[PDF] Mali Annexe A 2 donne la répartition

View - Download Mali Annexe A

Previous PDF

Next PDF

ANNEXE A PLAN DE SONDAGE

ANNEXE A

PLAN DE SONDAGE A.1 Introduction L'EDSM-II a prévu un échantillon total de 9 000 femmes âgées de 15 à 49 ans et un échantillon

d'hommes de 15 à 59 ans dans un tiers des ménages tirés pour l'enquête de femmes. Le Recensement Général

de la Population et de l'Habitat (RGPH), réalisé au Mali en 1987, a servi de base de sondage. Pour des raisons

de sécurité, il était nécessaire d'exclure de cette base certaines zones géographiques, notamment les zones

rurales des régions deTombouctou et de Gao. Les zones exclues représentent environ deux tiers de la

superficie du pays (65 %) et totalisent à peu près 10 % de la population. Une nouvelle région, Kidal, a été

créée après le RGPH à partir de la région de Gao. Comme cette région n'a pas été définie dans la base de

sondage de 1987, elle ne sera pas mentionnée de façon explicite dans ce rapport où elle fait toujours partie

de la région Gao. Au Mali, les domaines d'études - ou sous-populations pour lesquelles on désire des analyses basées

sur les informations recueillies par l'enquête - correspondent aux régions ou groupes de régions

administratives. On a donc identifié sept domaines d'études : Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou,

Mopti et Tombouctou/Gao. Ces deux dernières régions ont été regroupées car, après avoir exclu le milieu

rural, elles ne représentent qu'un effectif de population très faible. Il sera également possible d'obtenir des

estimations séparées pour l'ensemble des centres urbains, autres que Bamako, et pour l'ensemble du milieu

rural. Une première allocation proportionnelle de l'échantillon des 9 000 femmes aux huit régions a montré

que Tombouctou et Gao (zones rurales exclues) n'auraient qu'un échantillon très faible (135 femmes pour les

deux régions), ces deux régions ensemble ne représentant que 1,5 % de la population couverte. Cette taille

relativement faible de l'échantillon ne permet pas les analyses approfondies que l'on désire effectuer dans

le domaine d'études regroupé de Tombouctou/Gao. On a alors affecté un taux de sondage plus élevé à ces

deux régions par rapport aux autres régions. A.2 Base de sondage En 1987, le Mali était divisé en 8

régions administratives, y compris la capitale Bamako qui constitue elle-même une région séparée. Le pays comptait

7 696 348 habitants, en avril 1987, d'après

le RGPH. Chaque région était divisée en cercles et chaque cercle en arrondissements. En dehors de la capitale, le milieu urbain était constitué de communes et de villes secondaires qui Tableau A.1 Caraetéristiques de la base de sondage

Nombre Taille Ecart Coefficient

Nombre de SE moyenne 1 type 2 de variation

Bamako 564 187 80 43%

Urbain 3 895 185 95 51%

Rural 6 598 143 69 48%

1 La taille moyenne est le nombre moyen de ménages dans la SE.

2 Le coefficient de variation (C.V.) mesure l'écart type en tant que

proportion de la taille moyenne.

C.V. = Ecart type/Taille moyenne

3 Le milieu urbain est composé des centres urbains, Bamako exclu. comptaient 5 000 habitants ou plus. Cette structure administrative est toujours en place sauf la région Gao

qui est maintenant scindée en deux régions, Gao et Kidal. Le Bureau Central du Recensement (BCR) dispose d'un fichier informatique de 8 928 sections

d'énumération (SE) qui ont été créées en 1986 pour les besoins du recensement. Ce fichier a servi de base

de sondage à I'EDSM-II après exclusion des zones rurales de Tombouctou et de Gao. Le nombre total de SE

exclues était de 871. Les caractéristiques de la base de sondage sont présentées dans le tableau A.I. 249

A.3 Caractéristiques générales de l'échantillon L'échantillon de I'EDSM-II a été basé sur un sondage aréolaire stratifié et tir~ à deux degrés.

B amako, Tombouctou et Gao ont constitué chacune une strate à part alors que chacune des cinq autres régions

a été stratifiée en urbain et rural. Ce qui a donné au total 13 strates. Dans chaque strate, on a tiré au premier degré un certain nombre de SE à partir de l'ensemble des SE.

Chaque SE tirée qui était de grande taille a été ensuite divisée en segments et un seul segment a été retenu

pour l'enquête. La grappe, ou plus petite unité géographique retenue, pouvait donc être une SE entière ou une

partie d'une SE. Un dénombrement des ménages dans chacune de ces grappes a fourni une liste de ménages

à partir de laquelle on a tiré, au deuxième degré, un échantillon de ménages. Tous les membres de ces

ménages ont ~tê dénombrés à l'aide d'un questionnaire ménage et chaque femme âgée de 15 à 49 ans

identifiée a été enquêtée avec un questionnaire femme plus détaillé. L'enquête homme a porté sur un tiers des ménages sélectionnés pour l'enquête principale. Le tirage

des ménages pour l'enquête homme a ~té effectué au même moment que le tirage des ménages pour l'enquête

femme, de façon systématique et avec une probabilité égale à un ménage sur trois. A.4 Répartition de l'échantillon Le tableau A.2 donne la répartition de la population couverte par I'EDSM-II selon les régions. Une

allocation proportionnelle des 9 000 femmes aux 13 strates a donné la répartition de l'échantillon qui figure

au tableau A.3. Tableau A.2 Population du Mali en 19941 Urbain Rural Total

Mah 2 250 607 5 780 272 8 030 879 (100,00%) Kayes 196 887 1 008 881 I 205 768 (15,01%) Kouhkoro 198421 1 146076 1 344497 (16,74%)

Sikasso 271 956 1 210 851 1 482 807 (18,46%)

S6gou 326 005 1 199 629 1 525 634 (19,00%)

Moptl 227967 1 214835 1 442802 (17,97%)

Tombouctou 44 132 44 132 (0,55%)

Gao 76 310 76 310 (0,95%)

Bamako 908 929 908 929 (11,32%) Cette population ne contient pas les zones rurales de Tombouctou et Gao. Tableau A.3 Échantillon proportionnel de femmes Urbain Rural Total

Mail 2 201 3 799 9 000 Kayes 220 1 130 1 350

Koulikoro 222 I 285 1 507

Sikasso 305 1 357 1 662

Ségou 365 1 345 1 710

Mopti 255 1 362 1 617

Tombouctou 49 49

Gao 86 86

Bamako 1 010 1 019 250

Alors que les échantillons de Bamako et des

cinq plus grandes régions étaient suffisamment grands pour permettre des estimations fiables, il n'en était pas de même pour Tombouctou et Gao. Un

échantillon minimum de 1 000 femmes étant

souhaitable pour chaque domaine d'études afin d'obtenir des résultats sur les taux démographiques avec des marges d'erreur acceptables, on a donc suréchantillonné les régions de Tombouctou et de Gao par rapport aux autres regions. A 1 mteneur de chaque région, l'échantillon a ét~ réparti proportionnellement aux milieux urbain et rural. Le

tableau A.4 donne la répartition de l'échantillon Tableau A.4 l~chantillon de femmes proposé. Urbain Rural Total

Mali 3 221 5 778 9 000 Kayes 197 1 008 1 205

Koulikoro 199 1 146 1 345

Sikasso 272 1 211 1 483

Sé.gou 326 1 199 1 525

Mopti 228 1 214 1 442

Tombouctou 500 500

Gao 500 500

Bamako I 000 1 000 final. Comme le montre ce tableau, on a tout d'abord affecté un minimum de 1 000 femmes à Bamako et un

minimum de I 000 à Tombouctou et Gao (500 femmes pour chaque ville). On a ensuite réparti les 7 000

femmes qui restaient aux cinq autres régions, proportionnellement à leur effectif de population. A l'intérieur

de chacune de ces cinq régions, l'échantillon est réparti proportionnellement entre urbain et rural. Le nombre de ménages à tirer pour arriver à l'échantillon cible de femmes proposé ci-dessus a été

calculé de la manière suivante : Nombre de mdnages = Nombre de femmes Taux de rgponse xNombre de femmes par mdnage D'après la première Enquête Démographique et de Santé réalisée au Mali en 1987, il y avait 1,14

femmes âgées de 15 à 49 ans par ménage urbain et 1,02 femmes âgées de 15 à 49 ans par ménage rural

(chiffres moyens utilisés pour I'EDSM-II). Comme taux de réponse, on a utilisé un taux global de 90 %; ceci

en supposant que, parmi l'ensemble des ménages tirés pour l'enquête, seulement 95 % seraient effectivement

trouvés sur le terrain pour des raisons diverses (logement non trouvé, refus de répondre, ménage absent, etc.)

et que de l'ensemble des femmes éligibles identifiées, on pourrait seulement en enquêter 95 % avec succès. Le tableau A.5 donne le nombre de ménages

que 1' on devait tirer pour arriver à l'échantillon cible de femmes proposé. Le nombre de grappes à tirer dépend du nombre de femmes à enquêter dans chaque grappe. Les analyses menées auprès d'autres enquêtes analogues indiquent que le nombre optimal de femmes à enquêter par grappe est de l'ordre de

30-35 femmes dans le milieu rural et de 20-25

femmes dans le milieu urbain. Si l'on décide de tirer

35 ménages, en moyenne, dans chaque grappe rurale,

25 ménages, en moyenne, à Bamako et dans les

autres centres urbains, et 30 ménages, en moyenne,

à Tombouctou et Gao (ce qui revient à enquêter, Tableau A.5 Nombre de mé.nages Urbain Rural Total

Mali 3 139 6 293 9 432 Kayes 192 1 098 1 290

Koulikoro 193 1 248 1 441

Sikasso 265 1 319 1 548

S6gou 318 1 306 1 624

Mopti 222 1 322 1 544

Tombouctou 487 487

Gao 487 487

Bamako 975 975 respectivement, 32, 26 et 31 femmes, en moyenne, dans le milieu rural, dans les autres centres urbains et à

Tombouctou et Gao, en tenant compte du nombre de femmes par ménage et du taux de réponse), on aboutit

à un nombre total de 300 grappes. On a décidé d' augmenter le nombre moyen de ménages à tirer dans chaque

grappe des villes de Tombouctou et Gao pour diminuer le nombre de grappes à tirer, étant donné que ces deux

villes sont très petites et que la population est assez homogène au niveau des caractéristiques socio-

démographiques. Le tableau A.6 présente le nombre de grappes. 251

Pour avoir un nombre pair de grappes dans

chaque strate, ce qui facilite les calculs uit~rieurs des erreurs de sondage, on a réarrangé le nombre de grappes dans chaque strate et on a abouti au nombre final de grappes à tirer qui figure au tableau A.7. Le nombre final

de ménages à tirer est présenté au tableau A.8. À cause de la répartition non-proportionnelle de

l'échantillon parmi les strates, des taux de pondération seront nécessaires pour assurer la représentativité réelle de l'échantillon au niveau national. Tableau A.6 Nombre de grappes Urbain Rural Total

Mali 120 180 300 Kayes 8 31 39

Koulikoro 8 36 44

Sikasso 11 38 49

Ségou 13 37 50

Mopti 9 38 47

Tombouctou 16 16

Gao 16 16

Bamako 39 39 Tableau A.7 Nombre final de grappes h tirer Urbain Rural Total

Mali 118 182 300 Kayes 8 32 40

Koulikoro 8 36 44

Sikasso t 38 48

Ségou 12 38 50

Mopti 8 38 46

Tombouctou 16 16

Gao 16 16

Bamako 40 40 Tableau A.8 Nombre final de ménages à tlrer Urbain Rural Total

Mali 3110 6370 9480 Kayes 200 1 120 1 320

Koulikoro 200 1 260 1 460

S~kasso 250 t 330 t 580

Ségou 300 1 330 1 630

Mopti 200 1 330 I 530

Tombouctou 480 480

Gao 480 480

Bamako 1 000 1 000 A.5 Stratification et tirage d'unités aréolaires L'unité primaire de sondage est la SE telle qu'elle était définie dans le fichier des SE du BCR. On

a effectué un tirage systématique des SE à l'intérieur de chaque strate avec une probabilité proportionnelle

à la taille de la SE, la taille étant l'effectif de ménages recensés d' après la base de sondage. Vu que les tailles

des SE sont très variables, cette méthode de tirage réduit la variance erreur de l'enquête. Le tirage systématique des SE a été fait indépendamment dans chaque strate, à partir du fichier des

SE, suite à une stratification géographique implicite : avant le tirage, les SE étaient classées par cercle et

arrondissement à l'intérieur de chaque strate. À l'intérieur de chaque arrondissement, les SE ont été classées

séquentiellement par code de SE. Pour chaque tirage, on a d'abord calculé l'effectif cumulé de chaque SE dans la base de sondage. On

a calculé ensuite l'intervalle I de sondage de la manière suivante : M I = m

a , arrondi à l/entier près où M est l'effectif total de la strate et a le nombre de SE à tirer dans la strate. On a cherché un nombre aléatoire R, compris entre 1 et 1. On a calculé la série des numéros de

sondage R, R+I, R+21, R+31, etc. Chaque numéro de sondage a été ensuite rapproché de la colonne des

effectifs cumul~s. On a tir~ la première SE sur la liste dont l'effectif cumulé est égal ou supérieur à ce numéro

de sondage, et ainsi de suite. 252

A.6 Segmentation des grandes sections d'énumération L'évaluation de la base de sondage a montré que la plus grande SE avait 1 068 ménages en 1987. Si

par hasard cette grande SE était sélectionnée, elle exigerait un travail énorme de dénombrement. On a donc

imposé une limite supérieure de 400 ménages à la taille de SE. Ainsi, les SE tirées qui dépassaient cette taille

ont été scindées en plusieurs segments, parmi lesquels un seul a été retenu pour l'enquête. Les règles de

segmentation étaient les suivantes : taille 401- 600ménages taille 601- 800ménages taille 801 - 1000 ménages taille 1001 - 1200 ménages etc. ......... segmenter en 2 ......... segmenter en 3 ......... segmenter en 4

......... segmenter en 5 La segmentation a été faite sur le terrain pendant l'opération de cartographie et de dénombrement de

ménages. A.7 Probabilités de sondage Les probabilités de sondage ont été calcul~es séparément pour les deux degrés de sondage et

indépendamment pour chaque strate. On a utilisé les notations suivantes : P~~ : probabilité de sondage au premier degré de la t *m~ grappe.

P2~ : probabilité de sondage au deuxième degré de la ~*m~ grappe. On s'intéresse d'abord aux cas des SE simples, c'est-à-dire les SE qui n'ont pas été segment~es. Soient a h le nombre de SE à tirer dans la strate h, Mh~ l'effectif de population de la t ~m~ SE dans la

strate h et Y-,Mh, l'effectif total de la strate h selon la base de sondage. La probabilité d'inclusion de cette SE

dans l'échantillon a été calculée de la manière suivante : Plta = ah × ~,Mh t Au deuxième degré, on a tiré un nombre bh~ de ménages à partir des Mb,' ménages nouvellement

dénombrés par l'équipe de I'EDSM-II dans la SE. On a donc : b/a P2hi-- t,t~' Afin que l'échantillon soit auto-pond~r~ à l'intérieur de la strate, la probabilité globale

fb = P~h,.Pv,~ doit être la même pour chaque ménage à l'intérieur de la strate. Cela implique que : a h Mh~ b~

Pl"'/'2~ = EM~ × -- A 253

où fb est le taux de sondage calculé séparément pour chaque strate : = n h A N,

où nh est le nombre de ménages tirés dans la strate h et Nh est le nombre de ménages qui existent dans la strate

h au moment de l'op~ration de terrain.

Le tirage des ménages a été fait avec probabilité égale et l'intervalle de tirage a été calculé de la

manière suivante :

1 P1~ lhi = P2~ f,

Dans le cas des SE segment~es, on a introduit un degré intermédiaire entre le premier et le deuxième

degré. Soit th,ï la taille estimée en proportion du segment j choisi pour la SE i dans la strate h (par exemple

ts,~ = 0,3). On notera que Eth,j = 1. Les probabilités de sondage seront : PIu.P2h~ = ah Mla th~ × bh~ = fb

" oh Mb, / est le nombre de ménages nouvellement dénombrés par l'équipe de I'EDSM-II dans le segment j de

la SE i. A.8 Résultats des enquêtes Les tableaux A.9.1 et A.9.2 donnent les résultats détaillés des enquêtes ménage, femme et homme

selon le milieu de résidence. A la suite du classement des ménages selon les différents codes résultat, le taux

quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36

[PDF] Le processus d habilitation : comment qualifier son personnel - CT2M

[PDF] Le Responsable Qualité - UTC

[PDF] Procédures d 'agrément ou d 'habilitation pour la formation, la

[PDF] modalites relatives a l 'organisation de l 'habilitation universitaire

[PDF] Annexe 1 Critères d 'évaluation de dossier d 'habilitation (Après l

[PDF] Arrêté n°547 du 2 juin 2016 - USTO

[PDF] Habilitation universitaire

[PDF] modalites relatives a l organisation de l habilitation universitaire

[PDF] THÈSE D HABILITATION À DIRIGER DES RECHERCHES

[PDF] Habilitation ? Diriger des Recherches - Rennes - Inria

[PDF] La Nouvelle-France en 1645

[PDF] Aider une personne dépendante ? faire sa toilette et ? s 'habiller

[PDF] Habitats pélagiques - Dirm-MEMN

[PDF] catalogue officiel - Salon de l Habitat

[PDF] 22 Les poissons pélagiques et la pêche