[PDF] Un “Central Park” au cœur de lEurope La restauration du Parc du

View - Download Un “Central Park” au cœur de lEurope La restauration du Parc du

Previous PDF

Next PDF

Un "Central Park" au coeur de l'Europe

La restauration du Parc du Cinquantenaire

Colophon

Un "Central Park" au coeur de l'Europe.

La restauration du Parc du Cinquantenaire.

Cette publication est également disponible en néerlandais sous le titre 'Een "Central Park" in het hart

van Europa. De restauratie van het Jubelpark.' Une publication de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode 21 à 1000 Bruxelles.

Rédaction finale

Xavier Flament, journaliste

Paul Geerts, journaliste

Contributions rédactionnelles

Isabelle Corten

Marie-Françoise Degembe

Benoît Fondu

Eric Hennaut

Serge Kempeneers

Traduction

Paul Geerts, journaliste

Correcteurs

Ivo Adriaenssens

Anne Bruwier

Coordination pour la Fondation Roi Baudouin

Marie-Laure Roggemans, conseillère de programme

Rik Vanmolkot, chargé de mission

Kathleen Van Ginderdeuren, assistante

Sonja De Koninck, assistante

Avec la collaboration de

Arbo.Cura. Boomverzorging, Sim Van Erwegen et Serge Verlinden Archives d'Architecture Moderne, Eric Hennaut et Pierrette Pasteels Association momentanée Statua sprl - Corten, Sylvie Boas et Isabelle Corten

Bureau Isabelle Corten Urbanisme et Architecture (ICUA) Sabine Cartuyvels, historienne de l'Art des Jardins

Centre Agronomique de Recherches Appliquées de la Province de Hainaut (C.A.R.A.H.), Jean-Philippe Bauvin

Centre de Recherche Urbaine - Institut de Sociologie de l'ULB (Université Libre de Bruxelles), Marisa

Liebaut et Françoise Noël

Espaces Mobilités, Alix Van Cauwenberghe

Fondu Landscape Architects, Els Claes et Benoît Fondu Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement, Machteld Gryseels, Serge Juwet, Serge

Kempeneers, Erik Vandevelde

Q-Park Belgium Holding, Kristof Voeten

Roland Berger Strategy Consultants, Didier Tshidimba et Edward Verté

S Design, François-Joseph de Lantsheere

Tensen et Huon, Christian Fuchs et Stéphane Tensen

Graphisme

Casier/Fieuws

Impression

Weissenbruch

Coordination technique

Isabelle Corten, urbaniste et architecte

Illustrations

En couverture et p.30 : photo aérienne du parc, 2004, IR Eurosens p. 4, 6, 9, 10, 11, 16, 25 et 26 : photos de Christine Bastin et Jacques Evrard

p. 8 à gauche : plan général de l'Exposition Universelle de Bruxelles, 1888, Editeur C.H. Bertels,

Bruxelles, AAM

p. 8 à droite : photographie aérienne de 1919, A.V.B, f 2038 p. 13 et 14 : plans de Fondu Landscape Architects p. 18 : photos de l'Association momentanée Statua-Corten p. 21 et 23 : photos d'Isabelle Corten Cette publication peut être téléchargée gratuitement sur notre site www.kbs-frb.be.

Cette publication peut être commandée gratuitement sur notre site www.kbs-frb.be, par e-mail à l'adresse

publi@kbs-frb.be ou auprès de notre centre de contact, tél. +32-70-233 728, fax +32-70-233 727.

Dépôt legal: D/2005/2848/19

ISBN: 2-87212-471-3

Septembre 2005

3 I. Un projet collectif.............................................................5 II. Le complexe du Cinquantenaire et ses fonctions.........9 III. Le schéma directeur de la restauration du parc.........12 IV. Les principaux travaux et les six phases de restauration.14 V. Le cahier des charges de base pour la restauration..16 VI. Une double mission d'auteurs de projet......................16 VII. Les travaux d'urgence....................................................17 VIII. Un Parc du Cinquantenaire lumineux...........................20 IX. La charte d'aménagement des abords.........................22 X. Le parc au quotidien.......................................................24 XI. Au coeur du quartier européen......................................26

Sommaire

Un "Central Park" dans le coeur de Bruxelles et de l'Europe. C'est ce que doit devenir le Parc du Cinquantenaire dans les prochaines années, une fois restauré et son ancienne gloire reconquise. Le Parc du Cinquantenaire, qui a été aménagé à la fin du 19 ième siè- cle sous l'impulsion de Léopold II à l'occassion du 50 ième anniver- saire de la Belgique est, à beaucoup de points de vue, unique : il l'est par son implantation stratégique dans le prolongement de la rue de la Loi et de l'avenue de Tervueren, au coeur du quartier euro- péen ; par son extraordinaire qualité architecturale qui en fait un exemple du style Beaux-Arts fort apprécié à la fin du 19 ième siècle ; par la présence de bâtiments monumentaux qui abritent des insti- tutions culturelles avec un rayonnement métropolitain ; par l'attrac- tivité qu'il offre aux promeneurs et aux amateurs de sports et de jeux et enfin, par ses potentialités d'accueil de grands événements. Depuis les années 1980, le parc a perdu sa splendeur. La Fondation Roi Baudouin a pris l'initiative, en étroite collaboration avec les pou- voirs publics concernés, de lancer un vaste projet de restauration du parc. L'objectif est de retrouver la géométrie originelle du parc avec ses perspectives grandioses et ses alignements d'arbres et de restituer la relation qu'il entretenait avec les bâtiments. Toutes les fonctions actuelles seront préservées dans le respect du contexte historique et de la nature en ville. Le parc redeviendra ainsi un joyau de l'architecture des jardins et des paysages au centre de Bruxelles et en même temps un élément incontournable du maillage vert de la Région de Bruxelles-Capitale.

Introduction

La restauration du parc s'inscrit dans les efforts pour augmenter la qualité des espaces publics et de l'architecture des bâtiments dans le quartier européen. La Fondation Roi Baudouin et les pou- voirs publics ont la volonté de donner au Parc du Cinquantenaire une place importante dans le redéveloppement du quartier euro- péen. Ils invitent tous les acteurs publics et privés à réfléchir ensemble à la création d'un axe culturel, d'une promenade urbaine liant le Parc Léopold, le Parc du Cinquantenaire et le rond-point

Schuman.

5

I. Un projet collectif

Depuis 2001, la Fondation Roi Baudouin développe une dynami- que qui doit aboutir à la restauration en profondeur du Parc du Cinquantenaire et à sa réintégration dans un quartier européen en pleine mutation. Ce projet ambitieux s'échelonnera sur sept à dix ans. Il a été élaboré en étroite collaboration avec l'ensemble des pouvoirs publics concernés : le Service Public Fédéral en charge des accords de coopération entre l'Etat fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale (Beliris pour Bruxelles), la Régie des Bâtiments, l'Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement, le Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale (en particulier, la Direction des Monuments et Sites, la Direction de l'Urbanisme et l'Administration de l'Equipement et des Déplacements), la Commission royale des Monuments et des Sites, la STIB, la Ville de Bruxelles et la com- mune d'Etterbeek.

Un fleuron dégradé

Propriété de l'Etat fédéral, l'ensemble du Cinquantenaire (parc, esplanade, bâtiments) est un site de 34 ha. Il est classé depuis

1976 et fait partie du quartier européen. La Régie des Bâtiments

en assume la responsabilité administrative (parc et bâtiments) et a confié la gestion quotidienne du parc à l'Institut Bruxellois pour la

Gestion de l'Environnement (IBGE).

C'est à la fois un parc et un site historique culturel majeur, composé de nombreux musées de première importance - les Musées royaux

d'Art et d'Histoire, le Musée royal de l'Armée et d'Histoire militaire,Autoworld. Le site abrite aussi l'Institut royal du Patrimoine Artistique

et le Centre Islamique et Culturel de Belgique. Cette diversité fait de ce lieu un ensemble original. C'est un pôle d'attraction multiple tant pour la population locale que pour ses nombreux visiteurs. Avec le temps, le parc a cependant pris un coup de vieux, comme nous le voyons d'emblée à l'état des plantations. Celles-ci sont d'âges très différents et le volume des arbres pose aujourd'hui d'importants problèmes esthétiques et techniques. L'architecture végétale destinée à souligner et à renforcer les lignes de force du site n'existe plus. L'état phytosanitaire des arbres est très moyen. Des sols en mauvais état, considérablement appauvris et sans homogénéité contribuent encore à la dégradation du parc. Le parc n'est pas seulement ridé, il a été balafré par la construction, en son centre, de la trémie du tunnel de liaison autoroutier entre l'avenue de Tervueren et la rue de la Loi (1965-1974), par le mor- cellement progressif de son utilisation et par une pression grandis- sante d'événements publics et privés. L'identité exceptionnelle de départ en est ressortie considérablement amoindrie et l'axe central entre la rue de la Loi et l'avenue de Tervueren qui déterminait l'ensemble de son tracé a pratiquement disparu. Le parc est entouré de voies de circulation trop larges et trop denses. On y stationne en masse. Quant à l'une de ses entrées principales (côté rond-point Schuman), elle a été oblitérée par la présence des deux trémies des tunnels de l'avenue de la Joyeuse Entrée.Action ! Dans le cadre de ce partenariat avec les pouvoirs publics fédé- raux, régionaux et locaux, la Fondation Roi Baudouin a dirigé et coordonné un certain nombre d'initiatives. Elles sont détaillées dans les chapitres suivants. L'ensemble de ces actions sont bien entendu liées les unes aux autres, mais leur exécution ne pourra être conjointe vu la multipli- cité des acteurs concernés, l'éparpillement des compétences et l'ampleur des budgets nécessaires.

L'esprit de la méthode

Consciente de ces difficultés, la Fondation Roi Baudouin a réuni au sein d'un Comité techniqueles administrations et les cabinets politiques directement concernés. 1

Ceux-ci ont adopté une

méthodologie qui assure la cohérence du projet sur le long terme. Cette méthodologie a consisté pour l'essentiel en :

1. la meilleure connaissance possible du site. Deux années ont

été nécessaires à l'élaboration d'études préliminaires. I

Ce processus

1 Il s'agit du Service Public Fédéral gérant les accords de coopération entre l'Etat fédéral et la

Région de Bruxelles-Capitale dénommé Beliris pour Bruxelles, de la Régie des Bâtiments, de

l'Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement, de la Commission royale des Monuments et des Sites, de la Direction des Monuments et Sites et de la Direction de l'Urbanisme toutes deux dépendantes du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale. 7 d'habitude écourté, voire évacué, n'en constitue pas moins une étape indispensable si l'on veut objectiver le choix du parti d'amé- nagement. C'est la première fois, en Région bruxelloise, qu'a été entreprise une étude pluridisciplinaire de grande envergure et coordonnée par un spécialiste en restauration de parcs et jardins historiques ;

2. l'obtention d'un consensus sur le schéma directeur et le

cahier des charges de référence qui le complète. Ces docu- ments doivent servir de référence aux travaux d'entretien, de res- tauration et de restructuration du parc dans l'avenir. Pour ce faire, la Fondation Roi Baudouin a installé un Comité d'accompagne- ment. 2 Cette instance, élargie à tous les acteurs ayant leur mot à dire sur le site, a suivi les grandes étapes d'élaboration du schéma directeur. Ce lieu de concertation permet de dépasser la logique sectorielle de chaque département ministériel et facilite le dialogue entre cabi- nets, administrations, techniciens, experts, fonctionnaires euro- péens, responsables des grands équipements culturels localisés sur le site et responsables des comités de quartier ;

3. l'engagement structurel et financier de Beliris

3 qui va per- mettre d'étaler les travaux en plusieurs phases sur 7 à 10 ans. Dès à présent, les travaux d'urgence (pour un montant de 2.650.000 EUR) et l'exécution des deux premières phases de réaménage- ment du parc (8.152.461 EUR) sont pris en charge par les ave-nants n os

8 et 9 des accords de coopération entre l'Etat fédéral et

la Région de Bruxelles-Capitale. Voici donc, par le menu, la description de cet ambitieux chantier de restauration. Mené à bien, il est de nature à ranimer un poumon vert exceptionnel au coeur de Bruxelles et un quartier redevenu plus humain et mixte (logements, commerces, bureaux). Un vérita- ble " Central Park » pour Bruxelles et pour l'Europe !

2 Le Comité d'accompagnement est une instance beaucoup plus large que le Comité technique.

Il comprend, outre les membres du Comité technique, des représentants du Service Public

Fédéral - politique scientifique, des représentants des institutions culturelles et scientifiques loca-

lisées sur le site, de l'Ecole royale Militaire, des représentants du Ministère de la Défense

Nationale et des représentants de différents départements de la ville de Bruxelles et de la com-

mune d'Etterbeek, des représentants de l'Union européenne et des représentants d'associa- tions et de comités de quartier.

3 Il s'agit de la direction 'Infrastructure de Transport' qui - au sein du Service Public Fédéral

Mobilité et Transport - gère les accords de coopération entre l'Etat fédéral et la Région de

Bruxelles-capitale. L'intitulé de cette direction est aujourd'hui " Beliris pour Bruxelles ». 9 et ses fonctions

Le patrimoine à l'épreuve du temps

Le parc fait partie intégrante du développement de la capitale : il participe, dès sa conception, à l'urbanisation des quartiers est de la ville. Il est inscrit dans le plan d'ensemble pour l'extension et l'embellissement de l'agglomération bruxelloise entrepris par l'ins- pecteur-voyer Victor Besme (1862) avec l'applui de Léopold II. Jouant un rôle de " parc central »pour cette partie émergente de la ville, il fait en quelque sorte écho au parc de Bruxelles. D'abord limité à 6 ha (1876), puis étendu progressivement à 34 ha (1880), le Cinquantenaire cadre l'une des nouvelles " entrées » de la ville par son arcade hautement symbolique qui couronne le grand axe de la rue de la Loi et de l'avenue de Tervueren en une magistrale perspective urbaine.

Un vaste ensemble monumental

C'est à partir de 1879 que l'architecte Gédéon Bordiau est chargé non seulement de réaliser sur le site un vaste ensemble monumen- tal destiné à abriter de grandes expositions à caractère internatio- nal, mais aussi à programmer la transformation de cet ensemble pour qu'il devienne progressivement un grand musée permanent d'arts décoratifs. L'ensemble du programme de construction va donc se développer selon un double rythme : celui - rapide - des grandes expositions

et celui - beaucoup plus lent mais prévu depuis le début - del'aménagement définitif des principaux bâtiments en musées. Le

parc suit une problématique identique. S'il accueille pendant plu- sieurs décennies des pavillons d'expositions éphémères, il est conçu dès le départ pour devenir un parc de promenade. A aucun moment, il n'a été dessiné pour devenir un parc d'exposition en soi. C'est aussi Bordiau qui dessine les nombreux éléments d'ar- ticulation entre les bâtiments et le parc : les édicules 4 des deux entrées principales vers la ville et vers Tervueren, les escaliers exté- rieurs, les rampes d'accès à l'esplanade, les bassins, les murs de soutènement, les exèdres 5 , les socles de statues... Tout semble indiquer que l'architecte est responsable de la conception géné- rale du parc et qu'il le reste pendant 25 ans, gage d'une grande cohérence de l'ensemble. A sa mort, en janvier 1904, Bordiau laisse un ensemble inachevé mais dont la plupart des éléments ont été déterminés avec préci- sion, y compris (et même surtout) dans ses relations étroites avec le parc. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le programme de construction se poursuit en respectant dans une très large mesure le projet initial. Après la disparition de Bordiau, l'architecte Charles Girault, qui avait réalisé le Petit Palais aux Champs-Élysées, rejoint par Léopold Piron, y introduit un certain nombre de modifications sans toutefois dénaturer la cohérence stylistique de l'ensemble ni son lien avec le parc.Le plan le plus abouti du site (1898) montre une grande unité entre les bâtiments et la structure paysagère : construction symétrique du bâti et du parc, correspondance des formes utilisées, axes clairs. En cela, le parc s'apparente au style " Beaux Arts » qui contraste avec la vision naturaliste proposée, entre autres, par le Bois de la Cambre. A la même époque, d'autres pays développent des idées similaires : le Champ de Mars à Paris, Marrakech, le Caire ou encore Buenos Aires... C'est cependant aux Etats-Unis que le City Beautiful Mouvement connaîtra le plus grand succès : de nombreux exemples y sont encore visibles comme à Washington D.C. (le " Mall »), Baltimore, Chicago ou Boston.

4 Edicule : petite construction édifiée sur la voie publique

5 Exèdre : banc en demi-cercle

II. Le complexe du Cinquantenaire

11 Depuis sa création, le Parc du Cinquantenaire a accueilli de vastes expositions de plein air, et ce jusqu'à l'entre-deux-guerres. Cet usage très public se verra nettement réduit après 1935 par le lan- cement du complexe du Heysel, autour du palais du... Centenaire ! Sous forme d'édicules et de statues, il subsiste néan- moins, au sein du parc, divers témoignages de ces prestigieuses activités, par exemple la tour Beyaert (1880) et le panorama du

Caire devenu la Mosquée de Bruxelles.

Le parc a toujours tenu un rôle essentiel pour les quartiers voisins comme lieu de promenade, de repos et de détente. Parc sous pression En 1934, la circulation automobile est autorisée de nuit sur l'allée centrale et l'avenue de la Chevalerie. En 1937, l'Ecole royale Militaire obtient la mise à disposition de terrains de sport qui seront utilisés pour y pratiquer le tennis, le football, le hockey, le volley- ball, le basket-ball, l'athlétisme... Le Ministère de la Défense natio- nale s'engage subsidiairement à les mettre à disposition des éco- les du quartier et du public. Les terrains pour l'Ecole royale Militaire seront agrandis en 1948. Après 1945, on ouvre une plaine de jeux pour enfants. Dix ans plus tard, on construit un pavillon pour les retraités et une piste de pétanque. En 1958, la presse rend compte de la dégradation du parc. Une portion de tunnel à ciel ouvert défigure le parc : c'est l'incisive tré- mie (1965-1974). Le parc n'en a pas moins conservé ses fonctions premières : pro- menade, détente sportive, jeux d'enfants, accueil de visiteurs, d'expositions, de manifestations et d'événements, cadre symboli- que de Bruxelles, de la Belgique mais aussi de l'Europe.

Perspectives de restauration

L'équipe interdisciplinaire, responsable des études préliminaires, a mené une réflexion approfondie sur la spécificité typologique de ce

parc tout en tenant compte des contraintes actuelles. C'est ainsique le Cinquantenaire après restauration répondra encore et tou-

jours aux demandes fonctionnelles d'aujourd'hui sans pour cela devoir les matérialiser à l'excès en équipements ou en zonages malheureux. Le programme de réaménagement proposé s'est choisi une option forte :la restauration du parc.Cette option signe l'aban- don définitif des idées de parcellisation du parc. Tous les usages cités seront pratiqués mais avec une modération respectueuse de l'esprit historique comme de la nature vivante du lieu.

III. Le schéma directeur

de la restauration du parc 6

Innover sans rompre la continuité

Sept à dix ans seront nécessaires pour mener à bien la restauration du parc. Ces travaux importants seront divisés en six phases (voir chapitre IV). Ce découpage offre le triple avantage de laisser le site en libre accès, même pendant les transformations, de ne pas rom- pre la continuité historique du parc et d'innover. Il faudra accepterquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35

[PDF] superficie bois de boulogne

[PDF] canalisation pvc eau potable

[PDF] dimensionnement canalisation eau potable

[PDF] diamètre intérieur pvc pression

[PDF] pose canalisation eau potable

[PDF] canalisation eau potable matériau

[PDF] fiche technique pvc pression

[PDF] canalisation eau potable pehd

[PDF] abaque perte de charge pehd

[PDF] perte de charge tuyau polyéthylène

[PDF] calcul de perte de charge hydraulique

[PDF] tuyau irrigation enterré agricole

[PDF] tuyau irrigation pvc

[PDF] abaque perte de charge irrigation

[PDF] tuyau irrigation polyethylene