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direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Quels salariés parviennent à négocier leur indemnité de rupture conventionnelle ? (1) La durée de carence s'obtient en divisant par 90 le montant de l'indemnité supra légale (ou montant versé au-delà du minimum légal). Ce dé lai de carence est plafonné à 180 jours (arrêté du 19 février 2016 relatif à l'in demnisation du chômage, article 3). (2) Les salariés protégés correspondent aux délégués syndicaux, délégués du person nel, membres du comité d'entreprise (CE), conseillers prud'homaux et représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des cond itions de travail (CHSCT). Les ruptures les concernant ne sont pas analysées dans cette étude ; e lles sont cependant relativement peu nombreuses (un peu moins de 7 000 en 2014). (3) Sources : formulaires CERFA de demande d'homologation reçus en 2015 et validés par l'administration. Les statistiques mensuelles nationales sont diffusées sur le site de la Dares à l'adresse suivante : (4) CERFA n°14598*01. (5) Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la c onsommation, du travail et de l'emploi. janvier 2018

N° 006

analyses

La rupture conventionnelle, mise en place en juin

2008, est un mode de rupture du contrat de travail négo-

ciée entre l'employeur et le salarié qui donne droit aux allocations chômage au même titre qu'un licencie

ment. Elle permet au salarié de bénéficier d'une indemnité spécifique de rupture conventionnelle au moins égale à un minimum légal. Ce dernier dépend de l'ancienneté et du salaire.

En 2015, les cadres sont les seuls à percevoir, de façon généralisée, des indemnités significativemen

t supé rieures aux indemnités légales. Cette situation s'explique par deux éléments : des conventions collectives

plus favorables et une négociation qui aboutit en outre à des indemnités supérieures à celles prévues

par la branche. Dans certains secteurs néanmoins - hébergement et restauration, commerce ou construc

tion -, les cadres, comme les autres catégories socioprofessionnelles, n'obtiennent pas des indemnités plus

importantes que celles prévues par les conventions collectives. Par a illeurs, âge et sexe semblent avoir peu d'inuence sur les montants obtenus, à salaire et ancienneté donnés.

Ces résultats peuvent s'expliquer par une connaissance plus approfondie du dispositif par les cadres.

Ils pourraient être également liés au fait que, chez les ouvriers comme chez les employés, la rupture conven

tionnelle se substituerait plus souvent à une démission qu'à un licenciement. tionnelle (4) qui sont transmis à l'unité territoriale dépar- tementale de la Direccte (5) dont relève l'établissement où est employé le salarié (encadré 3 pour la méthodologi e retenue). Les salariés ayant de fortes rémunérations obtiennent plus facilement des indemnités de rupture conventionnelle favorables Dans la première partie de cette étude, l'indemnité spé cifique de rupture (indemnité reçue par le salarié dans le cadre de la rupture conventionnelle) sera comparée à l'in demnité légale de licenciement qui correspond au montant

minimum auquel peut prétendre un salarié selon la loi. La rupture conventionnelle permet à un employeur et un salarié de rompre un contrat à durée indéterminée (CDI)

d'un commun accord, tout en donnant droit aux alloca-tions chômage si le salarié a suffisamment cotisé, avec néanmoins un délai de carence lorsque l'indemnité est supérieure au minimum légal (1). Ce mode de rupture a été introduit par la loi " portant modernisation du mar-

ché du travail

» de juin 2008. Il s'est rapidement déve-

loppé puisque, en 2015, hors salariés protégés (2) [1], 360

000 demandes (3) de rupture conventionnelle ont été

homologuées par l'administration. Cela représente envi ron 14 % de l'ensemble des fins de CDI [2]. Dans le cadre d'une rupture conventionnelle, le salarié perçoit une indemnité spécifique de rupture dont le mon tant, éventuellement négocié avec l'employeur, doit au moins être égal à l'indemnité légale de licenciement e t, le cas échéant, à l'indemnité conventionnelle de licencie ment prévue par la convention collective de branche ou par l'accord professionnel ou interprofessionnel concerné. Quels sont les montants effectivement perçus par les salariés ? Parviennent-ils à négocier des indemnités plus élevées que celles prévues par le Code du travail et la convention de la branche du salarié Cette étude est fondée sur une exploitation des formu laires de demandes d'homologation de rupture conven analyses Cette indemnité légale (encadré 1) est proportion nelle à l'ancienneté du salarié et à sa rémunéra tion ; elle est donc habituellement exprimée en mois de salaire par année d'ancienneté ». C'est l'unité qui sera utilisée durant toute la première partie de l'étude pour comparer indemnité reçue et indemnité légale. Pour réaliser l'analyse, l'ensemble des ruptures conventionnelles sont divisées en 4 groupes de taille égale selon le salaire reçu par le bénéficiaire de la rupture (quartiles de la distribution). Le der- nier groupe (salaire supérieur à 2

520 euros ; 25 %

des ruptures) est, de plus, divisé en deux pour faire apparaître une catégorie de salaires très élevés (salaire supérieur à 4

500 euros ; 5 % des ruptures).

L'indemnité reçue en mois de salaire dans le cadre d'une rupture de contrat peut dépendre de diffé rentes caractéristiques individuelles : ancienneté, salaire, catégorie socioprofessionnelle, sexe, âge, ainsi que du fait d'être assisté ou non lors de l'en tretien. Le niveau du salaire apparaît être un fac teur très important [3] (graphique 1). Il apparaît que pour les salaires bruts inférieurs à 2

520 euros par mois (75 % de l'ensemble des sala-

riés ayant signé une rupture en 2015), l'indemni té médiane reçue ne dépasse pas de plus de 5 l'indemnité légale. Ainsi, un salarié percevant un salaire de 2

000 euros par mois avec 5 ans d'ancien-

neté dans l'entreprise recevra, dans plus de la moi tié des cas, une indemnité comprise entre 2

000 eu-

ros (6) (minimum légal) et 2

100 euros.

Concernant la tranche de salaires compris entre

2

520 et 4 500 euros brut (20 % des salariés ayant

signé une rupture), l'écart entre l'indemnité mé diane de rupture conventionnelle et l'indemnité légale de licenciement se situe aux alentours de 25
% entre trois et dix années d'ancienneté. Ainsi, pour un salarié percevant une rémunération brute de 3

000 euros avec 5 ans d'ancienneté, l'indem-

nité reçue sera dans la moitié des cas supérieure à 3

720 euros brut, contre une indemnité légale de

3 000 euros.

Au-dessus de 4

500 euros brut par mois (5 % des

salariés ayant signé une rupture), les indemnités deviennent très favorables au salarié. À ce niveau de salaire, l'indemnité de rupture conventionnelle médiane est supérieure de plus de 60 % à l'indem- nité légale, quelle que soit l'ancienneté du salarié.

Ainsi, pour un salarié percevant 5

000 euros brut

par mois avec une ancienneté de 5 ans, l'indem nité reçue sera dans plus de la moitié des cas supé rieure à 8

500 euros, contre une indemnité légale

de 5

000 euros. L'écart entre indemnité reçue et

indemnité légale est particulièrement important pour les 1 % des salariés les mieux rémunérés (salaire supérieur à 8 150 euros), qui reçoivent dans la majorité des cas une indemnité supérieure au double de l'indemnité légale. À salaire donné, percevoir une indemnité significa tivement supérieure à l'indemnité légale dépend peu de l'ancienneté du salarié, hormis pour les salaires très élevés.

Graphique 1

Indemnité de rupture conventionnelle médiane selon le niveau de sa laire et l'ancienneté dans l'entreprise Remarque : l'indemnité de rupture conventionnelle est lissée : elle est calculée comme la moyenne par tranches glissantes de 5 années d'ancienneté. Lecture : parmi les salariés ayant 5 ans d'ancienneté et dont l a rémunération mensuelle est comprise entre 2520 et 4500 euros, la moitié perçoit une indemnité supé rieure à 0,25 mois de salaire par année

d'ancienneté alors que le minimum légal se situe à 0,20 mois de salaire par année d'ancienneté. Si le

salarié perçoit 3 000 euros par mois, l'indemnité légale (minimum légal hors convention collective) est donc de 3 000 x 5 (années d'ancienneté) x 0,20 (mois de sala ires par année d'ancienneté) = 3 000 euros. L'indemnité médiane reçue est de 3 000 x 5 x 0,25 = 3 750 eur os. Champ : France métropolitaine (hors Hérault et Moselle), salarié s non protégés ayant connu une rup ture conventionnelle en 2015. Source : formulaires CERFA de demande d'homologation reçus en 2015 et validés par l'a dministration. janvier 2018 N° 0062 Les cadres obtiennent les meilleures indemnités de rupture

La catégorie socioprofessionnelle

(7) est détermi nante également dans la propension à obtenir une indemnité de rupture élevée (graphique 2), ce qui se reflète dans les résultats précédents. Alors quequotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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