LIVRE BLANC 2019 – 2020
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Pour moi seul la nuit n'est pas belle. Lugubre le chant d'esclave se fige au-dessus du régiment
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5 août 2018 forme de livre numérique téléchargeable ... Fichier/Enregistrer sous pour faire une ... courant en -grammequi soit féminin (à part.
TRISTAN TZARA
POÉSIES COMPLÈTES
FLAMMARION
2PREMIERS POÈMES
3COUSINE, INTERNE AUPENSIONNAT...
Cousine, interne au pensionnat, vêtue de noir, col blanc, Je t'aime parce que tu es simple et que tu rêves, Parce que tu es bonne et que tu pleures et que tudéchires des lettres qui n'ont pas de sens Et que tu regrettes d'êtreloin des tiens et de faire tesétudes
Chez les religieuses où la nuit on n'a pas chaud. Les jours qui restent jusqu'aux vacances tu les comptes à nouveauEt tu te souviens d'une gravure espagnole
Sur laquelle une infante ou une duchesse de Bragance Se tient dans sa robe large, comme un papillon sur une corolle, Et s'amuse en donnant à manger à ses chats et attend un chevalier. Sur le tapis il y a des perroquets et d'autres petits animauxDes oiseaux tombés du ciel
Et couché près du fauteuil, lequel est en deuil, Là - mince et frissonnant - on voit un lévrier Comme une fourrure d'hermine glissée de quelque épaule.Elle veut la ramasser mais
Elle se rappelle et caresse le collier qu'elle aautour du cou Parce qu'elle aperçoit le chevalier - et c'est tout: S'approche du pupitre soeur Béatrice ou ÉvelyneProfesseur d'histoire ou de grec et latin
O pourquoi lorsqu'on est à la veille des vacancesO pourquoi passent les jours si lentement...
Les feuilles et les fleurs tombent comme arrachées d'un calendrier; La vie est triste, mais elle n'en est pas moins un jardin!Et l'infante ou la duchesse de Bragance
Se rendort ou perd son importance - car tu comptes Les jours qui restent - de demain jusqu'aux vacances. Moi je recommence ma lettre et je t'écris:Ma chère cousine, Je croyais entendre hier dans ma chambre ta voix tendre et câline*. * En français dans le texte. 4VACANCES EN PROVINCE
Sur le ciel les oiseaux immobiles
Comme les traces des mouches
Des valets bavardent devant la porte de l'écurie Les traces des bêtes, bouse et crottin ont fleuri sur le sentier Passent dans la rue le monsieur en noir avec sa filletteJoie des mendiants à la tombée du soir
Mais j'ai à la maison un polichinelleà clochettesPour distraire ma tristessequand tu me trompes
Mon âme est un maçonqui rentre du travail
Souvenir à odeur de pharmacie propre
Dis-moi vieille servantece qu'il y avait autrefoiset qui ne sera plus jamais Et toi cousine appelle mon attention quand chantera le coucouDescendons dans le ravin
Qui est Dieu lorsqu'il bâille
Mirons-nous dans le lac
Plein du frai vert des grenouilles
Soyons pauvres au retour
Et frappons à la porte de l'étranger
Comme le bec des oiseaux dans l'écorce du printempsOu bien n'allons plus nulle part
Deuil blanc chez la fille du voisin
5L'ORAGE ET LE CHANTDU DÉSERTEUR
ILa lumière a éclaté des obus
Et s'est brisée éclair en notre main
Comme la main de Dieu en cinq doigts elle s'estfendueNous rattrapons les troupeset les abattons
Nous foulons aux pieds les cadavres abandonnés dans la neige Nous ouvrons aux ténèbres noyées une fenêtre Par les vallées qui ont aspiré les ennemis comme des ventouses Et les ont tués jusque dans leur lointain le plus bleu.Le froid: ileffrite les os, ronge la chair
Nous laissons le cur pleurer.
Pourquoi glissons-nous le long de la montagne éventrée?Rugissant l'orage a déchaîné ses lions
Dans la forêt broyée
Le vent obscur pénètre jusqu'au fond du cur
Et d'éparses timbales nous attendons
Limpide et simple une parole sainte
Parmi les collines lépreuses, dans un ravin
C'est comme l'orbite d'un crâne
Nous avons abrité notre peur de l'orage
Et l'un d'entre nous s'est mis à discourir sans suiteLà-bas.
J'ai recueilli ses paroles - celles
Qui m'ont traversé comme des loups-garous les sérénités lunairesPour t'en faire des colliers de dents de requin
Qui suscitent des tourbillons de mauvais rêves.L'il mangé de rouille darde son feu
Nous entrons dans la gueule du lointain
Et sous la rangée des crocs du fort, les autresAttendent.
Il fait si noir que seules les paroles sont lumière. 6 IISous la suie du sapin, à l'écart,
Se lamente le chant du déserteur.
Quelle branche devint flûte commençant à pleurer? L'écume du froid durci s'agglomèreen rameaux de sel,Effrite les os, ronge la chair.
"Les poings serrés, le cou tendu,J'atteins à la séduction de la nuit muette;
Glaçon d'acier pleurant en immobilités de constellation,Les épées de l'âme elle les affûte.
La lumière a jauni comme dans une tulipe,
De quels draps les nuages ont-ils arraché les ténèbres bleuesOù je fuis mordu par les serpentsde la pluie
Afin que ma lumière arrive aux lointains illuminés?Sous des immensités de tristesse,
Ainsi que le tonnerre sous des voûtes asphyxié,Je suis un voyageur à l'âme obscurcie,
Obscurcie.
Âpre est ici le mal du pays;
Mais toi aussi regardecomme a fleuri, très sage,Dans ses langes stellaires d'argent,
Des saintes Écritures le petit enfant.
Pour moi seul la nuit n'est pas belle.
Lugubre, le chant d'esclave se fige au-dessus du régiment, On dirait que des chauves-souris ont apporté d'un cloître des lambeaux de nuit.Pour moi seul la nuit n'est pas belle,
Pour moi seul.
Regarde: en poussière et en âme s'en va mon corps, Car je languis après toi avec l'orage et le hurlement des sirènes, Plus haut que les nuages contre lesquels se sont écrasés les obus furieux. 7Si les peuples continuent de se faire la guerre,
Pourquoi pend-elle encore tellement rouge la lune,Sceau de Dieu sur le livre dela paix?
Les grenades déchiquettent le ciel, morceaux blêmes de bouclier, Mordent la glace des nuages et, tôles d'acier, croulent dans le brouillard, Les arbres se balancent comme des bateaux tirant sur leurs amarres, Les chauves-souris effeuillent la blanche marguerite de la lune,Le vent en disperse et déchire les pétales,
Pour moi seul la nuit n'est pas belle,
Pour moi seul. »
Le chant - pensée interrompue:
Le froid effrite les os, ronge la chair,
Laisse le cur pleurer.
8VIENS À LA CAMPAGNEAVEC MOI
Immeuble en construction avec des branches sèches comme des araignées dans les échafaudages Dresse-toi vers le ciel en toute sérénité Jusqu'à ce que les nuages te servent de rideaux Et que les étoiles imitent la satisfaction des lampes sur les balcons pleins de nuit. Entre deux marronniers chargés comme les gens qui sortent de l'hôpital Le cimetière juif a poussé parmi les pierres;Au-delà de la ville, sur la colline
Comme des vers se traînent les tombeaux.
Le dog-cart jaune nous attend devant la gare
En moi se cassent des roseaux avec un bruit de papier froissé Je voudrais lentement disparaître au long du pays Et voir mon âme hésiter comme le danseur sur sa corde.Errent dans les bois
Des mendiants tziganes à la barbe de cendre
Et l'on a peur quand onles croise
À l'heure où le soleil frotte sa paupière contre les sentiers. Nous irons à cheval des journéesentières,Nous ferons halte dans des auberges grises,
Là on lie beaucoup d'amitiés
Et la nuit on couche avec la fille de l'aubergiste. Sous les noyers - où passele vent lourd comme un jardin de fontainesNous jouerons aux échecs
Ainsi que deux vieux pharmaciens
Et ma soeur lira les journaux dans le hamac.
Nous nous mettrons tout nus sur la colline
Pour que le prêtre se scandalise et que les fillesse réjouissent Nous nous promènerons comme les agriculteurs avec de grands chapeaux de pailleNous nous baignerons près de la roue du moulin
9Nous nous étendrons sans gêne au soleil
On nous volera les habits
Et les chiens aboieront après nous.
10CHANT DE GUERRE
Des épouvantails d'oiseaux ont poussé sur les champsLà où se nouent les sillons d'airain.
Qu'as-tu à traîner dans les étables
En écoutant le cor des gardes forestiers?
La sécheresse
A brûlé l'herbe dans mon âme
Mère,
Et j'ai peur.
- C'est que tu traînes par ici et que te brûleLe vent d'automne.
Nous nous hâtons vers les frontières,
Devant les églises nous ne faisons plus le signe de la croix;Nos amoureuses
Si elles pouvaient se muer en eau de fontaine, en ombre de noyersPour que nous nous arrêtions...
Mère,
Je ne cesse de pleurer comme une fin de gamme
Tant la route est dure
Tant on nous y presse.
Et si mal, si mal avons-nous aux genoux
Et ailleurs...
Le vent nous enfonce ses ongles dans les yeux
Pour nous faire éclater les prunelles comme des grenades.Ici les troupes firent halte à midi
Et se dispersèrent ainsi que le ruisseau dans un marécage Brûlée est la terre, tellement on pense avec douleur à sa maison, Elle fermente en profondeur comme le péché dans un sein de jeune fille, Mais ellen'étanche point notre soif et il y a une bonne odeur de pain chaud. 11Sur notrecampement
La fureur des nuages a croule
Elle a poussé les charognes vers le ruisseau
Multiplié la force des eaux en même temps que la fuite des populationsFouetté nos peines, nos angoisses
Elle les a moulues comme du blé.
Vieux peuplier dressé au bord du fossé
Ouvre ton ventre, répand tes entrailles
Qu'elle est blonde la fille de l'aubergiste de HirsoveniCombien d'heures en avons-nous encore?
J'ai dormi avec les tristesses de la forêt
J'ai découvert en moi un étang à la douce chansonDu fond duquel je pleure avec une voix de saint:
- Enfonce plus profondément le clou de la souffrance car je ne suis pas mort. 12 VOIXPan de mur fendu
Me suis demandé
Aujourd'hui pourquoi
Ne s'est pas pendue
Lia la très blonde
Avec une corde...
Elle aurait pendu
Belle poire mûre
Auraient aboyé
Les chiens de la rue
Et seraient venus
Les gens pour la voir
Ils auraientcrié
" Elle va tomber. »Moi j'aurais fermé
Porte et cadenas
J'aurais mis l'échelle
L'aurais détachée
Belle poire mûre
Belle fille morte
Et l'aurais couchée
Sur un lit bien fait.
13 [LITANIES]Je raconte au jardin
Le sort qui fut le tien
Et les chiens aboyant
Et se moquent les voisins
Il fait froid
Dehors il neige
Le vent hurle comme
Un loup pourchasse
Des cloches de bronze
Clouent les vieilles douleurs
Le temps se défait
En paupières d'hiver
Lia blonde Lia
Dommage que tu ne puisses voir
La mer s'enrouler
En grisâtres brouillards
Dommage que tu ne puisses entendre
Comment les sciesde la lumière
Dans le berceau de la mer lointaine
Frappent le bois des barques brisées
Dommage que tu ne puisses sentir
Comment les arbres se penchent pour t'embrasser
Et comment les lèvres des vagues perdues
Se rejoignent pour connaître ton visage
Quelque chose est tombé
Une étoile en pleurs est tombée
Braves gens pour elle
Priez 14LE JOUR DÉCLINE
Les pêcheurs reviennent avec les étoiles des eaux donnent à manger aux pauvres,enfilent des chapelets aux aveugles, les empereurs sortent dans les parcs à cette heure qui ressemble à la vétusté des gravures et les domestiques baignent les chiens de chasse la lumière met des gants ouvre-toi fenêtre - par conséquent et sors nuit de la chambre comme de la pêche le noyau, comme le prêtre de l'église,Dieu: il carde la laine aux amoureux soumis,
il peint à l'encre les oiseaux, il renouvelle l'image sur la lune. - allons attraper des hannetons pour les enfermer dans la boîte - allons au ruisseau pour faire des cruches d'argile - allons à la fontaine pour que je t'embrasse - allons au parc communal jusqu'à ce que le coq chante pour que la ville se scandalise - ou au grenier de l'étable pour nous coucher le foin y pique et l'on entend le ruminement des vaches ensuite elles ont envie de leurs veaux partons, partons. 15DIMANCHE
Le vent pleure dans les cheminées avec tout le désespoir d'un orphelinat Viens près de moi comme une barque dans les roseaux Étale tes paroles comme les draps des lits blancs de l'infirmerie Parce que là-bas on peut pleurer tranquillement et que ça sent les coings et le sapin.Parle-moi de pays lointains
De gens étranges
De l'île aux perroquets
Mon âme est gaie et étonnée
Comme un ami qui vient de rentrer de l'hôpital.Dans ta voix il y a des femmes vieilles et bonnes
Ton bras court sur ma poitrinecomme un ruisseau
J'aime les animaux domestiques
Dans la ménagerie de ton âme.
Sur le pont un homme se penche, siffle vers l'eau ne pensant à rien Chez nous il fait chaud, il y a de la joie comme lorsque à la bergerie naissent les agneaux Ton histoire s'endort ainsi qu'un enfant qui berce un éléphant de laine Chez nous tout est calme comme lorsque les chevaux boivent à la fontaine. En longues files passent dans la rue les internes du pensionnat Et dans chaque regard il y a une maison paternelleAvec une bonne table et des soeurs cadettes
Avec des pots de fleurs à la fenêtre.
Quand le soir tombe le froid glisse dans les couloirs Comme un serpent très long traînant sa queue sur les dallesLe lac est cousu de fil blanc
Les noyés remontent à la surface - lescanards s'en éloignent. Chez les voisins le père embrasse sa fille indifférent.Il lui fait la morale quand elle s'en va
Le lac s'est refermé comme derrière une fille les portes du couvent 16 Le glouglou de la suicidée a fait peur - les grenouilles se sont tues un moment. Je m'en vais rencontrer un poète triste et sans talent. 17HORS DE LA VILLE
Le squelettequi pend à l'osier frileux
Claquant des dents, le vent le berce
Ami, le vent siffle dans tes os
Des mélodies curieuses, et vibre la corde.
Dans le cur,dans l'ombre pleureuse
La nuit les loups te fuyent, les papillons se rassemblent Et pénètrentdans la boîte des yeux ainsi que dans une fleur, La nuit se défait autour de toi comme les papillons.Les cordes du cur si elles vibrent encore
C'est que je suis l'archet du violon:
Les chevaux hennissentsur le tertre des moulins à ventLe soir tombe
Les agneaux s'éteignentcomme les anges gardiens.De l'hospice les cris s'échappent
Comme les serpents apprivoisés du coffre d'une ménagerie, Dans l'âtre de monâme refroidie je t'ai rendue moins farouche, Tu es blanche comme la sérénité d'un aigle royal. - Tu voudrais me briser, colonnade sacréeMe voir pousser, rose d'hiver
Me sentir dans la prière, roc
Dans les nuits d'été, simple jardinet.
Je t'ai endormie sur des oreillers de cygne
Sur le lac de mes caresses
J'ai jeté le squelette fragile à odeur de verger Je t'ai endormie comme la lumière des fleurs dans un vase. 18TRISTESSE DOMESTIQUE
En semence de lys
je t'ai enseveli serein nous nous sommes aimés dans devieux clochers les années s'effilochent comme de vieilles dentelles je te cherche partout Seigneur mais tu sais que c'est trop peu je t'ai enseveli en novembre quand les écolières s'en allaient déjeuner elles n'ont pas su que tu étais dans la charrette car elles auraient pleuré ainsi que s'abattent les barrages vaincus la douleur a croulé sur les parents de papier, ta chair âgée comment serait-elle? - jaune et triste et je t'ai aimé dans le violon de la bienséance l'automne a étendu sa blessure dans lepays s'est déboutonné lentement à la poitrine et va déboutonner plus loin son vêtement comme le violon de la barque arraché à ses maîtres il va déboutonner dans son corps de sang la chair qui m'appelle nous nous sommes promenés tant de fois sur la digue parmi le vent qui pousse les navires blanchisà la chaux et enfonce un crochet dans la cendre des poumons mais la digue est un sentier d'escargot dans le cur de Seigneur mes pensées s'en vont - comme les brebis au pâturage - vers l'infini sur les champs pleurent dans les pipeaux de tristes fragments de biographie je me noie dans un désespoir de phénomènes sismiques et le long des rues le vent court comme un chien pourchassé 19 les astrologues ont des rendez-vous secrets dans l'une des chambres de l'empereur qui sont comme une ruche où ils confectionnent à l'avenir des événements réglés pour traduire l'amour en douleur le cheval mange le serpentde la nuit le jardin a mis ses décorations d'empereur robe étoilée de mariée - laisse que je tue ô nuit dansl'infini ta chair fidèle la folle du village couve des fous pour le palais 20INCERTITUDES
J'ai sorti le vieux rêve de sa boîte comme tu sors un chapeauQuand tu mets la robe aux boutons nombreux
Comme tu sors le lièvre par les oreilles
Quand tu retournes de la chasse
Comme tu choisis la fleur parmi les mauvaises herbesEt l'ami parmi les courtisans
Voici ce qui m'est arrivé
Lorsque vint le soir lentement comme un insecte
Pour beaucoup le remède qu'il leur faut
À l'heure où j'allume en mon âme un feu de branches mortes Je me suis couché. Le sommeil est un jardin clôturé de doute On ne sait pas ce qui est vrai, ce qui ne l'est pas On pense que c'est un voleur et l'on tire au fusilEnsuite le bruit court que c'était un soldat
Avec moi ce fut tout à fait pareil
C'est pourquoi je t'ai appelée pour me dire - sans fauteCe qui est vrai - ce qui ne l'est pas.
21INSCRIPTION SUR UN TOMBEAU
Et je sentais ton cur pur et triste
Ainsi l'on sent la lune qui plane en silence
Derrière les rideaux baissés.
Et je sentais toncur malheureux et timide,
Tel un mendiant,la main tendue devant la porte,
N'osant pas frapper et entrer,
Et je sentais ton cur délicat et humble
Telle une larme qui n'ose pas franchir le seuil des paupières,quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42[PDF] Enquête Attributions 2011. Notice technique relative au fichier de saisie (Format Calc OpenOffice.org)
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