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École Normale Supérieure Paris-Saclay personnage : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » (J P Sartre) B) Ladi lafé :

  • Qui a dit autrui est le médiateur indispensable entre moi et Moi-même ?

    C'est pourquoi Sartre ne craint pas d'affirmer, dans L'Être et le néant, qu'autrui est « le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». De ce point de vue, il me semble que le texte permet de renvoyer dos à dos le communautarisme et le multiculturalisme.
  • Comment Sartre présente la notion de l'autrui ?

    Le regard qu'Autrui porte sur moi comme sur un objet me met en demeure de porter un jugement sur moi-même. Par le regard qu'autrui pose sur moi, il me révèle à moi-même comme objet, me fait accéder à la reconnaissance de moi comme ego.
  • Quel est le rapport entre autrui et moi ?

    Autrui est celui qui n'est pas moi, il est celui que je ne suis pas et en même temps, il est un même que moi (il appartient à la condition humaine). Semblable et différent, proche et distant autrui est à la fois celui dont je ne peux me passer et celui qui parfois m'insupporte.
  • Partant de la théorie de la reconnaissance de Georg Hegel, A. Honneth a bâti une théorie qui justifie la nécessité d'autrui dans la construction de l'identité individuelle puisque c'est gr? à autrui que l'individu apprend à se réaliser pleinement.
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Autrui

Pour comprendre l'importance d'autrui pour l'équilibre-même de notre propre conscience, commençons par analyser les situations de solitude complètes et durables (manuel page 110). L'exemple de Robinson Crusoé nous montre que la stabilité de notre

conscience et de notre rapport au réel dépend de la présence d'autrui. En lui-même, notre

vécu de conscience n'est jamais stable : nous sommes sans cesse traversés par des émotions, des sentiments, des sensations qui changent en permanence. Au contraire, l'existence d'autrui en face de moi me rappelle qu'au-delà de mon flux de conscience, il doit exister une réalité commune à lui et à moi. Chaque subjectivité individuelle a besoin de s'appuyer sur l'intersubjectivité.

L'intersubjectivité, c'est l'idée que notre rapport-même à la réalité passe par la conscience

d'autrui. C'est pourquoi le concept d'autrui est un concept philosophique fondamental : c'est

dans et par le rapport à autrui que je développe ma dignité d'être humain. On définit en

général l'être humain comme l'animal pensant, l'expression serait plus exacte si on disait " l'animal social pensant ». On dit rarement " je pense que » mais " moi, je pense que ».

I Autrui, médiateur entre moi et moi-même

A) Il est plus facile de connaître les autres que de se connaître soi-même (Lavelle) Je ne puis me percevoir comme un être délimité, clairement et parfaitement

identifiable. En effet, pour l'être humain, " être » n'est jamais un état, c'est toujours un

processus (distensio animi). Par exemple, la différence qui sépare le fait de se contempler dans un miroir et après avoir été filmé. Autrui, lorsqu'il cherche à nous connaître, n'a pas d'accès direct à ce flux permanent de conscience. Il ne voit que ce que nous montrons dans l'instant présent. Cela lui permet de se faire une idée, de se construire une image de ce que nous sommes. C'est pourquoi la connaissance de soi passe par la médiation du regard et du jugement d'autrui. Texte de Sartre : Rappelons que l'existence humaine précède l'essence et cependant le regard d'autrui a tendance à nous définir, à nous essentialiser. Pour me connaître moi-même, il faut que je puisse prendre du recul par rapport à ce que je suis. Or, seul le jugement d'autrui me donne l'occasion d'apprendre à me percevoir de l'extérieur et donc à prendre de la distance pour me juger moi-même. Donc, la construction-même de ma personnalité la plus intime suppose que je fasse attention au personnage que je représente dans la conscience d'autrui. Par exemple, Claude Bernard, qui est un grand physiologiste français du XIXème

siècle, abandonne ses rêves d'écrivain après qu'un professeur lui ait dit que sa tragédie

était très mauvaise. Cela lui permet de se réorienter vers la physiologie et de devenir un des plus grands savants du XIXème siècle. Pour la psychanalyse de Freud, ce sont les jugements des parents sur l'enfant qui permettent, par le refoulement et la sublimation, la structuration progressive de la personnalité.

En conclusion :

1)J'ai effectivement plus de facilité à identifier autrui qu'à m'identifier moi-même.

D'ailleurs, la crise d'adolescence passe par une crise d'identité.

2)L'intersubjectivité est donc nécessaire à la connaissance de soi. Sans la médiation

d'autrui, le rapport que j'ai avec moi-même prend la forme d'un labyrinthe. Il ne faut donc pas opposer trop radicalement la dynamique de la personnalité et celle du personnage : " Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » (J.P

Sartre)

B) Ladi lafé : lorsque la logique du personnage écrase la construction de la personnalité Le détour par le jugement d'autrui peut pourtant rendre tout à fait inauthentique le rapport que j'ai avec moi-même.

1) L'identité sociale écrase l'identité personnelle

Exemple : les Guayaki

Chez les Guayaki, les individus sont poussés à se ranger dans des catégories sociales prédéfinies par des traditions, par la société. Il y a donc deux cas particuliers : deux hommes porteurs de panier. L'un d'entre eux va accepter ce changement complet de rôle et devenir une femme. Celui-là ne pose pas

de problème à la société car il se range dans les cases. L'autre individu, par contre, veut

rester un homme tout en étant un porteur de panier. Dans ce type de société, c'est donc la norme sociale qui définit l'identité personnelle. Cela explique l'utilisation de la torture : elle sert à marquer le corps. Le mécanisme psychologique sur lequel est basée cette identification sociale, c'est le désir mimétique. Le mimétisme paralyse le développement de la conscience individuelle en l'enfermant dans un modèle prédéterminé.

2) Le problème du ladi lafé

Cela signifie juger les autres et diffuser ce jugement que nous portons sur les autres en leur absence, médire. Problème : pourquoi le jugement d'autrui sur moi-même est-il aussi ambivalent ? Dans la médisance, le problème principal est celui de l'intention. L'intention est immorale puisque je traite autrui comme un simple moyen de satisfaire certaines de mes tendances. Le fait qu'autrui porte un jugement sur moi et ainsi m'objective n'est pas en soi problématique. Cette objectivation fait même partie du processus de connaissance de soi. Remarque sur la distinction entre le sujet et l'objet : sujet objet Le sujet, c'est l'être qui ne se Signifie à peu près une " chose » laisse pas objectiver, l'être qui être qui se laisse penser, qui se ne se limite pas à son laisse enfermer dans des limites, objectivation (flux de qui se laisse DÉFINIR. conscience, distension de l'âme). Sujet : ce qui pense. Ce qui est pensé. Dans la connaissance de soi authentique, il y a un rapport authentique entre moi en tant que sujet qui ne me pense moi-même et moi en tant qu'objet tel que j'apparais à autrui. Dans la fausse connaissance de soi, le rapport dialectique est interrompu. Dans ce cas, deux possibilités funestes se présentent à nous : soit nous sombrons dans la folie labyrinthique parce que nous restons enfermés dans notre subjectivité (Robinson Crusoé, Narcisse), soit nous nous laissons réduire au statut de simple objet parce que nous ne vivons plus que par le regard d'autrui (Mickaël Jackson). Résumons-nous à propos du ladi lafé ou médisance : le problème est que ce mode de relation à autrui entre en contradiction directe avec le principe du respect, de la dignité de la personne.

3) Le problème des rapports hiérarchiques ou rapports de pouvoir

Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité,

parce qu'on appréhende plus de blesser ceux dont l'affection est plus utile et l'aversion plus dangereuse. Un

prince sera la fable de toute l'Europe, et lui seul n'en saura rien. Je ne m'en étonne pas : dire la vérité est

utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr. Or, ceux qui

vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu'ils servent ; et ainsi, ils n'ont garde

de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes. Ce malheur est sans doute plus grand et plus

ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n'en sont pas exemptes, parce qu'il y a toujours

quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi, la vie humaine n'est qu'une illusion perpétuelle ; on ne

fait que s'entre-tromper et s'entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en

notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu

d'amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu'il n'y est pas, quoi qu'il en parle

alors sincèrement et sans passion.

L'homme n'est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l'égard des autres.

Il ne veut donc pas qu'on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si

éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur.

Blaise Pascal

D'après le texte de Pascal et le film L'exercice de l'État : La première partie du texte est centrée sur les relations hiérarchiques. Ce qui motive les êtres humains à accumuler du pouvoir, c'est avant tout la satisfaction de leurs

intérêts personnels (et à la source de l'intérêt, il y a le " penchant animal à l'égoïsme » de

Kant). Dans cette situation, le rapport à autrui devient nécessairement inauthentique parce que autrui n'est plus pour moi qu'un moyen de satisfaire mes intérêts, de parvenir à mes fins. Dans L'exercice de l'État, le personnage principal, le ministre Saint-Jean est peu à peu conduit à renoncer au rapport authentique avec ses semblables parce qu'il est dévoré par son propre appétit pour le pouvoir.

L'idée de Pascal est souvent vérifiée par l'expérience mais il a existé, même s'ils

sont rares, des êtres humains qui ont accepté d'assumer l'autorité sans se laisser contaminer par le goût du pouvoir (Gandhi). Un concept permet de comprendre comment les relations hiérarchiques, lorsqu'elles prennent la forme de relations de pouvoir, paralysent le rapport dialectique

sain entre le sujet et autrui. C'est la flatterie. La flatterie consiste à conforter son supérieur

hiérarchique dans l'image qu'il se fait de lui-même, c'est pourquoi l'expérience du pouvoir est aussi une expérience de profonde solitude (exemple : le culte de la personnalité dans les dictatures).

Conclusion de la première partie :

Ce qui définit autrui, c'est qu'il est mon alter ego : un autre que moi-même mais qui partage avec moi la capacité de se développer comme une personne responsable dotée

de la conscience réfléchie (subjectivité). Ce qui distingue le rapport avec autrui du rapport

que nous avons avec les autres réalités de la nature, c'est que la nature se présente face à nous comme un moyen pour réaliser nos propres fins alors que autrui se pose en face de nous comme un être qui réclame que je reconnaisse sa dignité égale à la mienne et réciproquement. Cette reconnaissance mutuelle n'est pas seulement essentielle à la vie sociale. Elle est indispensable pour que l'enfant puisse grandir et développer sa subjectivité. Elle prend la forme d'un rapport dialectique entre moi et l' " autre moi ». Mais les êtres humains sont aussi des êtres insociables. Ils se laissent facilement dominer par leurs penchants égoïstes. Dans ce cas, la dialectique authentique et féconde entre moi et l'autre est interrompue et les êtres humains basculent dans les rapports de domination et de soumission. II La difficile nécessité de former avec autrui une société où chacun est à sa juste place : le problème politique

A) L'homme est un loup pour l'homme

Pourquoi ne peut-on pas se baser sur l'amitié seule pour fonder une communauté politique ? B) Le problème de la justice : comment établir des principes de justice basés sur la reconnaissance mutuelle de l'égale dignité de tous les êtres humains ?quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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