Rapport de mission en République de Côte dIvoire
7 déc. 2012 entre le 7 décembre 2012 (date de la fin de la mission) et le 30 avril ... des partis politiques tels que le FPI le Rassemblement pour la ...
Rapport de mission en République de Côte dIvoire
du 25 novembre au 7 décembre 2019. Mission organisée par l'Office français de protection des Un cadre du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI).
Demande de mesures conservatoires
16 juil. 2018 7 décembre 2016 par. ... levées en application du plan d'action global commun (ci-après le «plan ... La déclaration relative à la politique.
Document denregistrement universel
17 mars 2021 Présentation du Groupe. Document d'enregistrement universel 2020 / ENGIE 7 ... loi n° 2006-1537 du 7 décembre 2006 relative au secteur de.
Rapport de mission en République de Côte dIvoire
République de Côte d'Ivoire du 25 novembre au 7 décembre 2019 Vers de nouvelles alliances politiques ? ... même que le pays était sous embargo.
Comply or die ? Les entreprises face à lexigence de conformité
(JCPOA) permettait d'entrevoir une levée des sanctions contre l'Iran – les entreprises européennes se préparant à investir dans le pays — le.
Nations Unies
9 janv. 2012 Le présent rapport fait suite à deux visites de l'expert indépendant en Côte d'Ivoire du 14 au 25 novembre et du 7 au 13 décembre 2011
VEILLE JURIDIQUE DIRE Textes covid-19 Décret du 28 juin 2022
28 juin 2022 LOI n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d'accélération et de ... représentant les Français établis hors de France et des élections partielles ...
SIPRI Yearbook 2018 Résumé en français
En particulier l'attaque d'une base de la. MONUSCO à Semuliki
Les Français et les nouveaux partis politiques - bvafr
Les Français et les nouveaux partis politiques Décembre 2013 Sondage réalisé par pour - CQFD Diffusé le samedi 7 décembre 2013 LEVEE D’EMBARGO LE 7 DECEMBRE – 4H00
Armaments,
Disarmament and
International
Security
SIPRIYEARBOOK
2018Résumé en françaisLES RAPPORTS DU GRIP 2018/4
STOCKHOLM INTERNATIONAL
PEACE RESEARCH INSTITUTE
Le SIPRI est un institut international indépendant spécialisé dans la recherche sur lesconits, les armements, leur contrôle, et le désarmement. Fondé en 1966, il fournit données,
analyses et recommandations sur la base de sources ouvertes, aux décideurs, chercheurs et médias ainsi qu"à tout public intéressé.LE SIPRI YEARBOOK
Le SIPRI Yearbook 2018 présente des données originales - notamment sur les dépenses militaires mondiales, les transferts internationaux d"armes, la production d"armements, lesforces nucléaires, les conits armés et les opérations multilatérales de paix - combinées à des
analyses pointues des aspects importants du contrôle des armements, de la paix et de la sécurité internationale. Cette brochure est le résumé de l"annuaire 2018 et fournit des extraits des données et des analyses qu"il contient.TABLE DES MATIÈRES
1. Introduction 1
Partie I. Conflits armés et gestion des conflits, 20172. Conit armé et processus de paix
23. Opérations de paix et gestion des conits
4 Partie II. Dépenses militaires et armements, 20174. Dépenses militaires 6
5. Transferts d"armes internationaux et évolutions de la production d"armements
86. Forces nucléaires mondiales
10 Partie III. Non-prolifération, contrôle des armes et désarmement, 20177. Désarmement nucléaire, contrôle des armes et non-prolifération
128. Menaces chimiques et biologiques envers la sécurité
149. Contrôle des armes classiques
1510. Double usage et contrôle du commerce des armes 16
Annexes 18
Traduction : Danièle Fayer-Stern (GRIP)
ISSN : 2466-6734
ISBN : 978-2-87291-130-1© SIPRI 2018
© GRIP 2018
www.sipriyearbook.org introduction 11. INTRODUCTION.
STABILITÉ INTERNATIONALE ET
SÉCURITÉ HUMAINE EN 2017
dan smith La sécurité mondiale s'est fortement dété- riorée cette dernière décennie. Le nombre, la complexité et la létalité des conits armés ont augmenté, avec de longues périodes d"une violence choquante au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud. En nette augmentation aussi, le nombre total de personnes déplacées de force dans le monde dépasse les 65 millions.L"internationalisation de conits internes,
le lien entre la violence criminelle et les activités d"une multitude de groupes armés ou l"impact du changement climatique sont autant de complications qui exacerbent l"in- sécurité humaine.Les transferts internationaux d"armes
majeures ont augmenté, et les dépenses militaires mondiales se sont stabilisées à un niveau élevé. Si le nombre de têtes nucléaires déployées a encore diminué, ce processus de réduction est menacé. LaRussie et lesÉtats-Unis se sont accusés mutuellement de
violer le Traité de 1987 sur l"élimination des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée. Également, bien que toujours appliqué, le Traité de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques oensifs expire en février 2021, sans aucune perspective de le prolonger ou de le remplacer.Le bilan mondial de la non-prolifération
nucléaire est mitigé. La Corée du Nord a rejoint les rangs des États dotés d"armes nucléaires, malgré tous les eorts inter- nationaux pour l"empêcher, tandis que lePlan d"action global conjoint convenu avec
l"Iran a jusqu"ici été considéré comme un succès. L"adoption du Traité sur l"interdic- tion des armes nucléaires en juillet 2017 a suscité une vive opposition des États dotés d"armes nucléaires et de leurs alliés, tandis que pour ses défenseurs, il s"agit d"une opportunité de relancer les progrès vers un désarmement nucléaire complet. Toutefois, des divergences philosophiques profondes et de longue date subsistent quant à la rela- tion entre les armes nucléaires et la sécurité internationale. Les tensions internationales et la dyna- mique changeante du pouvoir ont égale- ment été au premier plan en 2017. Les rela- tions diciles entre la Russie et les États-Unis - dues, entre autres, à l"annexion de la
Crimée et à l"engagement de la Russie dans
le conit en Ukraine orientale, ainsi qu"aux allégations d"ingérence russe dans la poli- tique intérieure occidentale - ont mis n à toute probabilité à moyen terme d"intégra- tion de la Russie à l"Occident. Citons égale- ment les tensions en mer de Chine méridio- nale et orientale, entre la Chine et l"Inde, le conit Inde-Pakistan au sujet du Cache- mire, la rivalité régionale entre l"Iran et l"Arabie saoudite et les tensions intra-OTAN avec la Turquie.
Au-delà des tensions entre entités rivales
ou au sein de zones géographiques spéci- ques, on assiste plus globalement à uneévolution des relations géopolitiques et
géostratégiques et des dynamiques de pou- voir, que n"expliquent ni le modèle bipolaire de la Guerre froide ni le modèle unipolaire qui a suivi. Si un changement est clairement en cours, on ignore quel en sera le résultat.2 sipri yearbook 2018, résumé
2. CONFLITS ARMÉS ET
PROCESSUS DE PAIX
Contrairement au passé, les conflits armés
semblent aujourd"hui se concentrer dans les zones urbaines et faire plus de victimes parmi les civils que parmi les militaires. Sur les onze premiers mois de 2017, au moins15399 civils ont été tués par des armes
explosives, la plupart dans les villes, soit une augmentation de 42 % par rapport à2016. Fin 2016, le monde comptait
65,6millions de personnes déplacées de
force, et il semble probable que ces records se soient poursuivis en 2017, en raison sur- tout d"une nouvelle crise de déplacement auMyanmar, ainsi que de nombreuses autres
crises prolongées, notamment en Afghanis- tan, en Amérique centrale, en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie, au Soudan du Sud, en Syrie et au Yémen.Les conits armés ont également aggravé
l"insécurité alimentaire, allant jusqu"à des niveaux de crise ou d"urgence aectant au moins un quart de la population dans sept pays : Afghanistan, République centrafri- caine (RCA), Liban, Somalie, Soudan duSud, Syrie et Yémen.
Les Amériques
Dans les Amériques, on peut espérer que le
processus de paix en Colombie mette bien- tôt un terme au seul conit armé actif dans l"hémisphère occidental. Toutefois, enAmérique centrale et du Sud (El Salvador,
Mexique et Paraguay), les niveaux de vio-
lence politique et criminelle sont restés élevés. Les villes sont parmi les plus dange- reuses du monde, et on assiste à l"escalade d"une crise de déplacements forcés, princi- palement en provenance du nord de l"Amé- rique centrale.Asie et Océanie
En Asie et Océanie, cinq pays ont été impli- qués dans des conits armés actifs en 2017 : l"Afghanistan, l"Inde, le Myanmar, le Pakis- tan et les Philippines. Au Myanmar, le déplacement forcé des Rohingyas a eu des retombées au Bangladesh. Ailleurs, comme aux Philippines, les forces de sécurité ont commis des actes de violence généralisée en toute impunité. En Afghanistan et aux Phi- lippines, l"État islamique est une menace croissante, et d"autres parties de cette région continuent d"être touchées par l"ins- tabilité pour diverses raisons. Les tensions augmentent en Asie du Nord-Est, l"une des régions les plus militarisées du monde, principalement en raison des programmes nucléaires et balistiques de la Corée duNord. En revanche, les processus de paix en
cours au Népal et à Sri Lanka ont contribué à accroître la stabilité dans ces deux pays.Europe
L'Europe a connu deux conflits armés actifs
en Europe en 2017, dans le Haut-Karabakh (Arménie et Azerbaïdjan) et en Ukraine.D"autres conits non résolus, bien qu"inac-
tifs, semblent toujours aussi insolubles :Chypre, Géorgie (Abkhazie et Ossétie du
Sud), Moldavie (Trans-Dniester) et Kosovo.
En arrière-plan, de fortes tensions sub-
sistent entre la Russie et les membres de l"OTAN et l"Occident en général, avec des allégations d"ingérence russe dans la poli- tique intérieure occidentale. Les États européens ont également continué à privi- légier la lutte contre le terrorisme. conflits armés et gestion des conflits 3Moyen-Orient et Afrique du Nord
Moyen-Orient et Afrique du Nord ont
connu sept conits armés actifs en 2017 : enÉgypte, Irak, Israël et Palestine, Libye,Syrie, Turquie et au Yémen. Beaucoup sont
interdépendants et impliquent des puis- sances régionales et internationales ainsi que de nombreux acteurs infraétatiques. On notera les retombées continues du prin- temps arabe, la rivalité régionale entre l"Iran et l"Arabie saoudite et les pertes de territoire par l"EI.L"Égypte connait la pire situation depuis
des décennies en matière de droits de l"homme et une guerre civile ouverte dans le Sinaï. L"Irak doit reconstruire les zones autrefois détenues par l"EI - en particulierMossoul, largement détruite - et assurer
une vraie réconciliation politique entre et au sein des communautés chiite, kurde et sunnite. La guerre complexe en Syrie a entraîné le déplacement de la moitié de la population - plus de 5,4 millions de réfugiés et plus de 6,1 millions de personnes dépla- cées à l"intérieur du pays - ainsi que de6,5millions en situation d"insécurité ali-
mentaire aiguë et de 4 millions d"autres qui en sont menacés. Les pourparlers de paix de l"ONU et les négociations d"Astana n"ont guère abouti. Au Yémen, la coalition dirigée par l"Arabie saoudite a maintenu son blocus partiel des territoires sous contrôle houthi, entrainant une insécurité alimentaire aiguë pour au moins 17 millions de personnes (60% de la population).Afrique sub-saharienne
L'Afrique subsaharienne a connu sept
conits armés actifs en 2017 : au Mali, Nigé- ria, en RCA, RDC, Éthiopie, Somalie et auSoudan du Sud. Des conits, des tensions
post-conit et des risques de conits armés potentiels ont concerné le Burundi, leCameroun, la Gambie, le Kenya, le Lesotho,
le Soudan et le Zimbabwe. Deux grandes évolutions peuvent être identiées : primo, de nombreux conits se chevauchent entre les États et les régions en raison des activi- tés transnationales de groupes islamistes violents, d"autres groupes armés et de réseaux criminels. En particulier dans les régions du Sahel et du lac Tchad, ces conits qui se chevauchent sont liés à l"ex- trême pauvreté, l"instabilité, la fragilitééconomique et la faible résilience - des
situations exacerbées par les changements climatiques, la corruption, des politiqueséconomiques inadéquates et la mauvaise
gestion. Secundo, les activités antiterro- ristes menées principalement par la France et les États-Unis en Afrique semblent s"in- ternationaliser davantage.4 sipri yearbook 2018, résumé
3. OPÉRATIONS DE PAIX ET
GESTION DES CONFLITS
Contrairement à 2016, 2017 a été une année mouvementée pour les opérations de paix, tant sur le terrain qu"au siège, en particulier pour l"ONU. La baisse de l"eectif total déployé, qui a commencé en 2012 avec le retrait de la FIAS, s"est poursuivie en 2017. Au total, le personnel déployé sur le terrain a diminué de 4,5 % en 2017 pour s"établir à145 911. Bien que les déploiements de l"ONU
aient augmenté avant 2016, ils ont diminué de 7,6 % en 2017, alors que le nombre de per- sonnes aectées à des opérations ne rele- vant pas des Nations unies a augmenté de2,3 % pour atteindre 47 557.
Tendances et évolutions des
opérations de paix en 2017En 2017, 63 opérations de paix multilaté-
rales étaient actives, pour 62 en 2016. Trois opérations onusiennes ont été clôturées : l"Opération en Côte d"Ivoire (ONUCI), laMission en Colombie (UNMC) et la Mission
pour la stabilisation en Haïti (MINUS- TAH). Ces deux dernières ont cédé la placeà des missions plus petites : la Mission de
vérication en Colombie (UNVMC) et laMission pour l"appui à la justice en Haïti
(MINUJUSTH). Une seule mission non onusienne a été clôturée - la Mission d"as- sistance régionale aux Îles Salomon (RAMSI) - et trois opérations non onu- siennes ont été créées : la Mission de laCEDEAO en Gambie (ECOMIG) ; la Mission
consultative de l"UE à l"appui de la réforme du secteur de la sécurité en Irak (EUAMIrak) ; et la Mission préventive de la Com-
munauté de développement de l"Afrique australe (SADC) au Royaume du Lesotho (SAPMIL). Bien que l"ONU demeure claire- ment l"acteur principal des opérations de paix, les deux opérations non onusiennes déployées par les communautés écono- miques régionales africaines montrent que les acteurs africains revendiquent un rôle croissant sur la scène des opérations de paix. Cela se reète également dans la créa- tion de la Force conjointe des États du G5Sahel (FC-G5S), une opération multilaté-
rale non pacique qui échappe à la déni- tion du SIPRI d"une opération de paix multilatérale.Tensions avec les États hôtes
Selon le programme de paix durable, les
opérations de paix de l"ONU s"intéressent davantage aux processus politiques, à la consolidation de la paix et à la prévention des conits. Ils se heurtent ainsi de plus en plus à des tensions au sujet de la souverai- neté nationale et opèrent à la frontière du consentement de l"État hôte. Au Burundi, en RDC au Soudan du Sud, les gouverne- ments considèrent les eorts de l"ONU comme une atteinte à leur souveraineté et en entravent le déploiement. Les eorts menés en dehors du système onusien ont été plus fructueux. Les États hôtes ont généra- lement privilégié des solutions essentielle- ment militaires à l"appui de leur autorité, comme le FC-G5S et la Multinational JointTask Force (MNJTF) contre Boko Haram.
Les organisations régionales ont pu inter-
venir dans les petits pays, même si dans le cas de la Gambie et du Lesotho, la mesure de l"appui du gouvernement hôte était discutable.Décès parmi les soldats de la paix
Les années précédentes, c'est surtout la
MINUSMA (Mission multidimensionnelle
intégrée de stabilisation au Mali) qui a dû aronter des décès de soldats de la paix dus à des actes d"hostilité. Cependant, en 2017, conflits armés et gestion des conflits 5 nombre d"opérations de paix multilatérales, par type d"organisation, 2008-17Nombre d'opérations
ONUOrganisation ou alliance régionale Coalition ad hocOrganisation responsable :010203040506070
2017201620152014201320122011201020092008
Parfois, cette discussion a été éclipsée par deux autres évolutions : la plus grande insé- curité du personnel déployé dans les opér- ations de paix, et la volonté de DonaldTrump de réduire drastiquement le budget
du maintien de la paix de l"ONU.En 2017, les opérations de paix de l"ONU,
et de l"Afrique, ne pouvaient plus compter sur un " nancement prévisible et durable». Les coupes budgétaires voulues par l"administration Trump, surtout, ont obligé l"ONU à repenser sa stratégie dans de nombreuses opérations. Plusieurs pays contributeurs espéraient que ces réductions budgétaires pourraient servir à renforcer la réforme du maintien de la paix. Toutefois, cette tactique de " saucissonnage » comme pour la MONUSCO, voire des retraits plus importants comme pour la MINUAD (Opér ation hybride UA/ONU au Darfour), pourraient exposer davantage les soldats de la paix et rendre les populations plus vulné- rables. Est-il dès lors réaliste d"attendre de l"ONU qu"elle continue à faire plus avec moins, et le risque en vaut-il la peine ? la MINUSCA (Mission multi-dimension- nelle intégrée pour la stabilisation en Répu- blique centrafricaine) et la MONUSCO (Mission pour la stabilisation en RDC) ontégalement subi des pertes importantes. En
particulier, l"attaque d"une base de laMONUSCO à Semuliki, au Nord-Kivu, le
7décembre, a fait 15 morts et au moins
53blessés parmi les soldats de la paix
tanzaniens.L"ONU a assisté à une forte augmentation
du nombre de décès dus à des actes hostiles, en termes absolus (de 34 en 2016 à 61 en2017) et en part de l"eectif déployé (de
0,31à 0,61/1000). Une étude indépendante
sur la sécurité des soldats de la paix, dirigée par le lieutenant-général Carlos Alberto dosSantos Cruz, n"a pas répondu à la question
de savoir comment l"ONU pourrait générer des forces susamment agiles et mobiles pour obtenir une posture plus robuste et proactive, nécessaire à ces environnements de mission plus diciles.Réforme des opérations de maintien
de la paix des Nations unies et budgetLa réforme du maintien de la paix, dont la
mise en uvre du rapport du Groupe d"ex- perts indépendants de haut niveau de l"ONU, a continué d"être discutée à l"Assem- blée générale et au Conseil de sécurité.6 sipri yearbook 2018, résumé
4. DÉPENSES MILITAIRES
On estime les dépenses militaires mon-
diales à 1739 milliards USD en 2017, le niveau le plus élevé depuis la n de laGuerre froide, soit 2,2 % du PIB mondial, ou
230 USD par personne. Le total des
dépenses mondiales a été légèrement plus élevé qu"en 2016, soit une hausse de 1,1 % en termes réels.Les dépenses militaires en Amérique du
Nord ont diminué pour la septième année
consécutive, en baisse de 0,2 % par rapportà 2016. En revanche, en Asie de l"Est, elles
ont continué d"augmenter, pour la 23eannée consécutive, et de 4,1 % par rapport à 2016.En Europe occidentale, les dépenses mili-
taires ont augmenté pour la troisième année consécutive, en hausse de 1,7 % par rapportà 2016. Elles ont diminué en Afrique, en
Amérique centrale et dans les Caraïbes
ainsi qu"en Europe orientale, tandis qu"elles ont augmenté en Europe centrale, auMoyen-Orient (selon les pays pour lesquels
des données sont disponibles) et en Amé- rique du Sud.A 610 milliards USD, les États-Unis sont
restés le premier dépensier, soit 3,1 % de leur PIB, le même niveau qu"en 2016. Si leurs dépenses militaires en 2017 étaient inférieures de 22 % au sommet atteint en2010, cette tendance à la baisse s"est atté-
nuée. Fin 2017, le Sénat américain a approuvé un nouveau budget militaire pour2018 de 700 milliards USD, une nette aug-
mentation par rapport à 2017.En 2017, la Chine, 2e plus grand dépen-
sier au monde, a alloué environ 228mil- liards USD à ses forces armées, soit 5,6 % de plus qu"en 2016 - la plus faible augmenta- tion depuis 2010, mais qui suit la croissance du PIB plus l"ination. L"Arabie saoudite est devenue le 3e dépensier, après une augmen- tation de 9,2 % pour atteindre 69,4 milliardsUSD. En revanche, les dépenses de la Russie
ont chuté de 20 % pour s"établir à 66,3 mil- liards USD, soit les 4e plus importantes ; etcelles de l"Inde ont augmenté de 5,5 % pour atteindre 63,9milliards USD, soit les5e plus importantes au monde.
Dette, prix du pétrole
et dépenses militairesPour certains pays qui en sont tributaires,
les recettes pétrolières publiques jouent un rôle important dans les décisions en matière de dépenses. La chute du prix du pétrole en 2014 (et les faibles prix depuis) a nécessité de trouver d"autres sources de nancement (emprunt ou dette), y compris pour les dépenses militaires. En comparant dépenses militaires mondiales, 2017Dépenses Variation
Région
(USD md.) (%)Afrique
(42,6) -0,5Afrique du Nord (21,1) -1,9
Afrique subsaharienne 21,6 0,9
Amériques
695 0,0
Amérique centrale 7,6 -6,6
et CaraïbesAmérique du Nord 630 -0,2
Amérique du Sud 57,0 4,1
Asie et Océanie
477 3,6
Asie centrale et du Sud 82,7 3,0
Asie de l"Est 323 4,1
Océanie 29,9 -0,6
Asie du Sud-Est 41,1 0,1
Europe 342 -2,2
Europe centrale 24,1 12
Europe de l"Est 72,9 -18
Europe de l"Ouest 245 1,7
Moyen-Orient
Total mondial 1 739
( ) = estimation incertaine ; . . = données non disponibles. Chires en USD courants (2016).Variations en termes réels pour la période
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