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Lucrèce. De la nature des choses. (De rerum natura). Traduction (1876 1899) A. Lefèvre (1834-1904). Éditions Les Échos du Maquis



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Lucrèce De la nature des choses (De rerum natura) Traduction (1876 1899) A Lefèvre (1834-1904) Éditions Les Échos du Maquis v : 10 juillet 2013



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LUCRÈCE

DELANATURE

TRADUCTION NOUVELLE

Couronnée par l'Académie Française

INTRODUCTIONETNOTESDE

HENRICLOUARD

DEUXIÈMEÉDITIONREVUEETCORRIGÉE

PARIS

LIBRAIRIE GARNIER FRÈRES

6,RUEDESSAINTS-PÈRES,6

INTRΠDUCTIΠN

TitusLucretiusCarus naquitàRomevers98avant

Jésus-Christ.Nous savonspeu de chose desavie. Il appar- tenait à l'antique et glorieuse famille des Lucretii Trici- pitini; il pouvait donc ambitionner les honneurs; mais ce descendent de plusieursconsulspréféra ne prendreaucune part aux affaires publiques; l'ami de Cicéron, d'Atticus et de Catulle voulut mener la calme existence d'un philo- sophe plus encore que d'un poète. Alla-t-il en Grèce? Y passa-t-iIsajeunesse en écoutant les leçons de Zénon? Rien n'est moins sûr. Nous ignorons mêmeà quel moment il composasongrand ouvrage. Lucrèce mourut l'année,sinonle jour, où Virgile revêtit la toge virile, c'est-à-direen 55.Saint Jérôme prétend qu'unphiltre amoureux l'avait rendu fou et qu'il compose leDe Natura Rerumdans les répits desondélire:sans doute n'y a-t-il là qu'une légende propre à discréditer le poète impie. Toutefois il n'est pas interdit de penser que

Lucrèce s'est suicidé.

LeDe Natura Rerumn'est pas la seule épopée philoso- phique de son temps, et bien d'autres l'avaient précédée; la plus célèbre estl'Epicharme d'Ennius quicentans avant Lucrèceavaitexposé lesystèmede Pythagore. C'est Epicure que Lucrèce vulgarisa. Son " manuscrit n, quand il mourut, restait à peu prèsdansle même état où Virgilelaissele sien; bien des imperfections, quelques lacunes, restaient á corriger. Cicéronassumala triche de le mettreaunet et de le publier; il s'agit de l'orateur plutôt que de son frère, car saint Jérôme, quinousdonne le renseignement,n'aurait vraisemblablement pas oublié le prénoms'iI sefût agi de II

INTRODUCTION

Quintus;et puis, Lucrèce semble avoir eu avec l'orateur d'assezétroits rapports littéraires et l'on a relevé dans son poème des emprunts nombreux à la traduction desPhéno- mènes.Certains ont prétendu que nous n'avions pas le poème complet, mais le contraire est plus probable:aucune citation d'auteurs anciensnese rapporte à d'autres Ivres que ceux quenouspossédons, et d'ailleurs l'exposition de la doctrine est à peu près complète avec le sixième. Au reste, le poète ne déclare-t-il pas formellement, avant le centième versde ce IvreVI,qu'il touche au terme desonouvrage?

Tel quel, leDe Natura Rerumcompte7.400vers.

II est dédié à Memmius, c'est-à-dire C. Memmius Gemel- lus, unami d'illustre famille, orateur ingénieux et person- nage politique qui fut questeur et préteur. Nousavons le droit de le tenir pour un intrigant, et même pour un ambi- tieuxsansscrupules. II ne réussit pourtant pointaucon- sulat:banni pour corruption électorale, réf ugié àAthènes, il acheta les jardins d'Epicure et prétendit s'y faire bâtir un palais. Cicéron le supplia de renoncer à ce sacrilège envers le maître que Lucrèceavaitcélébré comme un dieu... Vraiment ce Memmiusavantgrand besoin d'être converti! puisque c'est à le convertir que semble s'être appliquéson ami. Quelle pouvait bien être l'amitié de cesdeux hommes? Lucrèce vivait à une époque des plus troublées de l'his- toireromaine et la politiquen'avait rienqui pût tenter un coeuraussinoble. Bien au contraire!Sa jeunesse avait été témoin des massacres consécutifsaux luttesdeMarius et de Sylla. Dansla suite,ilassistaau déchaînement des pires ambitions et entendu souvent letumultedes émeutes. C'est peut-être devant de tels spectaclesqu'il eut l'idée de renverser par la force du génie ces tyrans quesontles pas- sions, c'est-à-dire la conquête des honneurs, la cupidité au sein des familles,la violence égoïste: Lucrèce, " c'est du Salluste envers n,a dit Martha. Et comme les deux romains étaient devenus des moyens d'action entreles mains d'intri-gantspolitiques, et qu'on multipliait par intérêtde basse propagandeles divinitésles plus malfaisantes, le poète se révolta contre les prétenduespuissancescélestes,inventions

INTRODUCTION

III de l'ignorance et de la peur et qui préparaient les citoyens au joug. Alors ilpensaau sage Athénien dont la mémoire était. vénérée depuis deux siècles et qui possédait le secret d'arra- cher tout mortel au malheur des temps pour le mener au souverain bien; car ce magiciensavaitdissiper la crante du surnaturel et faire fieurir le repos de lame sur la ruine despassions.Lucrèce adopta d'enthousiasme la doctrine d'Epicure et s'en fit l'apôtre auprès des Romains. Dans la doctrine épicurienne, telle qu'on l'enseignait et qu'on la pratiquait alors, il n'y avait rien qui pût choquer un esprit délicat,écritMarthe. " Le système ne manquait ni de grandeur ni de prestige. Cette morale qui apprenait à se vaincre soi-même, à se retrancher des désirs frivoles, à combattre les terreurs de la superstition, semblait forti fier le courage et pouvait même tenter lesâmesgénéreuses per l'attrait d'une certaine austérité. Enfin la physique, qui livraitle monde au hasard et aux lois naturelles de la matière, qui reléguait les dieux loin de l'univers et,sans nier absolument leur existence,niaitdumoinsleur pré- sence et leur interventiondansles affaires humaines, cette physique à la fois simple et triste devait convenir à un Romain que les malheurs desapatrie avaient déjà préparé àl'impiété, quiavaitvu pendant les guerres civiles1α religion au service detousles partis et de tous les crimes, les présages les plus certains ne point empêcher le triomphe du plus fort, et les dieux, impuissants ou imbéciles, contem- plersanscolère, du haut de leur Capitole, le massacre des plus honnêtes gens. » Ona retrouvé à Herculanum des fragments du grand traité d'Epicure; ils garantissent une fidélité toute relative du poète-traducteur. Certes, ilsuitle mauredans ses grandes directions, il observe le catéchisme de l'école. Certes encore, il échauffe et rajeunit par la poésie une froide physique conjecturale. Mais à la morale d'Epicure, qui alors n'était pas encore dégénérée, il donne une raideur bien romaine. Et surtout, i1 tourne l'irréligion du maître, toujours discrète et riche de sous-entendus, en machine de IV

ITRODUCTION

guerre anticléricale,outout au moins en athéisme irrité. Enfin l-épicurisme s-assombrit chez lui en pessimisme d-ailleurs émouvant. Lucrèce est de ceux qui condamnent la pie,regrettent d-être nés et n-éprouvent que pitié pour une race d-êtres vivants qu'accablent tous les tourments, que menacent tant de maladies et autour desquels la mort rôde au hasard, toujours prête à frapper avant le temps. Lucrèce semble avoir eu le sentiment que l-épicurisme, faisant un dogme de l-infaillibilité dessens,prétendant se livrer à une investigation scienti fique de l-univers, saluant l'autorité de l-expérience, apportait la doctrine la plus susceptible de perfectionnement. Mais hélas, son enthou- siasme hyperbolique etsasoumissionsansréserves ne peuvent inspirer qu'une assez médiocre con fiance. Dans l-exposé du système des atomes notamment, il donne l'im- pression de réciter une leçon mal comprise. Ce qui chez Epicure était hypothèse ingénieuse, vison provisoire du monde, comme le sont lessystèmeschez les grands philo- sophes de la Grèce, devient avec Lucrèce une foi de char- bonnier. L'esprit balourd des Romains confronté avec les plus fins métaphysiciens de l-univers ne pèse nulle part un si bon poids quedansleDe Natura Rerum. On sait qu'Epicure avait fait sienne la physique déjà vieillie deDémocrate. Ce n'est certes pas sur Lucrèce qu-elle ροuνait compter pour se rajeunir. Ce serait un jeu bien puéril toutefois de relever tout ce qui peut, dans ce veux livre, scandaliser les modernes si fiers de leurs con- naissances scientifiques; par exemple, l-existence des anti- podes y est niée; le soleil et la lune n-y sont pas reconnus plus grands qu'ils n'apparaissent à notre vue; la foudre, les tremblements de terre,aussibien que le sommeil et autres actes physiologiques, sont expliqués de façon bien amusante...Maisne vaut-il pas mieux, après tout, noter les observations intéressantes qui sont faites, par exemple, sur la matérialité de l-air ou sur la chute des corpsdans le vide? Ces Anciens ont même eu de curieux pressenti- ments;ils ont entrevu la sélection naturelle de Darwin; ils ont euun soupçondes doctrines de Cuvier sur les fossiles;

INTRODUCTION

V la pluralité des mondes, l-origine relativement récente de notre univers, l'apparition tardive de l-homme parmi les êtres vinants, sont autant de thèses qui les rapprochent de nous. Quant à la théorie atomique, elle semble fige de Lucrèce, d'Epicure et de Démocrate trois précurseurs prodigieux. II est certain que la science moderne marche actuellement dansleur voie... Mais peut-être n-est-ce qu'apparence car les théories de la science contemporaine sont suspendues à la vertu de l-électricité. En tout cas, si vraiment la vieille physique épicurienne a eu l-intuition géniale qu'une science complètement différenciée de la métaphysique paraît con- firmer, il n-en est pis moins vrai que Lucrèce n-y est pas pour grand-chose. On ne doit soir en lui, sur ce chapitre, que le plus banal des disciples. La morale de Lucrèce a les mêmes mérites et les mêmes inconvénients que celle d-Epicure. Celui-ci était arrivé à proposer la tempérance comme vertuessentielle,dont toutes les autres découlent ou qu-elles conditionnent. En prati- quant la prudence et la justice, en tuant en lui les passions et en goûtant les plaisirs de l-esprit, le philosophe épicurien avaitconscience d-avoir bien vécu. Mais que de sacrifices! il ne s-interdisait pas seulement les désirs de luxe, i( s'efforçait d-éviter tout ce qui pouvait troubler sa sérénité, les charges de familleaussibien que la recherche du pou- voir ou la complaisance à l-amour . Du moins sauvegardait-il l-amitié. Lucrèce a dogmatisé sur cette morale en acceptant tout son ascétisme, mais aussi toute son insen- sibilité égoïste,au moinsthéoriquement. On connaît le cri fameux: "Suave mari magno... »La société est pour lui une association nécessaire; le droit n-estqu'uncontrat; il n-a guère que mépris pour ses contemporains, et que sa pitié est altière! II ne semble pas se douter que l'épicurisme, mieux encore que la vieille religion, taillait le joug pour les Romains et préparait la servitude de leursâmes.Peut- être l-épicurisme n-a-t-il été à Rome, chez les meilleurs et chez Lucrèce lui-même, qu'use forme de leur pessimisme et de leur désespoir. Considérons le suicide hypothétique du poètecommeun symbole. VΙ

INTRODVCTION

En théorie, la métaphysique et la morale duDe Natura Rerumreposent sur la science de Démocrate et d'Epicure et sur ce que Lucrèce avait pu glaner autour de lui de connaissancesphysiques. Mais on peut se demander si ce n'est pis, en fait, l'inversetellementtoutel'oeuvre semble acharnée à délivrer les hommes de la crainte des deux. Il faut reconnaître que l'athéisme de Lucrècea une force de conviction qui finalement reste son seul principe de pie philosophique. Personne n'a parlé avec une liberté plus audacieuse de ces divinités qui n'étaient plus prises au séreux par les lettrés et les gens instruits,maisau pied desquelles la foule se prosternait encore.Ah! ladoctrine épicurienne donnait satisfaction à cet athée farouche.Sa métaphysique est le pur matérialisme; il refuse à l'âme l'immortalité, i1 fait de l'univers un mécanisme. Mais tout cela estsuperficielautant quebrutal; car ü néglige de recher- cher comment un simple assemblage d'atomes peut avoir le sentiment et la pensée, comment lehasardqu'il substitue à faProvidence peut présider aununivers où tout arrive selon des lois rigoureuses.E explique-t-illa vie, qui se distingue si nettement, en son essence, du méca- nisme? Le miracle est que de telles doctrines aboutissent à de vastes perspectives. Ce qui peut-être caractérise le mieux le poème de Lucrèce, c'est l'admirable sentiment de t'in fini qu'il chante à maintes reprises avec gravité; ou plutôt il ne le chante pas, il sait, de page en page,nousen pénétrer. I1 n'est jamais si grand que lorsqu'ilnousentraînedans les régions mystérieusesaudelà de toutes limites, lorsqu'il renverse " les murailles du monde» et, dansle resplendis- sement d'une pure lumière, contemple au loin, d'une part notre misérable petit monde, d'autre part les espaces in finis. C'est cette contemplation quinousémeut encoreaujour- d'hui; c'est elle qui f ut une neuve surprise pour les Romains; c'est elle surtout qui explique l'enthousiasme de Lucrècequotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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