COMBINATOIRE ET DÉNOMBREMENT
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www.maths-et-tiques.fr. 1. COMBINATOIRE ET DÉNOMBREMENT. Tout le cours en vidéo : https://youtu.be/VVY4K-OT4FI.
COURS DE DENOMBREMENT
Plus généralement : un arrangement de n éléments d'un ensemble E à n éléments est appelé une permutation des éléments de E. 1/ Définition des objets :
Comptage-numérotage et comptage-dénombrement
le comptage-dénombrement défendu par Rémi Brissiaud. puis il pointe le deuxième objet et dit « deux » et enfin il pointe le troisième objet et dit ...
DENOMBREMENTS COMBINATOIRE EXERCICES CORRIGES
Exercice n°15. Combien y-a-t-il d'anagrammes du mot MATH ? Exercice n°16. 1) Dénombrer les
DENOMBREMENTS COMBINATOIRE EXERCICES CORRIGES
Exercice n°15. Combien y-a-t-il d'anagrammes du mot MATH ? Exercice n°16. 1) Dénombrer les
Dénombrement
Pour chaque choix de a on peut choisir le deuxième élément b de 2 façons possibles nombre entier n "raisonnable" (sur TI 89 : Menu Maths-Probabilités).
Ch 1. Ensembles et dénombrement I. Ensembles II. Cardinaux
permutations d'un ensemble de cardinal n. preuve : clair par le principe du dénombrement. ? exemple : combien existe-t-il d'anagrammes de PROBA ?
Dénombrement
La formule sur le nombre de combinaisons découle de la remarque la première et la troisième assertion. Pour prouver la deuxième on peut raisonner de manière
TD 4. Dénombrement - Espaces probabilisés
Solution de l'exercice 4. 1. Il y a 3 × 63 codes différents. 2. Il y a 3 × 53 codes différents sans le chiffre 4.
Dénombrement
Soit la représentation sagittale des ensembles E A et B. 1°) Existe-t-il des éléments de A qui ne sont pas dans E ? Que dit-on des ensembles. A
[PDF] denombrement-cours-et-exercices-corriges-1pdf - AlloSchool
Cours DENOMBREMENT PROF : ATMANI NAJIB 1BAC SM BIOF avec Exercices avec solutions Dénombrer c'est compter des objets I Ensemble fini : introduction
[PDF] COMBINATOIRE ET DÉNOMBREMENT - maths et tiques
Yvan Monka – Académie de Strasbourg – www maths-et-tiques 1 COMBINATOIRE ET DÉNOMBREMENT Tout le cours en vidéo : https://youtu be/VVY4K-OT4FI
[PDF] DÉNOMBREMENT ET PROBABILITÉS - LaBRI
Dénombrement : Principe fondamental équilibrée (tout év`enement relatif au premier lancé est indépendant http ://www math univ-toulouse fr/ rau/
Dénombrement - Cours 1 pdf - ALLO ACADEMY
L'objectif de dénombrement est de présenter les concepts et résultats fondamentaux permettant de calculer le cardinal d'ensembles finis donnés Introduction:
Dénombrement : Cours-Résumés-Exercices corrigés - F2School
A chaque stade de choix chaque branche « éclatant » en un même nombre de choix les arrangements possibles sont au nombre de : 4x3x2 = 24 Soit : (4-0)x(4-1)x(
[PDF] Dénombrement - Lycée dAdultes
11 juil 2021 · 2 Dénombrer avec les p-listes 4 2 1 Nombre de p-listes TERMINALE MATHS SPÉ On initialise une première liste L1 à [1]
[PDF] TD-DENOMBREMENT - Moutamadrisma
quatre chiffres le premier étant non nul mots suivants : MATHS RIRE ANANAS D'après le principe général dénombrement le nombres
[PDF] Dénombrement
(conclusion) On conclut que la propriété est vraie pour tout n ? n0 par le principe de récurence 1 2 Ensembles finis infinis notion de cardinal 1 2 1
[PDF] Dénombrement - Cours et Exercices de Mathématiques
TS ? Dénombrement page 1 / 7 Dénombrement I Utilisation de diagrammes de tableaux d'arbres Exemple Un centre de loisirs accueille 100 enfants
[PDF] DENOMBREMENTS COMBINATOIRE EXERCICES CORRIGES
Exercice n°15 Combien y-a-t-il d'anagrammes du mot MATH ? Exercice n°16 1) Dénombrer les
Comment dénombrer en maths ?
Dénombrer, c'est compter le nombre d'éléments que contient un ensemble fini, c'est à dire en déterminer le cardinal. Exemples : ? L'ensemble ?? des joueurs d'une équipe de foot est un ensemble fini. Alors ????????(??) = 11. L'ensemble ? des entiers naturels n'est pas un ensemble fini.Comment expliquer le dénombrement ?
En mathématiques, le dénombrement est la détermination du nombre d'éléments d'un ensemble. Il s'obtient en général par un comptage ou par un calcul de son cardinal à l'aide de techniques combinatoires.Comment faire le dénombrement ?
Lorsque vous faites des probabilités, vous devez dénombrer, c'est-à-dire compter le nombre d'éléments se réalisant par rapport au nombre d'éléments présents dans l'univers. Il existe 4 maniè res de faire afin de n'oublier aucun élément et surtout afin d' être efficace et méthodique lors de la réalisation d'un exercice.- Pour former une combinaison de p éléments de E ne contenant pas a, il faut choisir les p éléments parmi les (n-1) éléments de E différents de a. k' est donc égal au nombre de combinaisons de p éléments d'un ensemble à (n-1) éléments.
Chapitre 1
Dénombrement
Objectifs du chapitre
1. A tra versl"axiomatisation de Peano de N, rappeller les principes de récurrence forte et faible. 2. Définir la notion de cardinal et les opérations sur les cardinaux. F ormuledu crible. 3.Notion de dénombrabilité.
4. Arrangements, permutations et combinaisons. F ormuledu binôme de Ne wton.1.1 Entiers naturels et raisonnement par récurrence
On admet l"existence d"un ensembleNappeléensemble des entiers naturels, non vide, totalement ordonné et vérifiant
lesaxiomes de Peano1: 1. T outepartie non vide de Na un plus petit élément. 2. T outepartie non vide de Nmajorée admet un plus grand élément. 3. L "ensembleNn"admet pas de plus grand élément. Proposition 1.1.1.De manière immédiate on déduit les propriétés suivantes : 1. L "ensembleNadmet un plus petit élément noté 0. 2.L "ensembleNnf0gadmet un plus petit élément noté 1, etc... On peut ainsi nommer les entiers successifs.
3.P ourtout n 2N, la partiefp2N;p>nga un plus petit élément appelésuccesseurde n et noté n+1.
!On a ainsi l"amorce de l"addition deN. 4.P ourtout n 2N, la partiefp2N;p Théorème 1.1.2(Récurrence faible).Soit P(n)une proposition dépendant d"un entier naturel n. On souhaite montrer que cet ensemble est vide. Supposons qu"il soit non vide. Il admet donc un plus petit élément noté P(n11)est vraie. Or par hypothèse, l"implicationP(n11))P(n1)est vraie donc la propositionP(n1)est vraie ce qui Théorème 1.1.3(Récurrence forte).Soit P(n)une proposition dépendant d"un entier naturel n. !Pour démontrer qu"une propriété dépendant d"un entiernest vraie pour tous les entiers supérieurs à un entiern0on (h ypothèsede récurence) on suppose que pour n>n0, la propriété est vraie pour toutk2 fn0;:::;n1g. (conclusion) On conclut que la propriété est vraie pour tout nn0par le principe de récurence. Définition 1.2.2(Ensemble fini et cardinal).Un ensembleEest ditfinis"il existe un entiernet une bijection de[[1;n]] dansE. Par le théorème précédent cet entiernest unique et on l"appellecardinaldeE. On le note CardE. Le cardinal de Définition 1.2.4(Ensemble infini, cardinal).Un ensemble estinfinis"il n"est pas fini. On étend aux ensembles infinis la notion de cardinal : Deux ensemblesEetFont le mêmecardinalsi et seulement si il existe une bijection deEsurF. La Remarque 1.2.5.La relation "il existe une bijection deEsurF" est une relation d"équivalence. Intuitivement on peut considérer les cardinaux comme les classes d"équivalence pour cette relation.2. Georg Cantor (1845-1918), mathématicien allemand. Définition 1.2.6(Opérations et relations sur les cardinaux).On considère les opérations suivantes : Remarque 1.2.7.Afin de vérifier que cette définition a un sens il faut montrer que si CardA=CardA0et CardB=CardB0 Exemple 1.2.8.NotonsIl"ensemble des nombres entiers impairs. Le cardinal deIest égal au cardinal deN. En effet on Cette application est surjective par définition deIet l"on vérifie immédiatement l"injectivité. Elle est donc bijective. Exemple 1.2.10.Les ensemblesR,C,Rnpour toutn1 ont le même cardinal. On dit qu"ils ont lapuissance du continu. L"hypothèse du continuformulée par Cantor, spécifie qu"il n"existe pas d"ensemble ayant un cardinal à la fois strictement SiEetFsont deux ensembles infinisayant même cardinal toute injection ou toute surjection n"est pas une bijection! Définition 1.2.11(Ensemble dénombrable).Un ensemble est ditdénombrables"il est en bijection avec une partie deN. Proposition 1.2.12.Un ensemble dénombrable est fini ou infini. Dans ce dernier cas son cardinal est celui deN. Dans tout ce qui suit les ensembles considérés sont finis et l"on considèrera la définition de cardinal énoncé en 1.2.4. Proposition 1.3.1(Partie d"un ensemble fini).Soit E un ensemble fini et A une partie de E. Nécessairement A est finie et Proposition 1.3.2(Cardinal d"une réunion disjointe).Soit E et F deux ensembles finis disjoints. La réunion E[F est fini et CardE[F=CardE+CardF:3. L"antisymétrie constitue le théorème de Cantor-Bernstein : s"il existe une injection deEdansFet une injection deFdansEalors il existe une Démonstration.L"ensembleEest fini donc en bijection avec l"ensemble[[1;CardE]]. NotonsFEcette bijection. L"ensemble Fest fini donc en bijection avec l"ensemble[[1;CardF]]. NotonsFFcette bijection. On considère l"application Remarquons que cette application est bien définie carEetFsont disjoints. En effet siEetFne sont pas disjoints alors Montrons que cette application est injective. Soitgethdeux éléments deE[Ftels queFE[F(g) =FE[F(h). Sigeth orFEest une bijection doncg=h. On fait le même raisonnement sigethappartiennent àF. Supposons quegappartient à Montrons que cette application est surjective. Soitk2[[1;CardE+CardF]]. SikCardEalors par surjectivité deFE il existee2Etel queFE(e) =k. De même si CardE surjectivité.Proposition 1.3.3(Cardinal d"une réunion quelconque).Soit E et F deux ensembles finis. La réunion E[F est finie et son Proposition 1.3.4(Formule du crible).Soit E un ensemble fini, I l"ensemblef1;:::;nget(Ai)i2Iune famille de parties de E. Démonstration.Intuitivement on peut considérer l"ensembleEFcomme un tableau ayant CardElignes et CardFco- lonnes. On constate donc que le nombre d"éléments deEFest le produit des cardinaux. Numérotant les éléments du tableau de gauche à droite et de haut en bas, la lecture du tableau fournit alors une bijection explicite : oùFE:E![[1;CardE]]etFF:F![[1;CardF[]sont des bijections.Proposition 1.3.7(Cardinal ensembles des applications).Si E et F sont deux ensembles finis alors l"ensemble des applica-S"il existe un entier n
0tel que
la pr opositionP (n0)est vraie, pour tout entier n n0, la proposition "P(n))P(n+1)" est vraie alors, pour tout entier nn0, la proposition P(n)est vraie. Démonstration.On considère l"ensemble
fn2Njnn0etP(n)fauxg: 1=n0+kaveck1 par hypothèse surn0. La propositionP(n1)est fausse mais par définition den1, la proposition
S"il existe un entier n
0tel que
la pr opositionP (n0)est vraie, pour tout entier n n0, la proposition "(8p2 fn0;:::;ngP(p)))P(n+1)" est vraie alors, pour tout entier nn0, la proposition P(n)est vraie. 1.2 Ensembles finis, infinis, notion de cardinal
1.2.1 Ensembles finis
On note[[1;n]]l"ensemble des entiers naturels compris entre 1 etn. On rappelle les résultats : Théorème 1.2.1.Soit p et n deux entiers.
1. Il e xisteune injection de [[1;p]]dans[[1;n]]si et seulement si pn. 2. Il e xisteune surjection de [[1;p]]dans[[1;n]]si et seulement si pn. 3. Il e xisteune bijection de [[1;p]]dans[[1;n]]si et seulement si p=n. 4. Si n >0toute injection de[[1;n]]est bijective.
5. T outesurjection de [[1;n]]est bijective.
1.2.2 Ensemble infini
CardA+CardB=Card(Af0g[Bf1g):
CardA:CardB=CardAB:
On pose CardACardBs"il existe une injection deAdansB. Card(Af0g[Bf1g) =CardA0f0g[B0f1g
et CardAB=CardA0B0:
On vérifie cela en construisant les bijections adéquates, exercice! On admet que la relationest une relation d"ordre total sur les cardinaux3 1.3 Dénombrement
1.3.1 Opération sur les cardinaux d"ensembles finis
On déduit directement du corollaire 1.2.3 la proposition suivante : E[F:E[F![[1;CardE+CardF]]
e2E7!FE(e) f2F7!FF(f)+CardE: CardE
E(g) =FE[F(g) =FE[F(h) =FE(h)
EethàFalors nous avons
F E(g)CardE
CardE[F=CardE+CardFCardE\F:
Démonstration.Par la proposition précédente on obtient les égalités CardE=Card(EnE\F)+CardE\F;
CardF=Card(FnE\F)+CardE\F;
grâce aux décompositions E=En(E\F)t(E\F)etF=Fn(E\F)t(E\F):
Par la décomposition
E[F= (En(E\F))t(Fn(E\F))t(E\F);
et l"usage de la proposition précédente on a CardE[F= (CardECardE\F)+(CardFCardE\F)+CardE\F
=CardE+CardFCardE\F:Plus généralement : JI;Card(J)=iCard \
j2JA j! Exemple 1.3.5.SoitA,BetCtrois parties deEon a alors Card(A[B[C) =Card(A)+Card(B)+Card(C)Card(A\B)Card(A\C)Card(B\C)+Card(A\B\C): 4 Démonstration.On fait la preuve par récurence surn. Dans le casn=2, nous avons déjà démontré la formule du crible. Supposons le résultat vrai pournparties et montrons le pourn+1 partiesA0;:::;AndeE. Considérons les deux partiesA0etSni=1Ainous obtenons Card A 0[n[ i=1A i! =CardA0+Card n[ i=1A i! Card A 0\n[ i=1A i! Remarquons que
A 0\n[ i=1A i=n[ i=1(A0\Ai): En appliquant l"hypothèse de récurrence, en notantI=f1;:::;ngnous obtenons Card A 0[n[ i=1A i! =CardA0+nå i=1(1)i+1å JI;Card(J)=iCard \
j2JA j! nå i=1(1)i+1å JI;Card(J)=iCard
A 0\\ j2JA j! c"est à dire Card A 0[n[ i=1A i! =n+1å i=1(1)i+1å Jf0g[I;Card(J)=iCard \
j2JA j! :Proposition 1.3.6(Cardinal d"un produit).Si E et F sont deux ensembles finis alors EF est fini et CardEF=CardE:CardF:
EF:EF![[1;CardE:CardF]]
(e;f)7!(FE(e)1)CardF+FF(f): E, est fini et
Card(FE) = (CardF)CardE:
quotesdbs_dbs10.pdfusesText_16
[PDF] probabilité dénombrement cours
[PDF] exercices dénombrement mpsi
[PDF] formule dénombrement microbiologique
[PDF] p uplet
[PDF] p liste arrangement combinaison
[PDF] n-uplet definition
[PDF] formule arrangement
[PDF] p liste exercice
[PDF] arrangement combinaison permutation
[PDF] m=m/na
[PDF] que veut dire ci après dénommé
[PDF] ci après dénommé le bailleur
[PDF] ci-après dénommé définition
[PDF] ci-après désignée