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A6 - J.C. Carrière La Controverse de Valladolid

I. Analyse de la préface. Jean Claude Carrière reconnait qu'il existe une grande incertitude sur la manière dont cette controverse s'est réellement déroulée 



Le projet consiste à étudier la célèbre controverse de Valladolid. Au

réflexion philosophique dans l'analyse du thème abordé. Jean-Claude Carrière La Controverse de Valladolid (1992).



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La Controverse de V alladolid. 164. E DE. LID. LA CONTROVERSE. DE VALLADOLID. JEAN-CLAUDE CARRIÈRE. Texte intégral. Flammarion Extrait de la publication 



LA CONTROVERSE DE VALLADOLID

LA CONTROVERSE DE VALLADOLID. Réalisation : Jean-Daniel Verhaeghe 1992. Scénario : Jean-Claude Carrière. Distribution : Jean Carmet (le légat du pape)



FICHE ÉLÈVE La controverse de Valladolid (1550-1551) au cinéma

À savoir : La controverse de Valladolid est un film de Jean-Daniel Verhaeghe scénario de Jean-Claude Carrière (1992) avec Jean Carmet



Annexe 7 - construire une controverse

Daniel Verhaeghe adaptation de la pièce de théâtre de Jean-claude Carrière). La controverse de. Valladolid est un débat demandé par Charles Quint au 



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L'événement - la dispute - a bien eu lieu et les catholiques ont effectivement examiné les opinions respectives de Las Casas et Sepùlveda sur la question de l' 



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I Analyse de la préface Jean Claude Carrière reconnait qu'il existe une grande incertitude sur la manière dont cette controverse s'est réellement déroulée 



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Jean-Claude Carrière!: La controverse de Valladolid récit Belfond Le pré aux Clercs 1992 Pocket N° 4689 254 pages ISBN!: 2-266-05401-5 Jean-Claude 



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Dans le récit Jean-Claude Carrière détaillait le contexte historique de la controverse de Valladolid La version théâtrale ne se focalise que sur le contenu de 



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Le cardinal exige que la statue de leur idole soit détruite Il demande aux colons de les menacer en prenant l'enfant pour analyser leurs réactions Il fait en 



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réflexion philosophique dans l'analyse du thème abordé Jean-Claude Carrière La Controverse de Valladolid (1992) Blog Chemins de philosophie : Daniel 



La Controverse de Valladolid : résumé chapitre par chapitre

Jean-Claude Carrière La Controverse de Valladolid : résumé détaillé chapitre par chapitre présentation des personnages et analyse de l'oeuvre



La Controverse de Valladolid (JC Carrière) : Analyse

Analyse de La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière (PDF rédigé par un prof): fiche de lecture avec résumé personnages thèmes 







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La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière (Fiche de lecture): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre lePetitLitteraire

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RESUME - LA CONTROVERSE DE

VALLADOLID

JEAN-CLAUDE CARRIERE(1992)

La controverse de Valladolid est un ouvrage de Jean-Claude Carrière, issu d'un fait historique portant le même nom. Au début du livre, une note de l'auteur ifigure pour expliquer qu'il a

romancé ces faits : " La controverse de Valladolid est un événement historique, mais elle ne s'est

pas déroulée comme je la raconte ici [...] Je n'ai eu pour intention que de soumettre un récit difffus

à une dramaturgie, que de tendre et durcir l'action. La vérité que je cherche dans le récit n'est pas

historique, mais dramatique. »

L'événement - la dispute - a bien eu lieu et les catholiques ont efffectivement examiné les opinions

respectives de Las Casas et Sepùlveda sur la question de l'évangélisation par la force du peuple

indien, mais rien n'indique qu'ils se sont rencontrés et qu'ils ont débattu de manière frontale,

comme c'est le cas dans le roman.

I. Les personnages principaux

1. Bartolomé de Las Casas

Le père Bartolomé de Las Casas est un dominicain âgé de 76 ans. Contrairement à ce que son âge

pourrait indiquer, il est un homme d'une grande vigueur. Il a d'abord été un jeune colon

inconscient de ce qu'il pouvait faire subir aux Indiens. Puis, il a eu une révélation et a compris que

les Indiens étaient des hommes comme lui, des ifils de Dieu et que le traitement que les colons

espagnols leur réservaient n'était pas acceptable. Il est ainsi un ardent défenseur de leur cause,

arguant que les Indiens sont des hommes, et non une race inférieure que l'on peut massacrer,

torturer ou évangéliser par la force. Il a beaucoup voyagé et possède une solide expérience de

terrain. Pour ces raisons, il n'a pas pu se consacrer autant qu'il l'aurait souhaité à la théologie. Il

sait que ce manque le dessert au cours de la dispute, mais il a choisi d'aider les plus démunis tout

au long de sa vie.

2. Ginès de Sepúlveda

Sepúlveda est un brillant chanoine philosophe maîtrisant à la perfection l'art de la dialectique. Il a

énormément étudié et fait preuve de beaucoup de stratégie dans ses prises de parole. Il est

favorable à l'évangélisation à tout prix : y compris celui de la guerre. Il possède une excellente vue

d'ensemble lui permettant d'avancer ses arguments au gré de conclusions logiques, mais il n'a

jamais pu assister de près aux outrages qui ont été inlfligés aux Indiens. Au même titre qu'une

bonne partie des religieux présents lors de la dispute.

3. Le cardinal Roncieri

Le cardinal Roncieri est le légat envoyé de Rome par le pape. Il est chargé d'arbitrer la dispute et

de juger si l'Église doit considérer les Indiens comme des hommes. Il est un personnage

extrêmement cultivé et habile et ne manque pas de soulever les faiblesses ou les incohérences

dans les discours des deux opposants. Il cache méthodiquement son opinion et se donne le temps

d'une rélflexion constructive en faisant durer plusieurs jours la dispute. Il ose parfois des choix

surprenant en invitant des Indiens, des colons et des boufffons dans l'église accueillant le débat.

II. Le résumé de l'histoire

L'auteur expose les grandes lignes du contexte historique. La dispute se déroule donc en Espagne, à Valladolid en 1550. Les Espagnols ont colonisé le Nouveau Monde et se servent des Indiens comme d'esclaves quand ils ne les maltraitent pas. Cette colonisation rapporte une manne ifinancière considérable au Royaume espagnol, notamment en raison de l'exploitation des

ressources locales. Mais Charles Quint a souhaité qu'une rélflexion ait lieu sur les méthodes de la

conquête de ce continent.

Sepúlveda a écrit un manuscrit approuvant et encourageant l'évangélisation par la guerre si cela

est nécessaire. Son travail n'a pas été accepté à l'imprimatur et un débat doit avoir lieu sur le

thème de son projet. Ce débat servira de prétexte à cette rélflexion.

La controverse de Valladolid mettra ainsi en confrontation les théories de Sepúlveda et celles de

Las Casas, défenseur des Indiens. Ses acteurs savent qu'elle risque fortement de déboucher sur une conclusion qui bousculera l'Église tout entière, mais aussi le Royaume d'Espagne. Alors que la dispute commence, le cardinal Roncieiri trébuche légèrement sur une marche défectueuse, ce qui est de mauvais augure. Toutefois, il continue son chemin comme si de rien

n'était. Il résume les grandes lignes du débat à venir et donne la parole à Las Casas en premier. Le

dominicain essaie tant qu'il peut de relater l'horreur à laquelle il a assisté : les massacres, la

torture, les humiliations faites aux Indiens, et ce en grand nombre. Il passe un temps considérable

à énumérer toutes ces actions qu'il estime être de véritables crimes. Ensuite, c'est au tour de

Sepúlveda de s'exprimer. Il est un habile orateur et il est diiÌifiÌicile de distinguer pour son adversaire

où il veut en venir et par conséquent les pièges à éviter.

Qui plus est, les nombreux prêtres présents sont, à l'image de Sepúlveda, des religieux plus

sensibles aux recherches qu'à l'action. Beaucoup d'entre eux n'ont jamais traversé l'océan, contrairement à Las Casas.

Sepúlveda cherche à établir que les Indiens sont des hommes possédant une âme inférieure,

tandis que Las Casas veut démontrer qu'ils sont égaux aux catholiques et qu'ils sont des hommes à

part entière. Ils usent de documents écrits et de manoeuvres diverses pour inlfluencer l'auditoire

dans leur sens. Sepúlveda, à la grande surprise de tous, fait notamment apporter sur place une

sculpture représentant un dieu indien. Tous les hommes présents dans l'église la trouvent laide et

Sepúlveda appuie sur cet argument : les Indiens n'ont pas de goût pour le beau, ce qui engendre

selon lui qu'ils sont de condition inférieure. La dispute dure plusieurs jours durant lesquels le cardinal reste toujours mystérieux concernant

son opinion. Cependant, ses prises de parole sont toujours pertinentes et il use d'idées farfelues

pour faire avancer le débat. Il invite deux colons s'étant initialement cachés dans l'église pour

assister à la dispute à venir exprimer leur opinion. Il a fait voyager cinq Indiens jusqu'en Espagne

pour les observer. Ils devaient être deux femmes, deux hommes et un enfant, mais une femme est morte au cours du trajet. Il ne reste donc plus qu'un couple avec un enfant et un autre homme. Le légat teste leurs réactions par divers procédés, ce qui ne manquera pas d'apitoyer et

d'exaspérer Las Casas. Le cardinal exige que la statue de leur idole soit détruite. Il demande aux

colons de les menacer en prenant l'enfant pour analyser leurs réactions. Il fait en outre venir une

troupe de boufffons, considérant que si les Indiens rient, ils prouveront que leurs esprits peuvent

être aussi élevés que ceux des personnes appréciant l'humour. La manoeuvre du légat suscitera

d'ailleurs beaucoup d'émoi, les boufffons pratiquant des pitreries vulgaires et obscènes pour un tel

lieu. Les Indiens ne rient pas à ce spectacle qui n'a aucun sens pour eux, ce que ne manquera pas de mentionner Las Casas. Ce dernier s'emportera ainsi vivement de les voir assister impuissants,

efffrayés et épuisés à ces expériences. À tel point qu'il s'approche de Sepúlveda avec véhémence et

que les deux hommes se battent. Le cardinal descend de sa chaise pour les arrêter et s'efffondre

sur la marche défaillante. Sa chute fera rire les Indiens, ce qui jouera sûrement en leur faveur.

L'avant-dernier jour, il ordonne à Las Casas de commencer à s'exprimer pour conclure la dispute.

Las Casas donne toute l'énergie de ses convictions dans cette dernière ligne droite. Ensuite,

Sepúlveda parle. À l'inverse de Las Casas, il a conservé quelques nouveaux arguments pour cette

dernière tirade. Après leurs interventions, le légat propose aux personnes présentes de parler si

elles le souhaitent. L'un des deux colons prend la parole. Il précise que si jamais les Indiens sont

considérés comme des hommes à part entière, leurs afffaires ne pourront plus fonctionner, que

toute une économie s'efffondrera et que les Indes n'auront plus vraiment d'intérêt. Le cardinal

conclut cette journée en indiquant qu'il a besoin d'une nuit de rélflexion et de prières pour prendre

sa décision.

Durant la soirée, un courrier du roi est remis au cardinal. Il ne l'ouvre pas, il sait déjà ce qu'il va lui

être demandé.

Le lendemain, le cardinal rend sa décision. Il estime que les Indiens sont des hommes de même

valeur que les catholiques et que l'évangélisation ne doit pas se faire par la guerre, mais être

amenée avec humanité et justice. Ainsi, le manuscrit de Sepùlveda ne recevra pas l'imprimatur.

Las Casas est rempli de joie.

Seulement le supérieur demande à parler au légat. Il lui précise une idée à l'oreille. Sans rélfléchir

préalablement et en indiquant qu'il ne renie pas ses précédentes conclusions sur les Indiens, le

légat annonce alors en hésitant que comme les Noirs d'Afrique sont considérés comme des sous-

hommes plus proches des animaux, les colons peuvent envisager de s'en procurer pour faire

fonctionner leurs afffaires. Ainsi, cela permettrait à l'économie des Indes de continuer de rapporter

de l'argent aux colons et au Royaume d'Espagne. Las Casas est dévasté par cette nouvelle

décision, il aiÌifiÌirme que les Africains sont des hommes comme les autres, mais la discussion se clôt

au tintement de la sonnette. La séance est déifinitivement levée et un homme de couleur noire balaie avec un certain abattement les débris de la statue indienne. Un jeune moine ayant assisté avec passion à l'intégralité des débats l'observe, pensif.quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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