[PDF] Dynamique des populations animales

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Dynamique des populations animales

1/ Caractéristiques des populations animales

1.1. Définition :

1.2. 1.3.

1.4. Le sex-ratio

1.5. - ratio

1.6. Cohorte

1.7. population animale

2.2. Multiplication et limitation des populations

3.1. Pour les vertébrés

3.1.1. Dénombrement total

3.1.2. Dénombrement par véhicules

3.1.3 : Dénombrement par photographie aérienne

3.1.5. Dénombrement par CMR (capture - marquage- recapture)

3.2. Pour les invertébrés (Arthropodes)

3.2.1. Echantillonnage au filet fauchoir

3.2.2. Echantillonnage aux pots Barber ou pièges à fosse

3.2.3. Echantillonnage au parapluie japonais

3.2.4. Echantillonnage par les assiettes jaunes

3.2

3.2.6. Les pièges lumineux

3.2.7. Les pièges à phéromones

3.2.8. Les pièges à glu

4.1. La croissance exponentielle ou géométrique

4.2. Croissance ou modèle logistique (croissance densité- dépendance)

5. Stratégies démographiques

5.1. Les stratégies r

5.2. Les stratégies K

6. Facteurs intervenant dans la dynamique des populations

6.1. Relations interspécifiques

6.1.1. La compétition

6.1.1.1. La compétition intraspécifique

a- Le comportement territorial b- Le comportement agonistique c- La compétition intraspécifique pour

6.1.1.2. La compétition interspécifique

a. Prédation et prédateurs b. c. Le commensalisme d. La coopération e. La symbiose f. Le parasitisme

Dynamique des populations animales

1/ Caractéristiques des populations animales

1.8. Définition :

même espèce vivant dans un territoire déterminé et à un moment précis. même espèce rencontrés dans un milieu donné (biotope) qui se reproduisent et engendrent une descendance

1.9. : être naturelles ou

1.10. plusieurs

paramètres La densité : le nombre /unité de surface (ou volume) La taille ou le nombre de la population dans un milieu donné

Pourcentage des classes : (1-4 ans, 5-

Mouvement ou cinétique démographique : naissance (% naissances,

1.11. Le sex-ratio : Le sexe-ratio ou sex-ratio encore appelé rapport des

sexes ou rapport de masculinité, est le rapport du nombre de mâles et de femelles

au sein d'une espèce à reproduction sexuée. Il est égale à 1 si le nombre des mâles et

identique à celui des femelles. [SR= Nbre de mâles/ nbre de femelles]. -ratio.

1.12. - ratio

1.13. Cohorte : e âge.

1.14. :

Dispersion par agrégats ou en groupes : les organismes sont répartis en groupe rapprochés. sociaux ou grégaires) et la chasse, de répartir les tâches relatives à la protection et aux soins des petits et de faciliter Dispersion uniforme (cas de certains oiseaux comme les manchots) : les organismes sont répartis de manière homogène dans . Elle est généralement maintenue par des interactions agressives entre voisins Dispersion aléatoire : les organismes sont répartis de manière hétérogène dans sans tendance particulière. Cette répartition peut être due par exemple à la répartition aléatoire ressource nutritive (cas de certains organismes du sol qui dépendent de la présence ou non débris f absence . FIGURE 1. Types de distribution spatiale (horizontale). PEYCRU et al. (2014). animale -à-dire la répartition des individus par classe ; on en rend compte graphiquement par des pyramides des âges. Les pyramides des âges permettent de distinguer : Des populations en expansion où les descendants sont plus nombreux que les parents. Des populations stables où les jeunes sont aussi nombreux que les adultes en

âge de procréer.

Des populations en déclin où les jeunes sont moins nombreux que les adultes en âge de procréer. FIGURE 2. Pyramides des âges (exemple en haut et typologie en bas).

PEYCRU et al. (2014).

obtenue de différentes manières différant animal à un autre

2.1.1. Chez les vertébrés poïkilothermes (Poissons, batraciens, reptiles) : Les

poïkilothermes sont des vertébrés à croissance prolongée et une température interne

voisine de celle du milieu dans lequel ils vivent. Ils subissent en hiver un ralentissement de leur croissance, ceci se manifeste par des marques annuelles discernables sur certains organes à croissance continue comme les écailles, les otolithes et certains os. âges différents ne sont pas capturés avec la meme facilité par les engins de pêchepêche industrielles sont - Chez annuelles de croissance. Ainsi, des " annuli -maxillaire meme niche écologique et ne sont pas capturés avec la même fréquence. les otolithes (othos=oreille, lithos=pierre ou poussière). Ce sont des cristaux de vertébrés notamment les poissons osteichtyens. -xillaire (mâchoire supérieure) à la fosse ptérygoïde.

2.1.2. Chez les vertébrés homéothermes (mammifères et oiseaux). Ce sont des des

vertébrés dont la température est indépendante de celle du milieu extérieur et en plus la

croissance est limitée au premier tiers ou quart du cycle vital. Donc, les méthodes les plus fructueuses pour connaitre des individus composant une population de mammifères - Chez les mammifères : Ils ne présentent pas de caractères anatomiques permettant de connaitre leur age avec précision excepté quelques ongulés, baleines et phoques. Chez certains ongulés, la croissance des cornes présentent un ralentissement hivernal qui eaux saisonniers ; Chez les baleines et les phoques, le dénombrement des corps jaunes permet de connaitre - Chez les oiseaux, la détermination de peut se faire par le procédé de marquage bague métallique numérotée. Dans les mois et les années qui suivent, un nombre plus ou moins important de ces bagues sera retrouvé sur les oiseaux morts de reconnaitra ainsi la durée de vie exacte, les déplacements et les causes de mort Rmq : cette méthode est valable pour les chauves- souris et les micromammifères. N.B

2.2. Multiplication et limitation des populations

population est donc un système dynamique dont la permanence résulte de phénomènes compensatoires : - Des individus quittent le système (mortalité + émigration) - Des individus pénètrent le système (natalité + immigration)

âges

3.1. Pour les vertébrés

3.1.1. Dénombrement total : Il correspond au comptage de la totalité du nombre

être limitée

Exemple

3.1.2. Dénombrement par véhicules

certaine distance et avancent à la même la zo . Les observateurs doivent compter uniquement le nombre Rmq : c

3.1.3 : Dénombrement par photographie aérienne

photographies.

3.1.4. : Le principe consiste à

intérieur a est la surface de la parcelle.

N= D.A, A étant l

3.1.5. Dénombrement par CMR (capture - marquage- recapture)

La méthode CMR est considérée comme la méthode classique pour déterminer

Le principe de base est :

- capturés être marqués pour une . Après marquage, les individus sont relâchés - - A chaque occasion (ou séance) de capture, les individus non marqués, capturés marqués est noté. sera précise. Il existe 2 types de modèles CMR. Ceux pour les populations ouvertes et ceux pour les populations fermées.

Elle se fait en 2 temps

Premier temps : capture et marquage

On capture M individus dans une population de taille N population. On note p = M/N ; M

N revient à celle de p.

Deuxième temps : recapture

On capture un nouvel échantillon de m individus dans la population. On compte le nombre, noté m f = m/n, la i on admet que p et f sont égaux, alors un calcul de quatrième proportionnelle donne :

N = M × n/m

3.1.5.2. -Seber)

x naissances et aux décès

N=Mt / At,

At

At = mt +1 / nt + 1

mt= t nt = mt + ut + t ut = t t :[St= nt- morts] Rt= Nombre de St relâchés au temps t capturables ultérieurement

3.2. Pour les invertébrés (Arthropodes)

donnée, aussi restreinte que possible, une image fidèle de la population ou du peuplement Les chantillonnage des arthropodes sont :

3.1.1. Echantillonnage au filet fauchoir

manche denviron 0,5 m de long terminé par un cercle métallique de 0,35m de diamètre, sur lequel est installé un sac en toile de couleur verte, on doit frapper avec force sur les empêcher les La technique du filet fauchoir permet de récolter de tout petits insectes, qui passeraient

inaperçus autrement. Les insectes capturés par ce filet sont en général les orthoptères,

les hémiptères, les coléoptères, les hyménoptères et même les diptères se trouvant sur

les arbres ou sur le sol. Tous ces insectes sont échantillonnés à vue, le long de transects sur des éléments linéaires du paysage au moyen de ce filet. Si le temps est ensoleillé,

c'est la méthode efficace pour les Lépidoptères, les Odonates, les Coléoptères floricoles,

mais aussi pour beaucoup d'espèces héliophiles vivant au niveau du sol, comme les

Orthoptères ou les Cicindèles.

Figure 3: Le filet fauchoir (H.P. ABERLENC in Franck, 2008) Figure 4 : Le filet fauchoir en action

(Jacques Goldstyn in Franck, 2008)

3.1.2. Echantillonnage aux pots Barber ou pièges à fosse

Le pot Barber sert à capturer les insectes épigés mobiles. Il consiste à de simples récipients métalliques de conserve de 1 litre de contenance, enterrés au ras du sol, de manière à ce que les bords n'offrent aucun obstacle à la capture des individus qui se déplacent et ne permettent pas la sortie de ceux qui tombent.

Pour installer le piège, il faut creuser un trou et placer le récipient. Ensuite, remettre de la

terre autour en aménageant le sol. Chaque récipient est rempli au tiers de sa hauteur par

une eau mélangée au formol qui permet à la fois la rétention des arthropodes piégés et

leur conservation.

Figure 5 : Piège à fosse et son disposition

3.1.3. Echantillonnage au parapluie japonais

Le parapluie japonais est une toile carrée de couleur claire de 120 x 120 cm est tendue sur un cadre pliant en bois. La nappe est maintenue d'une main sous le feuillage des arbres et arbustes pendant que l'on secoue brutalement les végétaux avec l'autre main (battage). Les insectes se laissent tomber sur la nappe où ils sont facilement collectés. Cette méthode capture tous les insectes présents sur les branches des arbres et des arbustes : Coléoptères Elateridae, Buprestidae, Chrysomelidae et Curculionidae, mais Fig. 6: Le parapluie japonais et son utilisation (ssaft.com)

3.1.4. Echantillonnage par les assiettes jaunes

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