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agent de blanchiment Certaines eaux de Javel stabilisées ajoutent la causticité d 'une base forte à celle de l 'hypochlorite. ... OK per os.
DIRECTIVES DE QUALITÉ POUR LEAU DE BOISSON
1.1.1 Cadre destiné à garantir la sécurité sanitaire de l'eau de boisson. l'acide hypochloreux (agent de blanchiment à usage domestique ou solution plus ...
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OS/CS NOTE-JAV L'eau de javel destinée à être distribuée en détention est à 12° ... L'eau de Javel désinfecte
Plantes médicinales pour le soin de la famille au Burkina Faso
Les maladies des os et des articulations les rhumatismes quelques gouttes d'eau de javel dans le canari où se trouve l'eau ... Nettoyer et blanchir.
FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ EAU DE JAVEL
EAU DE JAVEL CONCENTRÉE A 96 % DE CHLORE ACTIF. 1- IDENTIFICATION DU MÉLANGE ET DE LA Produit pour le blanchiment
Restaurateur
L'eau de Javel ne dispose pas de numéro d'homologation car son utilisation doivent être adaptés au volume et à la nature des produits (produits avec os.
entretien des monuments funéraires et cinéraires
neuse (ne jamais utiliser d'Eau de Javel de de réaliser un nettoyage et un rinçage à l'eau ... d'un os de seiche (partie tendre) ;.
Préparation des trophées de grand gibier
(il ne faut pas que les os bouillent) et on ajoute en même temps
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12 sept. 2005 rinçage intermédiaire avec de l'eau de javel à 2 % chlore actif pendant 1 ... du matériel et outillage de prélèvement des os de colonne.
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- le bidon de 1L d'eau de Javel à 26 de chlore actif : c'est la SEULE concentration en chlore actif stable dans le temps - le berlingot de 250 mL d'eau de
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L'eau de Javel désinfecte détache blanchit et désodorise • Elle est bactericide fongicide sporicide et virucide (détruit bactéries champignons spores et
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Le premier agent de blanchiment véritable à base de chlore découvert en 1785 par le Français Berthollet fut l'eau de Javel Cette solution
Entretien des objets en ivoire en os en corne et en bois de cervidé
27 jan 2020 · Rincer la surface à l'eau claire en procédant de la même façon que pour le nettoyage afin d'enlever les résidus de savon Éviter de mouiller
Fiche complète pour Hypochlorite de sodium 12% - CNESST
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recherche dun traitement de dégraissage des squelettes de baleine
30 avr 2013 · – du peroxyde d'hydrogène (H2O2) oxydant qui permet de dissoudre la graisse et de blanchir les os – de la soude (NaOH) ou de la potasse (KOH)
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EAU DE JAVEL 2 6 DE CHLORE ACTIF DESODORISE – DETACHE – DESINFECTE BLANCHIT MODE D'EMPLOI DESINFECTION DES LOCAUX Nettoyer et rincer les surfaces
Ingestion de caustiques
Pr Fabienne Saulnier,
Service de Réanimation Médicale, Hôpital Calmette,CHRU Lille
oesophage acidesAnatomie Chimie estomac bases
Les lésions oesophages presque jamais isolées (15/159 < 10%) : - 8 brûlures bénignes (stade I ou IIa) (dont 1 avec atteinte ORL) - 7 brûlures graves (IIIa-b) mais estomac non exploré Acides, bases, ou autres : tous les types de lésions " Il est faux de croire que les caustiques provoquent soit des complications immédiates soit des fibroses secondaires » Ribet M., Med. Chirurg. Dig., 1984;13:255-256 Lésions multiples : - pharyngo-laryngées et stomatologiques- trachéo-bronchiques, pulmonaires - digestives sus et sous-diaphragmatiques, post-pyloriques
Ingestions de caustiques : idées reçues ???
Allen RE., Arch. Surg., 1970;100:409-463 Gago O., Ann. Thorac. Surg., 1972;13:243-250 Berry WB., Am. J. Surg., 1965;109:652-655 Ribet M., Eur. J. Cardio-Thorac. Surg., 1990;4:347-350 Davis LL., Chest, 1972;62:48-51
Ingestion de caustiques
Initialement : Assurer les grandes fonctions vitales et éviter les erreurs. Faire un bilan lésionnel précis et poser rapidement l 'indication opératoire.
Ultérieurement : Réanimation symptomatiqueRéanimation hydro-électrolytique et nutritionnelle. Surveillance complications aiguës nécessitant un acte chirurgical différé
ou une réintervention (perforations-abcès-hémorragies-fistules). A terme : réparations (chirurgie, dilatations) pas avant 3 mois Prise en charge multi-disciplinaire
Réanimateur - Chirurgie - Endoscopie digestive et bronchique ORL - Stomato - PsychiatreIngestion de caustiques
- Introduction - Epidémiologie - Physiopathologie des lésions : facteurs de gravité initiaux et pouvoir évolutif - Lésions viscérales multiples : - tractus digestif - voies aériennes - Prise en charge en urgence - Bilan lésionnel - Conclusion
Caustiques - Epidémiologie (1)
Entrent dans la composition de nombreux produits ménagers et industriels(détartrants, désinfectants, anti-rouilles, décapants, liquides de batteries et piles, désinfectants, lessives, déboucheurs de canalisations, etc...).
En vente libre en France (étiquetage, ouverture spéciale !?...) 15000 accidents/an en France (1 à 2% des intoxications) Mortalité globale
10% (5,7%)
20 à 30% dans les formes graves (17,3%)
Adulte : - jeune 40 ans (42 - 16 à 88 ans)- sex ratio homme/femme : 0,8 (1,17) - ingestion volontaire 2/3 (67%) - association médicaments-alcool (12,5%), autres caustiques (2%)
Lambert H., in:Intoxications aiguës, Elsevier, Paris,1999:332-350 Legrand C., Hepato-Gastro.,1997;4:483-493 Grosier F., Encycl. Med. Chirg,9200 A-10,2000, p10 Celerier M., Encycl. Med. Chir., 9200 A-10, 10-1989 Pruvot FR., Ann. Chir., 2003;128:11-17 Aïdan K., in:Traité de Gastro-Entérologie, Flammarion Médecine Sciences, Paris, 2000 : 253-257
Caustiques - Epidémiologie (2)
3 grandes familles : - les bases concentrées 38% - les acides concentrées 17% - les oxydants 34% - autres 11%
Celerier M., Encycl. Med. Chir., 9200 A10, 10-1989 Rabary O., in : Réanimation et Médecine d 'Urgence, Exp. Sci. Fr., Paris, 1987
y Destop : 22% ; autres bases fortes : 10,8% y Oxydants : 20,1% y Acides : 17,6% Christesen HB., Clin. Toxicol., 1994 ; 32:557-68 - Acides : 55%
Ingestion de caustiques
- Introduction - Epidémiologie - Physiopathologie des lésions : facteurs de gravité initiaux et pouvoir évolutif - Lésions viscérales multiples : - tractus digestif - voies aériennes - Prise en charge en urgence - Bilan lésionnel - Conclusion
Profondeur de la brûlure
Muqueuse Musculeuse Séreuse
Etendue et localisation de la brûlure
Physiopathologie - Facteurs de gravité
La gravité des lésions dépend :
- quantité supposée ingérée (> 50 ml ; > 150ml) - type d 'intoxication (accidentelle ou volontaire) - concentration - pH : < 1 ; > 12 - temps de contact - présence d 'agents tensio-actifs - forme : liquide, solide, visqueuse, fluide, paillette - la nature du produit (acide, base, oxydant) ? NB
1 : circonstances et heure de l 'ingestion NB 2 : potentiel toxique général et/ou associations ] et [H ] entre produit et tissus Nature Nom, formule chimique Forme Usages domestiquesAlcalins Soude caustique NaOH Solide cristaux, Décapant, déboucheur pH>12 paillettes, liquides ex:Destop
,Décapfour comprimés Clinitest, piles boutons Potasse KOH Solide, liquide Décapant Ammoniaque Liquide Détartrant, nettoyant, Alcali
Solution aqueuse de NH3 agent de blanchiment extension en profondeur musculeuse, séreuse (panpariétale), organes de voisinage y Oesophage : viscosité
Nature Nom, formule chimique Forme Usages domestiques Acides forts Acide chlorhydrique Liquide Détartrant, décapant (esprit de sel) HCl Acide sulfurique (vitriol) H
2 SO 4 Liquide Electrolyte Acide nitrique NO 3H Liquide Acide fluorhydrique HF Liquide Antirouille ménager Acide phosphorique PO
4 H 3 Liquide Détartrant Acides faibles Acide acétique CH 3 COOH Liquide Acide oxalique Liquide Antirouille (Rubigine y Dénaturation protéïque y Nécrose de coagulation (rapide) y Escarre " protectrice » : limitation théorique de l 'extension en profondeur y Estomac (antre) : forme liquide, fluide pylorospasmeNature Nom, formule chimique Forme Usages domestiques Oxydants Hypochlorite de sodium NaClO Solide, comprimés, Nettoyant, désinfectant,
poudre agent de blanchiment, eau de Javel* Isocyanurate de sodium (eau de Javel comprimés) Antiseptique Permanganate de potassium Comprimés,cristaux Antiseptique (eau oxygénée) Peroxyde d 'hydrogène (H
2 O 2 ) LiquideAldéhydes Formol HCHO Liquide Divers Sels sodiques d 'acides faibles Solide, poudre Lessives pour machine
agglomérée en grumeaux à laver la vaisselle Paraquat Désherbant * Certaines eaux de Javel stabilisées ajoutent la causticité d 'une base forte à celle de l 'hypochlorite.
y Oxydation et chlorination des lipides membranaires y Dénaturation protéïque y Acides gras saturés insaturés y Nécrose lente y Estomac + en aval
De Ferron P., Press Med., 1987; 16 : 2110-2
Pouvoir évolutif
Phase initiale (J1) : perforations et hémorragies - Oedème et hyperhémie muqueuse et sous-muqueuse- Ulcérations et nécroses plus ou moins profondes - Thromboses veines muqueuses et séreuses - Stase lymphatique
Phase de détertion (J1-J8) : perforations - sphacèles - Oedème panpariétal : exsudation dans les séreuses Phase de réparation (J8-J30) : hémorragies-fistules-perforations-sténoses - Résorption de l 'oedème- Prolifération fibroblastique - Tissu de granulation et bourgeons inflammatoires - Néocapillaires - Phénomènes infectieux
Phase de cicatrisation (> à 3 mois)Gosselin B., Med. Chir. Dig., 1984; 13 : 245-9
Phase de cicatrisation (> à 3 mois) : sténoses-fistulesMme M., 21 ans, Destop
Endoscopie initiale : mosaïque
Mme T., 51 ans, Destop
Endoscopie initiale : 2b
Signe du " pélican » Signe du " haricot »Sténose oesophagienne
A terme • Dilatations ??? • Coloplastie • Ou gastroplastie Phase de cicatrisation (> à 3 mois) : sténoses-fistulesSténose antropylorique Mme R. 40 ans, HCl
Endoscopie initiale 3b
Mr H., 39 ans, Destop
Endoscopie initiale : mosaïque
A terme : Gastrectomie partielle " Trognon de pomme »Sténose bas oesophage et antropylorique
Mme M., 56 ans, soude caustique Endoscopie initiale : oesophage IIIb, estomac : IIIa Phase de cicatrisation (> à 3 mois) : sténoses-fistules• Petite sonde siliconée pour " délester » l'estomac • Gastrectomie partielle : 4 - 6 semaines
Phase de cicatrisation (> à 3 mois) : sténoses-fistulesMelle G. 21 ans, Destop Sténoses ORL
A terme : . Laryngectomie totale . Coloplastie avec anastomose en base de langue Prévention des sténoses : essais thérapeutiques Techniques de calibrage Berkovits RV. J Laryngol Otol, 1996 ; 110 : 1041-5 Les corticoïdes : : la réaction fibroblastique et la synthèse du collagèneAnderson KD., N. Engl.J. Med., 1990;323:637-40
Oakes DD., J. Thorac.Cardiovasc. Surg., 1982;83:194-204Bautista A., Eur.J.Pediatr. Surg., 1996;6:198-203 + (?) Howel JH., Am.J.Emerg.Med.,1992;10:421-5 + (?)
La D pénicillamine : intérêt expérimental (modif. structure du collagène)Gehanno P.,Ann.Otol.Laryngol., 1978;35:373-8
Lallemant Y. Ann.Otol.Laryngol., 1978;35:367-72
Epidermal growth factor + interferon γBerthet B., Br.J.Surg., 1994;81:395-8
Inhalation précoce de CO 2 (base)Meyers RL., Am.J.Physiol., 1993;264:150-6
Prévention des sténoses : essais thérapeutiques Techniques de calibrage Berkovits RV. J Laryngol Otol, 1996 ; 110 : 1041-5 Les corticoïdes : : la réaction fibroblastique et la synthèse du collagèneAnderson KD., N. Engl.J. Med., 1990;323:637-40
Oakes DD., J. Thorac.Cardiovasc. Surg., 1982;83:194-204Bautista A., Eur.J.Pediatr. Surg., 1996;6:198-203 + (?) Howel JH., Am.J.Emerg.Med.,1992;10:421-5 + (?)
La D pénicillamine : intérêt expérimental (modif. structure du collagène)Gehanno P.,Ann.Otol.Laryngol., 1978;35:373-8
Lallemant Y. Ann.Otol.Laryngol., 1978;35:367-72
Epidermal growth factor + interferon γBerthet B., Br.J.Surg., 1994;81:395-8
Inhalation précoce de CO 2 (base)Meyers RL., Am.J.Physiol., 1993;264:150-6
• Prévention des sténoses : échecs • Discuter- Sonde " tutrice » oesophagostomie - Sonde fine de délestage si sténose oeso + pylore (≈1 mois)
A forte concentration ou en cas d 'ingestion massive, le type d 'atteinte digestive (sévérité, topographie, évolution) est indépendant du pH. La profondeur des brûlures est le plus souvent inhomogène.
Gravité, topographie et évolution des lésions : de la théorie à la pratique La symptomatologie et le pronostic sont dominés par la gravité des lésions digestives à laquelle s 'ajoute celle des voies aériennes et, dans certains cas, une toxicité générale spécifique (rubigine, paraquat, chlorate de soude par exemple). La phase aiguë dure au moins un mois Lésions multiples : pharyngolaryngées - stomato trachéobronchiques - pulmonaires digestives sus et sous diaphragmatiques, post-pylorique
Ingestion de caustiques
- Introduction - Epidémiologie - Physiopathologie des lésions : facteurs de gravité initiaux et pouvoir évolutif - Lésions viscérales multiples : - tractus digestif - voies aériennes - Prise en charge en urgence - Bilan lésionnel - Conclusion
- Sphère buccopharyngée : • atteinte inconstante (sévère en cas de paillette de soude)
• peau : mains, visage, face antérieure du thorax - Oesophage : zones de rétrécissement anatomique, bouche oesophagienne, cardia - Estomac : antre - Au-delà du pylore :• plus rare car pylorospasme (acides + ; Javel - ) • atteinte de contiguïté : rate, pancréas, colon transverse... • péritonite ascite
Tractus digestif
Wu MH., Surg. Gynecol. Obstet., 1993 ; 177 : 12-16 Wu MH., Hepato-Gastro-Enterology, 1996;43:846-50 Losanoff J., Surgery, 1996 ; 119 : 720 Cattan P., Annals of Surgery, 2000 ; 231 : 519-523
Caustiques
• Atteinte buccopharyngée • Brûlures cutanéesWason S. , J. Emerg., Med., 1985 ; 2 : 175-82 n = 489 Brûlures oropharyngées : 76% Brûlures oesophagiennes : 63% Brûlures oropharyngées et oesophagiennes : 54%
Ces lésions affirment la causticité du produit mais ne préjugent pas de la sévérité des lésions digestives A moyen terme Risque de synéchies gingivales Risque de synéchies buccales (" cul de poule »)
- Sphère buccopharyngée : • atteinte inconstante (sévère en cas de paillette de soude)
• peau : mains, visage, face antérieure du thorax - Oesophage : zones de rétrécissement anatomique, bouche oesophagienne, cardia - Estomac : antre - Au-delà du pylore :• plus rare car pylorospasme (acides + ; Javel - ) • atteinte de contiguïté : rate, pancréas, colon transverse... • péritonite par perforation ascite : oedème panpariétal (max 1
er semaine)Tractus digestif
Wu MH., Surg. Gynecol. Obstet., 1993 ; 177 : 12-16 Wu MH., Hepato-Gastro-Enterology, 1996;43:846-50 Losanoff J., Surgery, 1996 ; 119 : 720 Cattan P., Annals of Surgery, 2000 ; 231 : 519-523
- Carrefour pharyngolaryngé (37,8%) : épiglotte, sinus piriformes, bandes ventriculaires, arythénoïdes, cordes vocales - Filière trachéobronchique (9,4%) : Endoscopie bronchique systématique (2b) initiale et répétée • Αtteinte directe par inhalation• Ιndirecte par extension de la nécrose : TSG > TSD ; faces postérieures et médiastinales Nécroses-perforations-fistules trachéo/oesophagiennes
- Atteinte parenchymateuse : inhalation ou ingestion de substances volatiles - Epanchements pleuraux : (max 1 er semaine) (cf supra)Voies aériennes
Jaillard S., J.Thorac.Cardiovasc.Surg.,2002;123:186-8 Deneuville M., J.Chir.,1984;121:1-6 Sarfati E., J.Thorac.Cardiovasc.Surg.,1992;103:412-3
Caustiques
• Atteinte buccopharyngée • Brûlures cutanées • Carrefour pharyngolaryngéeWason S. , J. Emerg., Med., 1985 ; 2 : 175-82 n = 489 Brûlures oropharyngées : 76% Brûlures oesophagiennes : 63% Brûlures oropharyngées et oesophagiennes : 54%
Ces lésions affirment la causticité du produit mais ne préjugent pas de la sévérité des lésions digestives
Caustiques
• Atteinte buccopharyngée • Brûlures cutanées • Carrefour pharyngolaryngéeWason S. , J. Emerg., Med., 1985 ; 2 : 175-82 n = 489 Brûlures oropharyngées : 76% Brûlures oesophagiennes : 63% Brûlures oropharyngées et oesophagiennes : 54%
Ces lésions affirment la causticité du produit mais ne préjugent pas de la sévérité des lésions digestives
• Risque immédiat : détresse resp. aiguë obstructive • A terme : anastomose haute difficile - Carrefour pharyngolaryngé (37,8%) : épiglotte, sinus piriformes, bandes ventriculaires, arythénoïdes, cordes vocales - Filière trachéobronchique (9,4%) : Endoscopie bronchique systématique (2b) initiale et répétée • Αtteinte directe par inhalation• Ιndirecte par extension de la nécrose TSG > TSD ; faces postérieures et médiastinales Nécroses-perforations-fistules trachéo/oesophagiennes
- Atteinte parenchymateuse : inhalation ou ingestion de substances volatiles - Epanchements pleuraux : max 1ère
semaine (cf supra)Voies aériennes
Jaillard S., J.Thorac.Cardiovasc.Surg.,2002;123:186-8 Deneuville M., J.Chir.,1984;121:1-6 Sarfati E., J.Thorac.Cardiovasc.Surg.,1992;103:412-3
- Nécrose face postéromédiastinale TSG et constitution fistule trachéo-oesophagienne (01/09)Mme M, 59 ans, Destop : IIIb oesophage et estomac (1) En urgence : gastrectomie totale, double exclusion de l'oesophage, oesophagostomie, jéjunostomie Endoscopie initiale : petite lésion ulcéronécrotique face postéromédiastinale TSG
- Nécrose face postéromédiastinale TSG et constitution fistule trachéo-oesophagienne (01/09) - Cicatrisation très progressive (03/09)
Mme M, 59 ans, Destop : IIIb oesophage et estomac (2) En urgence : gastrectomie totale, double exclusion de l'oesophage, oesophagostomie, jéjunostomie Endoscopie initiale : petite lésion ulcéronécrotique face postéromédiastinale TSG
Mme M, 59 ans, Destop : IIIb oesophage et estomac (3) En urgence : gastrectomie totale, double exclusion de l'oesophage, oesophagostomie, jéjunostomie Endoscopie initiale : petite lésion ulcéronécrotique face postéromédiastinale TSG
- Nécrose face postéromédiastinale TSG et constitution fistule trachéo-oesophagienne (01/09) - Cicatrisation très progressive (03/09) - Fermeture quasi complète de la fistule (04/09)
Débat
• Double exclusion oesophage ? • Stripping oesophagien ?Melle G., 21 ans, Destop : IIIb oesophage et estomac-Gastrectomie totale, stripping oesophagien, oesophagostomie, jéjunostomie en urgence
Endoscopie initiale : brûlures face post.de trachée 1/3 inférieur, TSD et début TSGEvolution : nécrose face post. trachée 1/3 inférieur, carène, TSD et TSG, faces médiastinales
Melle G., 21 ans, Destop : IIIb oesophage et estomac-Gastrectomie totale, stripping oesophagien, oesophagostomie, jéjunostomie en urgence
Endoscopie initiale : brûlures face post.de trachée 1/3 inférieur, TSD et début TSGEvolution : nécrose face post. trachée 1/3 inférieur, carène, TSD et TSG, faces médiastinales
Débat
Lésions aggravées par stripping oesophagien ?Patch pulmonaire
- Ventilation en mode spontanée - " Nursing respiratoire » - Aspirations trachéales douces sans
dépasser la carène - Fibro-aspirations - Humidification+++ Si fuite gazeuse importante (VM) Pouvoir de cicatrisation+++Ingestion de caustiques
- Introduction - Epidémiologie - Physiopathologie des lésions : facteurs de gravité initiaux et pouvoir évolutif - Lésions viscérales multiples : - tractus digestif - voies aériennes - Prise en charge en urgence - Bilan lésionnel - Conclusion
Ingestion de caustiques
Prise en charge en urgence et bilan lésionnel
• Ce qu 'il faut faire • Les erreurs à éviter • Bilan lésionnel rapide, précis, exhaustif
Signes de gravité immédiate Anamnèse Chirurgie en urgence Clinique Endoscopies Biologie Imagerie
En urgence
Ce qu 'il faut faire Les erreurs à éviter
• Pas de vomissement, pas de lavage gastrique • Pas de neutralisation • Pas de sonde nasogastrique • Pas de pansement gastrique • Pas de voie jugulaire ou sous- clavière gauche (abord chirurgical cervical en urgence) • Pas de FOGD si suspicion de perforation digestive • Lavage à l 'eau des surfaces cutanées contaminées• Nettoyage de la bouche (paillettes !) • Poser une voie veineuse • Intuber si détresse respiratoire ou troubles de
conscience sévères • Corriger l 'état de choc • Faire préciser : nature, concentration, volume ingéré, heure d 'ingestion• Penser à une éventuelle toxicité générale • Penser aux associations (alcool, hypnotiques...)
Ingestion de caustiques
Prise en charge en urgence et bilan lésionnel
• Ce qu 'il faut faire • Les erreurs à éviter • Bilan lésionnel rapide, précis, exhaustif
Signes de gravité immédiate Anamnèse Chirurgie en urgence Clinique Endoscopies Biologie Imagerie
Anamnèse
- Forme, type et quantité ingérée (Qté > 150 ml) - Rechercher polyintoxication associée, notion d 'autolyse +++ - Horaire
Signes cliniques extradigestifs
Détresse respiratoire
- Origine ORL, épiglotte ++ - Atteinte pulmonaire directe - Atteinte trachéobronchique directe ou indirecte - Compensation d 'une acidose métabolique
Etat de choc
- Hypovolémique, septique, toxique (association ++) Hypothermie +++, hyperthermie Agitation-Angoisse-ProstrationSignes cliniques digestifs
- Agitation - Angoisse - Prostration - Douleurs spontanées - Vomissements hémorragiques - Examen abdominal : rechercher défense - contracture - matité
pré-hépatique (sphacèle et/ou perforation gastrique). - Rechercher un emphysème sous-cutané cervical attestant d 'une perforation oesophagienne.Examens répétés (+++)
Ingestion de caustiques
Prise en charge en urgence et bilan lésionnel
• Ce qu 'il faut faire • Les erreurs à éviter • Bilan lésionnel rapide, précis, exhaustif
Signes de gravité immédiate Anamnèse Chirurgie en urgence Clinique Endoscopies Biologie Imagerie
Biologie
- Hyperleucocytose - Thrombopénie - Anémie - Insuffisance rénale - Stigmates de CIVD - Réaction pancréatique - Acidose métabolique avec trou anionique • lactique +++ (souffrance tissulaire) • par absorption ions H
• par insuffisance rénale NB : Acide chlorhydrique (HCl) Acidose métabolique sans trou anionique (Na + K ) - (Cl + HCO 3 ) < 16 mEq/lIngestion de caustiques
Prise en charge en urgence et bilan lésionnel
• Ce qu 'il faut faire • Les erreurs à éviter • Bilan lésionnel rapide, précis, exhaustif
Signes de gravité immédiate Anamnèse Chirurgie en urgence Clinique Endoscopies Biologie Imagerie Radio de thorax ASP
Oakes DD., J.Clin.Gastro-Enterol.,1995;21:85-6
Mme R. 44 ans, HCl H12
Absence d 'anomalie
Mr V. 26 ans, Hydroxyde de Na H6 Mr R. 36 ans, soude caustique 500 ml - H8 Pneumopathie d 'inhalation SDRA débutant Epanchement pleural gaucheMme D. 43 ans HCl H8
Emphysème sous-cutané paroi thoraco-abdominale droite Emphysème sous-cutané cervical - pneumomédiastin
Mme D. 70 ans Soude caustique H12
Mr R. 36 ans Soude caustique, 500 ml, H8 Mme D. 43 ans HCL, H8Pneumopéritoine Absence de Pneumopéritoine
Mr R. 36 ans Soude caustique, 500 ml , H8
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