[PDF] La suite de Syracuse un monde de conjectures





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Étude dune suite

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Une conjecture avec geogebra

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Sans titre

METHODE 1 : Comment conjecturer le comportement d'une suite à partir du graphe (. ) On conjecture le comportement de la suite à partir de la courbe.



Comportement dune suite

On peut conjecturer la façon dont la suite évolue c'est à dire son sens de variation. On dira ici que la suite (un) est croissante.



CONTINUITÉ DES FONCTIONS

1) Image d'une suite convergente par une fonction continue. Théorème : c) À l'aide du graphique conjecturer la limite de la suite (un).



Etude dune suite

Quelles conjectures peut-on faire sur le sens de variation et la limite de la suite u Quelle conjecture peut-on faire sur la nature de la suite v.



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Une suite définie par récurrence est une suite définie par son premier terme Nous pouvons conjecturer graphiquement sur la convergence de la suite



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Lothar Collatz a conjecturé (en 1937) que pour tout N > 0 il existe un indice n tel que un = 1 On dit qu'une suite diverge si elle ne converge pas



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11 juil 2021 · 3) Démontrer cette conjecture par récurrence et donner la valeur exacte de u2021 EXERCICE 3 Soit la suite (un) définie pour n ? 1 par 



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2 = +? comme limite d'une suite géométrique de raison 2>1 d) À l'aide du graphique conjecturer la limite de la suite ( )

  • Comment trouver la conjecture d'une suite ?

    On peut conjecturer que la limite de la suite u est 1 : Soit l'intervalle I = ] 1 - a ; 1 + a [, où a est un réel strictement positif quelconque, pour démontrer que la limite est 1, on doit démontrer que, à partir d'un certain rang, tous les termes de la suite sont dans cet intervalle.
  • Quel est une conjecture en maths ?

    En mathématiques, une conjecture est une assertion pour laquelle on ne connaît pas encore de démonstration, mais que l'on croit fortement être vraie (en l'absence de contre-exemple, ou comme généralisation de résultats démontrés).
  • Comment conjecturer une suite par récurrence ?

    Soit k un réel positif ou nul. On considère la suite ( u n ) n ? N (u_n)_{n \\in \\mathbb{N}} (un?)n?N? définie par u 0 = 0 u_0=0 u0?=0 et pour tout entier n ? 0 n \\geqslant 0 n?0 : u n + 1 = u n 2 + k 2 u_{n+1}= \\sqrt{u_n^2+k^2} un+1?=??un2?+k2????.
  • Une suite (un) est géométrique si et seulement si pour tout entier naturel n, un+1=a×un où a est un nombre indépendant de n. Pour démontrer qu'un suite est géométrique, on peut donc montrer qu'elle respecte bien la relation un+1=a×un. Donc (un) est géométrique de raison a.

La suite de Syracuse, un monde de conjectures?

Luc-Olivier Pochon

†, Alain Favre‡

version de janvier 2021

Résumé: Quel est l"état des travaux concernant la suite de Syracuse? C"est la question que nous nous sommes posée à

propos de ce problème qui constituait une curiosité à l"époque de nos études de mathématiques. A notre grand étonnement,

durant quelques dizaines d"années, des travaux de tous niveaux avaient été régulièrement publiés et des conjectures, plus

ou moins apparentées, avaient proliféré.

Cet article résume une partie de ces conjectures. Il relève aussi les démonstrations et les approches plus ou moins naïves

que le problème a suscitées. Mots-clés: suite de Syracuse, généralisation du problème 3x+1, analyse d"erreurs

La suite de Collatz et la conjecture principale

Position du problème

On considère la suite de nombres construite à partir d"une originem?Npar application répétée de la fonction :

C(m) =?m/2simest pair

3m+ 1sinon

La conjecture principale (conjecture de Collatz) dit que pour toute valeur initialemil existentel queC(n)(m) = 1(l"application répétéenfois deCaboutit à 1). Les fonctionsTetNsont aussi souvent utilisées pour construire des sous-suites de la suite originale.Test donnée par :

T(m) =?m/2simest pair

(3m+ 1)/2sinon Quant àN, elle n"est définie que pour les nombres impairs. Elle est donnée par la formule :

N(m) =3m+ 1

2p

?Cette article reprend la version de 2017 (hal-01593181) revue et corrigée avec un complément ras-

semblant de nouvelles références. †luc.pochon@gmail.com ‡alainfa@bluewin.ch 1 oùpest tel queN(m)soit impair. Avecν(n)valant la puissance de 2 dans la décompo- sition denen facteur premier, on aν(3m+1) =p. On note[n]le nombre impair déduit à partir denpar division par une puissance de 2 judicieuse. Avec ces notations :N(m) = [3m+ 1]et3m+ 1 = [3m+ 1]×2ν(3m+1). Par la suite on désignera par " suite de Collatz » chacune des trois suites obtenues par ces formules de récurrence en précisantC,TouNlorsque cela s"avère nécessaire (par exemple :N-suite de Collatz).

Exemples

SuiteCd"origine 7 : (7, 22, 11, 34, 17, 52, 26, 13, 40, 20, 10, 5, 16, 8,4, 2, 1) SuiteTd"origine 7 : (7, 11, 17, 26, 13, 20, 10, 5, 8, 4, 2, 1)

SuiteNd"origine 7 : (7, 11, 17, 13, 5, 1)

La trajectoire (infinie) liée à une applicationAd"originemest notéeτA(m). Avec cette notation :τN(7) = (7,11,17,13,5,1,1,1,...). On note de façon triviale que les trajectoires ne comportent, à l"exception éventuelle des premiers termes (du premier terme pourN), aucun multiple de 3.

Généralisations

La fonctionTdavecd≥1premier avec 6 a été proposée par Lagarias (1990, [1], [2]) : T d(m) =?m/2simest pair (3m+d)/2sinon

Crandall (1978, [3]) généralise la fonction

1NparNq,rdéfinie et à valeurs dans2N+ 1

par : N q,r(m) =qm+r

2ν(qm+r)

Au lieu de se restreindre aux ensemblesNou2N+ 1, certaines de ces fonctions sont étendues aux ensemblesZ,Q,Z2(entiers 2-adiques), voireR,CouQp(nombres p- adiques).

But et plan de l"article

Nous avions croisé la suite de Syracuse lors de nos études de mathématiques. Arrivés à

la retraite, nous avons eu la curiosité d"examiner l"état des lieux. Pour nous rafraîchir la mémoire, nous avons tout d"abord effectué quelques calculs sans aucune prétention.

En effet, nous savons que la question est difficile dans la mesure où elle a été examinée

1. Petite anecdote : Sans encore connaître le travail de Crandall, au début de notre " quête », nous

avons tout de suite repéré l"intérêt de cette fonction que nous avons appeléeNdu fait que nous avions

l"habitude de travailler à La Neuveville, domicile de l"un des auteurs, ou à Neuchâtel! 2 sous toutes les coutures par de bons mathématiciens. Puis nous avons rassemblé de la bibliographie sur le sujet (avec Internet, les recherches bibliographiques, pour le moins superficielles, sont vite menées). A notre grand étonnement, nous avons constaté que le problème était le sujet de nom- breux travaux de tous niveaux et que des conjectures plus ou moins apparentées avaient fleuri durant plusieurs dizaines d"années. Si le but premier de cet article était donc de résumer une partie de ces conjectures,

d"où son titre, nous avons été entraînés à élargir notre examen aux travaux menés par

des amateurs, plus ou moins éclairés, parfois mathématiciens, parfois non, qui se sont intéressés au problème. On peut faire un parallèle entre certains de ces travaux et ceux concernant la quadrature du cercle et de la trisection de l"angle. Ils donnent une idée des représentations de la recherche en mathématiques dans un public élargi. Celles-ci peuvent

renvoyer à des conceptions naïves " honnêtes » ou à des positions plus déconnectées de

l"habitus mathématique, voire relever de " pseudo-mathématiques »2. Pour sélectionner les articles nous avons tout d"abord repris quelques classiques parus jusqu"au milieu des années quatre-vingt-dix, notamment les bibliographies de J. Lagarias. Puis nous nous sommes fiés aux moteurs de recherche pour recueillir la littérature grise

parue dès le tournant du siècle, logée généralement dans lesarchives ouvertes arXiv et

Hal, mais parfois directement sur les sites d"universités ou personnels des auteurs. Nous avons également pris en compte les informations diffusées sur des forums " grand

public » attirés que nous étions par l"étrangeté du discoursmathématique traité à la

mode " réseau social » (cet aspect mériterait une étude spécifique). Finalement, avec les mot-clés "Syracuse" et "Collatz" nousnous sommes inscrits à Google Scholar. De façon inattendue, nous recevons régulièrementde nouvelles références. Après quelques généralités, dont un brin d"histoire qui se contente principalement de donner des références de documents facilement disponibles, quelques approches simples, celles qui nous sont venues à l"esprit, sont présentées. Puis une brève section, " Le suivi de Lagarias », propose une classification des approches du problème. La section suivante, " Quelques résultats marquants », expose quelques- unes des approches les plus souvent rencontrées; un résumé des conjectures en fournit ensuite une vision synthétique. Avant la conclusion, la section " Le monde de Syracuse » passeen revue et classifie l"ensemble des productions recueillies concernant le problème de Syracuse. Ce recueil fait l"objet d"un complément.

Généralités

Un brin d"histoire

L"histoire du problème de Syracuse (sous diverses appellations : conjecture de Collatz, problème3x+ 1, etc.) fait l"objet de nombreuses présentations (Lagarias, 1985 [4], 3

2010b [5]; Delahaye, 1998 [6]; Wirsching, 1998, [7], wikipédia3). Nous en résumons

l"essentiel.

L"origine du problème généralement associé à Collatz est assez confuse. Comme sa trans-

mission doit beaucoup à la tradition orale, il est difficile debien suivre sa trace. Dans les

années 1930, Lothar Collatz, alors étudiant, s"intéressait aux itérations dans les nombres

entiers qu"il représentait au moyen de graphes et d"hypergraphes. C"est alors qu"il serait

" tombé » sur la suite qu"il présenta ensuite à des collègues.En 1952, lors d"une visite à

Hambourg, Collatz expliqua son problème à Helmut Hasse qui le diffusa en Amérique à

l"université de Syracuse (d"où le nom de " suite de Syracuse »). Entre temps, le mathéma-

ticien polonais Stanislas Ulam le répandait dans le Laboratoire national de Los Alamos. Dans les années 1960, le problème est repris par le mathématicien Shizuo Kakutani qui le diffuse dans l"université Yale et dans celle de Chicago. Cette conjecture mobilisa tant les mathématiciens durant les années 1960, en pleine guerre froide, qu"une plaisanterie courut selon laquelle ce problème faisait partie d"un complot soviétique visant à ralentir la recherche américaine.

L"avis des experts et l"acharnement des amateurs

La conjecture de Syracuse constitue un des énoncés mathématiques les plus simples à formuler. On la trouve mentionnée dans des ouvrages de l"école obligatoire (Jaquet & Calame, 1991, [9]; Pochon, 1993, [10]). C"est aussi un excellent sujet de travail de diplôme de niveau intermédiaire (par exemple celui de Nils Svensson, [11]) tant le nombre de pistes qu"il permet d"explorer est vaste.

estimait que " les mathématiques ne sont pas encore prêtes pour de tels problèmes » (cité

par Lagarias, 1985, [4])

5. Dans son blog ([12]) Terence Tao (médaille Fields 2006) qualifie

l"opiniâtreté actuelle de certains à la démontrer demathematical desease(expression reprise de Richard Lipton, prix Knuth 2014). Il rappelle quelques questions ouvertes qui sont équivalentes à la conjecture de Collatz. Par ailleurs Guy (2010, [13]) cite cette conjecture dans la liste des problèmes à ne pas tenter de résoudre (bien que certains aient

été résolus!).

Malgré tout, ces dernières années, de nombreux mathématiciens chevronnés ont ataqué

le problème dans leur domaine de spécialité. Par ailleurs, de nombreux amateurs, plus ou moins talentueux, s"acharnent sur ce pro- blème à l"image du titre d"un article de Delahaye (2012, [14]) :J"aimerais tant prouver Syracuse, publié sous d"autres titres à plusieurs reprises (Delahaye, 1998, [6]; 2007, [15]).

3. https ://fr.wikipedia.org/wiki/Conjecture_de_Syracuse

4. Mais un problème plus fondamental (qui vaut actuellement5000 dollars) est sans doute la conjec-

entiers diverge, alors la séquence contient des progressions arithmétiques de longueur arbitraire ». Si

cette assertion est vraie, elle résout plusieurs problèmesouverts en théorie des nombres. Mais une de ses

conséquences : la suite des nombres premiers contient des suites arithmétiques arbitrairement longues,

a été démontrée de façon indépendante en 2004 par Green & Tao (2008, [8]). 4 Il est amusant de relever que l"on trouvait au même moment surInternet une démons- tration sophistiquée de la conjecture et une " démonstration » du fait qu"elle était non démontrable. Le premier de ces deux articles (Opfer, 2011, [16]) se base sur une équivalence de la conjecture avec la propriété du noyau d"une fonctionnelle en analyse complexe (équi- valence elle-même ardue à établir, et certainement valide,due à Berg & Meinardus). L"auteur, vraisemblablement un spécialiste en analyse complexe, publiait peu après un errata qui invalidait la démonstration. Le deuxième article (Feinstein, 2011, [17]) est moins " professionnel » et s"appuie sur une argumentation douteuse (voir la section consacrée au monde de Syracuse) elle-même reprise d"un bref article lui-même obscure. Il faut toutefois mentionner qu"en 1972, John

Conway (1972, [18]) a établi l"indécidabilité algorithmique pour une famille de problèmes

qui généralisent de manière naturelle le problème de Syracuse. On trouve également des articles de jeunes amateurs, par exemple Dianopoulos (2012, [19]) qui précise avoir 15 ans, qui se lancent dans la démonstration, trompés par la sim-

plicité de l"énoncé, . Ils commencent par redécouvrir des propriétés relativement simples

des nombres (par exemple2k+1+ 2ket22k-1sont divisibles par 3). Ces projets sont souvent abandonnés.

Variantes de la conjecture

La conjecture peut être formulée de diverses façons ou décomposée en plusieurs conjec-

tures plus faibles. Ultérieurement, on mentionnera des conjectures généralisant celle de Collatz ou des conjectures équivalentes dans différents domaines. Forme faible de la conjecture (nontrivial cycles conjecture): s"il existemtel queC(k)(m) =mpourk >1alorsm= 1, 2 ou 4. Conjecture de non divergence ((no) divergent trajectoriesconjecture): Toutes les suites de Collatz sont bornées. Cette dernière conjecture est équivalente au fait que toutetrajectoire se termine par un cycle. Conjecture du temps d"arrêt fini: Toute trajectoire finit par repasser au-dessous de son point de départ. Cette conjecture est équivalente à la conjecture primitiveen utilisant un raisonnement par récurrence. Une expression de la conjecture fait intervenir le semi-groupes de fonctions affines : Soit (fi)i=1,...,kune famille de fonctions affines. Avec la composition, cette famille engendre un semi-groupeS. Etant donné un ensemble de nombresA, on désigne par?S:A?, orbite deS, l"ensemble des images deApar les fonctions deS. ?S:A?peut aussi simplement être défini comme l"ensemble généré par les formules de récurrences(fi)i=1,...,k. Conjecture des prédécesseurs: SoitSle semi-groupe engendré par les fonctions affines{x?→2x;x?→(2x-1)/3}. Alors l"orbite?S:{4}?contient tous les nombres entiers positifs supérieurs à 2. 5

Quelques bricolagesEn tant qu"amateurs, il est possible de s"approprier le problème en procédant à divers

essais qui, mis à part certains développements techniques,mènent rapidement et de façon étonnante à quelques limites explorées par les professionnels.

Quelques propriétés

Une propriété intéressante deT:T(k)(a2k-1) =a3k-1

Démonstration par récurrence : l"égalité est vérifiée pourk= 0etk= 1. Elle reste à

vérifier pourk+ 1admettant qu"elle est vérifiée pourk: T (k+1)(a2k+1-1) =T(k)((3a2k+1-3+1)/2) =T(k)((3a)2k-1) = (3a)3k-1 =a3k+1-1 QED Remarque: En cours de démonstration on constate queT(i)(a2k-1)pouri < kest impair et doncT(i)(a2k-1) =N(i)(a2k-1)pouri < ket : Une propriété intéressante deN:N(k)(a2k-1) = [a3k-1] Ces propriétés incitent à effectuer une partition de l"ensemble des nombres impairs de la façon suivante (Andaloro, 1998, [20]) : -S1={22n-1(4k+ 1)-1 :k?N,n?N}, -S2={22n(4k+ 3)-1 :k?N,n?N} -S3={22n-1(4k+ 3)-1 :k?N,n?N} -S4={22n(4k+ 1)-1 :k?N,n?N} On voit facilement que c"est une partition de2N+ 1. En effet tout nombre impair peut s"écrire sous la formep×i-1oùpest une puissance de 2 etiun nombre impair. Puis on prend comme critère de partition la parité de l"exposant et la classe de reste de i (mod 4). Propriété d"invariance deNpar la transformation4m+1: Pour tout nombrem impair,N(4m+ 1) =N(m) Démonstration :N(4m+ 1) = [12m+ 4] = [3m+ 1] =N(m) QED

Calcul deN(m)selon une partition(mod 16),mimpair

En calculant quelques valeurs deN(m), on constate une certaine régularité dans la suite des valeurs. 16 semble jouer un rôle dans cet aspect périodique. En partitionnant les nombres impairs en 4 classes :{m:m≡3 (mod 4)};{m:m≡1 (mod 8)};{m:m≡13 (mod 16)};{m:m≡5 (mod 16)}on a : -N(3 + 4n) = [3(3 + 4n) + 1] = [10 + 12n] = 5 + 6n -N(1 + 8n) = [3(1 + 8n) + 1] = [4 + 24n] = 1 + 6n -N(13 + 16n) = [3(13 + 16n) + 1] = [40 + 48n] = 5 + 6n 6 Sur ces 3 classesNest une application " affine ». Par contre, le comportement deNsur la 4e classe semble plus " chaotique ». -N(5 + 16n) = [16 + 48n] = [1 + 3n] Pour estimer cette dernière valeur, il faut tenir compte de la parité den. Lorsquenest pair,N(5+16n) = [16+48n] = 1+3n. Lorsque qu"il est impair de la formen= 2n?+1, il faut alors tenir compte de la parité den?, etc. Cette dernière classe serait à partitionner pour obtenir des comportements réguliers deN. Cette ramification " fractale » rend

compte de la difficulté à maîtriser la suite de Collatz : lorsque l"on croit avoir atteint le

but, il reste toujours un nouvel ensemble à examiner. L"annexe 2 propose le calcul pour les 16 classes et les graphiques qui mettent en évidence à la fois l"aspect linéaire et apparemment " chaotique »deN. On note toutefois que pourm≡1,9 (mod 16)on a :N(m) = (3m+ 1)/4et que des relations semblables apparaissent dans les autres cas. Cela donne l"idée de considérer les famillesFsqui font l"objet de la section suivante. Partition des nombres impairs (2N+ 1) selonN: les famillesFs Pourmimpair, on a la relationC(m) = 3m+ 1 = 2ν(3m+1)N(m). On peut classer les nombres impairsmen fonction des valeurs des=ν(3m+ 1). Les famille seront notées F s.

Construction des ensemblesFs

m ?=N(m)impair peut se mettre sous la formem?= 2n+ 1donc3m+ 1 = 2s+1n+ 2s.

Il en découle :

3m= 2s+1n+ 2s-1et(-1)s+1n+ (-1)s-1≡0 (mod 3).

spair -n+ 0≡0 (mod 3);n= 3k;3m= 2s+13k+ 2s-1;m=2s-1

3+ 2s+1k

et

N(m) =N(2s-1

3+ 2s+1k) =2s-1 + 3×2s+1k+ 12s=2s+ 3×2s+1k2s= 1 + 6k

Exemples:

-s= 2;m= 1 + 8k;F2={1,9,17,25,...} -s= 4;m= 5 + 32k;F4={5,37,69,...} -s= 6;m= 21 + 128k;F6={21,149,...} 7 simpair n+ 1≡0 (mod 3);n= 2 + 3k;3m= 2s+1(3k+ 2) + 2s-1;m=5×2s-1

3+ 2s+1k

et

N(m) =5×2s-1 + 3×2s+1k+ 1

2s= 5 + 6k

Exemples:

-s= 1;m= 3 + 4k;F1={3,7,11,15,...} -s= 3;m= 13 + 16k;F3={13,29,45,...} -s= 5;m= 53 + 64k;F5={53,117,181,...} Remarque: La suite des nombre deF1(mod 8)est(3,7,3,7,...), l"ensembleF2(mod 8) se réduit à{1}etFs(mod 8) ={5}sinon.

Conséquences

1. Cette partition des nombres impairs complète le bricolage précédent.Nest " af-

fine » sur chacun de des ensemblesFs(N(m) = (3m+ 1)/2spourm?Fs).

2. Les éléments deFsconstituent une suite arithmétique de raison2s+1. La " densité »

deFsdans2N+ 1vaut1/2s.

3.spair : pourm?Fson aN(m)≡1 (mod 6).

4.simpair : pourm?Fson aN(m)≡5 (mod 6).

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