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BECDELIÈVRE Loms

LEp

Zouaves

Pontificaux

5 MAI 1860
20 1870
PAR SAINT -BRIEUC i .

IMPRIMERIE

DE

PRUo•unuuc

r

D'EXPLICATION

4•

-1111-

Statueront dlmlcare et conlllgere eo quod

clvltas sancta et templum perlclltarentur. (Il. MACH. 15,1 ). A vous, mon Général, qui avez bien voulu l'encourager et l'approuver, cel de reconstitution de la matricule du Régiment des Zouaves Pontificaux.

A vous aussi, nos chers Camarades.

Les noms

que vous allez lire, -les étals de service qui vont repasser sous vos yeux, avec les peilles, les fatigues surtout aussi joies que nous avons partagées, l'élan qui nous . porta à offrir au Vicaire de Dieu sur la terre, pour la défense de ses droits sacrés, la fleur de notre jeunesse" prima vera della gioventù •· Bien des années se sont écoulées depuis que nous avons quitté la vesle gris-bleu aux lisérés rouges ; le Régiment se reforme vite là-haut/ Néanmoins, nous qui allendons l'heure du dernier appel, nous· retrouverons dans ces listes le souvenir des vertus et des sacri- il

VI LES FRANÇAIS

fiees de ceux qui nous ont précédés; de plus, cette nomenclature, forcément aride et sèche, présentera; nous le pensons du moù1s, une certaine valeur, quand nul de nous ne sera plus lei pour proclamer les noms de ceux qui s'enorgueillissent d'avoir été appelés les • Croisés du XJXe siècle ». Ce travail n'est pas l'histoire du Régiment; cette histoire a été faite admirablement (1} et il n'y a rien ci y ajouter. Ce n'est pas non plus un lim·e anecdotique : trop de traits de courage, d'abnégation, de piété nous auraient échappé, et révéler ceux que nous eussions oonnus aurait blessé l'humilité des camarades qui en furent les héros. Tous, nous avons offert notre vie; ci nos yeux, les tués et les blessés ont été les glorieux et les privilégiés d'e11tre nous; mais, l'acte de cette offrande volontaire, l'acte de notre e11gageme11t est celui dont nous sommes justement fiers el d,ont il importe, nous semble-t-il, de conserver le souve11ir. Ce travail contient do11c le fait, ta date de notre engagement ci Rome, nos services et, autant que nous avons pu le découvrir, ce que nous sommes devenus depuis le 20 septembre 1870.
Nous voulions d'abord, très égoïstement sans doute, ne reconstituer que la matricule des " Zouaves Pontificaux »; il se trou verait bien quelques camarades pour imiter notre initiative et s'occuper de leurs propres nationalités. Mais àuraienl-ils les mêmes moyens d'information l' Et puis, que faisions-nous de notre devise : Un pour tous, tous pour un 1 Nous essaierons donc la reconstitution totale de la matricule du Régiment. Ce sera l'oeuvre de plusieurs volumes respectivement consacrés aux Belges, aux Hollandais, aux Canadiens, ci tous les autres, et paraissant successivement.

Aujourd'hui, nous ne

do11nons que les noms des Zouaves Ponti ficaux d'origine française. Tous les Zouaves Pontificaux, a-t-on dit,

étaient

des gentilshommes l Un coup d'oeil su1· ces pages suffira pour (1) M. Bilard des Portes. r .), 1 il 1 1 démontrer que toutes les classes de la société étaient largement représentées au régiment; la noblesse d'extraction ne donne pas toujours la noblesse des sentiments, et la foi règne dans tous les rangs de la nation française. On a ajouté qu'ils étaient tous légiti mistes. N'est-il pas intéressant d'établir sur ce point la vérité histo rique l' Qu'il nous soit permis de la faire avec la conviction de qéfier toute critique.

C'est évidemment l'amour passionné

de l'Eglise de Jésus-Christ qui nous a " tous » conduits ci Rome; mais il n'en est pas moins vmi que lorsque Mgr de Mérode (1} et son illustre collaborateur, le général de La Moricière, convièrent les catholiques du monde entier ci la défense du pouùoii· temporel, en France, ce furent en immense majorité des royalistes qui répondiJ·ent leur appel et qui, de 1860 renforcèrent dans les rangs des Zouaves Pontificaux l'élément français.

Pouvait-il d'ailleurs en être autrement

l' L'auguste successeur de saint Pier1·e ne repl'ésentait-il pas la légitimité du droit dans sa plus haute acception. Certes aux partisans de la monarchie très chrétienne, alors personnifiée par le comte de Chambord, se joi gnirent, dès la première heu1·e, des catholiques français, qui avaient un autre idéal politique et qui ne le cédaient ci quiconque soit en valeur, soit en dévouement. Combien d'entre eux, lentement mais si'll'em€mt, logiquement en un mot, devinrent/es partisans convaincus du dJ·oit, aussi bien en France qu'ci Rome l' Il est inutile d'insister : les faits parlent d'eux-mêmes, et ce sera {1} Qui de nous a oublié cette anecdote très suggestive#, jour, le général de Goyon, commandant en cl•ef le corps d'occupation français d Rome, cllargé d'adresser des représentations au gouvernement pontifical de la part du gouvernement impérial, reprocl1ait à Mgr de Mérode de ne recevoir au Bataillon des Zouaves que des légitimistes et de leur avoir donné Cl•arette comme drapeau. Le pro-ministre des armes répondit : " Les rangs des Zouaves sont ouverts d lous. Quant d Cllm·ette, si c'est un drapeau, nous ne pouvons oublier qu'il a été t1·oué d Castelfidardo. ))

VUI FRANÇAIS

l'étemel honneur du parti royaliste, en France, d'avoir foumi le principal élément de la protestation armée cont1·e l'inique et odieuse spoliation du Saint-Siège. !riais les Volonlaii·es Pontificaux, d'Oli qu'ils vinssent, les soldats du Pape, n'étaient que des catholiques : ils ne faisaient pas de politique. On l'a bien vu en 1870 et depuis. Le mobi]e de leur conduite et le but à atteindre furent toujours ce qui leur parut être le v,éritable intérêt de l'Eglise el de la France 1 Après trente et quarante ans, comment retrouver les noms de douze ou' quatorze mille hommes dispersés dans tout l'univers 'l Beaucoup sont morts; beaucoup ont quitté leurs pays d'origine sans laisser de traces. Pourquoi n'avons-nous pas eu plus tôt la pensée d'exécuter ce que nous entreprenons aujourd'hui 'l Le long temps

écoulé,

ces morts, l'absence de relations avec un grand nombre de camarades seront les causes de trop nombreuses omissions ou inexactitudes. Et pourtant avec quel soin jaloux de n'oublier per sonne n'avons-nous pas poursuivi ce travail 'l La source de nos informations, le guide de nos recherches a été la matricule même ·du Régiment -ces trente volumes in-octavo à reliure rouge, que tant d'entre nous ont vus et qui font partie de nos archives, réunies à la commanderie de la Basse-Motte. Chaque volume contient trois cents noms. Malheureusement, ceux qui renfermaient les engage ments contractés depuis le 21 octobre 1869 jusqu'au 20 septembre

1870, ont disparu avec bien d'aut1·es papiers dans un incendie, en

1891. Toutefois, le capitaine Derély a bien voulu nous communiquer

l'extrait de la petite matricule s'étendant entre ces deux dates. Les événements qui se préparaient alors en France ont sans doute empêché beaucoup de Français de s'engager à Rome; nous avons

été assez heureux pour

y relever les noms d'environ trois cents compatriotes dont nous ne retrouvions ailleurs aucune trace. Néan moins, cette petite matricule ne donnait que le numéro et la date de l'engagement; aucune indication de lieu d'origine, ni de date de naissance. Impossible dès lors de faii·e les recherclzes qui nous 1

ZOUAVES IX

ont permis d'établir le " curriculum vitre» de tant d'autres cama rades.

Cependant, si précieux qu'ils soient,

les renseignements contenus dans ces volumes sont bien sommaires.

Que de fois avons-nous dû

nous arrêter, chercher à comprendre, à nous rappeler 'l Nous n'avons pas toujours réussi. Après avoir relevé le nom de tous les Français, nous avons écrit aux camarades dont il a été possible de nous pro curer l'adresse, ou au curé du lieu de naissance. Qu'il nous soit permis de remercier tous ceux qui ont bien voulu nous répondre ou faciliter notre tâche en nous communiquant leurs souvenirs et leurs travaux personnels, particulièrement le capitaine Niel, le capitaine

Derély, le lieutenant Halgand. Les chefs

de zones de notre associa tion nous ont aussi donné de précieux renseignements. Néanmoins, nous le reconnaissons à l'avance, bien des omissions, bien des erreurs auront été commises ; aussi publierons-nous dans un appendice toutes les rectifications que nous recevrons dans un délai de trois mois. Ce sera, croyons-nous, chers camarades, le seul moyen de vous donner les satisfactions que vous pouvez attendre de nous et de nous faire pardonner des inexactitudes trop nombreuses, mais bien involontaires. Ce volume ne contient donc que les noms des Zouaves Pontificaux d'origine française. Cependant, nous avons été heureux de pouvoir y joindre les noms des Français qui firent partie du bataillon franco belge, dont la matricule, ouveJ"fe le 5 mai 1860, fut close le 31 décembre de la même année ; à cette date celle du Bataillon des Zouaves Pontificaux, devenu Régiment le 16 décembre 1866; elle s'étend jusqu'au

20 septembre 1870, jour de la prise de Rome par

l'armée italienne.

L'état-major pontifical

devait avoir sa place dans cette publication, et les noms illustres de lrlgr de Mérode, du général de La lrloricière, du général de Pimodan et du général Kanzler, nous rappellent les glorieux exemples de dévouement que nous avions à ,imiter. 't

LES FRANÇAIS

Les Français " Guides de La Moricière », ces premiers-nés de la défense du Saint-Siège, sous le commandement du comte de Bourbon

Chalus, sont

lei aussi. De même, les "Artilleurs Pontificaux • que dirigeait avec tant d'habileté le colonel Blumensthil, secondé par le capitaine Daudier ct les lieutenants de Quatrebarbes, de Falaiseau et Siméon. De même encore, les " Dragons Pontificaux» que commandaient MM. de Saintenac et le Pays du Teilleul. Mais, puisque le Régiment s'est en quelque sorte continué en

France, comment ne pas songer

à mppeler l'héroïsme des Bouillé,

la figure si carqctéristique du marquis de Coislin, la charge légen daire de Loigny où les Volontqires de l'Ouest, ces seconds nous mêmes, nos frères, nos amis, laissèrent tant des. leurs sur le champ de bataille. Ils étaient partis trois cents; ils revinrent soixante quatorze; les autres. étaient tombés glorieusement pour la patrie. Les K mercenaires », les anciens Zouaves Pontificaux, qui les enca draient, en versant généreusement alors le sang qu'ils avaient offert à Pie IX, montrèJ·ent combien étaient inséparables dans leurs coeurs l'amour de l'Eglise et l'amour de la /:1 nous nous sommes heurtés à un obstacle infranchissable. Aucun guide certain, aucune source d'information. Deux matricules ont été établies pour la " Légion des Volontaires de l'Ouest ». L'uize s'étendait depuis la formation,

7 octobre 1/flO, jusqu'au ter avril 1871; l'autre, depuis

cette date jusqu'au

15 aolÎt 1lf71, jour du licenciement à Rennes.

Celle-ci est seule entre nos mains ; elle ne donne que dix-sept cent soixante noms, ct les V. O. ont été plus de cinq mille. Sans doute, la première matricule contient les autres; mais tout porte

à croire

qu'elle aussi a disparu dans l'incendie de la Basse-Motte, dont nous avons parlé plus Izaut. Le volume, que nous destinions·aux O. est donc, d'après votre avis même, mon Général, impossible à faire, et nous nous voyons da!ls la cruelle obligation de ne rien donner plutôt que r-

ZOUAVES Xl

de faire une publication par tmp incomplète et sans autorité aucune.

Nous faisons connaître seulement l'état

des officiers au moment du licenciement c{ la liste soigneusement contrôlée ·des tués ct blessés pendant lq campagne de 1/fl0-71. Enfin, nous ajoutons à toutes ces listes la liste des Françqis tués ou blessés pendant la campagne de 1860, celle de 1867, et le siège de Rome. Un long temps s'est écoulé depuis ces jours où nous emportait l'ardeur du sacrifice; les nobles et justes causes que nous défendions semblent aujourd'lmi encore bien menacées, bien compromises. Mais nous espérons toujours, car nous savons que, pour rendre à l'Eglise et à la France la prospérité et la grandeur d'autrefois, il suffit d'un regard de Dieu et d'un battement du Sacré-Coeur de Jésus 1

G. DE VILLÈLE.

CH. DE LA NOÜE.

->!-· ----------<::!r

SIGNES CONVENTIONNELS

-HUf- de Pie IX.

Ordre de Saint-Grégoire le Grand.

Ordre de Saint-Sylvestre.

Ordre de la Légion d'honneur.

CD

Médaille " Sede ».

Médaille " Fidei et Virtuti )),

Médaille " Ecclesiâ et Pontifiee »,

Mort à l'ennemi ou des suites de blessures.

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Décédé.

l 1 i f i 1 l ' l -<,d;),•.• --------------------------"""(,y-

ÉTAT-MAJOR

MÉRODE, FRÉDÉRIC-FRANÇOIS-XAVIER-GHISLAIN, Comte DE, né à Bruxelles, Belgique, le 20 mars 1820. -Entré à l'Ecole militaire de Bruxelles en 1839. Sous-lieutenant au 2 8 de ligne en 1841. Autorisé en 1844 à faire campagne ·en Algérie dans l'Etat-major du maréchal Bugeaud ; est cité à l'ordre du jour pour sa bravoure au combat d'Abizzar, Kabylie, 17 octobre; nommé lieutenant au choix. En 1845, sous les ordres du général Bedeau, se distingue au combat d'Aydoussa et est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Rentré aux Grenadiers belges en 1846, démissionne le 30 novembre 1847. Suit les cours du Séminaire Romain et entre dans les Ordres le

23 octobre 1848. Affiche de ses mains sur les portes des

Basiliques la bulle d'excommunication contre les trium• virs qui ont proclamé la déchéance du Pape. Se distin gue pendant le siège de Rome par sa charité autant que quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
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