[PDF] Consistance orthographique et construction du lexique chez lenfant





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Dictionnaire .Méthodique Et Pratique des Rimes Françaises

est-à-dire des vers q ui exi gent l. ' em ploi ' co nstant du dictionnaire des rimes. puisq ue la pensée est toujours im posée par le texte.



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© 2003 WGBH Educational Foundation - Learner

-ale-at-est-in-ock-ug-ame-ate-ice-ine-oke-ump Title: rimes Author: lrosenthal Created Date: 8/18/2003 2:32:23 PM

Léa MARTIN

Annominatio et jeux de rimes :

la voix de " Rutebués qui rudement huevre » Mémoire de Master 2 "Master Arts, Lettres, Langues»

Mention : Lettres et Civilisations

Spécialité : Poétiques et Histoire de la littérature et des arts

Parcours : Poétiques et Histoire littéraire

Sous la direction de Mme Isabelle CHOL et de Mme Cécile ROCHELOIS

Année universitaire 2012-2013

1

INTRODUCTION

Des mots, des jeux de mots, des vers et des rimes composés dans un langage vernaculaire satirique et édifiant : ces traces linguistiques sont les seules que nous ayons de ouvrier rimoyeur qui se présente parfois sous le nom de Rutebeuf, à qui on a attribué, avec plus ou moins de certitude, 56 pièces versifiées dont on trouve le témoignage dans différents manuscrits - deux principalement. On croit bien distinguer dans ces textes particulier . Rutebeuf serait donc un poète du XIII e siècle : voilà une façon des plus synthétiques, en apparence, de présenter cet auteur médiéval. Pourtant, force est de constater que cette simple proposition contient poète », dans le sens moderne que sous-entend cette phrase de présentation, ne fait pas encore partie du lexique au XIII e siècle - XIIIe siècle », en langue vulgaire qui plus est, constitu

sujet. En effet, au siècle de saint Louis, le langage est dédoublé, tiraillé entre le prestige de

les débuts de la langue vernaculaire, outil pragmatique de communication plus particulièrement orale. Le rimeur de langue françoise

matière non originale à transmettre, sans atteindre le rang " artiste », doublet savant

artisan », ni réellement faire " » - opera, de même paradigme latin operarium qui a donné " ouvrier ouvelle et non encore parfaitement fidèle à leur forme première et orale : le statut du dire est mouvant, tout comme celui du disant. espérer connaître un rimoyeur, que nous ne savons par ailleurs pas par quel signifiant désigner.

Plutôt que " poète

des aspects de son dire, Rutebeuf peut être appelé " clerc bien que nous en sachi monde de la clergie » : 3 rs dont ils partagent le sort et aussi la réputation peu recommandable. Ce sont les vagants ou goliards (clerici vagantes, goliardi " glise nombre studieux des jeunes clercs, ils se répandaient partout et par centaines, emportant avec

eux un bagage plus ou moins lourd de culture cléricale qui transparaîtra, de-ci de-là, dans les

textes les plus divers. 1 Les clercs font partie de ces artisans de la littérature naissante en langue vulgaire, tout nouvel " outil langagier », par opposition au " matériau linguistique n langue vernaculaire, on peut subjective

" poète » de Dante, à travers ce langage neuf et en pleine évolution, diatopique et

plus visible entre deux mondes littéraires ; pourtant, ces deux dialectes prennent leurs

racines directement dans la tradition latin un outil langagier à la fois neuf et antique, maniable, signifiant mais aussi polysémique et qui, bien loin de brider toute forme de subjectivité de

Zink :

nissait les premières manifestations de la poésie française au Moyen Âge comme une " poésie formelle enjeu de quel point il est paradoxal. 2 Le paradoxe se situe dans le terme même de " variations » de la langue, autrement dit " oix singulière ». La mise en forme du dire, sons » que constituent les signifiants des mots dans le but de produire un effet de sens collective, tout comme cette langue est déjà un dialecte particulier du langage comme entité humaine. Ce no

1 BEC, Pierre, La Lyrique française au Moyen Âge (2 vol.), Paris, Picard, 1977, tome 1, 246 p., p. 25-26.

2 ZINK, Michel, La subjectivité littéraire, Paris, PUF, 1985, 267 p., p. 5.

4 une crise qui se p

étendus à la littérature profane remplacèrent les mètres quantitatifs du classicis

moins cultivé à mesure que se

succédaient les vagues des invasions barbares, eût à sa disposition une métrique très simple,

grâce à laquelle les enseignements de la religion nouvelle, ses traditions et ses légendes se

fixeraient commodément dans sa mémoire. Le syllabisme satisfit à ce besoin. leurs vers, 3 On assiste par la suite à une émancipation progressive qui voit émerger un nouvel syllabisme. La rime a plus de entière », plus expressive, plus aisément équivoque : elle permet des rapprochements beaucoup plus

étroits entre signifiants, et donc, inévitablement, entre signifiés. Le choix des mots à la

rime est suscepti chercherons la preuve à travers les rimes équivoques fructueuses de Rutebeuf : en effet, la langue vernaculaire compte de nombreux homonymes, dus à des évolutions phonétiques convergentes. Leur usage peut être riche en signification. La versification française dans son ensemble évolue et se renouvelle durant toute la langue, elles aussi particulièrement nombreuses à cette époque 4 rimeurs vernaculaire, dans la subtilité de la communication populaire des idées comme dans la violence de la polémique n verbe vivant. e siècle : Face au constat de la prolifération de la poésie en langue vulgaire, déjà largement avérée au XIII e de théorisation de cette poésie. Et, à cette même époque, force est de constater que seule une théorisation en langue latine, désuète car directement

inspirée des auteurs latins, et parfois réticente aux usages des poètes dans une langue

3 LOTE, Georges, Histoire du vers français, Première partie : Le Moyen Âge (3 vol.), Aix-en-Provence,

Université de Provence, 1991, tome 1, 362 p., p. 29-30.

4 Op. cit., p. 33-34.

5 désormais différente, le français, à une pratique vernaculaire qualifier de jubilatoire. gue. C de

Linguistique Romane » :

antérieur du français contemporain étudié par les linguistes. 5 Cette remarque est en grande partie valable pour ce qui est des codes littéraires, y compris ceux de la poétique, de la versification, encore plus ceux des genres. Dans tous les cas, l comme Pour autant, des Arts poétiques existaient bel et bien aux XIIe et XIIIe siècles,

littéraires. Dans le paysage de la critique médiéviste, Edmond Faral, notamment, a fait état

de ces ouvrages de poétique écrits par des médiévaux au sujet des pratiques littéraires

médiévales : it état des ouvrages, complets ou fragmentaires, qui ont été composés sur ce sujet avant la fin du XIIIe -à-dire : Ars versificatoria de Matthieu de Vendôme ; la Poetria nova, le Documentum de modo et arte dictandi et versificandi, et la Summa de coloribus rhetoricis de Geoffroi de Vinsauf Ars versificaria de Gervais Melkley ; le Laborintus ; la Poetria et les

Exempla vitae honestae de Jean de Garlande

; le traité anonyme Debemus cunctis proponere6 Nous sommes évidemment tentés de nous y référer face à la rhétorique singulière : dès la

- ce procédé récurrent du jeu sonore sous toutes ses formes frappe et interpelle, se laissant

presque entendre comme la " marque de fabrique » du poète tant son utilisation en est systématique. Cherchant à e

5 Groupe de Linguistique Romane de Paris VII (Bernard CERQUIGLINI, Jacqueline CERQUIGLINI,

Christiane MARCHELLO-NIZIA, Michèle PERRET-MINARD), "

conditions propres à sa description linguistique », Méthodes en grammaire française, éd. Jean-Claude

Chevalier et Maurice Gross, Paris, Klincksieck, 1976, p. 185-200, p. 191.

6 FARAL, Edmond, Les Arts poétiques des XIIe et XIIIe siècles. Recherches et documents sur la technique

littéraire du Moyen Âge, Paris, Champion, 1962, 384 p., p. 13. 6 sans autre fondement que des dits - ou annominationes -, nous avons poussé le , après quoi nous avons logiquement songé à

classer ces différents jeux de mots, si possible selon des critères qui ne seraient pas

anachroniques mais correspondraient aux " règles » de son temps. es traités de poétique plus ou moins contemporains de notre poète, la question des jeux sur le signifiant, autrement dit celle qui nous occupe -ci aurait plutôt tendance à recommander de ne pas abuser de ces jeux. Si certains, comme Matthieu de Vendôme, semblent tout de même partagés sur la question, le souvenir des mots de la Rhétorique à Hérennius, le plus ancien manuel connu, semble malgré tout peser dans son jugement : or, le rhéteur du premier siècle avant Jésus- considérablement le discours, étant " ». Quelques qui revendique une vérité presque absolue, voire spirituelle, justement au moyen de ses

jeux de signifiants, accusés de frivolité, mais censés délivrer une certaine forme de vérité ?

Les rhéteurs restent hésitants quant aux jeux polysémiques de répétition phonique.

annominatio dans son contemporain Gautier de Coincy, et que le rhétoricien lui- dans son sous silence (inadvertance ou suppression voulue

rupture entre une théorie autoritaire qui impose la méfiance et une pratique inavouable dans les

annominatio trouve sa place dans la poésie de Geoffroy de Vin Les arts poétiques ultérieurs affichent des options divergentes sur le 7 Gervais de Melkley est déjà plus indulgent vis-à-vis des jeux de mots, et ce dès le début du XIII e siè

que semble conclure Georges Lote, à propos de cette question des traités poétiques

médiévaux :

7 JAMES-RAOUL, Danièle, , Paris, Champion, 2007, 951 p., p. 114-

115.
7

Les préceptes des professeurs romains, déjà utilisés dans son Art poétique par Horace, que

citera à plusieurs reprises Jean de Garlande, furent recueillis par Isidore de Séville et par les

grammairiens de la basse latinité avant de pénétrer dans les traités médiévaux. On va voir quel

usage en ont fait ceux-ci : on constatera que les poètes qui ont écrit en langue vulgaire, et qui

très vraisemblablement connaissaient ces traités, ont pour la plupart tenu fort peu compte de ce

qui leur était enseigné. 8

Moyen Âge, dans le sens où homonymes et dérivés, par préfixation et suffixation

notamment, sont nombreux. En outre, multiples. Dans tes utilisent un vocabulaire peu varié, ce qui les oblige à faire appel à

le fossé se creuse entre théorie latine et usage vernaculaire : de nombreux critiques

co annominatio est particulièrement décriée par la vulgaire9. Danièle James-Raoul fait un constat similaire au sujet de la réception de la fameuse

" théorie des trois styles » - élevé, moyen et simple - ou " roue de Virgile », très en vogue

dans la théorie mais inexistante dans la pratique, aux mêmes XII e et XIIIe siècles10. Cette " règle e Séville et donc très vite

mise à distance : elle paraît alors désuète. En réalité, les restes revus et corrigés de cette

théorie débouchent sur une nouvelle vision unifiée du " style » : la pensée et son ornement

ne sont plus dissociables, autrement dit, la forme et le fond, le signifiant et le signifié. Bien

entendu, la notion même de " style », appliquée au Moyen Âge, dérange : la stylistique est

réputés pour leur revendiquent eux-mêmes réécrire des matières préexistantes pour transmettre à la lettre leurs enseignements. Cependant, Jean de Garlande tente malgré tout de définir cette notion de " style »

11 dès le XIIIe ; quant à la

théor

certain élan de modernité des poètes médiévaux, prenant appui sur les traités théoriques

; la question stylistique reste donc ouverte, et

8 LOTE, Georges, Histoire du vers français, Première partie : Le Moyen Âge (3 vol.), Aix-en-Provence,

Université de Provence, 1991, tome 3, 375 p., p. 5.

9 CURTIUS, Ernst Robert, La littérature européenne et le Moyen Age latin, Paris, PUF, 1956, 738 p., p. 337-

338.

10JAMES-RAOUL, Danièle, " La théorie des trois styles dans les arts poétiques médiolatins des XIIe et XIIIe

siècles », Effets de style au Moyen Âge, Aix-en-Provence, PUP, 2012, coll. " Senefiance », p. 17-26.

11 Op. cit., p. 25.

8 nous pourrons aisément interroger sont autres que ce que nous, modernes, aimons appeler des " figures de style » : s la mesure où ils

proposent des exemples de figures qui ne sont pas à recopier mais à réactualiser : ils laissent la

12 subjectivité littéraire » définie par Michel Zink 13

sur les épaules duquel pèsent donc de lourdes responsabilités sémantiques, qui ne sont pas

sans poser leurs propres problèmes, en marge de la question stylistique. -cache entre vérité

La question de la vérité du signifiant :

Le débat autour de la vérité du signifiant a été initié par Isidore de Séville, puis

relancé par Abélard ; il est toujours vivace dans la pensée linguistique au XIII e siècle, bien appelle les philosophes, penseurs ou encore très influent, et, bien plus tard, Abélard, au début du XII e siècle, qui apportera une forme non négligeable de renouveau dans les arts du langage. On ne peut mesurer réellement sur le signifiant y transparaît allégrement : on le trouve encore chez Rutebeuf à la fin du XIII e il semble à première vue accorder une confiance aveugle à la vérité du nombreuses reprises, et pas uniquement dans la bouche des hypocrites Mendiants. res par rapport aux verba

12 ABIKER, Séverine, " : ornement rhétorique, fait de langue,

trait de style », Effets de style au Moyen Âge, Aix-en-Provence, PUP, 2012, coll. " Senefiance », p. 181-192.

13 ZINK, Michel, La subjectivité littéraire, Paris, PUF, 1985, 267 p.

9 annominatio, sont à l 14 directement léguées, en premier lieu, par Isidore de Séville et ses continuateurs pour qui, dans la lignée du cratylisme médiéval - bien que le Moyen Âge ne connaisse a priori pas

Platon -, signifiant et signifié sont intimement liés : les jeux de mots, en créant des

rapprochements, voire des liens de parenté entre différents termes selon la ressemblance ses mystères. Les images sonores de la langue seraient un parfait reflet Création, objectivée et accessible ; dans la poésie, la rime devient le miroir idéal de telles idées. Danièle James-Raoul cite à ce sujet Robert Guiette 15 : " ; deux mots qui se ressemblent marquent u ; les

lettres qui servent à écrire un mot, elles-mêmes, permettent des rapprochements qui ne sont pas

»16

: le mot, le nom, est une définition de Rutebeuf, mais contrairement aux apparences, la

influence et il semble être le premier à la remettre en cause, se sentant obligé de

redémontrer, en quelque sorte, la vérité de son langage qui , le courant dominant au XIIIe siècle vient

durée du siècle : selon lui, le langage est, bien au contraire, éminemment subjectif et

s renseigner " sur la composition du nom plutôt que sur la substance de la chose » 17. Ainsi, les hésitations relevées plus haut dans les arts poétiques des XII e et XIIIe

siècles sont le reflet direct des conflits qui agitent la pensée du langage, se répercutent mais

14 JAMES-RAOUL, Danièle, , Paris, Champion, 2007, 951 p., p. 111.

15 GUIETTE, Robert, " »,

Internationale des Etudes Françaises, 6, 1954, p. 107-122.

16 JAMES-RAOUL, Danièle, , Paris, Champion, 2007, 951 p., p. 115.

17 JOLIVET, Jean, Abélard ou la philosophie dans le langage, Paris,

Seghers, 1970, 195 p., p. 61-62.

10

XIIIe siècle

douter, une période de transition qui voit se succéder les deux types de positions, bien que modistes. Mais, pour notre analyse, il sembl paradoxale coexistence de ces deux théories.

Sous sa plume [celle de Chrétien de Troyes]

ttitude partagée des rapprochement habile ou mystérieux, les autres sont employés, de façon patente, pour amuser traitement ni la même valeur regorgent de double sens polyphonique. 18quotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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