VECTEURS DE LESPACE
1) Notion de vecteur dans l'espace une norme (longueur). Remarque : Les vecteurs de ... Propriété : Soit un point A et deux vecteurs de l'espace u.
2.7 Vecteurs libres de lespace physique.
2.7.1 Norme et produit scalaire de vecteurs libres. La norme a d'un vecteur libre a est définie comme étant la grandeur de celui-ci i.e. la distance entre
DÉTERMINANTS DANS LE PLAN ET DANS LESPACE
On note u · v le produit scalaire de deux vecteurs et u la norme. 1. Dans le plan. 1.1. Volume des parallélogrammes. Considérons deux vecteurs.
Vecteurs partie 2
Tout vecteur dans l'espace a un vecteur position équivalent dont vectoriel de norme D × F = D F sin? où
Espaces vectoriels normés réels ou complexes 1 Normes et distances
Si x = 0 on appelle vecteur unitaire associé `a x le vecteur unitaire e = 1 x . x. Définition 4 (parties bornées). Soit (E
PRODUIT SCALAIRE DANS LESPACE
Donc est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de (ABG) il est donc normal à (ABG). Méthode : Déterminer un vecteur normal à un plan. Vidéo https://youtu.
VECTEURS DROITES ET PLANS DE LESPACE
Définition : Un vecteur de l'espace est défini par une direction de l'espace un sens et une norme (longueur). Remarque : Les vecteurs de l'espace suivent les
Chapitre 1 : Vecteurs dans le plan et lespace
Un vecteur non-nul dans le plan (respectivement dans l'espace) est un Le vecteur nul est caractérisé par une norme égale à zéro ; il ne possède pas ni ...
Vecteurs du plan et de lespace
Vecteur du plan ou de l'espace = grandeur définie par 3 informations : une direction (celle d'une droite passant par deux points A et B) une norme ou
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La norme d'un vecteur AB se note AB et cette norme est égale à la longueur du vecteur AB Il y a donc un lien très fort entre les mots "norme"
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3 mai 2011 · Un espace de Hilbert est un espace vectoriel réel ou complexe muni d'un produit scalaire et qui est complet pour la norme associée Exemple 4 1
Quelle est la norme d'un vecteur ?
La norme d'un vecteur correspond à sa longueur, c'est-à-dire à la distance qui sépare les deux points qui définissent le vecteur.- C'est un rappel de seconde sur les vecteurs.La formule pour calculer la norme d'un vecteur vient de Pythagore : la norme de u (l'hypothenus) est égale à la racine carrée de la somme x²+y².
![Chapitre 1 - Lespace Rn Chapitre 1 - Lespace Rn](https://pdfprof.com/Listes/17/56994-17Ana2-standard-ch1-2.pdf.pdf.jpg)
Chapitre 1
L'espaceRn
L'ensembleRnest d´efini comme l'ensemble desn-tuplets ordonn´es (x1,...,xn) de nombres r´eels. Cesn-tuplets sont appel´es points deRn. En mˆeme temps on peut interpr´eter l'ensembleRncomme espace vectoriel de dimensionn. Dans ce chapitre nous passons d'abord en revue cette structure alg´ebrique deRn. Ensuite nous introdusions une structure topologique qui nous permet d'´etendre le concept du processus limite `a l'espaceRn. On retrouve ces structures de base dans des situations plus abstraites comme celles d'un espace norm´e ou d'un espace m´etrique auxquelles nous donnons ´egalement une br`eve introduction.1.1 L'espace vectorielRn
Notations.
Une autre repr´esentation des ´el´ements de l'espace vectorielRn est donn´ee par des vecteurs-colonnes `ancomposantes (au lieu desn-tuplets (x1,...,xn). On les note x= x 1 x ou surmont´es d'une fl`echex=⃗x.`A chaquen-tuplet correspond un unique vecteur-colonne et vice versa. Pour le calcul nous utilisons g´en´eralement des vecteurs-colonnes pour les ´el´ements deRnet les deux notations pour les argu- ments des fonctions d´efinies surRnen raison d'une meilleure lisibilit´e du texte.Espace vectoriel.
L'ensembleRnpeut ´egalement ˆetre consid´er´e comme un espace vectoriel r´eel muni d'une addition x+y= x 1 x y 1 y x 1+y1 x 3CHAPITRE 1. L'ESPACERN4
et d'une multiplication avec un scalaireλ∈Rd´efinie parλx=λ
x 1 x λx 1 λxProduit scalaire.
L'espace vectorielRnest ´egalement muni d'un produit scalaire⟨·,·⟩:Rn×Rn-→Rd´efini par ⟨x,y⟩=n∑ k=1x kyk.De fa¸con g´en´erale un produit scalaire⟨·,·⟩v´erifie les trois propri´et´es suivantes :
1. Positivit´e :⟨x,x⟩ ≥0 pour toutxet⟨x,x⟩= 0⇔x=0 2.Sym´etrie :⟨x,y⟩=⟨y,x⟩
3.Lin´earit´e dans chaque argument :⟨αx+βy,z⟩=α⟨x,z⟩+β⟨y,z⟩pour
tousx,y,z∈Rnetα,β∈R L'alg`ebre lin´eaire : Un vecteurxest aussi une matricen×1, sa transpos´ee, not´eexT= (x1,...,xn) est alors une matrice 1×n. Par cons´equent, on peut interpr´eter le produit scalaire de deux vecteursx,ycomme produit matriciel de x Tety: ⟨x,y⟩=xTy= (x1,...,xn)· y 1 yDimension deRn.
Les vecteurs
e1=
1 0 ,...,ek= 0 1 ,...,en= 0 0 forment une base orthonormale deRnet x=n∑ k=1x kek pour toutx∈Rno`uxk=⟨x,ek⟩ ∈R. Alors, dimRn=n <∞. On dit queRnest un espace vectoriel euclidien de dimensionn. Tout espace vectoriel r´eel de dimensionnpeut ˆetre identifi´e avecRn.CHAPITRE 1. L'ESPACERN5
SUPPL´EMENT : AUTRES ESPACES VECTORIELS
Espaces euclidiens de dimension infinie.
L'ensemblel2(R) consiste en les
suites num´eriques (xk)k∈Ntelles que∞∑ k=0x2k<∞. C'est un espace vectoriel muni
de l'addition (xk)k∈N+ (yk)k∈N= (xk+yk)k∈N. On d´efinit un produit scalaire par k=0x kyk. Il est plus commode de repr´esenter les suites formellement par des vecteurs dans "R∞". On peut donc ´ecrire ⟨x,y⟩=∞∑ k=0x kyk. L'ensembleC([a,b]) des fonctions continuesf: [a,b]-→Rest un espace vectoriel. SurC([a,b]) on peut d´efinir un produit scalaire par ⟨f,g⟩=∫ b a f(x)g(x)dx.L'espace vectoriel complexeCn.
L'espaceCnest l'ensemble de vecteurs
complexesxmuni de l'addition habituelle et d'une multiplication externe par des nombres complexes. C'est un espace vectoriel complexe (c'est-`a-dire sur le corpsC). On peut d´efinir un produit scalaire par ⟨x,y⟩=n∑ k=1¯xkyk.(1.1) Ce produit scalaire a la propri´et´e d'ˆetre lin´eaire dans sa deuxi`eme composante et anti-lin´eaire dans sa premi`ere composante. De plus, pour tousx,y∈Cn ⟨x,y⟩= ⟨y,x⟩. Les vecteursek,k= 1...n, forment une base orthonormale. On dit que l'es- paceCnest un espace hermitien de dimensionn. En m´ecanique quantique non relativiste l'´etat de spin d'une particule de spinsest repr´esent´e par un vecteur dansC2s+1.L'espace vectoriel r´eelCn.
Un espace hermitien est toujours un espace
euclidien si la multiplication externe est restreinte aux nombres r´eels. On prend le produit scalaire ⟨x,y⟩R= Re(⟨x,y⟩) = Re(n∑ k=1¯xkyk).(1.2) Les vecteursek,iek,k= 1...n, forment une base orthonormale par rapport `a ce produit scalaire. Par cons´equent, l'espace vectoriel r´eelCnest de dimension2n. Nous pouvons donc identifierCnavec l'espace euclidienR2n.
CHAPITRE 1. L'ESPACERN6
1.2 L'espace norm´eRn
Pour pouvoir ´etendre les methodes d'analyse d´evelopp´ees en Analyse I `a l'espaceRn, celui-ci doit ˆetre muni d'une structure topologique. Sur le corpsR nous avons utilis´e la valeur absolue|·|pour d´efinir une distanced(x,y) =|x-y|. On a d´efini la convergence et la continuit´e dansRpar cette distanced. On veut g´en´eraliser la valeur absolue et la distance `a l'espaceRn. Pour cela nous allons introduire les notions d'une norme et d'une m´etrique.D´efinition - norme et espace norm´e.
SoitEun espace vectoriel r´eel. Une
fonction|| · ||:E-→R+est appel´ee une norme surEsi|| · ||v´erifie les trois propr´et´es suivantes : 1. Positivit´e :||x|| ≥0 pour toutx∈Eet||x||= 0⇔x=0 2. Homog´en´eit´e :||λ·x||=|λ| · ||x||pour toutλ∈Retx∈E 3. Le couple (E,|| · ||) est appel´e un espace norm´e.La norme euclidienne surRn.
La fonction|| · ||2:Rn-→Rd´efinie par
⟨x,x⟩=( n∑ k=1x 2k) 1 2 (1.3) est une norme surRn. On l'appelle la norme euclidienne (canonique) surRn. L'in´egalit´e triangulaire est une cons´equence de l'in´egalit´e de Cauchy-Schwarz Il en suit queRnmuni de la norme euclidienne est un espace norm´e :Proposition.
(Rn,|| · ||2) est un espace norm´e.Distance euclidienne surRn.
Sur un espace norm´e (E,|| · ||) on peut in- troduire une distance entre des vecteurs par d(x,y) :=||x-y||.(1.5) Elle v´erifie les trois propri´et´es suivantes : 1. Positivit´e :d(x,y)≥0 pour tousx,y∈Metd(x,y) = 0⇔x=y 2.Sym´etrie :d(x,y) =d(y,x)
3. pourx,y,z∈E. Le couple (E,d) est appel´e un espace m´etrique. SurRnon mesure la distance entre des vecteurs par la distance (ou m´etrique) euclidienne donn´ee par (x1-y1)2+...+ (xn-yn)2.(1.6)CHAPITRE 1. L'ESPACERN7
Interpr´etation g´eom´etrique.
DansR2ouR3la m´etrique euclidienned2(x,y) =
||x-y||2signifie la distance euclidienne (habituelle) de deux pointsxety. La norme euclidienne||x||2correspond ´egalement `a la longueur du vecteurx. Le produit scalaire⟨x,y⟩donne une mesure de l'angle entre les vecteursxety:On d´esigneθ=^(x,y), alors
⟨x,y⟩=||x||2||y||2cosθ. En particulier, sixetysont des vecteurs orthogonaux, i.e.θ=±π/2, alors ⟨x,y⟩= 0.1.3 Sous-ensembles deRn
Pour d´efinir certaines notions et propri´et´es des sous-ensembles deRnon utilise seulement le fait que l'espaceRnest muni d'une m´etrique, par exemple la distance euclidienned(x,a) =d2(x,a) . Nous allons voir plus loin que pour l'espace vectorielRnces notions ne d´ependent pas du choix dedsidest d´efinie `a partir d'une autre norme surRn.Boule ouverte.
Soita∈Rnetr >0. L'ensemble
B(a,r) ={x∈Rn:d(x,a)< r}
est appel´e la boule ouverte de centreaet de rayonr. Les caract´erisations topo- logiques des sous-ensmbles des r´eels introduites en Analyse 1 s'´etendent natu- rellement `a l'espaceRn:Sous-ensemble ouvert.
Un sous-ensembleS⊂Rnest dit ouvert si pour
toutx∈Sil existe un voisinageB(x,ϵ) tel queB(x,ϵ)⊂S. L'ensemble vide∅ et l'espaceRnsont ouverts. Toute boule ouverteB(a,r) est un ensemble ouvert. Toute r´eunion quelconque d'ouverts est un ensemble ouvert. Toute intersection finie d'ouverts est un ouvert.Sous-ensemble ferm´e.
Un sous-ensembleS⊂Rnest dit ferm´e siRn\Sest ouvert. L'ensemble vide∅et l'espaceRnsont ferm´es (et ouverts).L'int´erieur et le bord d'un ensemble.
SoitS⊂Rneta∈S. On dit que
aest dans l'int´erieur deSs'il existe un voisinageB(a,ϵ) tel queB(a,ϵ)⊂S. L'ensemble des points int´erieurs `aSest appel´e l'int´erieur deSet not´e◦S. Un pointa∈Rnest appel´e point fronti`ere deSsi tout voisinageB(a,ϵ) contient des points deSet des points deRn\S. L'ensemble des points fronti`eres `aSest appel´e le bord deSet not´e∂S.Exemple.
La boule unit´e ouverte dansRn(par rapport `a la norme||·||2) est d´efinie par B1=B(0,1) ={x∈Rn:||x||<1}.
Son bord est la sph`ere
∂B1={x∈Rn:||x||= 1}.
CHAPITRE 1. L'ESPACERN8
L'adh´erence d'un ensemble.
SoitS⊂Rneta∈Rn. On dit queaest
adh´erent `aSsi pour tout voisinageB(a,ϵ) :B(a,ϵ)∩S̸=∅.
L'ensemble des points adh´erents `aSest appel´e l'adh´erence deSet not´e¯S.Proposition.
SoitS⊂Rn. Alors,
1.S⊂S⊂¯S.
2.S=◦S∪∂S.
3.Sest ouvert si et seulement siS=◦S.
4.Sest ferm´e si et seulement siS=¯S.
Exemples.
1. Soitf:R-→Rune fonction continue. Le grapheGf={(x,f(x))∈R2: x∈R}repr´esente une courbe dansR2. On a◦G f=∅. DoncGf=∂Gf. Le graphe d'une fonction continue est un ensemble ferm´e dansR2. 2. SoitB={x∈R2:||x||2<1}etI= [0,5]. L'ensembleSd´efini par est un cylindre. l'ensembleSn'est ni ouvert ni ferm´e. Le bord deSest donn´e par ∂S=∂B×I∪B×∂I1.4 Suites dansRn
Nous introdusions la notion de convergence d'une suite dans un espace norm´e et la notion d'un espace norm´e complet.Suites.
Une suite d'´el´ements deRnest une applicationf:N-→Rn, qui , `a toutk∈N, associe un ´el´ementxk=f(k)∈Rn. Les suites sont not´ees (xk)k∈N.Suite convergente.
Une suite (xk)k∈Nconverge versx∈Rn, si `a toutϵ >0, on peut associer un entier naturelNϵtel que pour toutk≥Nϵon ad2(xk,x)< ϵ.On ´ecrit alors
limk→+∞xk=x. On dit aussi que la suite (xk)k∈Nestconvergenteet admet pourlimitex∈ R n. Lorsque la limite existe, elle est unique. Une suite non convergente est ditedivergente. Par cette d´efinition la suite (xk)k∈Nconverge versx∈Rnsi et seulement si la suite num´erique des distances (Dk)k∈Ndonn´ees parDk= d(xk,x) converge vers 0 : lim k→+∞xk=x⇔limk→+∞d2(xk,x) = 0.(1.7)CHAPITRE 1. L'ESPACERN9
Suite de Cauchy.
Une suite (xk)k∈Nest ditesuite de Cauchysi `a toutϵ >0, on peut associer unN=Nϵ∈Ntel quek,l≥Nimpliquentd2(xk,xl)< ϵ.Proposition.
Toute suite convergente (xk)k∈Nest une suite de Cauchy.D´emonstration.
voir Analyse 1.Espace norm´e complet.
Un espace norm´e (E,||·||) est dit complet si toute suite de Cauchy converge par rapport `a cette m´etrique. Un espace norm´e com- plet est appel´e espace de Banach.Exemple - L'espace de BanachR.
Nous avons d´emontr´e au chapitre 2.5.,
Analyse I, que l'ensembleRmuni de la m´etriqued(x,y) =|x-y|est complet. Ce r´esultat est `a la base du r´esultat correspondant sur l'espace norm´e (Rn,|| · ||2).Proposition.
Une suite (xk)k∈Nconverge dans l'espace norm´e (Rn,|| · ||2) si est seulement si lesnsuites num´eriques (x1,k)k,...,(xn,k)kconvergent. Il en suit le th´eor`eme suivant :Th´eor`eme.
Toute suite de Cauchy dansRnconverge. Par cons´equent, l'espace norm´e (Rn,|| · ||2) est complet.Suites born´ees dansRn.
Une suite (xk)k∈Nest born´ee dans (Rn,||·||2) s'il de Bolzano-Weierstrass s'applique aussi aux suites born´ees dansRn:Th´eor`eme de Bolzano-Weierstrass dansRn.
De toute suite born´ee (xk)k∈N
dansRnon peut extraire une sous-suite convergente (xkj)j∈N.D´emonstration.
Voir la d´emonstration du th´eor`eme de Bolzano-Weierstrass dansC, Analyse 1.Suites et ensembles dansRn.
SoitS⊂Rn. Alors,x∈¯Ssi et seulement
sixest la limite d'une suite d'´el´ements deS. SiSest ferm´e et born´e, alors de toute suite d'´el´ements deSpeut extraire une sous-suite convergente dansS. En particulier, si la suite est convergente sa limite est dansS.1.5 Fonctions continues
Le concept de fonction continue s'´etend aux applicationsf:Rn-→Rm.Fonction continue.
Une fonctionf:Rn-→Rmest dite continue ena∈Rn si limx→af(x) =f(a), c'est-`a-dire, si pour toute suite (xk)k∈NdansRnqui converge versaon a lim k→∞f(xk) =f(a).CHAPITRE 1. L'ESPACERN10
Proposition.
La fonctionf:Rn-→Rmest continue ena∈Rnsi pour toutϵ >0 il existeδ >0 tel que
d2(x,a)< δ⇒d2(f(x),f(a))< ϵ.
Sim=n= 1 alorsd2(x,y) =|x-y|et nous retrouvons le r´esultat sur la continuit´e d'une fonctionf:R-→R.R`egles de calcul pour les fonctions continues.
Les combinaisons lin´eaires
αf+βgde deux fonctionsf,g:Rn-→Rmcontinues ena∈Rnsont continues ena∈Rn. La composition des fonctions preserve ´egalement la continuit´e (voir l'Analyse 1). Dans la suite nous pr´esentons quelques exemples de fonctions continues. Pour les applications lin´eaires et les formes bilin´eaires voir la section 1.7.Exemple 1.
La norme euclidienne||·||2:Rn-→R+est continue sur l'espaceExemple 2.
Toute norme|| · ||:Rn-→R+est continue sur l'espace norm´e (Rn,|| · ||2). En fait comme ci-dessusExemple 3.
On peut construire des fonctions continuesf:Rn-→Rm`a partir des fonctions continuesf:R-→Rgrˆaces aux r`egles de calcul pour des fonctions continues. Par exemple, soitfi:R-→Rcontinues enai∈R, i= 1,...n. Alorsf:Rn-→Rd´efini parf(x) =n∑ i=1f i(xi),x=n∑ i=1x ieiest continuea=n∑ i=1a iei. Comme nous avons vu en Analyse I le th´eor`eme de Bolzano-Weierstrass im- plique le r´esultat suivant sur les fonctions r´elles continues.Th´eor`eme.
SoitM⊂(Rn,|| · ||2) born´e et ferm´e. Soitf:M→Rcontinue.Alors,fatteint son minimum et son maximum surM.
Th´eor`eme du point fixe de Banach.
SoitM⊂(Rn,||·||2) born´e et ferm´e.
Soitf:M-→Mune contraction, c'est-`a-dire il existe 0< q <1 tel que pour toutx,y∈M d Alors, il existe un unique ¯x∈Mtel quef(¯x) = ¯x.CHAPITRE 1. L'ESPACERN11
Limite d'une fonction.
En analogie avec l'Analyse 1 on peut d´efinir la limite d'une fonctionf:Rn-→Rmena∈Rnpar l'existence d'un prolongement par continuit´e. Nous allons pr´esenter ce concept seulement au chapitre 3 pour des fonctionsf:Rn-→Rpour pouvoir illustrer des r´esultats surpr´enants du calcul diff´erentiel.1.6 Autres normes surRn
Il y a d'autres normes surRn, par exemple :
||x||1=n∑ k=1|xk|(1.9) Pour montrer que la notion de convergence introduite surRnne d´epend pas de la norme choisie on introduit la notion de l'´equivalence des normes. On dit que deux normes|| · ||et||| · |||sont ´equivalentes s'ils existent des constantes C1,C2>0 telles que pour toutx∈E:
C Evidemment, les trois normes|| · ||1,|| · ||2,|| · ||∞sont ´equivalentes, puisque 1 n et n||x||∞. Soit|| · ||une norme surRn. Alors, il existe une constanteC >0 telle queEn fait, en ´ecrivantx=n∑
i=1x iei, par les propri´et´es d'une norme et l'in´egalit´e de Cauchy-Schwarz : n∑ i=1x 2i) 1 2 (n∑ i=1||ei||2) 1 2 =C||x||2 avecC=( n∑ i=1||ei||2) 1 2 . Nous allons d´emontrer que toutes les normes surRn sont ´equivalentes. Cette propri´et´e implique que la notion de convergence qu'on d´efinit `a l'aide de la distance induite par une norme ne d´epend pas de la norme utilis´ee.Continuit´e des normes surRn.
Toute norme||·||:Rn-→R+est continue
sur l'espace norm´e (Rn,|| · ||2). En fait comme ci-dessusCHAPITRE 1. L'ESPACERN12
Proposition - Equivalence des normes.
Soit||·||une norme surRn. Alors,
|| · ||est equivalente `a|| · ||2.D´emonstration.
M={x∈Rn:||x||2= 1}est un sous-ensemble born´e et ferm´e de (Rn,|| · ||2). La fonction continue|| · ||atteint son minimum et son maximum surM. Par l'homog´en´eit´e des normes ils existentC1,C2>0 telles que C pour toutx∈Rn. Il en suit ´egalement que pour l'espaceRnla notion d'un ouvert ne d´epend pas de la norme puisque toutes les normes sont ´equivalentes. Par exemple, soientB(a,ϵ) ={x∈Rn:||x-a||2< ϵ}
lesϵ-voisinages par rapport `a la norme euclidienne et B ′(a,ϵ) ={x∈Rn:||x-a||∞< ϵ} lesϵ-voisinages par rapport `a la norme du maximum, alors on a les inclusions suivantes : B 1 y±1 ±0.5 0.5 1
xDes boules pour les normes 1,2,∞
1.7 Applications lin´eaires
A toute application lin´eairef:Rn→Rmon peut associer une matriceA∈Mm,ntelle que
f(x) =Ax(1.13) pour toutx∈Rn. Plus explicitement, siA= (aij)ij,i= 1...m,j= 1...n, alorsAx=m∑
i=1n j=1a ijxjeiCHAPITRE 1. L'ESPACERN13
o`u lesei∈Rmsont les vecteurs de la base canonique. Par l'in´egalit´e de Cauchy-Schwarz :
||Ax||22=m∑ i=1n j=1n l=1aquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39[PDF] démonstration dérivée u/v
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