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traiter de la mixité sociale en quartier aisé par l'habitat : l'enjeu du peuplement par les 12 APUR Les chiffres du logement social à Paris en 2018. 17 ...
MASTER 1 " Urbanisme et Aménagement »
Mémoire de 1ère année
L'introduction de logements sociaux
dans les Beaux quartiers de Paris Demandes et politiquesi d'attribution dans l'iintra-muros, Enjeux médiatiques et expérieinces de locataires dans leiXVIe arrondissement
Étudiant : Johan PUEL
Directeur de mémoire : Yoan MIOTMémoire lauréat du Premier Prixde la Chaire - Concours 20Année universitaire 2019-2020
2Table des matières
Partie I - La situation du logement social à Paris : une politique d'attribution spécifique pour lutter contre
l'embourgeoisement de la capitale et la ségrégation socio-spatiale ?.....................................11
1La place du logement social dans les dynamiques du peuplement parisien...............................11
1.1Une ségrégation socio-spatiale marquée dans la capitale...................................................11
1.2 Embourgeoisement de la capitale et quartiers défavorisés : un mouvement de gentrificationrenforçant la nécessité du logement social à Paris.............................................13
1.3Une politique d'introduction du logement social en évolution...........................................16
1.3.1Histoire succincte et nécessitée croissante du logement social à Paris.......................16
1.3.2 Un parc de logement social diversifié aujourd'hui : politique municipale volontariste etimportance des " acteurs clés »........................................................................................17
2 Une analyse quantitative des demandes et attributions de logements sociaux (comparaison 2015- 2018)..................................................................................................................................19
2.1Données et méthodologie....................................................................................................19
2.1.1L'attribution de logements sociaux : une procédure spécifique répondant à plusieurs enjeux...................................................................................................................................19
2.1.2Des données d'attributions accessibles depuis peu.....................................................21
2.1.3Méthodologie, Critères et Catégorisation mis en place...............................................22
2.2Des résultats inégaux selon les critères...............................................................................24
2.2.1Analyse des demandes par situation de logement : un indicateur des trajectoires résidentielles.........................................................................................................................24
2.2.2 Analyse des demandes par revenu : une attribution soumise à l'impératif de mixité socialedans la capitale ?......................................................................................................26
2.2.3 Analyse des demandes par situation professionnelle : un critère recoupant activité et âgeimportant dans le peuplement........................................................................................27
2.2.4Analyse des demandes par nationalité : une ethnicisation de la mixité sociale dans les politiques
d'attributions de logements sociaux ?.................................................................28
2.2.5 Analyse des demandes par ancienneté : un critère " égalitaire » dans l'attribution....29 2.2.6 Analyse des demandes par motif de demande : une catégorisation recoupant de nombreuxsujets, notamment les " key workers »................................................................31
2.3Conclusion et retours sur l'analyse statistique....................................................................32
Partie
II - Le XVIe, un arrondissement emblématique d'une politique municipale volontariste de mixitésociale aux importants échos médiatiques...............................................................................33
1Le XVIe, l'arrondissement résidentiel bourgeois de la capitale.................................................33
1.1 La construction historique et politique d'un arrondissement bourgeois.............................33 1.2Le logement et le peuplement aisé du XVIe arrondissement..............................................35
1.3Un " ghetto du gotha » perceptible dans l'espace ?............................................................37
2L'introduction de logements sociaux dans le XVIe : un évènement médiatique marqué politiquement.................................................................................................................................39
2.1Un cadrage médiatique spécifique à définir........................................................................39
32.1.1 Méthodologie et Choix des deux projets étudiés.........................................................39
2.1.2Enjeux et Hypothèses de la revue de presse................................................................42
2.2Résultats de la revue de presse analytique..........................................................................42
2.2.1Un premier temps de la couverture médiatique centré sur les recours : associations " NIMBY »
et cadrage médiatique d'une lutte pour l'entre-soi...........................................42 2.2.2L'introduction de logements sociaux : un enjeu de pouvoir médiatisé opposant mairie d'arrondissement
et mairie centrale.....................................................................................44
2.2.3D'une opposition locale à un élément important de la politique municipale : mise en scène
idéologique autour des immeubles de la Gare d'Auteuil...........................................46
2.2.4 Des acteurs et des processus essentiels en marge du traitement médiatique...............48 2.3Partie
III - L'ensemble de la gare d'Auteuil : un projet médiatisé emblématique et des expériences de
locataires diverses..........................................................................................................................51
1Un projet d'ampleur controversé dans son environnement........................................................51
1.1Une situation géographique historiquement convoitée : inscription dans un environnementspécifique
et contraint...............................................................................................................51
1.2 Une situation prise en compte dans la conception architecturale et la réalisation..............55 1.2.1La mise en scène d'une conception architecturale novatrice......................................55
1.2.2Une réalisation répondant aux enjeux sécuritaires et à l'invisibilisation....................57
2Une enquête qualitative difficile sur les expériences des locataires et des acteurs....................58
2.1Un terrain d'enquête difficile d'accès.................................................................................59
2.1.1Méthodologie qualitative centrale...............................................................................59
2.1.2 Une situation particulière rendant difficile l'accès aux acteurs institutionnels...........60 2.1.3 Des locataires et des acteurs associatifs peu coopératifs : analyse des refus et entretien 2.2Résultats des entretiens : trajectoires résidentielles et expériences de locataires...............63
2.2.1Deux enquêtées aux profils proches : des représentantes d'un " peuplement de qualité »................................................................................................................................63
2.2.2 Des différences impactant fortement les trajectoires résidentielles : le logement socialcomme 2.2.3 Un cadre à la qualité de vie remarquable demandant une certaine adaptation : des locataires" embourgeoisés » à l'intégration plus ou moins aisée........................................67
2.2.4Principales conclusions et retours sur le travail de terrain..........................................69
1Annexe 1 : Grille d'entretien auprès des locataires....................................................................73
2Annexe 2 : Tables tirées du travail statistique portant sur les demandes en cours et satisfaites delogements
2.1Demandes en cours par nationalité.....................................................................................75
2.2Demandes satisfaites par nationalité...................................................................................75
2.3Demandes en cours par situation de logement....................................................................76
2.4Demandes satisfaites par situation de logement..................................................................76
42.5 Demandes en cours par motif de demande.........................................................................76
2.6Demandes satisfaites par motif de demande.......................................................................77
2.7Demandes en cours par tranche de revenu mensuel............................................................77
2.8Demandes satisfaites par tranche de revenu mensuel.........................................................77
2.9Demandes en cours par ancienneté.....................................................................................78
2.10Demandes satisfaites par ancienneté.................................................................................78
2.11Demandes en cours par situation professionnelle.............................................................78
2.12Demandes satisfaites par situation professionnelle...........................................................79
3Annexe 3 : Annexes liées aux revues de presse..........................................................................79
3.1Indications de recherche sur Europresse.............................................................................79
3.2Liste des articles de la revue de presse de l'immeuble Fayolle..........................................79
3.3Statistiques lexicales de la revue de presse de l'immeuble Fayolle....................................80
3.4Liste des articles de la revue de presse des immeubles Gare d'Auteuil..............................81
3.5 Statistiques lexicales de la revue de presse des immeubles Gare d'Auteuil.......................84 Tabledes Cartes..................................................................................................................................91
Tabledes Images................................................................................................................................92
5Introduction
" C'est quoi l'homogénéité monsieur Bourdin ? C'est la mixité. Madame Hidalgo, d'ailleurs ils nem'ont
pas contredit, ils ont fait quoi ? Ils ont créé des dynamiques de ghettos. Moi je ne veux pas deghetto,
je veux de la mixité. Moi j'en ai dans le VIIe arrondissement. J'ai fait un bras de fer avecmonsieur
Brossat, et il peut vous le dire, je veux qu'on loge en priorité les demandeurs de logementsocial du VIIe arrondissement. Je veux du gardien, du personnel soignant, des militaires, desfonctionnaires de police. »Rachida Dati, le 24 février 2020 sur le plateau de BFMTVComme en témoignent de nombreux articles et déclarations de candidats, la question dulogement, et plus particulièrement du logement social, a représenté un enjeu majeur de la campagnedesélections municipales parisiennes de 2020. Ce sont plus spécifiquement les candidats de ladroite
et du centre qui ont accusé la municipalité en place d'avoir fait fuir les classes moyennes dela
capitale1 et d'accentuer une dynamique de ghettoïsation du logement social parisien, danslesquels n'habiteraient plus de classes moyennes, ni de locaux. Comme l'illustrent ses propos,RachidaDati fait partie de ceux qui soutiennent une politique d'attribution de logements sociaux àdestination
des classes moyennes et des " acteurs-clés », des travailleurs indispensables aufonctionnement urbain (Launay, 2010). Cette question du peuplement apparaît d'autant pluscentrale dans cette campagne que dans le cas parisien comme dans la plupart des autresagglomérations françaises, on observe une incapacité des politiques métropolitaines à mettre enoeuvredes politiques redistributives et de mixité sociale sur leur territoire, rendant ainsi l'écheloncommunal
d'autant plus incontournable (Desage, 2012). Si ce thème fait l'objet d'une tellemédiatisation par les acteurs politiques durant cette élection, c'est notamment car depuis 2001 etplusparticulièrement depuis 2014, la municipalité met en place une politique active et médiatiséede
mixité sociale, notamment par l'introduction de logements sociaux dans les arrondissements lesplus
aisés de l'intra-muros parisien, localisés à l'Ouest. Cette dynamique de construction delogements
sociaux est clairement revendiquée par la municipalité centrale2, d'autant plus que1Voir par exemple, les propos de Benjamin Griveaux dans l'article du Parisien , " Municipales : la politique d'Anne Hidalgo
fait-elle vraiment fuir les classes moyennes de Paris ? », https://www.leparisien.fr/elections/municipales/municipales-la-politique-d-anne-hidalgo-fait-elle-vraiment-fuir-les-
2 6l'intra-muros parisien connaît un embourgeoisement croissant de sa population, notamment du faitd'un
mouvement de gentrification dans les quartiers les plus populaires de la capitale (Clerval,2008). Cetenjeu de mixité sociale et d'introduction de logements sociaux est étroitement lié àl'application
de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) de 2000, cettedernière
ayant notamment pour objectif affiché de " lutter contre la ségrégation urbaine et favoriserla
mixité sociale ». Cet objectif central se matérialise par l'obligation d'atteindre 20 % de logementssociaux
dans les communes de plus de 3 500 habitants, taux accentué en 2014 avec la loi pourl'accèsau logement et un urbanisme rénové (ALUR), le faisant passer à 25 %. Ces dernières années,la
situation des communes déficitaires a par ailleurs été médiatisée et dénoncée par la fondationAbbé
Pierre3 ou encore progressivement par la mise en place d'un tournant plus répressif de la partdel'État, avec des amendes plus systématiques et importantes, participant ainsi à la multiplicationde
projets de logements sociaux dans les communes retardataires (Desage, 2016). Malgré cettedynamique,
les inégalités socio-spatiales restent majeures. Cela est d'autant plus le cas dans lescommunes
les plus peuplées de France comme Paris, Lyon ou Marseille, divisées enarrondissements aux populations très diverses concernant leurs revenus et leur sociologie (Madoré,2015).Ces inégalités à l'échelle infra-communale sortent par ailleurs du cadre de la loi SRU, quis'applique
à l'échelle communale. Il en découle des situations très hétérogènes dans le milieuparisien.
Cesujet des politiques de mixité sociale par l'habitat dans les beaux quartiers a notammentété
étudié par Lydie Launay dans le cadre de sa thèse, sous la direction de Marie-Hélène Bacqué" Les
politiques de mixité par l'habitat à l'épreuve des rapports résidentiels : Quartiers populaires etbeaux
quartiers à Paris et à Londres » soutenue en 2011, dont l'ambition, conclue-t-elle, était" d'interroger
la notion de mixité sociale à partir des politiques publiques et des rapportsrésidentiels ».
Cette notion, mise en avant par les acteurs, contient un caractère polysémique certainetse révèle très présente dans les discours des politiques mais aussi chez les acteurs exécutants ouencore les
street-level bureaucrats, chacun possédant sa propre définition, excluant ou non le critèreethnique
par exemple (Sala Pala, 2013). Ainsi, le travail de recherche que nous avons mené se situedans le prolongement des travaux de Lydie Launay, Valérie Sala Pala et Fabien Desage surl'introduction de logements sociaux dans des quartiers aisés. Dans le cadre du logement social,l'étudedes trajectoire résidentielles a permis de mettre en avant la marge de manoeuvre, voire même3Comme
ici avec le 3e palmarès de la loi SRU " Loi SRU : des centaines de cancres malgré une bonne loi. Palmarès 2014-2016 »:
7la stratégie que mettent en oeuvre les locataires. Ce champ de recherche a fait l'objet d'un état deslieux
sous la direction de Jean-Yves Authier (2010), soulignant notamment le caractère pluscontraintde la trajectoire résidentielle des ménages défavorisés ou encore l'importance du milieu,du
quartier dans l'identification sociale d'un individu. Ce dernier point est utilisé de façonrécurrente
pour justifier les politiques de mixité sociale. Celle-ci devrait permettre d'éviter la" ghettoïsation »
des ménages populaires et ce mélange, appliqué au niveau de l'habitat mais aussidel'enseignement, favoriserait l'ascension sociale des plus précaires. Pour autant, il y a cinquanteans
déjà, l'article de référence de Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire (1970) a montréqu'une
cohabitation forcée, une situation résidentielle contrainte et non désirée peut générer desconflits
importants dans l'espace local et que comme l'indique le titre de l'article : " Proximité spatiale » peut aussi induire " Distance sociale ». Ce travail de recherche se fonde sur différents types de matériaux. Il s'appuie, tout d'abord,surles données disponibles concernant les demandes en cours et satisfaites dans les différentsarrondissements
parisiens (tirées de la rubrique " Statistiques » de Data Logement), selon différentscritères,
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