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fait ressortir l’importance relative des facteurs de risque pour les clientes de l’Uganda Women’s Finance Trust Le rôle des services financiers dans la gestion du risque Examinant la façon dont les services de microfinance peuvent aider les clients à gérer le risque Rutherford considère le risque en termes de chocs et de tensions



Chapitre V: LA GESTION DU RISQUE FINANCIER

Chapitre V: LA GESTION DU RISQUE FINANCIER Il existe 3 types de risques : - le risque de taux d’intérêt ; - le risque de change ; - le risque du marché I Le Risque de Taux d’Intérêt* Le tableau suivant récapitule les modalités et effets du risque de taux d’intérêt Evolution possible des taux Situation exposée Risques courus



Guide d’introduction à la gestion des risques au sein d’une

La gestion des risques est le processus de planification en fonction de ces événements Une bonne gestion des risques signifie réfléchir à l’avance aux événements indésirab les qui pourraient se produire et prendre des mesures qui réduisent l’incidence potentielle de ces événements avant qu’ils ne se produisent

Comment fonctionne la gestion des risques financiers ?

Gestion des risques financiers Page 48 fL'entreprise construit autant de positions de change qu'elle traite de devises. Pour chaque devise, à partir d'un solde initial, elle recense tous les flux d'entrée et de sortie sur un horizon variable selon l'activité de l'entreprise et la nature de ses opérations.

Qu'est-ce que le cours de gestion des risques financiers ?

Le présent cours appréhende la gestion des risques financiers sous l’angle d’une entreprise à vocation financière, notamment la banque, et se veut être une véritable initiation à l’art de gérer les risques financiers.

Qu'est-ce que la gestion des risques ?

L’étude de la gestion des risques a débuté après la Deuxième Guerre mondiale. La gestion des risques a pendant longtemps été associée à l’utilisation de l’assurance de marché pour protéger les individus et les entreprises contre différentes pertes associées à des accidents.

Comment calculer les risques financiers ?

Gestion des risques financiers Page 71 fSur le marché, le cours du contrat est de 100 - 5,25 = 94,75 le rachat du contrat permet donc de réaliser un bénéfice de (95,25 - 94,75) x 5.000.000 x 90 / 36.000 = 6.250 qui compense la perte due à l'augmentation des charges financières.

Focus CGAP N o 17 septembre 2000

Microfinance et gestion des risques :

la perspective du client

A mesure que le secteur de la microfinance se

développe, les prestataires de services cherchent de plus en plus à mettre au point des produits nouveaux et meilleurs. L"importance accordée au développement de nouveaux produits s"explique par l"intensification de la concurrence sur le marché de la microfinance, la recherche de créneaux mieux définis et l"inquiétude que suscite le niveau élevé de perte de clients.

Pour concevoir un produit qui sera bien

accueilli, il faut d"abord comprendre les besoins financiers des clients existants (et potentiels) et voir de quelle manière les services financiers s"inscrivent dans leurs stratégies de gestion de trésorerie. Pour cela, il faut avoir conscience des objectifs économiques des ménages pauvres, savoir comment ils organisent leurs ressources et activités et comment ils gèrent le risque au quotidien. Ces données de base peuvent fournir un bon point de départ pour mieux comprendre les préférences des ménages pauvres en matière de services financiers. Une étude récemment réalisée dans la perspective du prochain Rapport sur le développement dans le monde (2000-2001) 1 sur la pauvreté montre bien l"importance de se concentrer sur le risque et la vulnérabilité pour comprendre les potentialités et limites qui caractérisent les liens entre pauvreté et microfinance. Cette étude est axée sur un certain nombre d"aspects de la pauvreté autres que le revenu, et plus particulièrement sur la façon dont les pauvres utilisent les services de microfinance pour se constituer un capital matériel, financier, humain et social, atténuer les risques et réduire leur vulnérabilité.L"étude cherche à répondre aux quatre grandes questions suivantes : • Quels sont les bénéficiaires des programmes de microfinance ? • Quelle est la nature des risques auxquels sont exposés les clients ? • A quelles stratégies les clients ont-ils recours pour gérer les risques auxquels ils sont exposés ? • Quel est le rôle des services de microfinance dans ces stratégies ?

Les recherches sur le terrain ont porté sur

sept institutions de microfinance (IMF) situées dans quatre pays (Bolivie, Bangladesh,

Ouganda et Philippines). Utilisant des

méthodes peu coûteuses, les auteurs de l"étude ont réuni un ensemble de données qualitatives et quantitatives de base sur les clients et non clients des IMF. L"étude s"appuie sur les données recueillies lors d"entretiens sur le terrain avec quelque

1 500 clients d"IMF dans les quatre pays.

Les éléments d"information ainsi rassemblés ont été complétés de données indirectes et de conclusions d"autres études d"impact récentes.

Conclusions de l"étude réalisée pour le

Rapport sur le développement dans le

monde

Quels sont les bénéficiaires

des programmes ?

Le classement des ménages par niveau de

richesse fait ressortir l"hétérogénéité de la clientèle des IMF étudiées. Les clients se CGAP GROUPE CONSULTATIF D"ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES [UN PROGRAMME DE MICROFINANCE]

La série de notes Focus

constitue un des supports clés de diffusion d"informa- tions sur les meilleures pratiques en matière de microfinancement auprès des gouvernements, des bailleurs de fonds, des institutions financières et du secteur privé.

Si vous désirez recevoir les

autres numéros de la série, ou envoyer des commentaires ou contributions, veuillez contacter le Secrétariat du

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CGAP Secretariat

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CGAP GROUPE CONSULTATIF D"ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES [UN PROGRAMME DE MICROFINANCE] Philippines (CARD) Ouganda (UWFT) Bolivie (quatre programmes) Bangladesh (BRAC) Indigentsnégligeable négligeable négligeable négligeable

Très pauvresquelques-uns peu presque aucun

~40 %

Assez pauvresbeaucoup beaucoup beaucoup~35 %

Vulnérables mais non pauvresquelques-uns beaucoup beaucoup~25 % Tableau 1 : Quels sont les bénéficiaires des IMF ?* sont eux-mêmes classés dans l"une des catégories suivantes : indigents, très pauvres, assez pauvres (juste au-dessous du seuil de pauvreté) et vulnérables mais non pauvres (juste au-dessus du seuil de pauvreté). Ainsi qu"il ressort du tableau 1, l"étude réalisée pour le Rap- port sur le développement dans le monde, complétée des conclusions d"autres études d"impact, montre que : •La plupart des clients appartiennent à des ménages assez pauvres et vulnérables mais non pauvres ; •Les clients appartenant à des ménages très pauvres participent aux programmes de microfinance mais sont minoritaires. Les programmes visant expressé- ment les segments les plus pauvres de la population touchent généralement un plus gros pourcentage de clients appartenant à des ménages très pauvres ; •Les indigents ne font pas partie des bénéficiairesdes programmes de microfinance. Les ménages vulnérables mais non pauvres représentent une partie importante de la clientèle de nombreuses IMF. Cette catégorie de clients n"a ni assurance ni couverture sociale et peut facilement tomber dans la pauvreté à la suite d"un choc économique (voir encadré 1).

L"objectif de nombreux programmes de microfinance

étant de faire reculer la pauvreté, ces conclusions semblent plaider en faveur de mesures innovantes - qui amélioreraient la conception des produits et services offerts - pour mieux répondre aux besoins d"un éventail plus large de

Encadré 1 : Pauvre du jour au lendemain

Contrairement à la majorité de la clientèle des institutions de microfinance, Mme Muwanga connaissait mal le monde du travail informel avant d"obtenir son premier prêt de l"Uganda Women"s Finance Trust (UWFT). La famille de Mme Muwanga était relativement aisée. Son mari était avocat et leurs enfants faisaient leurs études en internat et à l"université Makerere de Kampala. Ils vivaient confortablement dans une maison de cinq pièces. En avril 1997, l"époux de Mme Muwanga a eu une attaque et, depuis, ne peut plus travailler. Du fait de cette perte soudaine de revenu, Mme Muwanga est devenue soutien de famille, et les enfants ont dû être retirés de l"école et de l"université. Elle s"est lancée dans la préparation et la vente de gâteaux. Son premier prêt lui a permis de réaliser un petit bénéfice d"environ 150 dollars. Elle n"a pas été aussi chanceuse pendant le deuxième cycle de prêt. L"achat d"une farine de mauvaise qualité l"a obligée à retirer ses économies et à vendre sa cuisinière pour rembourser le prêt. Après cette expérience, elle a loué un espace dans la cantine de l"école et s"est la ncée dans la préparation de repas et de collations pour les élèves et les enseignants. Cette histoire illustre les aléas de la génération de revenu et la nature évolutive de la pauvreté. clients allant des ménages très pauvres aux ménages vulnérables non pauvres. Pour toucher un plus grand nombre de pauvres, ces innovations devront réellement tenir compte des risques et de la vulnérabilité auxquels ceux-ci doivent faire face.

Quelle est la nature des risques

encourus par les clients ? Quel que soit leur niveau de pauvreté, tous les clients des services de microfinance sont exposés à des risques fréquents et diversifiés. Un client de la banque CARD aux Philippines résume parfaitement cette situation : "... la vie des pauvres est un risque permanent ». Les sources de risque sont multiples. Citons les facteurs structurels, tels que les variations saisonnières, l"inflation et les aléas météorologiques ; les évènements imprévus, telles que la maladie ou le décès d"un membre de la famille, la perte d"un emploi, l"incendie et le vol ; les grosses dépenses liées aux épisodes de la vie, tels que le mariage, les obsèques et l"éducation des enfants. Il y a également les risques qui sont liés à l"exploitation d"une entreprise ou à la signature d"un contrat de prêt. Les clients interrogés ont cité la maladie comme principal facteur de risque, suivie par le décès d"un membre de la famille et les accidents. Le risque d"entreprise a été fréquemment mentionné en Bolivie et aux Philippines, pays dont l"économie a subi des transformations structurelles profondes et rapides. Le risque lié à l"emprunt a aussi été signalé, notamment par les titulaires d"un premier prêt et par des clients de longue date bénéficiant de prêts d"un montant plus important. Le risque de défaut de paiement et de privation d"accès à un précieux service financier peut se doubler d"une perte d"amour-propre ou de confiance en soi et d"une mise à mal des liens sociaux. La figure 1 fait ressortir l"importance relative des facteurs de risque pour les clientes de l"Uganda Women"s Finance Trust.

Le rôle des services financiers dans

la gestion du risque Examinant la façon dont les services de microfinance peuvent aider les clients à gérer le risque, Rutherford considère le risque en termes de chocs et de tensions économiques qui obligent les ménages à verser en une seule fois une somme d"argent dont ils ne peuvent disposer sur le champ 2 . Le Rapport sur le développement dans le monde considère la vulnérabilité des clients aux chocs comme un élément essentiel de la pauvreté. Les services financiers permettent aux ménages pauvres de trans- * Estimations des enquêteurs sur la base des éléments d"info rmation disponibles (résultats d"études secondaires, entretiens individuels avec le personnel et la clientèle des IMF et entretiens avec des groupes tests). CGAP GROUPE CONSULTATIF D"ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES [UN PROGRAMME DE MICROFINANCE] 1987
1993
1997
1998

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0

Encadré 3 : Les Munno Mukabi :

Une assurance de proximité en Ouganda

Les Munno Mukabi (qui signifient " associations d"amis dans le besoin ») sont parmi les groupes d"entraide les plus populaires. De nombreux clients de l"UWFT appartiennent à l"un d"entre eux. Comment un Munno Mukabi fonctionne-t-il ? Au début, un budget est approuvé et chaque membre apporte une con- tribution égale. Les fonds sont utilisés pour acquérir les bien s nécessaires aux événements célébrés par les ménages, qui attirent un grand nombre de membres des Munno Mukabi. Marmites, plats, lanternes, bâches, etc., sont ainsi achetés pour les enterrements, les mariages, les remises de diplômes des enfants, les baptêmes, etc. Une fois réalisé l"investissemen t du capital initial, les membres assistent à des réunions hebdomadaires ou mensuelles au cours desquelles des fonds sont collectés. L"un des groupes recueille par exemple 200 shil- lings par personne et par réunion ; d"autres collectent jusqu"à

5 000 shillings. Ces fonds sont conservés pour être prêtés en

cas de " coup dur ». Les membres s"engagent également à proposer leur force de travail lorsque l"un d"entre eux doit faire face à une crise ou célébrer un événement 3 .Encadré 2 : La maison : résidence, lieu de travail et source de revenus locatifsEn période de crise, beaucoup de ménages font de leur logement un espace à usages multiples. En Ouganda, de nombreux clients avaient subdivisé leur maison en logements à louer pour compléter leurs revenus ou affectaient leur de- meure à différents usages en fonction des moments de la journée. Ainsi, une maison était utilisée le jour comme salon de coiffure, le soir comme bar et la nuit pour dormir. Dans d"autres cas, pour faire face à une situation de crise, des locaux à usage commercial étaient utilisés comme chambre à coucher, ainsi que l"a expliqué l"un des clients interrogés : " Mon logement, considéré comme structure illégale, a été mis sous scellés pendant que j"étais au travail. Aujourd"hui, en attendant de trouver un logement abordable pouvant abriter les quinze membres de ma famille, certains passent la nuit dans le bar que ma femme tient, les autres dans le kiosque dont je m"occupe. » former de petites économies en une somme globale suffisamment importante pour financer une grosse dépense, ce qui peut largement contribuer à réduire leur vulnérabilité. L"étude a mis en évidence le fait que les IMF jouent davantage un rôle de protection contre le risque a priori que contre les chocs a posteriori. Le rôle des services financiers dans la prévention contre le risque. L"étude in situ montre que les individus et les ménages ont recours à différentes stratégies pour se prémunir contre le risque, parmi lesquelles la diversifica- tion des sources de revenu, la constitution d"un capital matériel, financier, humain et social, et la gestion rationnelle de la trésorerie. Les services financiers jouent un rôle important dans ce processus. Les prêts permettent de saisir les occasions de constituer et de diversifier des actifs de toute nature, qui pourront être utilisés en cas de besoin. Les clients ont recours aux prêts pour diversifier les sources de revenu du ménage et niveler les rentrées d"argent et la consommation. Ils investissent dans des immobilisations pour leur entreprise, constituent un patrimoine financier et acquièrent des biens matériels, surtout immobiliers (voir encadré 2). Les services de microfinance servent également à renforcer le capital humain en finançant l"éducation des enfants et les dépenses de santé. La participation à des programmes de microfinance permet aux femmes d"acquérir des connaissances et des informations qui encouragent leurs échanges avec le monde extérieur, et contribue à la constitution et au renforcement des réseaux sociaux. Les femmes voient dans l"appartenance à un groupe - l"une des composantes du capital social - une protec- tion contre le risque (voir encadré 3). En accroissant la contribution économique de la femme à la vie du ménage, la participation à un programme de microfinance l"aide à avoir davantage confiance en elle et à mieux contrôler les actifs. L"ensemble du capital ainsi constitué multiplie les options et les ressources à la disposition de ménages en cas de chocs ou de tensions économiques. En soi, le maintien de l"accès aux programmes de microfinance est une stratégie préventive de gestion Figure 1 : Importance relative des facteurs de risque pour un échantillon de clients de l"UWFT

Brusque hausse des prix

Alcoolisme

Frais de scolarité

Manque de nourriture

Impôts

Respect des échéances de remboursement

Perte d"emploi

Vol

Faillite ou perte

Maladie

Décès

FACTEURS DE RISQUE

IMPORTANCE RELATIVE DES FACTEURS DE RISQUE

CGAP GROUPE CONSULTATIF D"ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES [UN PROGRAMME DE MICROFINANCE] Source: Adapté de Sebstad, Jennefer et Monique Cohen (mars 2000), "S ynthesis Report on Microfinance, Risk Management and Poverty». Le rapport est établi à partir d"études sur le terrain de Ronald T. Chua, Paul Mosley, Graham A. N. Wright et Hassan Zaman. Document présenté à l"USAID par AIMS. Washington D.C. : Management Systems

International. Le présent numéro de Focus a été préparé par Imran Matin et Brigit Helms

du secrétariat du CGAP. Traduction : Département de traduction de la Banque mondiale/GRET ; édition : Tiphaine Crenn ; production: Valerie Chisholm; EarthWise Printing, Gaithersburg, MD (301) 340-0690. 70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 % 10 % 0 % des risques pour de nombreux clients (voir encadré 4). Ceux-ci se donnent beaucoup de mal pour honorer leurs remboursements, surtout lorsqu"ils sont confrontés à une crise ou un choc économique, et ont souvent recours pour cela à des sources de financement informelles. Rembourser régulièrement permet de pouvoir accéder à un nouveau prêt pour repartir sur des bases saines, reconstituer les stocks d"une microentreprise, reconstruire une maison ou régler des frais de scolarité. Encadré 4 : Préserver l"accès au programme de crédit Pro Mujer en Bolivie Lupe a deux activités : la restauration rapide et la confection d"ornements pour revers de vêtement. En 1996, Pro Mujer lui a accordé un premier prêt, qui a été suivi de quatre autres. Au moment de son cinquième crédit, elle dégageait des bénéfices réguliers, quand deux catastrophes sont survenues : son fils, qui l"aidait dans ses activités, est mort et son mari, qui était salarié, a été atteint de paralysie. Elle a donc é té obligée de décapitaliser son activité. Plutôt que de se retirer du programme, elle a prélevé sur ses économies pour régler le solde de son prêt. Six mois plus tard, elle était libre de toute dette et le groupe de Pro Mujer auquel elle appartient lui a donné une deuxième chance en lui permettant de repartir sur des bases solides. Petit à petit, Lupe reprend ses activités. Le maintien de ses liens avec Pro Mujer lui a permis de faire face lorsqu"un " coup dur » est arrivé. Le rôle des services financiers dans les stratégies de réaction aux chocs et contraintes économiques. Lorsqu"un choc ou un événement contraignant se produit, les gens ont recours à différentes stratégies de réaction. Ils modifient leur con- sommation, augmentent leurs revenus en mobilisant de la main d"oeuvre ou en vendant des biens, puisent dans leur épargne formelle ou informelle et cherchent à se faire indemniser par des mécanismes informels d"assurance de groupe. Les enquêtes réalisées sur le terrain dans le cadre de l"étude effectuée pour le Rapport sur le développement dans le monde semblent indiquer que les clients ont généralement recours à des stratégies peu ou moyennement contraignantes pour faire face à une perte : ils modifient leur consommation, mobilisent de la main-d"oeuvre et empruntent de façon informelle en s"adressant à des amis et à des parents. Ils cherchent à conserver les biens productifs et donc à préserver leur potentiel de génération de revenus chaque fois que possible. Quel que soit le pays, les clients sont réticents à retirer leurs enfants de l"école, à prélever sur leur épargne ou à vendre des biens productifs. En règle générale, les clients ont tendance à recourir au crédit informel plutôt qu"aux prêts des IMF pour faire face

aux pertes résultant d"un choc économique. Les servicesdes IMF n"étaient sollicités que lorsque les autres sources

étaient épuisées ou non disponibles. Les clients ont indiqué qu"ils utilisaient les prêts des IMF suite à des chocs économiques pour reconstituer leurs stocks, réparer des locaux ou des équipements, ou lancer une activité nouvelle ou complémentaire. Dans certains cas, ils ont déclaré utiliser leurs prêts directement pour niveler leur consommation, mais moins souvent que prévu. Aux Philippines, les stratégies d"adaptation ont tendance à varier en fonction du degré de pauvreté, la clientèle la plus pauvre étant moins portée à emprunter (figure 2). Pourquoi les clients ne se tournent-ils pas vers les IMF pour faire face aux chocs économiques lorsqu"ils se produisent ? La réponse à cette question est complexe. La nature du choix - délibéré ou contraint - dépend largement de plusieurs facteurs : conception des produits de crédit, pertinence et souplesse des crédits proposés par les IMF par rapport aux autres sources, type de choc et alternatives possibles.Conception de produits de microfinance : le défi à releverIl ressort de cette étude que le principal défi consiste aujourd"hui à concevoir des produits ne se limitant pas au crédit et susceptibles d"aider un large éventail de clients à réduire les différents types de risques auxquels ils sont confrontés et à faire face aux crises une fois survenues. Les mécanismes souples d"épargne et d"assurance, les crédits à l"habitat et à l"éducation et les prêts d"urgence sont des exemples de produits pouvant aider les clients à mieux gérer le risque. Le secteur de la microfinance doit s"attacher à améliorer les produits de prêt existants et chercher le moyen d"offrir une vaste gamme de produits susceptibles de contribuer à réduire la vulnérabilité des clients. 1 Un projet est présenté, pour avis, sur le site internet suivant : http:// www.worldbank.org/poverty/wdrpoverty. Le rapport devrait être publié à la fin de l"an 2000. 2 Stuart Rutherford, The Poor and Their Money (Oxford University Press, India,

2000). Une version antérieure de cette étude avait fait l"objet, en 1999, d"un

document de travail de l"Institute for Development Policy and Managem ent, University of Manchester. Voir également le numéro 15 de Focus. 3 Wright, Graham A. N., Deborah Kasente, Germina Ssemogerere et Leonard Mutesasira, 1999. " Vulnerability, Risks, Assets and Empowerment - The Impact of Microfinance on Poverty Alleviation » . Rapport final. Kampala, Ouganda :

MicroSave-Africa et Uganda Women"s Finance Trust.

Figure 2 : Stratégies de réaction en fonction du degré de pauvr eté des clients de la banque CARD, réunis en groupes de discussion

Recherche d"un emploi

Démarrage d"une microentreprise

Emprunt

Autres

Très pauvre Pauvre Modérément pauvre Total

Imprimé sur du papier recyclé

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