Madagascar - Constitution du 18 septembre 1992 (www.droit
18 sept. 1992 CONSTITUTION DU 18 SEPTEMBRE 1992. DE LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR. (dans sa nouvelle rédaction publiée au Journal.
La constitution de la Troisième République malgache
1992 a fait entrer officiellement Madagascar en Troisième. L République. ment réviser la constitution existante ou adopter une nouvelle loi.
LA CONSTITUTION MALGACHE
LA CONSTITUTION MALGACHE. Adopted on 19 August 1992. Amended 1995 and 1998. PREAMBULE. LE PEUPLE MALAGASY SOUVERAIN
PREAMBULE Le Peuple Malagasy souverain Résolu à promouvoir
Le Président de la République assure ces missions dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés par la présente Constitution. Andininy 44 - Ny Filohan'ny
Sciences Po
nouvelles Constitutions à l'institutionnalisation du multipartisme l'Afrique noire a africains : l'exemple de la Constitution malgache de 1992.
soutenu par Elysée Fleuri HERINJATOVO CIP Promotion Lucie
10 sept. 2009 à Madagascar les Constitutions reconnaissent expressément le ... 20Article premier de la Constitution malgache (1992
Madagascar Constitution de la IVe République 2010
https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/87885/100324/F1780692018/Madagascar
Gouvernance et ressources naturelles à travers les Fokontany et les
20 août 2019 La constitution malgache du 19 août 1992 promeut le droit des citoyens malgaches à vivre dans une société saine et harmonieuse. Le développement ...
LA CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DES COMORES (adoptée
16 août 1995 La Constitution des Comores du 8 avril 1992 a été élaborée par la ... La primauté de la Constitution malgache sur les lois et normes ...
Aspects actuels de la crise malgache
14 avr. 2020 La nouvelle Constitution malgache du 18 septembre. 1992
[PDF] Madagascar Constitution 1992 - Droit-Afrique
18 sept 1992 · CONSTITUTION DU 18 SEPTEMBRE 1992 DE LA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR (dans sa nouvelle rédaction publiée au Journal
Madagascar Constitution de 1992 Digithèque MJP
[La Constitution de 1992 a été adoptée à la suite de la crise de 1991 qui a entraîné la mise en place d'un processus de transition à la IIIe République
[PDF] LA CONSTITUTION MALGACHE - ILO
LA CONSTITUTION MALGACHE Adopted on 19 August 1992 Amended 1995 and 1998 PREAMBULE LE PEUPLE MALAGASY SOUVERAIN Résolu à promouvoir et à développer
Constitution de la République de Madagascar du 19 août 1992 - ILO
Constitution de la République de Madagascar du 19 août 1992 Pays: Madagascar Sujet(s): Droit constitutionnel Type de loi: Constitution Adopté le: 1992
[PDF] MADAGASCAR
La Constitution du 18 septembre 1992 a été révisée La Constitution révisée annexée à la loi constitutionnelle du 8 avril 1998 traite de la Haute-Cour
[PDF] CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR
la République démocratique de Madagascar ; extraordinaires de la République malgache auprès Extraits de la Constitution du 18 septembre 1992
[PDF] Constitution de la République de Madagascar - WIPO
27 avr 2007 · Promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit : Article premier - La Constitution du 18 septembre 1992 modifiée par les lois
[PDF] constitution de la quatrieme republique
Constatant que le non-respect de la Constitution ou sa révision en vue de Cet Etat porte le nom de « République de Madagascar » Article 92
Madagascar: Constitution (1992 updated) —
The Constitution of Madagascar came into effect after its adoption on 19 August 1992 Constitution 1992 pdf — PDF document 119Kb Document Actions
Madagascar: 1992 Constitution (in French) —
Madagascar: 1992 Constitution (in French) la constitution du Madagascar 1992 Constitution pdf — PDF document 376Kb
Comment est la Constitution malagasy ?
Le régime semi-présidentiel de la constitution de la Troisième République est remplacé par un régime semi-parlementaire, selon l'article 54. de la nouvelle Constitution : « Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale ».Quelles sont les institutions de l'Etat Malagasy ?
Système. L'Assemblée nationale est constituée de 160 représentants élus au suffrage direct tous les cinq ans. Le Sénat est quant à lui constitué de 90 sénateurs, dont les deux tiers sont élus par les législateurs locaux. L'autre tiers est nommé par le président, tous pour un mandat de cinq ans.C'est quoi la Constitution d'un pays ?
Une Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les institutions de l'État et organise leurs relations. Elle peut aussi rappeler des principes et des droits fondamentaux. Elle constitue la règle la plus élevée de l'ordre juridique.- Politique intérieure
La dernière élection présidentielle s'est tenue fin 2018. Ancien président de la Haute Autorité de la Transition de 2009 à 2013, Andry Rajoelina a été élu Président avec 55,66 % des suffrages exprimés, contre 44,34 % pour l'ancien Président (2002-2009) Marc Ravalomanana.
![soutenu par Elysée Fleuri HERINJATOVO CIP Promotion Lucie soutenu par Elysée Fleuri HERINJATOVO CIP Promotion Lucie](https://pdfprof.com/Listes/17/44621-17HERINJATOVO_Elysee_Fleuri_version2_corrig__e.pdf.pdf.jpg)
Université de Strasbourg
Master " Carrières et actions publiques »
Parcours " Administrations et gestion publique »LES PERCEPTIONS FRANCAISES ET MALGACHES DU
CONTROLE DE LEGALITE DES ACTES DES
COLLECTIVITES TERRITORIALES
soutenu parElysée Fleuri HERINJATOVO
CIP Promotion Lucie Aubrac (2012-2013)
Sous la direction de
Jean-Marie WOEHRLING
Président Institut du Droit Local
Alsacien-Mosellan
8, rue des Ecrivains BP 60049
67061 Strasbourg Cedex
Tél : 03 88 35 55 22
Fax : 03 88 24 25 56
iSOMMAIRE
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................ iii
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : DEUX SYSTEMES JURIDIQUES FORMELLEMENT COMPARABLES............................................................................................................................................................ 4
CHAPITRE PREMIER-
CONTROLE DE LEGALITE ........................................................................................................ 4
1.-Le fondement constitutionnel du contrôle de légalité ............................................................ 4
2.-Les caractères généraux du contrôle de légalité ..................................................................... 7
CHAPITRE II- ............................... 11
1.- .................................................................................. 11
2.-La fonction du juge administratif ......................................................................................... 13
DEUXIEME PARTIE : LES DIFFERENTES IMPLICATIONS DU SYSTEME DANS LESDEUX PAYS.................................................................................................................................... 16
CHAPITRE PREMIER - LES DYSFONCTIONNEMENTS DU SYSTEME ............................ 161.-La relativité de la pertinence du contrôle de légalité en France ........................................... 16
2.-Les difficultés de la mise en effectivité du contrôle de légalité à Madagascar .................... 19
CHAPITRE II - ......................... 23
1.-Des solutions alternatives discutables en France .................................................................. 23
2.- ................... 26
CONCLUSION .................................................................................................................................... 29
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. I
ANNEXE .............................................................................................................................................. V
iiREMERCIEMENTS
A mes enfants, Rosaliarenisca Winelystonia et RosLlywelyn XioTani,FHPPH °XYUe est le fruit de mes expériences professionnelles et de stage auprès de la Direction
des Relations avec les Collectivités Locales à la Préfecture des Yvelines. Elle est également le
contrôle de légalité. Elle ne prétend point traiter de façon totale et définitive la question. Elle
par son auteur dans le but de dégager de façon ramassée les contours de la question du contrôle
de légalité à travers les expériences françaises et les réalités malgaches en la matière.
Mes remerciements vont expressément :
témoignés tout au long de la formation ; ¾ à toutes les intervenantes et à tous les intervenants durant la scolarité de la promotion Lucie AUBRAC ; ¾ à mon tuteur de mémoire, Monsieur Jean-Marie WOEHRLING, Président deoccupations. Sa disponibilité, son accessibilité et son aide précieuse ont facilité ce travail ;
¾ à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué sincèrement à la réalisation de
avis, conseils, suggestions et apports ont permis de conduire à terme cette étude; iiiLISTE DES ABREVIATIONS
AJDA : Actualité juridique du droit administratifCE : at
LGDJ : Librairie général de Droit et de JurisprudenceTA : Tribunal administratif
France :
CAA :CC : Conseil constitutionnel
DGCL : Direction Générale des Collectivités Locales ENA :Madagascar :
BIANCO : Bureau Indépendant Anti-Corruption
CSI : CTD : Collectivités territoriales décentralisées DGCT : Direction Générale des Collectivités territorialesENAM : ion de Madagascar
MIN.DEC : Ministère de la décentralisation
1INTRODUCTION
Le contrôle de la légalité est au centre des relations Etat/Collectivités locales. En France comme
à Madagascar, les Constitutions reconnaissent expressément le principe de la libre administration aux
Collectivités locales. Toutefois, elles admettent des limites essence les Collectivités locales sans que celles-En effet, les tutelles héritées dede Guichard de 1976 et réclamée par les maires lors de la mission Aubert en 1977 a bouleversé
est de pure légalité et il est devenu juridictionnelégard au développement des normes juridiques et techniques qui pèsent sur les conditions de mise en
, ces dernières voient leur marges1 2, a emboité le pas de
cette juridisation du contrôle en 1992. Dans les deux pays, ces outils poursuivent les mêmes objectifs.
impacts. Sur ce point, élève : les perceptions de ce contrôle sont-elles les mêmes? de la légalité » trouve son originalité et sa pertinence.Des concepts structurent ce sujet : perceptions, françaises (et) malgaches, contrôle de légalité.
La précision revêtent dans cette étude permet au mieux de délimiter le champ de recherche. En effet, la perception est une interprétation réalité. Elle cherche à décrire une réalité expérience que l Cependant, sociologique ou anthropologique, elle sera principalement juridique. Les autres approches ne sosoient nécessaires. Dans le même enquête qualitative ou quantitative sur des échantillonsdes Français et des Malgaches. Les adjectifs " françaises et malgaches » indiquent simplement que
ces maintes péripéties.2Serge Radera, Actes de colloque organisé le 16 avril 2008 par la Banque
-19 2notre approche est comparative à partir des réalités de ce contrôle dans des publications et des
documents relatifs au contrôle de la légalité tant en ce qui concerne les contrôleurs (le représentant de
usagers).Par les mots " contrôle de la légalité », il est fait référence au contrôle exercé par le
R procédure confiée par la
Constitution au Représentant steriori de la conformité à la loi desactes pris par les Collectivités locales et certains établissements publics. Il est évident que les
Collectivités locales, les établissements publics locaux, leurs actes et leurs acteurs couvrent un champ
étude très étendumatérielles ou
financièresgénérale estimée suffisante et satisfaisante, cetteétude se focalise sur le contrôle de la légalité des actes des Communes. Un tel choix qui semble
arbitraire est dicté en plus par deux raisons : les Communes sont les seules véritables Collectivités
mécanismes du contrôle sont essentiellement similaires. Il est certain que cette étude ne prétend pas et
ne pourra pas prétendre examiner les détails de toutes les perceptions sur ce contrôle. Ce serait un
travail de titan. Pourtant, elle commence avec la suppression de la tétend présent. références aux expériences de la tutelle si besoin est. Il va de soi que, abordant cecontrôle à travers ses caractères, ses résultats, les idées qui en sont faites, cette étude a donc un objet
méthodologique et elle porte sur la réalisation de ce contrôle de la légalité. Elle part de deux
hypothèses, ;toutefois, dans les deux Etats, les pratiques et les impacts de ce contrôle diffèrent. Ainsi, sans décrire
en détail les mécanismes du contrôle des actes des Collectivités territoriales, démontrer les éléments essentiels qui confirment ces hypothèses.Deux techniques de recherche
récolter les idées sur le terrain, la technique documentaire permet la fouille des ouvrages et des
documents en rapport avec le sujet. Toutefois, la sècheresse matérielle en bibliographie sur les données
travail scientifique. Effectivement, se voulant scientifique, ce travail utilise essentiellement deux méthodes. Laméthode descriptive consiste en la présentation historique ou actuelle des faits et des mécanismes du
contrôle tandis que la méthode interprétation, à la comparaison, à la confrontation des théories synthèses. Ces deux méthodes permettent eindre lesobjectifs du travail qui reste un exercice de la capacité à organiser et à analyser des informations, un
3 recommandations. Dans ces considérations, cemémoire poursuit les objectifs suivants : analyser les forces et les faiblesses du contrôle de la légalité
amélioration de ce dispositif. A priori, SED NOV(E) NO NOV(E)3.étude part de la problématique que le contrôle de la légalité en France comme à Madagascar
poursuit les mêmes objectifs en termes de relations Etat/Collectivités locales, il utilise les procédures
juridiques comparables. Ces dispositifs ne donnent pas les mêmes impacts. Alors, si les modes
intervention et les impacts résultent des perceptions portées est-il pas perçu de la même façon dans les deux pays ? expériences de Directeur Generaldes Collectivités Territoriales et de stagiaire auprès la Direction des Relations avec les Collectivités
locales de la PréfectureEtat/Collectivités locales à travers ce contrôle de légalité pour en chercher les failles et les points forts
amélioration. Outre cet intérêt social, le sujet présente égalementun intérêt personnel et professionnel car il me permet en tant que juriste de formation et magistrat de
carrière de poursuivre ma vocation en ; et ce, aprèsmon appropriation du métier des Agents diplomatiques et consulaires. En effet, une proposition
épanouissement personnel vers un futur rayonnement. Enfin, un intérêt académique et scientifique
, présent, aucun élèvecomparatives des perceptions françaises et malgaches du contrôle de légalité, il serait alors intéressant
Ainsi, la première décrire les éléments de convergences entre les systèmesjuridiques français et malgache (Première partie). La deuxième partie, quant à elle, relève les
différentes implications de ce système de contrôle (Deuxième partie). 3 Ce 4 PREMIERE PARTIE : DEUX SYSTEMES JURIDIQUES FORMELLEMENTCOMPARABLES
Les mots " formellement comparables
suivant lesquelles Madagascar ne fait que transposer le modèle français dans son arsenal juridique.
Effectivement, elle du contrôle de légalité a4. En revanche, avec les mêmes logiques
CHAPITRE PREMIER- ATION JURIDIQUE ET INSTITUTIONNELLE DUCONTROLE DE LEGALITE
En France comme à Madagascar, le contrôle de légalité trouve son fondement dans les
Constitutions
caractères généraux.1.-Le fondement constitutionnel du contrôle de légalité
France, le le 72 de la Constitution sert de
fondement au contrôle de légalité5. En revanche, bien que la nouvelle Constitution malgache de 2010
ne soit pas explicite en la matière6 été pour la première fois la base de ce contrôle de légalité à Madagascar7. objectifs théoriques assignés au contrôle de légalité permet des principes constitutifs des Collectivités territoriales.4François Vaillancourt, Actes de colloque organisé le 16 avril 2008 par la
européenne, Antananarivo, inédit, p.1-75Article 72 dernier alinéa de la Constitution française : " Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'État,
représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des
lois ».6" La représentation de l'État auprès des collectivités
territoriales décentralisées est régie par la loi ».7cle 130 de la Constitution du 19 aout 1992 : " L'État est représenté auprès des collectivités territoriales par un haut fonctionnaire
dont les modalités de nomination seront fixées par la loi. Le représentant de l'État est chargé de veiller au respect des dispositions
législatives et réglementaires. Il défère aux juridictions compétentes les délibérations, actes et conventions des collectivités territoriales
qu'il estime contraires à la légalité.Le représentant de l'État a la charge de l'ordre public et, dans les conditions fixées par la loi, du contrôle administratif. Il représente
chaque ministre et a autorité sur les services de l'État dans les collectivités territoriales ».
51.1.-Le contrôle de légalité, une contrepartie des principes constitutifs des Collectivités
territorialesDeux principes sont constitutifs des Collectivités territoriales : le principe de la libre
-mêmes. En dehors de ces principes, il nEn effet, le principe de la libre administration est un droitfondamental explicite reconnu aux Collectivités territoriales et par la Constitution française8 et par la
Constitution malgache9. Les Collectivités territoriales disposent des affaires propres, des autorités
propres ; elles sont dotées de la personnalité juridique propre qui leur permet de jouir droitslégalité et, dans son optique, ce contrôle de légalité est la contrepartie de la libre administration10. La
décentralisation repose ainsi sur ces quatre piliers : affaires propres, autorités propres, personnalité
juridique propre et contrôle de légalité.11 ivités territoriales se déduit comme leur droit fondamental implicite en ce que la lecture des Constitutions autorisesus des dispositions constitutionnelles pouvant être interprétées dans ce sens, reconnaitre à chacune
des Collectivités les prérogatives liées à la personnalité juridique revient à reconnaitre leur égalité
juridique12. Par ailleurs, la Constitution française énonce " Aucune Collectivité territoriale ne peut
exercer une tutelle sur une autre »13. Même si cette interdictionmalgache, la loi malgache n°94-007 du 26 avril 1996 relative aux pouvoirs, compétences et ressources
des Collectivités territoriales décentralisées va très loin en son article 3 en disposant que " Les
Collectivités territoriales décentralisées sont souveraines dans le domaine des compétences à elles
dévolues par la Constitution ». Cinterpréter au profit de la concurrence . Il ne peut se comprendre que dans le senségalité juridique entre les Collectivités territoriales.14. Et, sur ce point de vue, la formulation de
8Article 72 alinéa 4 de la Constitution française: " Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par
des conseils élus et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences».
91992 : " Les Collectivités territoriales
on et par la loi ».10Le Conseil constitutionnel " il résulte des dispositio
conditions de la ». Il Le Conseil constitutionnel poursuit son raisonnement en énonçant que " ces prérogatives e à la condition que le contrôle administra fin ». Décision n° 137 DC du 25 février 1982. http://www.conseil-constitutionnel.fr.11Luc Bartmann, " », 28 p., [En ligne] in http://site.juridique.free.fr/deug/organisation.pdf
12Anne-Sophie Gorge, s territoriales, Dalloz, 2011, 692 p.
1314 deuxième révision de la Constitution malgache de la troisième République a mis en place les
6 , alinéa 2 de la Constitution malgache de la 4ème République est, semble-t-il, plus claire en ce que " règlement Collectivité territoriale décentraliséepas les intérêts Collectivité territoriale décentralisée ». Ainsi, il soit évident que
chaque Collectivité territoriale a ses conditions économique, géographique, démographique ou autre,
égalité en tant que personnes morales distinctes et que le contrôle de légalité veille au
respect de cette égalité. Si tels sont les principes dont le contrôle de légalité est la contrepartieégalement unité et
indivisibilité de la République.1.2.-L
En ce sens, un véritable Etat de droit ne doit pas se contenter de respecter les règles -même
édictées ; mais, il doit également veiller à ce que chaque personne physique ou morale soit à égalité
défendre ou de faire valoir ses droits, de contester une décision ou une supérieure15. démembrements respectent le droit16 car 17. Cet déclaré comme " condition du développement durable et intégré ainsiépanouissement » de tout individu18.
Collectivités territoriales sous la tutelle des Provinces autonomes qui pourraient légiférer pour les compétences et les ressources des
Collectivités territoriales qui les composent
harmonisant et coordonnant le développement des Communes présente des risques de mauvaises interprétations et constitue un risque
de recentralisation des pouvoirs au niveau des Régions et une mise sous tutelle déguisée des Communes.
16Bien que la Constitution malgache de la Quatrième République se limite simplement à énoncer en son article 145 que " Le
alisées est régie par la loi », République, la Constitution du 18 septembre -008 du 26 avril1995, stipule en son article 130 que " Le représentant de l'État est chargé de veiller au respect des dispositions législatives et
réglementaires ». De même, la Constitution française de 1958 est très précise en édictant en son article 72 que " Dans les collectivités
territoriales de la République, le représentant de l'État, représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts
nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois ». etat-de-droit18Préambule de la Constitution malgache (version de 1992, 1998, 2007 et 2010)
7 République française est une et indivisible19, il en est de même de la République de Madagascar20. En vertu de ces prindes Collectivités territoriales. Et, en réalité, leur pouvoir règlementaire demeure résiduel et
subordonné. En conséquence légalité afin de garantir du territoire. République ou son indivisibilité ne signifient pas le refus dogmatique detoute diversité ; car appliquer trop strictement ces principes rendrait ingérable un Etat aussi étendu
géographiquement et humainement que la France ou Madagascar21our laquelle desRégions géographiques particulières, telles que consenties par le pouvoir central22. En outre, le
contrôle de légalité se justifie également p" la loiest la même pour tous ».23 Le contrôle de légalité est donc une des conséquences égalité
des citoyens. Par ailleurs, la République autonomie,même limitée, laissée aux Collectivités territoriales ne soit susceptible de mener au fédéralisme, à
-Unis ou de la Suisse ou de provoquer la désagrégation nationale. Les Collectivités prescriptions imposées par le pouvoir central dans les conditions prévues par les lois.Ainsi, il est indiscutable que le contrôle de légalité tire son fondement de la Constitution en
; lesquelles inscrivent ses caractères généraux.2.-Les caractères généraux du contrôle de légalité
La loi française du 02 mars 1982, complétée par celle du 22 juillet 1982, en précisant les
caractères générauxcontrôle a posteriori, confié au juge saisi par le Préfet, Représentant mêmes caractères
apparaissent dans la loi malgache n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles19Article premier de la Constitution française.
20Article premier de la Constitution malgache (1992, 1998, 2007 et 2010).
21La France a une superficie de 640.294km2, la France métropolitaine est de 552.000 km2. La population française est de plus de 63
millions. Madagascar a une population de plus de 20,7 millions avec une superficie de 587.041 km2. http://www.insee.fr
22La Moselle, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin connaissent par exemple des législations spécifiques en matière de police municipale,
23www.legifrance.gouv.fr
8au fonctionnement et aux attributions des Collectivités territoriales décentralisées. Le contrôle porte
donc sur des actes déjà exécutoires. Puis, il est exclusif de toute considération opportunité.
2.1.-Le contrôle a posteriori, exercé sur des actes déjà exécutoires
le 127 de la Constitution malgache du 18 septembre 1992 a stipulé que " Lesdélibérations sont exécutoires de plein droit dès leur publication ». La loi n°94-008 du 26 avril 1995
réaffirme en son article 118 que " Les actes pris par les Collectivités territoriales décentralisées sont
exécutoires de plein droit dès leur publication ou leur notification aux intéressés»24. Cette
émancipation de tutelle remonte en 1982 pour les Collectivités territoriales françaises qui étaient
auparavant soumises également à la tutelle du Préfet posteriori-à-dire sur des actes exécutoires. Représentant énumérés par des articles L2131-2, L 3131-2, L 4141-2 du Code General des Collectivités Territoriales, les actes soumis à
acquièrent leur caractère exécutoire :- été portés à la connaissance des intéressés transmis au Représentanttransmission deviennent exécutoires de plein droit dès que les formalités de publicité ont été
législation malgache où tous les actes pris par lesCollectivités territoriales décentralisées sont exécutoires de plein droit dès procédé à leur
publication ou à leur notification aux intéressés. De plus, le législateur français a prévu des dispositions dérogatoires dépit de leur transmission au Représentant immédiatement exécutoires. conséquences irréparablesétablissements
Ces dérogations françaises sont ignorées par la jurisprudence et par les textes juridiques
malgaches, lesquels se contentent de la procédure extrême urgence de suspension des actes
accompagnée à la requête en annulation. Cependant, le contrôle a priori et de tutelle continue et
24aches
se ou tacite de 9 tout projet de budget, lequel doit être port délibérant.Bref, le contrôle a posteriori est donc
uniquement sur sa légalité. 2.2.- La loi française du 02 mars 1982 et la loi malgache du 26 avril 1995, ayant mis fin au système de tutelle que le Représentant Collectivités territoriales, ont mis fin également et en même légalité. Il doit, en revanche, concerner tous les éléments de la légalité.Paradoxalement, ce contrôle de légalité, aussi clair parait-il, est une notion difficile à
appréhender.25 Ni le législateur français ni le législateur malgache définicontrôle de légalité. Le Conseil Constitutionnel est ainsi venu préciser que le contrôle de légalité " vise
intégralité alinéa 6 de la Constitution ». Il consiste à " permettre généralement, la sauvegarde des intérêts nationaux auxquels, de ationaux contractés à cette fin»26. Dans cette logique, il porte sur " règles ». Autrement dit, "règles de droit opposables aux autorités locales »27. Sans doute, la légalité malgache, est-règles et des principes de28 ; car, " Le Représentant intérêts
».29
Dans la pratique, chaque service de la Préfecture ou du District en charge du contrôle de légalité
est appelé à examiner cette légalité sous deux aspects : -la légalité règles relatives à la compétence aux modalités de son élaboration ;26Décision du Conseil constitutionnel n°82-137 du 25 février 1982
27DGCL, Guide pratique du contrôle de légalité, http://www.collectiviteslocales.gouv.fr
28Loi n° 2001-004 du 25 octobre 2001 portant réglementation générale des Dina en matière de sécurité publique (J.O. n° 2746 du
19.11.2001, p. 3047), (Article premier - Le Dina est une convention collective présentée sous forme écrite, librement adoptée par la
majorité des membres du Fokonolona âgés de dix-huit ans révolus ou selon le cas, de ses représentants désignés à l'article 6 de la
présente loi.Article. 2 - Le Dina édicte des mesures que la population concernée juge nécessaires à l'harmonisation de la vie sociale et économique
nées à l'éducationcivique des citoyens dans le cadre d'une structure basée sur l'autogestion populaire de la sécurité, pour promouvoir le développement
et le progrès social et instaure une discipline collective afin de préserver l'ordre et la sécurité publics)
29Article 112 de la loi n°94-008 du 26 avril 1995.
10 -la légalité es règles de droit qui forment le " bloc de légalité législatives etrèglementaires. Il doit respecter le principe de la hiérarchie des normes ; il ne doit être entaché ni
détournement de pouvoir ou de détournement de procédure déterminer des règles de droit qui régissent vérifier espèce.De ces considérations, il résulte que la notion de la légalité française ne diffère pas de celle de la
légalité malgache30. En revanche, il convient de noter que les Dina font partie de la légalité malgache et que desrègles de droit local sont reconnues par la jurisprudence française31. En outre, les deux systèmes
reconnaissent la théorie des circonstances exceptionnelles qui dispensent les Administrations, et
partant, les Collectivités territoriales de respecter les règles régissant élaboration des actes à condition
uation de crise conduisant à conformément aux règles de droit et que les mesures prises soient nécessaires et adaptées à la situation.Il convient également de signaler que comme tout principe, ce contrôle de légalité, exclusif de
toute considération s. En effet, le contrôle des actes budgétaires peut porter sur la réalité intérêt local des dépenses32. Ce qui revient à contrôler dépenses.correspond aux besoins des communautés locales. Et pour ce faire, il peut procéder au rapprochement
éventuel par rapport au plan du développement communal.33Pourtant, la loi française prohibe certaines
dépenses correspondant à des actes expressément interdits aux Collectivités territoriales : financement
rémunérationéconomique sans fondement légal, aux partis politiques34. En conséquence, le contrôle y affèrent relève
toujours du contrôle de légalité. exercé a posteriori, le contrôle est de pure légalité. Le Représentant illégal réfère au30Annexe p.VI, Tableau II : les critères de contrôle de légalité se trouvent aussi bien dans le Guide (français) du contrôle de légalité que
dans le Manuel (malgache) de contrôle de légalité des actes administratifs.31 Par exemple, pour les Communes du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, le budget primitif des communes de plus de 25000
urisprudence METZ du32Hervé Groud, p.67-92, http://www.u-
33Robert Gaby Florent, Cours sur le contrôle de légalité des actes budgétaires,
Madagascar (ENAM), 2009-2011.
34Jean-François Boudet, " Les dépenses interdites des collectivités locales », Droit et cultures [En ligne], 57 | 2009-1, mis en ligne le 10
septembre 2009, consulté le 07 juin 2013. URL : http://droitcultures.revues.org/1322 11 juge administratif qui a, lui, la charge de décider de la légalité. invoquentCHAPITRE II-
Dans un schéma simplifié, le mécanisme du contrôle comprend quatre étapes (transmission au
, concertation de ce Représentan , saisine du jugeadministratif et décision de celui-ci) et la procédure peut prendre fin à chaque étape, soit au niveau du
1.-La fonction du Représentant
La mission constitutionnelle du contrôle de légalité reconnue au Représentant légalité interne et de légalité externe. La fonction du conseil auxCollectivités territoriales est une dimension " consubstantielle 35» à la fonction du contrôle proprement
dit.1.1.-La fonction de conseil
générale, le Préfet éviter le contentieux. Il intervient en amont pourempêcher que les Collectivités territoriales ou leur groupement ou encore leurs établissements publics
illégalité. A cet effet, en réponse aux demandes des Collectivitésterritoriales sur un point de droit, le service de la Préfecture en charge du contrôle de légalité ou le
Préfet lui-même jouent des rôles pédagogiques et donnent des conseils aux élusPréfet dispose de plusieurs
possibilités. Soit, il demande un complément apprécier la légalité,soit il ne soulève illégalité, soit il constate une ou plusieurs irrégularités. Dans ce dernier
cas de figure, il va soit saisir directement le Tribunal administratif, soit adresser une lettre
auprès de la Collectivité concernée37. Cette lettreconcrètement à exposer les irrégularités constatées et le cas échéant les moyens
pour les corriger. Dans la majeure partie des hypothèses, ce recours gracieux aboutit au retrait ou à la
35Geraldine Chavrier, " Les répercussions négatives de la suppression ou de la réduction du contrôle administratif de légalité des actes
des collectivités territoriales », [En ligne] in http://www.chavrier.fr/.../Les_repercussions_negatives_de_la_suppression
36 courriels électroniques ou
confiance entre les élus et leChef de District tarde à régner.
37Annexe p. VI, Tableau III
12 en cause hypothèse échéance délai réglementaire, la donné suite à la demande de complémentle Préfet a la possibilité de saisir la juridiction administrative. Il en est de même lorsque la Collectivité
répond négativement à la demande.38 En outre, en cas de refus explicite par la Collectivité de se
Préfet a deux mois à compter de la réception de ce refus pourexercer son recours. Par contre, en cas de refus implicite de sa lettre, il a quatre mois après la réception
La similarité des méthodes de traitement des actes transmis est possible pour le Chef deDistrict39. élus et les avertir des
de leur part contre les indications de légalité émises, leur acte sera onction de contrôle proprement dite du1.2.-La fonction de contrôle proprement dite
les Collectivités territoriales où le Représentant de dre par un recours ultimequotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] organisation administrative et judiciaire de madagascar
[PDF] lalampanorenana malagasy 2010
[PDF] boky mena pdf
[PDF] devise de la deuxième république de madagascar
[PDF] livre rouge de didier ratsiraka pdf
[PDF] devise de la troisième république de madagascar
[PDF] devise de la première république de madagascar
[PDF] constitution normative
[PDF] pouvoir constituant dérivé
[PDF] constitution formelle et matérielle
[PDF] constitutionnalisme
[PDF] equipement technologie college
[PDF] salle de technologie collège
[PDF] aménagement salle technologie collège