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Chapitre II – Dérivabilité théor`eme des fonctions implicites et

de ce point (formule de Taylor); dans la pratique ce sont souvent les dérivées d'ordre 1 ou 2 seulement qui sont utilisées. Par exemple il existe un 



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Exercice 3 ( ) On considère les fonctions fn : x ?? xn + x ? 1 pour n ? N?

  • Comment faire une dérivée implicite ?

    Comment dériver implicitement ? Pour calculer une dérivée de façon implicite, il faut dériver les deux membres de l'équation à deux variables (habituellement x et y) en considérant l'une de ces variables comme une fonction (implicite) de l'autre. On applique aussi la formule de dérivation des fonctions composées.
  • Comment montrer qu'une fonction est implicite ?

    Plus précisément si f est une fonction de E × F dans G, où E, F et G sont des espaces vectoriels normés ou plus simplement des intervalles de R, l'équation f(x,y) = 0 définit une fonction implicite si l'on peut exprimer une des variables en fonction de l'autre pour tous les couples (x,y) vérifiant l'équation.
  • Quand utiliser la dérivée d'une fonction ?

    La dérivée permet de d'étudier les variations d'une fonction sur son domaine de définition. En terminale ES, la dérivée sert à déterminer les variations de la fonction.
  • Naissance de la notion de dérivée : Sir Issac Newton et Gottfried Wilheim Leibniz (fin du XVIIè s.)
[PDF] Chapitre II – Dérivabilité théor`eme des fonctions implicites et 37
Chapitre II - D´erivabilit´e, th´eor`eme des fonctions implicites et applications

Sommaire.Les d´eriv´ees d"une fonction en un point permettent de comprendre son comportement au voisinage

de ce point (formule de Taylor); dans la pratique ce sont souvent les d´eriv´ees d"ordre 1 ou 2 seulement qui

sont utilis´ees. Par exemple, il existe un crit`ere bien connu pour qu"une fonction d"une variablef(x) admette

un extremum (maximum ou un minimum) local en un pointa: il faut que la d´eriv´ee defenasoit nulle,

ce qui s"interpr`ete g´eom´etriquement par le fait que la tangente au graphe defau point (a,f(a)) doit ˆetre

horizontale. C"est sur ce crit`ere que se basent la m´ethodedes multiplicateurs de Lagrange pour la recherche

d"extrema li´es, et les ´equations d"Euler-Lagrange pour larecherche d"extrema dans des espaces de dimension

non finie (calcul des variations).

1. D´erivabilit´e, diff´erentiabilit´e

1.1 Norme d"une application lin

eaire

SoitA:Rn→Rpune application lin´eaire. Les coefficients de la matrice deApar rapport aux bases

naturellesej,j= 1,...,n, etei,i= 1,...,p, deRnetRprespectivement sont d´efinis par :

A(ej) =p?

i=1a i,jei, j= 1,...,n et alors, si (x 1... x n)) est un vecteur deRn, on a : A (x 1... x n)) n? j=1a i,jxj)) i=1,...,p. On d´eduit facilement de cette expression deAque c"est une application continue.

1.1 D´efinition - norme d"une application lin´eaire.La norme de l"application lin´eaireA:Rn→Rp

relative `a des normes donn´ees surRnetRpest d´efinie par : ?A?= sup? ?A(x)?Rp???

donc cette d´efinition a un sens. La valeur de?A?d´epend des normes choisies surRnetRp, mˆeme si cela

n"est pas not´e explicitement.

1.2 Proposition.

i) Pour toutx?Rnon a : ii)?A?d´efinit une norme sur l"espace vectorielL(Rn,Rp)des applications lin´eaires deRndansRp. - Analyse II B (analyse r´eelle), par Felice Ronga - Version du 26 janvier 2004, `a 19h. 11

38II - D´erivabilit´e, th´eor`eme des fonctions implicites

Preuve:i) Six= 0, l"in´egalit´e affirm´ee est ´evidente. Sinon,????x ?x????? = 1 et alors : ?A(x)?=???? A?x ?x?? ii) V´erifions que?A?est une norme surL(Rn,Rp) (cf. d´efinition1.2du chap. I). (1) Si?A?= 0, alors il suit de i) queA= 0. (2) Siλ?R,?λA(x)?=|λ|?A(x)?,?x?Rnet il en suit que?λA?=|λ|?A?. (3) SiA,B? L(Rn,Rp) on a: q.e.d. Par exemple, si l"on munitRnetRpde la norme? ?∞, on peut estimer la norme deA? L(Rn,Rp) `a l"aide des coefficients de la matrice (ai,j)i=1,...,n j=1,...,pdeA: ?n? j=1a i,jxj??? j|ai,j|? j|ai,j|?

·?x?∞

j|ai,j|?

1.2 L"in

egalit´e fondamentale de l"int´egrale

Rappelons que siφ: [a,b]→Rest une fonction continue, on d´efinit son int´egrale comme ´etant le nombre

r´eel qui est limite de sommes sur les partages de [a,b]: (1-1) b a

φ(x)dx= limδ(P)→0((

i=1,...,?(P)φ(xi)Δxi)) o`uP={a=x0< x1<···< xk=b}est un partage de [a,b],?(P) =k, Δxi=xi-xi-1,i= 1,...,?(P) et

δ(P) = sup{Δxi|i= 1,...,?(P)}.

Dans le cas d"une application continuef: [a,b]→Rp, l"int´egrale defsur [a,b] est le vecteur deRp

obtenu en int´egrant les composantesfi,i= 1,...,p, def: b a f(x)dx=? ?b a f

1(x)dx,...,?

b a f p(x)dx? et en appliquant (1-1) auxfion voit que: b a f(x)dx= limδ(P)→0(( i=1,...?(P)f(xi)Δxi))

Puisque

i=1,...?(P)f(xi)Δxi?????? i=1,...?(P)?f(xi)?Δxi

en faisant tendreδ(P) vers 0, on obtient l"in´egalit´e suivant, appel´ee in´egalit´e fondamentale de l"int´egrale:

(1-2)?????? b a f(x)dx????? b a ?f(x)?dx II.1 D´erivabilit´e, diff´erentiabilit´e39 1.3 D erivabilit´e, diff´erentiabilit´e Soient Ω?Rnun ouvert etf: Ω→Rpune application.

1.3 D´efinition - d´erivabilit´e.Soita?Ω. On dit quefest d´erivable (ou diff´erentiable) au pointas"il

existe une application lin´eaireA? L(Rn,Rp) telle que, pourh?Rn,?h?assez petit : f(a+h) =f(a) +A(h) +r(h),avec limh→0r(h) ?h?= 0.

Autrement dit :

?f(a+h)-f(a)-A(h) ?h????? →0 sih→0 ou encore :

Si l"on poseφ(h) =f(a+h)-f(a)-A(h)

?h?, cela veut encore dire que : f(a+h) =f(a) +A(h) +φ(h)· ?h?,avecφ(h)→0 sih→0

En d"autres termes, l"application lin´eaireh?→A(h) est une approximation deh?→f(a+h)-f(a), avec une

erreurr(h) qui est tr`es petite par rapporth, puisquer(h) ?h?tend vers 0 sih→0.

1.4 Remarques.

(1)Sifest d´erivable au pointa, elle est continue en ce point, car : lim h→0f(a+h) = limh→0(f(a) +A(h) +φ(h)· ?h?) =f(a) (2)Sifest d´erivable au pointa?Ω etv?Rn,v?= 0, la limite suivante, dans laquellet?R, existe : ∂f ∂v(a)= limt→0f(a+t·v)-f(a)t et elle est ´egale `aA(v). En effet : f(a+tv)-f(a)

t=A(t·v) +φ(t·v)· |t| · ?v?t=A(/t·v)/t±φ(t·v)· ?v? →A(v) sit→0.

On appelle

∂f

∂v(a)la d´eriv´ee defdans la direction du vecteurvau pointa. Puisque∂f∂v(a)=A(v), cela

montre queAest enti`erement d´etermin´ee parf; on l"appelle la d´eriv´ee defau pointa, et on la notedfaou

encoref?(a). En particulier, sif:Rn→Rpest lin´eaire, en tout pointa?Rnelle coincide avec sa propre

d´eriv´ee en ce point :dfa=f,?a?Rn.

Notons que siv= 0, alors∂f

∂v= 0.

(3)Sif= (f1,...,fp) : Ω→Rpest d´erivable au pointa?Ω, sa d´eriv´eedfa=f?(a) :Rn→Rppeut ˆetre

repr´esent´ee par une matrice, qu"on appelle matrice jacobienne (invent´ee par Carl Jacobi, 1804-1851); elle

s"´ecrit : ?∂fi ∂xj(a)? ,o`u∂fi∂xj(a)= limt→0f i(a+t·ej)-fi(a)t=∂fi∂ej(a) o`uej= (0,...,0,1? j,0,...,0) d´enote lej-`eme vecteur de la base naturelle deRn. Par abus de langage, on

´ecrit souventdfa=?∂fi

∂xj(a)?. Les∂fi∂xj(a)sont appel´ees d´eriv´ees partielles defau pointa. Nous verrons un

peu plus loin (1.10) le th´eor`eme suivant, qui permet de passer de l"existencedes d´eriv´ees partielles def`a

40II - D´erivabilit´e, th´eor`eme des fonctions implicites

la d´eriv´ee defau sens de la d´efinition1.3: si les∂fi ∂xj(x)existent pourxdans un voisinage dea, et sont continues sur ce voisinage, alorsfest d´erivable au pointa. Par exemple, soitf:R2→R3,f(x1,x2) = (x21,x1x2,x32), alors : df (x1,x2)=(( 2x10 x 2x1

0 3x22))

(4)D´erivabilit´e et diff´erentiabilit´e.

Autrefois on appelaitdiff´erentielled"une fonctionf(x) (ou encorediff´erentielle totale) l"accroissement

des valeurs deflorsqu"on donnait un accroissement "infiniment petit" `a lavariablex; pour une fonction de

deux variables, on ´ecrivait : df=∂f ∂x1dx1+∂f∂x2dx2;

le reste a disparu, parce que c"est un "infiniment petit d"ordre sup´erieur" par rapport auxdxi(voir par

exemple Ed. Goursat, Cours d"analyse math´ematique, Gauthier-Villars, Paris (1910), page 52.) Le terme

de d´eriv´ee ´etait reserv´e aux d´eriv´ees partielles; dans les ouvrages contemporains, les notions de d´erivabilit´e

et diff´erentiabilit´e sont ´equivalentes, et correspondent `a notre d´efinition1.3. Dans le cas de fonctions d"une variable, on ´ecrivaitdf=f?(x)dx, d"o`u l"on tire :df dx(x)=f?(x). Ce n"est pas tr`es rigoureux, mais la notation df dx(x)pourf?(x) peut ˆetre utile, parce que l"on explicite le nom de la

variable par rapport `a laquelle on d´erive. Cette notationsera utilis´ee dans la formule d"Euler-Lagrange au

§4.

1.5 Proposition - D´erivation de fonctions compos´ees.SoientΩ?Rm,Ω??Rndes ouverts,

f: Ω→Rn,g: Ω?→Rp, des applications, et supposons quef(Ω)?Ω?. Supposons quefsoit d´erivable au

pointa?Ω, et quegsoit d´erivable au pointb=f(a). Alors la compos´eeg◦fest d´erivable au pointaet sa

d´eriv´ee en ce point est la compos´ee de la d´eriv´ee defenaavec la d´eriv´ee degenb=f(a):

d(g◦f)a=dgf(a)◦dfa.

Preuve:

g(f(a+h))-g(f(a)) =g?(f(a))? f(a+h)-f(a)? +φg(f(a+h)-f(a))· ?f(a+h)-f(a)?= g ?(f(a))(f?(a)(h)) +g?(f(a))? f(h)?

· ?h?+φg?

f(a+h)-f(a)? f?(a)(h) +φf(h)· ?h???? =ρ(h) et d"o`u on d´eduit que

ρ(h)

?h?→0 sih→0, doncρ(h) v´erifie bien les conditions de terme de reste de la d´efinition

1.3.q.e.d.

On aimerait avoir une estimation explicite de l"accroissementf(a+h)-f(a) en termes de?h?; pour

des fonctions `a une variable, `a valeurs dansR, on connait le th´eor`eme des accroissements finis, qui dit que

sif: [a,b]→Rest d´erivable, alors il existeξ?[a,b] tel que ♠f(b)-f(a) =f?(ξ)(b-a).

En g´en´eral, on ne peut pas s"attendre `a avoir des formules analogues; par exemple, si l"on prend l"application

?(t) = (t2,t3),??(t) = (2t,3t2) : ?(1)-?(0) =??(ξ)(1-0) =??(ξ)?(1,1) = (2ξ,3ξ2)?ξ= 1/2 etξ2= 1/3

M(b-a) et cette in´egalit´e se g´en´eralise, comme nous allons voir maintenant (th´eor`eme1.8.)

II.1 D´erivabilit´e, diff´erentiabilit´e41

1.6 D´efinition - application de classeC1.Soitf: Ω→Rpd´erivable en tout pointa?Ω; en associant

`a tout pointa?Ω la d´eriv´ee en ce pointdfa? L(Rn,Rp) on d´efinit une applicationdf: Ω→ L(Rn,Rp). On

dit quefest de classeC1, ou 1 fois continˆument d´erivable, si l"applicationdf: Ω→ L(Rn,Rp) est continue,

c"est-`a-dire si toutes les d´eriv´ees partielles ∂fi ∂xj(x),i= 1,...,p,j= 1,...,nsont continues sur Ω.

1.7 Proposition.Soitf: Ω→Rp,Ω?Rn, de classeC1; soitv?Rnet supposons que le segment

f(a+v)-f(a) =? 1

0∂f

∂v(a+tv)dt

1.4(2) que

lim s→0? ?(t+s)-?(t) s? = lim s→0? f(a+ (t+s)v)-f(a+tv)s? =∂f∂v(a+tv) et en particulier?est aussi de classeC1. Donc f(a+v)-f(a) =?(1)-?(0) =? 1 0 ??(t)dt=? 1

0∂f

∂v(a+tv)dt . q.e.d.

1.8 Th´eor`eme des accroissements finis.Soitf: Ω→Rp,Ω?Rn,Ωouvert; supposons quefsoit de

Alors :

Preuve:Tout d"abord, du fait quefestC1, il suit que l"applicationt?→dfa+t(b-a)est continue; comme [0,1]

Posonsv=b-a. Il r´esulte de1.7et de l"in´egalit´e fondamentale de l"int´egrale que ?f(b)-f(a)?=????? 1

0∂f

∂v(a+t(v))dt???? 1 0???? ∂f∂v(a+tv)???? dt q.e.d.

Une cons´equence imm´ediate :

1.9 Corollaire.Soientf: Ω→F,aetbcomme dans le th´eor`eme pr´ec´edent; supposons que

B(a,r)?Ω

B(a,r). Alors sib?B(a,r)on a :

Soient Ω?Rm×Rn,f: Ω→Rp, Ω un ouvert; notons par (x,y) les ´el´ements deRm×Rn, avecx?Rm,

y?Rn. Si (a,b)?Ω, on note par∂f ∂x(a,b)la d´eriv´ee au pointv= 0 de l"applicationv?→f(a+v,b), et par ∂f

∂y(a,b)la d´eriv´ee au pointw= 0 de l"applicationw?→f(a,b+w). La proposition suivante, qui est utile

pour le calcul de d´eriv´ees, g´en´eralise le th´eor`eme mentionn´e sous1.4(3).

42II - D´erivabilit´e, th´eor`eme des fonctions implicites

1.10 Propostition.Supposons que les d´eriv´ees∂f

∂y(a,b)et∂f∂x(x,y),(x,y)dans un voisinage de(a,b), existent, et que l"application(x,y)?→∂f ∂x(x,y)soit continue dans un voisinage du point(a,b). Alorsfest d´erivable au point(a,b)et : df (a,b)(v,w) =∂f ∂x(a,b)(v) +∂f∂y(a,b)(w).

Preuve:

f((a,b) + (v,w))-f(a,b)-∂f ∂x(a,b)(v)-∂f∂y(a,b)(w) = f((a+v,b+w))-f((a,b+w)-∂f ∂x(a,b)(v) II.

Posons?(v) =f(a+v,b+w)-∂f

∂x(a,b)(v); alors?(v)-?(0) = I. Puisqued?v=∂f∂x(a+v,b+w)-∂f∂x(a,b), d?

vd´epend continˆument de (v,w), et en particulier?est de classeC1. On a qued?0= 0, et alors si?(v,w)?

L"existence de

∂f q.e.d.

Cette proposition se g´en´eralise sans autre aux cas de plusde 2 facteurs : sif: Ω→Rp, Ω ouvert de

R n1×...×Rnk, espace vectoriel norm´e,x= (x1,...,xk)?Ω,xi?Rni, on pose f xj(ξj) =f(x1,...,xj-1,ξj,xj+1,...,xk),

qui est d´efinie pourξj?({x1} ×...× {xj-1} ×Rnj× {xj+1} ×...× {xk})∩Ω et sifxjest d´erivable en

j=xj, on d´enote sa d´eriv´ee par∂jfx. Il suit de 1.10, par induction sur k, que si∂1faexiste et que les∂jfx,

j= 2,...,k, sont continues au voisinage dea, alorsfest d´erivable et d af(h1,...,hk) =∂1fa(h1) +...+∂kfa(hk).

Dans le cas d"une applicationf: Ω→R, Ω ouvert deRn, en utilisant la d´ecompositionRn=R×...×R?

n, on a que de∂if(x)=∂f ∂xi(x).

1.11 Corollaire.Soitf: Ω→Rp,f= (f1,...,fp),a?Ω, et supposons que toutes les d´eriv´ees partielles

∂f

∂xi(x)existent et soient continues pourx?Ω. Alorsfest d´erivable en tout pointa?Ωet la matrice de

df aest ´egale `a?∂fi ∂xj(a)? i=1,...,p ,j=1,...,n

En particulier, sif: Ω→Rpet les d´eriv´ees∂fi∂xj(x)existent et sont continues sur Ω,festC1: la

condition quefsoit d´erivable demand´ee dans la d´efinition1.6est automatiquement satisfaite.

La proposition ci-dessous ´etablit une propri´et´e ´el´ementaire, mais efficace, `a laquelle nous aurons recours

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