[PDF] Mathématiques discr`etes Chapitre 3 : Logique prédicats





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Le prédicat est constitué de tous les mots qui n'appartiennent ni au groupe sujet ni au(x) groupe(s) complément(s) de phrase. C'est le groupe construit  Questions d'autres utilisateurs
  • Quelle est la définition du mot prédicat ?

    ? prédicat
    Élément central de la phrase, autour duquel s'organise la fonction des autres éléments de l'énoncé. (Dans la phrase de base, c'est le syntagme verbal par rapport au syntagme nominal sujet : Le chien aboie.)
  • Quel est le prédicat dans une phrase ?

    Le prédicat est constitué de tous les mots qui n'appartiennent ni au groupe sujet ni au(x) groupe(s) complément(s) de phrase. C'est le groupe construit autour du verbe principal d'une phrase. Il contient donc le verbe principal et tous les éléments qui en dépendent.
  • C'est quoi un prédicat en logique ?

    En logique mathématique, un prédicat d'un langage est une propriété des objets du domaine considéré (l'univers du discours) exprimée dans le langage en question.
  • Les prédicats
    Les énoncés mathématiques intéressants sont le plus souvent des énoncés à propos d'objets mathématiques variables. Par exemple l'énoncé « L'entier n est pair» dépend de la variable n . Un tel énoncé est appelé prédicat.
U.P.S. I.U.T. A, D´epartement d"Informatique Ann´ee 2010-2011 Math

´ematiques discr`etes

Chapitre 3 : Logique, pr´edicats

1. Propositions, Connecteurs

Propositions

D´efinition :On appellepropositionun ´enonc´e ayant un sens et dont on peut dire s"il est vrai ou faux.

Exemples 1

"3 est un entier pair" "7 est un nombre premier" "Toulouse est une ville d"Espagne"

Attention :

"n?Netnest pair" n"est pas une proposition, parce que cet ´enonc´e n"est pas vraiou faux : sa valeur de

v´erit´e d´epend den.

"la pr´esente affirmation est fausse" n"est pas une proposition (il y a des r`egles pr´ecises de construction des

propositions, nous ne rentrons pas dans ces d´etails ici).

Usuellement, on d´esigne les propositions par des lettres :A,B,C ...,p,q,r,...et on leur attribue une

valeur de v´erit´e: vrai (V,1) ou faux (F,0).

Connecteurs

En calcul arithm´etique, les nombres s"ajoutent, se retranchent, se multiplient,... de fa¸con analogue, lecalcul

propositionnelpermet de combiner les propositions entre elles au moyen deconnecteurs logiques, ce proc´ed´e

permet de construire d"autres propositions.

Sipest une proposition (un ´enonc´e sans ambigu¨ıt´e) on lui associe satable de v´erit´e(toutes les ´eventualit´es).

p 0 1

1) N´egation

Lan´egationdepest la proposition qui est fausse lorsquepest vraie, et vraie lorsquepest fausse. On la

note non(p), ou¬pou p. p¬p 01 10

2) Conjonction

Soientpetqdeux propositions. Leurconjonctionest vraie lorsque toutes les deux sont vraies, on l"obtient

en liantpetqpar le mot "et" :petq, not´e aussip?q. pqp?q 000 010 100
111
1

Exemples 2

•p: "3 est un entier pair" ;q: "4 est un entier impair" •p: "6 est un multiple de 2" ;q: "6 est un multiple de 3"

3) Disjonction

Soientpetqdeux propositions. Leurdisjonctionest vraie lorsque l"une au moins est vraie, on l"obtient en

liantpetqpar le mot "ou" :pouq, not´e aussip?q. pqp?q 000 011 101
111

Exemples 3

•p: "9 est un multiple de 2";q: "9 est un multiple de 3" •p: "12 est un multiple de 5";q: "12 est un multiple de 7"

Remarque :dans le langage courant, le oufran¸cais a une connotation d"exclusivit´e (les deux propositions

ne peuvent ˆetre vraies simultan´ement, par exemple : "fromage ou dessert";"une porte est ouverte ou

ferm´ee"), alors que le ou logique admet cette ´eventualit´e. Pour ´eviter cette confusion, on d´efinit leou exclusif, not´ew. pqpwq 000 011 101
110

Exercice de cours 1.

Quelles sont les valeurs de v´erit´e des propositions suivantes? On commencera par les ´ecrire `a l"aide de connecteurs logiques et de propositions plus simples. P="il n"est pas vrai que 23 n"est pas divisible par 7" Q="πvaut 4 et la somme des angles d"un triangle vaut 180 degr´es" R="πvaut 4 ou la somme des angles d"un triangle vaut 180 degr´es"

Exemple 4

Dressons la table de v´erit´e de la proposition

A= (p?q)? ¬p.

pqp?q¬pA 00 01 10 11 2 Exercice de cours 2. Dresser la table de v´erit´e de la proposition suivante :

B= (¬p? ¬q)?p.

4) Implication

Soientpetqdeux propositions. La proposition "pimpliqueq", appel´ee aussi "pentraˆıneq", "sipalorsq",

not´eep→qest d´efinie par le tableau de v´erit´e suivant : pqp→q 001 011 100
111

Exemples 5

•p: "3 est plus grand que 4";q: "6 est plus grand que 7" •p: "No¨el est en mars";q: "il neige tous les jours de juillet" Exercice de cours 3. On consid`ere la proposition suivante, dont on consid`ere qu"elle est vraie : P="Si j"ai 1000 euros dans la poche, alors je peux acheter un caf´e". a) ´ecrireP`a l"aide de 2 propositions plus simples et du connecteur logique→. b) que peut-on dire si j"ai 1000 euros dans la poche? c) que peut-on dire si je n"ai pas 1000 euros dans la poche? d) que peut-on dire si je peux m"acheter un caf´e? e) que peut-on dire si je ne peux pas m"acheter un caf´e?

5) Equivalence

Soientpetqdeux propositions. La proposition "pest ´equivalent `aq" est not´eep↔q. C"est la conjonction

dep→qetq→p. pqp↔q 001 010 100
111
Exercice de cours 4. Donner les tables de v´erit´e des propositions suivantes :

C= (p→q)?q;D=q↔ ¬p.

Exercice de cours 5. Soient les propositions :

p="Jean est fort en math´ematiques", q="Jean est fort en informatique",r="Jean est fort en anglais". Repr´esenter les affirmations suivantes sous forme symbolique `a l"aide des propositionsp,qetr: P

1="Jean est fort en math´ematiques mais faible en anglais",

P

2="Jean n"est ni fort en math´ematiques ni fort en informatique",

P

3="Jean est fort en informatique ou il est `a la fois faible en anglais et fort en math´ematiques",

3 P4="Jean est fort en informatique s"il est fort en math´ematiques", P

5="Jean ne peut ˆetre fort en informatique sans ˆetre fort en anglais".

D´efinition :On appelletautologieune proposition toujours vraie, not´ee?, et on appellecontradiction

(ou antilogie) une proposition toujours fausse, not´ee?.

D´efinition :On dit queqest unecons´equence logiquedepsip→qest une tautologie. On ´ecrit alors

p?q. On dit quepetqsontlogiquement ´equivalentessip↔qest une tautologie (autrement dit,petqont la mˆeme table de v´erit´e). On note alorsp?qoup≡q.

Propri´et´es :

•double n´egation :¬(¬p)≡p,

•idempotence :p?p≡p;p?p≡p,

•commutativit´e :p?q≡q?p;p?q≡q?p;p↔q≡q↔p mais attention :p→q?≡q→p. •associativit´e : (p?q)?r≡p?(q?r) ; (p?q)?r≡p?(q?r). •distributivit´e : (p?q)?r≡(p?r)?(q?r) ; (p?q)?r≡(p?r)?(q?r).

•absorption :p?(p?q)≡p;p?(p?q)≡p.

•lois de Morgan :¬(p?q)≡(¬p)?(¬q) ;¬(p?q)≡(¬p)?(¬q).

•implication :p→q≡

p?q. •exportabilit´e : (p?q)→r≡p→(q→r).

•contraposition :p→q≡

q→p.

Exemples 6

V´erifions les propri´et´es suivantes : idempotence, distributivit´e.

Exercice de cours 6.

V´erifier en dressant leur table de v´erit´e les propri´et´es suivantes :

•absorption

p?(p?q)≡p p?(p?q)≡p

•contraposition

p→q≡ q→p

Exercice de cours 7.

V´erifier que l"on a

(p↔q)↔r≡p↔(q↔r) mais que

2. Formes propositionnelles

A partir de l"ensemble des nombres r´eels, on ajoute des variables et on combine le tout pour former des

polynˆomes. De la mˆeme fa¸con, `a partir des propositions on ajoute des variablesp,q,r...appel´eesvariables

propositionnelles. En les combinant `a l"aide de connecteurs logiques on obtient lesformes propositionnelles,

ouformules. C"est ce que nous avons d´ej`a commenc´e `a faire pr´ec´edemment.

D´efinition :SoitPAun ensemble de lettres, appel´eesvariables propositionnelles. L"ensemble desformes

propositionnelles(ouformules) surPAse d´efinit comme suit : 4

- une proposition est une forme propositionnelle,- sipest une variable propositionnelle, alorsp´ecrit tout seul est une forme propositionnelle,

- siPest une forme propositionnelle, alors¬Pl"est aussi, - siPetQsont deux formes propositionnelles, alorsP?Q,P?Q,P→QetP↔Qle sont aussi. Dans une forme propositionnelle, quand on remplace les variables pardes propositions, on obtient une

proposition `a laquelle on peut attribuer une valeur de v´erit´e. Onpeut ´egalement dresser la table de v´erit´e

d"une formule, en fonction des valeurs de v´erit´e des variables qui la composent.

Exemples 7

•f(p,q) =p?q,

•g(p,q) =p?q,

•P(p) =p?p, c"est une tautologie,

•Q(p) =p?p, c"est une contradiction.

Il y a 16 formes propositionnelles fonctions de 2 variables :

000100011100011101

010010010011011011

100001001010110111

110000100101101111

on reconnaˆıt : f1=?f2=p↓qf3f4f5=p?qf6f7f8=p↔q f9f10f11f12f13=p→qf14f15=p?qf16=? La forme propositionnellef2est not´ee↓"pierce". On peut exprimerp↓qen fran¸cais en disant "nip, niq". D´efinition :Unefonction d"interpr´etation(ouinterpr´etation) est une application

I:PA-→ {0,1}

p?-→I(p)

cette application attribue `a chaque variable propositionnelleune valeur logique, et permet donc d"´evaluer

la valeur de v´erit´e d"une forme propositionnelle surPA. Une forme propositionnelle poss´edantnvariables

admet 2 ninterpr´etations diff´erentes.

D´efinition :SoitPune forme propositionnelle. On appellemod`eledePtoute interpr´etation qui rendP

vraie.

Exemples 8

•P=p?qalorsId´efinie parI(p) = 0etI(q) = 1est un mod`ele deP •Q=p?(q?r): alorsId´efinie parI(p) =I(q) =I(r) = 0est un mod`ele deQ

•toute interpr´etation est mod`ele d"une tautologie, et une contradiction n"admet pas de mod`ele.

Exercice de cours 8. D´eterminer (si possible) un mod`ele des formes propositionnelles suivantes; A= (p? ¬q)?(q→p);B= (p→q)?(p→ ¬q)C= ((p→q)?(r→p))→ p. 5 D´efinition :SoitF={P1,...,Pn}un ensemble de formules, etPune autre formule (n"appartenant pas

n´ecessairement `aF). On dit quePest unecons´equence logiquedeF, et on ´ecritF ?P, si tout mod`ele

commun aux ´el´ements deFest un mod`ele deP, ce qui revient `a dire que (P1?P2?...?Pn)→Pest

une tautologie. Les ´el´ements deFsont appel´es lespr´emisses.

Exemple 9

•Transitivit´e (r`egle du syllogisme) :{p→q,q→r} ?p→r. Exercice de cours 9. V´erifier les cons´equences logiques suivantes :

•Modus-Ponens :{p,p→q} ?q.

•Modus-Tollens :{

q,p→q} ?p. P??P→Qo`uPetQsont deux formes propositionnelles. D´efinition :SoitF={P1,...,Pn}un ensemble de formules. On dit queFestcoh´erent, ou que les formules deFsontcompatiblessi elles ont au moins un mod`ele en commun, ce qui revient `a dire que P

1?P2?...?Pnadmet au moins un mod`ele.

Dans le cas contraire, on dit que les formules sontincompatibles, ou quel"ensembleFest incoh´erent

(inconsistant).

Exemples 10

• {p,p?q}sont compatibles

• {p?q,p?q}sont incompatibles

Exercice de cours 10. Les formules suivantes sont-elles compatibles? {p→q,q→p}, {p→q,q→ ¬p}. Th´eor`eme :SoitF={P1,...,Pn}un ensemble de formules. Une formulePest une cons´equence logique deFsi et seulement si la contradiction?est une cons´equence deF ??

P?=?P1,...,Pn,P?. Ce que l"on

´ecrit :

F ?Pest ´equivalent `aF ??

P?? ?.

Ce qui revient `a dire que l"ensemble est

?P1,...,Pn,

P?incoh´erent.

3. Sch´emas de raisonnement

Une des questions qui se pose est de d´eterminer si une formule est une cons´equencelogique d"un ensemble

de formules.

3.1 Exemple

supposons que nous ayons valid´e les hypoth`eses suivantes : *les gens qui ont de la rougeole doivent prendre le m´edicament X *les gens qui ont de la fi`evre et des points rouges au fond de la gorge ont la rougeole *ceux pour qui la temp´erature d´epasse 38 ◦sont consid´er´es comme ayant la fi`evre. Jean a des points rouges au fond de la gorge et a une temp´erature de 39 ◦5 La question est :Est-ce-que Jean doit prendre le m´edicament X?.

L"assertion "Jean doit prendre le m´edicament X" est consid´er´ee comme une formule `a d´emontrer.

On pose :

r:" avoir la rougeole" x:" doit prendre le m´edicament X" f: " avoir la fi`evre"quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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