notre couleur).

Ð Attends, je me brosse les dents.

Ð Allons, Jeff, dŽpche-toi, papa et moi nous voulons nous Ð Alors, cÕest promis, Dieu? murmurai-je. Demain je me Mme moi je ne le saurai pas, mme moi jÕaurai oubliŽ!

Promis? JurŽ?

Telle Žtait ma nouvelle proposition ˆ Dieu. Mme moi je devais ignorer que le miracle aurait eu lieu. Bien sžr! Dieu nՎtait plus le mme quÕau temps o il avait fait les miracles dont on par- lÕexamen plus dur. Il ne voulait plus marchander la croyance des humains ˆ coup de miracles. Oh, Dieu en faisait toujours, mme hommes. Il fallait donc croire aveuglŽment. Tout Žtait clair! JՎtais tellement heureux que mon pied glissa sur le tabouret et que je faillis tomber sur le carreau. Au fond de mon esprit, quelques doutes cherchaient malgrŽ tout ˆ pŽnŽtrer, comme des insectes qui ne cessent de cogner

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contre une vitre. Mais, contre lÕassaut de ces doutes, je gardai mon esprit bien fermŽ, persuadŽ que, par-dessus tout, ce qui comptait, cՎtait la croyance aveugle. Ð Allons, Jeff, sors de lˆ, sinon tu vas voir. CՎtait la voix calme, sans mŽchancetŽ, mais ferme de mon obŽis-je instantanŽment. rire dont le pli oblique, si dŽtestŽ, demain aurait disparu. JÕen suadŽ! que je ne reus point. Ð QuÕest-ce que tu as, Jeff? Tu ris? Alors, tu trouves que cÕest Ð Non, papa, cÕest pas pour a, dis-je. CÕest que je suis telle- ment, tellement heureux! Je mÕarrtai sur lÕescalier en mՎtirant les bras de contentement 1 as rŽpŽtŽ que tu avais tant de chagrin de quitter la maison... Sans rŽpondre, je montai en courant les marches qui res- mer, sautai dans mon lit. En remontant les couvertures, chaudement, jusquÕˆ mon

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1. Satisfaction.

non encore dŽballŽes. La lune soulignait leurs planches de sapin blanc. Aux vitres, sa clartŽ, captŽe dans le givre, inventait des plantes plus fabuleuses les unes que les autres, les Žclairait de sa blancheur froide, comme des images de verre dŽpoli dŽtachŽes sur le noir de la nuit. tus, cÕest lui qui fait pousser ces chardons 1 gŽants...È

Des fourrŽs, des palmes

2 fantastiques, dont la poussŽe sau- vage mÕinquiŽtait, grimpaient le long des vitres. Pendant que jÕattendais le sommeil, je les contemplais, Žmer- veillŽ de ces beaux tours que Dieu savait faire. Tout ˆ coup, je me rappelai la boule de cristal renfermant un grain de moutarde, que quelques heures auparavant jÕavais moi- mme retirŽe de son emballage et mise ˆ sa place sur le guŽri- don du salon. Je me levai doucement et descendis relire lÕins- cription sur le pied de bois qui tenait la boule. Pour me rassu- Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous pourriez dire ˆ cette montagne: ÇTransporte-toi dÕici ˆ lˆÈ, et elle sÕy transporterait; rien ne vous serait impossible. Ð Demain je me rŽveillerai, ÇelleÈ sera partie, jÕaurai mme oubliŽ quÕelle ait jamais existŽ!

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1. Plantes épineuses.

2. Feuilles de palmier.

BIEN LIRE

CHAPITRE 1

€ Jeff discute avec Dieu des conditions du miracle demandé : il sagit dune sorte de marchandage. Vous souvenez-vous des conditions posées par Jeff ? € Quelle est limportance de la description de la fenêtre (l. 174-183) ?

POUR COMPRENDRE

de classe ...201 et lÕaccusation publique .....................................204 ....................................205 .....207

GROUPEMENT DE TEXTES

Le monde cruel de lÕenfance ...............................................................211

INFORMATION / DOCUMENTATION

Bibliographie, filmographie, Internet ..........................................219

Après-texte

POUR COMPRENDRE

Lire

1Que nous apprennent les premières

pages de ce roman sur les person- nages, leur situation familiale, les lieux, et lépoque ?

2Qui raconte lhistoire ?

3Relevez les éléments qui montrent

que lhistoire est racontée bien après quelle se soit produite.

4Relevez les éléments annoncés

dans ces deux premiers chapitres et qui ne sont pas développés. À votre avis, pourquoi le narrateur fait-il une ellipse sur ces éléments ?

5Pourquoi lenfant se doute-t-il que

sa mère lui ment lorsquelle lui explique lorigine de sa cicatrice (l. 13-26, pp. 9-10) ?

6Quelles sont les différentes réac-

tions de la mère, du père et du frère face à la cicatrice du narrateur (l. 32-

50, pp. 10-11) ?

7Comment le narrateur se décrit-illui-même ? Vous en donnerez un por-trait physique et moral.

Écrire

8Imaginez lune des histoires que

raconte la mère au narrateur pour expliquer lorigine de la cicatrice.

9Le narrateur écrit à un ami pour lui

décrire sa nouvelle maison. Rédigez la lettre.

Chercher

10Connaissez-vous dautres oeuvres

littéraires ou cinématographiques dans lesquelles lun des principaux personnages a un défaut physique ?

11La mère du narrateur est " protes-

tante ». Cherchez dans une encyclo- pédie en quoi consiste cette religion.

12Cherchez lorigine de lexpression

" bec-de-lièvre ». Connaissez-vous dautres expressions composées avec des noms danimaux ? 200

CHAPITRES1 et2P

AGES9 à20

JEFF, SA CICATRICE ET DIEU

LES DÉBUTS DE ROMAN

Le premier ou les deux premiers chapitres dun roman sont essentiels. Ces pages doivent séduire le lecteur et lui donner envie de poursuivre sa lecture. Le début de roman, appelé incipit, répond, en général, à trois questions : qui ? où ? quand ? Il situe donc un personnage, le hér os, dans un lieu précis et à une époque donnée. Le héros de

La Cicatriceest un enfant de

treize ans. Laction se déroule en 1944 dans une ville des États-Unis. Le début du récit donne demblée le ton du roman : la cicatrice qui déforme la bouche de lenfant est à lorigine des épisodes malheureux quil va narrer.

À SAVOIR

Bruce LoweryLa Cicatrice

Pourquoi Dieu a-t-il permis que Jeff naisse avec cette cicatrice qui le défigure ? Le garçon peut-il marchander avec Lui afin d"obtenir qu"elle disparaisse et que tout devienne enfin normal dans sa vie ? Comment se faire accepter à l"école lorsqu"on est différent et qu"en plus, on est accusé de vol ?

La Cicatricerelate le parcours initia-

tique d"un jeune américain moyen confronté aux pièges de l"ex- clusion et du mensonge. Bien connu des professeurs de collège, ce roman, couronné par le prix Rivarol, fait l"unanimité auprès des élèves. Boule versante peinture du monde de l"enfance et de l"adoles- cence, il présente, par le truchement d"une écriture limpide, le drame d"un garçon de treize ans rejeté par les autres. Présent tout au long du récit, ce thème de la différence offre matière à réflexion sur les notions de tolérance et de respect mutuel et aborde des questions métaphysiques auxquelles chacun se trouve, un jour, confronté.

NIVEAU 2 :

recommandé pour les classes de cinquième et de quatrième.

ISBN 978-2-210-75417-1

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