[PDF] Réduction du risque de catastrophe : Bilan mondial 2015

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Rendre le développement durable :

l'avenir de la réduction des risques de catastrophe

Réduction du risque de

catastrophe : Bilan mondial 2015
ii

Le Bilan mondial 2015 sur la réduction des risques de catastrophe comporte des contenus enrichis. Il est

jalonné d"icônes virtuelles qui facilitent la connexion avec l"application complémentaire "

GAR for Tangible

Earth (GfT)

» et fournissent des informations complémentaires ainsi que des contenus multimédias.

Pour utiliser ces icônes virtuelles, pointez tout d"abord la caméra de votre tablette numérique ou de

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pour enrichir la lecture apparaîtra alors sur votre appareil. Icône Terre : permet l"accès à un globe 3D dynamique sur lequel des données géographiques pertinentes pour la section de texte en cours sont activées. Icône Chercheurs : permet d"accéder à des informations concernant les chercheurs ayant contribué à la section en cours, à leurs rapports, à des liens internet et à des vidéos. Icône Tablette : ouvre des animations dynamiques et des informations supplémentaires concernant les graphiques statiques du Bilan mondial 2015. Icône Vidéo : permet l"accès à des vidéos de l"UNISDR et des partenaires pertinentes pour la section de texte en cours. Icône Lien internet : permet l"accès à des sites internet ex- ternes qui fournissent des informations pertinentes pour la section de texte en cours.

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ISBN 978-92-1-132042-8

© Nations Unies 2015. Tous droits réservés.

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Le contenu de cette publication peut être librement cité à condition de mentionner la source.

Citation

: UNISDR, 2015. Rendre le développement durable : l"avenir de la réduction des risques de catastrophe. Bilan

mondial sur la réduction des risques de catastrophe. Genève,

Suisse

: Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR).

Design et mise en page

: AXIS et ELP, Tokyo, Japon Takae Ooka, New York, États-Unis

Rédaction

: Christopher J. Anderson, Vienne, Autriche

Impression

: Imprimerie Gonnet, Belley, France

Ce papier contient 60

% de fibres recyclées post-consommation et 40 % de fibres vierges certifiées FSC provenant de forêts

correctement gérées.

2012 Hurricane Sandy

Address disaster risks

Global wealth distribution

Orissa success story

Media Handbook

iii

Cette quatrième édition du

Bilan mondial des

Nations Unies sur la réduction des risques de catas- trophe est publiée à un moment clé pour l"avenir du développement. La communauté internationale s"apprête en effet à adopter une série d"objectifs de développement durable ainsi qu"un accord universel sur le climat. La réduction des risques de catastrophe peut lar- gement contribuer à faire progresser ces agendas, car elle présente des liens étroits avec la réduc- tion de la pauvreté, le développement durable et le partage de la prospérité. Alors que nous nous préparons à la troisième Conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophe qui doit se tenir à Sendai au Ja- pon, il est crucial de comprendre les messages de ce rapport et de prendre les mesures qui s"imposent. De nombreux pays restent sous la menace d"importantes pertes potentielles dues

aux catastrophes et les plus touchés sont précisé-ment ceux qui sont les moins à même d"investir dans leur résilience future. Les modèles mondiaux suggèrent que le risque de pertes économiques augmente en raison de l"accroissement rapide

de la valeur des actifs soumis à des aléas ma- jeurs. Par ailleurs, une large proportion des pertes demeure associée à de petites catastrophes récurrentes dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, qui endommagent grave- ment des infrastructures publiques critiques, des habitations et des moyens de production, c"est- à-dire des piliers essentiels de la croissance et du développement. Les gouvernements, la société civile et le secteur privé ont l"opportunité et l"obligation de collabo- rer et de s"engager à un avenir plus sûr. Un cadre de référence plus inclusif et ambitieux pour la réduction des risques de catastrophe est crucial si nous voulons construire un monde meilleur pour tous. Ensemble, mettons donc tout en œuvre pour garantir un développement résilient et durable.

Ban Ki-moon

Secrétaire général de l"ONU

Avant-propos

iv

La plupart des catastrophes susceptibles de

se produire n"ont pas encore eu lieu. ressources nécessaires pour se prémunir contre les pertes dues à de grandes catastrophes peu fréquentes. De nombreux pays, dont l"Algérie, le

Chili, l"Indonésie, l"Iran, Madagascar, le

Pakistan, le Pérou ainsi que de nombreux PEID

ne réussiraient pas un test de la résilience

ććććȉpériode de retour

de 1 sur 100 ans. De plus, leur capacité limitée à se redresser rapidement peut accroître les Tant la mortalité que les pertes économiques associées aux risques extensifs (risques de catastrophe mineurs mais récurrents) sont dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Pour la dernière décennie, les pertes dues à des risques extensifs

étaient équivalentes à

ć dans 85 pays et territoires.

Les risques extensifs sont largement responsables de la ć et des ć aux catastrophes et ils suscitent une érosion permanente des ć tels

que les logements, les écoles, les installations médicales, les routes et les infrastructures locales.

Le coût des risques extensifs n"est toutefois pas visible et a tendance à être

ȒćǾ car

il est habituellement petites entreprises Les pertes économiques dues aux catastrophes telles que les séismes, les tsunamis, les cyclones et les inondations atteignent aujourd"hui en moyenne chaque année. Les pertes futures (pertes annuelles prévisionnelles) sont aujourd"hui estimées à 314 milliards de dollars américains pour les seules zones construites. constituer Pour les petits États insulaires en développement (PEID), les pertes futures dues aux catastrophes représentent une . Par exemple, par comparaison avec l"Europe et l"Asie centrale, chaque année une part ǗǕactifs en raison des catastrophes. Les pertes prévisionnelles annuelles dans les PEID sont

équivalentes à près de 20

% de leurs dépenses sociales totales, contre seulement 1,19 % en Amérique du Nord et moins de 1 % en Europe et en Asie centrale. v risques de catastrophe

De 1980 à 2012,

ǙǗȉannées de vie ont été perdus chaque année en raison des

catastrophes signalées à l"échelle internationale. La notion d"année de vie humaine fournit une

meilleure représentation de l"impact des catastrophes, car elle mesure le temps nécessaire pour produire le développement économique et le progrès social.

Plus de

80
% du total des années de vie perdues en raison de catastrophes sont répartis dans , ce qui constitue une sérieuse entrave à ćȒćcomparable à des maladies telles que la tuberculose. Si ce risque était partagé de manière égale au sein de la population mondiale, il serait

équivalent

ou à pour les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Ceci représente un risque vital pour les personnes qui ont déjà du mal à survivre au quotidien.

Il s"agit là d"un

publique et l"éducation.

En proportion des dépenses sociales

, les pertes annuelles prévisionnelles sont cinq fois plus élevées dans les pays à faible revenu que dans les pays à revenu élevé. Les pays où il est le plus crucial d"investir dans le développement social sont aussi ceux où de tels investissements sont par les risques de catastrophe. țˋǘȜ Ceci est non seulement problématique pour les pays à faible revenu, mais également pour les tels que la Jamaïque et les Philippines ainsi que pour les pays

à revenu élevé

tels que la Grèce. Bien que des pays tels que la Jamaïque et la Grèce soient exposés à des risques bien moindres par comparaison aux

Philippines,

du développement social. vi

À travers l"évolution des températures, des précipitations et du niveau des océans, entre autres

niveau des aléas et exacerbe les risques de catastrophe.

Il est estimé que d"ici à 2050,

40
, en particulier en Afrique et en Asie. Dans le bassin des Caraïbes, le changement climatique sera à l"origine de 1,4 milliard de dollars

américains supplémentaires de pertes annuelles prévisionnelles, pour les seuls dégâts causés

par les cyclones. augmenterait de deux fois en Anguilla et de cinq fois à Trinité-et-Tobago. En revanche, le

Bien que "

le Ć

» (GIEC), une forte

variabilité régionale de cette diminution du rendement est à prévoir. Les pertes provoquées par une sécheresse d"une période de retour de 1 sur 25 ans pour la production de maïs au Malawi pourraient être supérieures de 23 % sur la période 2016-2035 par rapport à la période 1981-2010. Étant donné que l"agriculture représente 30 % du PIB du

Malawi, ceci pourrait

pousser le pays au-delà de son seuil de résilience l"agriculture représente respectivement 30 et 38 % du PIB, les dans un scénario de changement climatique identique. L"empreinte écologique de la de l"énergie et des ressources naturelles excède aujourd"hui la biocapacité de la planète de près de 50 %. Les 2000.
D"autres écosystèmes essentiels qui jouent un rôle de régulation, comme les mangroves et les récifs coralliens, connaissent également une dégradation rapide. Le pertes prévisionnelles. vii

Des inégalités croissante face aux risques

La croissance des

ȉ ȉć ressources naturelles

menacent de conduire les risques à des niveaux dangereux et imprévisibles et d"engendrer des Les 2 % les plus riches de la population adulte mondiale détiennent aujourd"hui plus de 50 % de la richesse mondiale, tandis que les 50 % les plus pauvres détiennent moins de 1 % de la richesse

rémunérations réelles et de coupes dans les dépenses en matière de sécurité sociale, devrait

conduire à des inégalités croissantes face aux risques entre les territoires et les groupes sociaux. "0 0" 1"2/0 "1 )"0 1"//&1,&/"0 .2& +,quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45

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