[PDF] Pierrot Maupassant PIERROT. I. Mme Lefèvre é





Previous PDF Next PDF



Pierrot Maupassant

PIERROT. I. Mme Lefèvre était une dame de campagne à rubans et à chapeaux Non – il n'y en avait pas ; Pierrot serait seul. ... Contes de la Bécasse.



Rédaction dune introduction et dune partie de commentaire

C'est le cas de Maupassant dans la nouvelle « Pierrot » extraite des Contes de La Bécasse publié en 1883 : le début de la nouvelle décrit de.



Évaluation finale de quatrième sur les contes de Maupassant. Mme

Pierrot. Or ce petit chien s'avère trop gentil pour être un chien de garde. Maupassant « Pierrot »



Questionnaire de lecture : Pierrot de Maupassant

La nouvelle s'intitule « Pierrot » : qui est ce Pierrot ? 1. L'épicier de Rolleville. 2. Le boulanger qui a offert le chien.



Guy de Maupassant - Contes de la bécasse

contes polissons et aussi les histoires vraies coutume



Correction du devoir commun : Partie I – Questions

D'après « Pierrot » dans Les Contes de la Bécasse. Guy de Maupassant



PIERROT

Rose la suivit en s'essuyant les yeux du coin de son tablier bleu. Adapté de Maupassant "Pierrot"



Guy de Maupassant Contes de la Bécasse

Dans les Contes de la bécasse surnommée conte dramatique où Maupassant avec cynisme décrit la vie tragique avec horreur contes : UnFils et Pierrot.





Chacun jette son chien! De la fin dune vie au XIXe siècle

13 janv. 2012 Guy de Maupassant « Pierrot »



[PDF] Contes de la bécasse - La Bibliothèque électronique du Québec

On avait précipité un autre chien un gros ! Rose cria : « Pierrot ! » Et Pierrot jappa jappa Alors on se mit à jeter la nourriture ; mais



[PDF] Contes de la bécasse

Maupassant contes de la bécasse TEXTE INTÉGRAL Pierrot (1882) contes les petits contes polissons et aussi les histoires vraies



[PDF] Contes de la Bécasse

Contes de la Bécasse (Illustrations de Lucien Barbut) i vol Miss Harriet (Illustrations de PIERROT des qui portent toujours des centimes dans leur



[PDF] Pierrot Maupassant - La machine à lire

PIERROT I Mme Lefèvre était une dame de campagne à rubans et à chapeaux ; de ces Adapté de Maupassant "Pierrot" Contes de la Bécasse



Pierrot - Maupassant par les textes

Guy de Maupassant : Pierrot Texte publié dans Le Gaulois du 9 octobre 1882 puis publié dans le recueil Les contes de la bécasse (pp 53-67)



Contes de la Bécasse pdf - Guy de Maupassant - ???????

Contes de la Bécasse Guy de Maupassant · ?????? ??? ??????? 234 ????? Français ????? MB 0 48 ????????? 134 ??? ????? PDF ????????? (0)



[PDF] PIERROT - Lettres et Histoire Géographie

PIERROT Mme Lefèvre était une dame qui vivait à la campagne Alors on décida de se débarrasser de Pierrot Contes de la Bécasse



[PDF] Contes de la Becasse 1883

Elles le coupèrent par bouchées qu'elles lançaient l'une après l'autre parlant tour à tour à Pierrot Et sitôt que le chien avait achevé un morceau il jappait 



[PDF] Pierrot » de Guy de Maupassant - Blogs de lacadémie de Normandie

C'est le cas de Maupassant dans la nouvelle « Pierrot » extraite des Contes de La Bécasse publié en 1883 : le début de la nouvelle décrit de



maupassant contes de la becasse pdf

19 jui 2014 · Titre: CONTES DE LA BÉCASSE Auteur: Guy de Maupassant Ce document au format PDF 1 5 a été généré par Acrobat PDFMaker 6 0 pour Word 

  • Quels sont les contes de la bécasse ?

    Pierrot est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882. Elle a pour sujet principal l'avarice de la société normande du XIX e si?le, à travers le personnage de Mme Lefèvre.
  • Quel est le thème de Pierrot ?

    J'ai compris l'histoire. Je ne suis pas d'accord avec Mme Lefèvre sur le fait d'abandonner Pierrot pour payer une taxe. L'auteur a écrit ce texte pour faire passer un message : il veut que les gens arrêtent d'abandonner leurs animaux de compagnie.
  • Pourquoi Maupassant à ecrit Pierrot ?

    Face à elle sa servante, Rose, est « une brave campagnarde toute simple ». Maupassant la montre plus sensible que sa patronne au sort du chien, car elle « aimait les bêtes ».
Pierrot Maupassant

PIERROT

I Mme Lefèvre était une dame de campagne à rubans et à chapeaux ; de ces personnes qui prennent en public des airs supérieurs, mais dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie. Elle avait pour servante une brave campagnarde toute simple nommée Rose. Les deux femmes habitaient une petite maison à volets verts, le long d'une route, en Normandie. Elles possédaient devant l'habitation un étroit jardin où elles cultivaient quelques légumes. Or, une nuit, on leur vola une douzaine d'oignons. Rose courut prévenir Madame. Ce fut une désolation et une terreur. On avait volé, volé Mme Lefèvre ! Donc, on volait dans le pays, puis on pouvait revenir. Les deux femmes contemplaient les traces de pas, bavardaient, supposaient des choses : " Tenez, ils ont passé par là. Ils ont mis leurs pieds sur le mur ; ils ont sauté dans la plate-bande ». Comment dormir tranquilles maintenant !"

Les voisins arrivèrent, discutèrent à leur tour. Un fermier d'à côté leur offrit ce

conseil : " Vous devriez avoir un chien ». C'était vrai, cela ; elles devraient avoir un chien, pour donner l'éveil. Pas un gros chien, Seigneur ! Il les ruinerait en nourriture. Mais un petit chien (en Normandie, on prononce quin), un petit quin qui jappe. Donc il fut décidé qu'on aurait un chien, un tout petit chien. On se mit à sa recherche, mais on n'en trouvait que des grands, des avaleurs de soupe à faire frémir. L'épicier de Rolleville en avait bien un, tout petit ; mais il exigeait deux francs, pour ses frais d'élevage ; Mme Lefèvre voulait bien nourrir un quin, mais elle n'en achèterait pas ! Or, le boulanger apporta, un matin, dans sa voiture, un étrange petit animal tout jaune, presque sans pattes, avec un corps de crocodile, une tête de renard et une queue en trompette. Mme Lefèvre trouva fort beau ce roquet affreux, qui ne coûtait rien. Rose l'embrassa, puis demanda comment on le nommait. Le boulanger répondit : " Pierrot ». Il fut installé dans une vieille caisse à savon et on lui offrit d'abord de l'eau à boire. Il but. On lui présenta ensuite un morceau de pain. Il mangea. Mme Lefèvre inquiète, eut une idée : " On le laissera libre. Il trouvera à manger en rôdant par le pays ». II On le laissa libre, en effet, ce qui ne l'empêcha point d'être affamé. Il ne jappait que pour réclamer sa pâtée. Tout le monde pouvait entrer dans le jardin, Pierrot allait caresser chaque nouveau venu, et demeurait absolument muet. Mme Lefèvre cependant en arrivait même à l'aimer, et à lui donner de temps en temps, des bouchées de pain trempées dans la sauce. Mais elle n'avait pas songé à l'impôt. Et quand on lui réclama huit francs, - huit francs, Madame ! - pour ce quin qui ne jappait seulement point, elle faillit s'évanouir. Il fut décidé qu'on se débarrasserait de Pierrot. Personne n'en voulut. Tous les

habitants le refusèrent à dix lieues aux environs. Alors on se résolut, à lui faire

" piquer du mas ». " Piquer du mas », c'est " manger de la marne ». On fait piquer du mas à tous les chiens dont on veut se débarrasser. Au milieu d'une vaste plaine, on aperçoit une espèce de hutte, ou plutôt un tout petit toit de chaume, posé sur le sol. C'est l'entrée de la marnière. Un grand puits tout droit s'enfonce jusqu'à vingt mètres sous terre. On descend une fois par an dans cette carrière, à l'époque où l'on marne

1 les terres. Tout le reste du temps elle sert de

cimetière aux chiens condamnés ; et souvent, quand on passe auprès, des hurlements plaintifs, des aboiements désespérés montent jusqu'à vous. Quand on se penche au-dessus du trou, il sort une abominable odeur de pourriture. Ils sont là, seuls, affamés, les yeux luisants. La faim les presse ; ils s'attaquent, luttent longtemps, acharnés ; et le plus fort mange le plus faible, le dévore vivant.

Il fut décidé qu'on ferait " piquer du mas » à Pierrot. On lui offrit, ce soir-là, une

bonne soupe avec un doigt de beurre. Il l'avala jusqu'à la dernière goutte ; et, comme il remuait la queue de contentement, Rose le prit dans son tablier.

1 Marner les terres, c'est y répandre de la "marne", un mélange d'argile et de calcaire qui les

améliore. III

Elles allaient à grands pas, à travers la plaine. Bientôt elles aperçurent la

marnière et l'atteignirent ; Mme Lefèvre se pencha pour écouter si aucune bête ne gémissait. - Non - il n'y en avait pas ; Pierrot serait seul. Alors Rose, qui pleurait, l'embrassa, puis le lança dans le trou ; et elles se penchèrent toutes deux, l'oreille tendue. Elles entendirent d'abord un bruit sourd ; puis la plainte déchirante d'une bête blessée, puis une succession de petits cris de douleur, puis des appels désespérés. Il jappait, oh ! il jappait ! Elles furent saisies de remords, d'une peur folle et inexplicable ; et elles se sauvèrent en courant. Leur nuit fut hantée de cauchemars épouvantables. Mme Lefèvre rêva qu'elle s'asseyait à table pour manger la soupe, mais, quand elle découvrait la soupière, Pierrot était dedans. Il s'élançait et la mordait au nez. Au petit jour, elle se leva, presque folle, et courut à la marnière. Il jappait, il avait jappé toute la nuit. Elle se mit à sangloter et l'appela avec mille petits noms caressants. Alors elle voulut le revoir, se promettant de le rendre heureux jusqu'à sa mort. Elle courut chez l'artisan chargé d'extraire la marne, et elle lui raconta son cas. L'homme écoutait sans rien dire. Quand elle eut fini, il prononça : " Vous voulez votre quin ? Ce sera quatre francs ». Elle eut un sursaut. Toute sa douleur s'envola d'un coup. " Quatre francs ? - Vous croyez que je vas apporter mes cordes, mes manivelles et monter tout ça ? Et m'faire mordre encore par vot' maudit quin ! Fallait pas le jeter ». Elle s'en alla indignée ! Quatre francs ! Aussitôt rentrée, elle appela Rose " Quatre francs, c'est de l'argent, Madame ! Si on lui jetait à manger, à ce pauvre quin, pour qu'il ne meure pas comme ça ! » IV Madame Lefèvre approuva, toute joyeuse. Et les voilà reparties, avec un gros morceau de pain beurré. Elles le coupèrent par bouchées qu'elles lançaient dans le trou l'une après l'autre. Elles revinrent le soir, puis le lendemain, et tous les jours suivants. Or, un matin, au moment de laisser tomber la première bouchée, elles entendirent tout à coup un aboiement formidable dans le puits. Ils étaient deux ! on avait précipité un autre chien, un gros ! Rose cria : " Pierrot ! » Et Pierrot jappa, jappa. Alors on se mit à jeter la nourriture ; mais, chaque fois elles distinguaient parfaitement une bousculade terrible, puis les cris plaintifs de Pierrot mordu par son compagnon, qui mangeait tout, étant le plus fort. Elles avaient beau spécifier : " C'est pour toi, Pierrot ! » Pierrot, évidemment, n'avait rien. Les deux femmes se regardaient ; et Mme Lefèvre prononça d'un ton aigre : " Je ne peux pourtant pas nourrir tous les chiens qu'on jettera là dedans. » Et, suffoquée elle s'en alla, emportant même ce qui restait du pain qu'elle se mit à manger en marchant. Rose la suivit en s'essuyant les yeux du coin de son tablier bleu.

Adapté de Maupassant, "Pierrot",

Contes de la Bécasse.

quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
[PDF] contes de la bécasse maupassant

[PDF] les contes de la bécasse fiche de lecture

[PDF] contes de la bécasse mme lefevre

[PDF] qcm les contes de la bécasse

[PDF] les contes de la rue broca l'intégrale pdf

[PDF] la sorcière de la rue mouffetard telecharger

[PDF] contes rue broca pdf

[PDF] la fée du robinet pdf

[PDF] la sorcière de la rue mouffetard texte pdf

[PDF] la sorciere de la rue mouffetard pdf

[PDF] la sorcière de la rue mouffetard texte intégral

[PDF] la sorcière de la rue mouffetard questionnaire

[PDF] livre audio pour adolescent gratuit

[PDF] livres audio jeunesse gratuit

[PDF] le vieux maupassant analyse