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  • Quelle est la pensée de Michel de Montaigne ?

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    Montaigne y fait un éloge à la vie. Il aborde des thèmes variés sans ordre précis, comme par exemple: les chevaux, l'amitié, la mort, la médecine, le mariage, la maladie etc. Ce sont des réflexions philosophiques sur sa propre vie et sur l'homme.
  • Quel est le principal sujet des Essais de Montaigne ?

    Les clés de l'art de vivre décrit par Montaigne dans les Essais est de cultiver à la fois l'ouverture au monde et l'attention à soi. Montaigne fait en particulier l'éloge du plaisir de la conversation, du voyage, mais aussi de la lecture.
[PDF] 24_Guide_pour_la_lecture_de_ Guide pour accompagner la lecture de DES CANNIBALES de Michel de MONTAIGNE Avant de commencer la lecture des essais eux-mêmes, lire le début de la présentation de

l'édition " Étonnants classiques » (de la page 9 au milieu de la page 17 ; vous pouvez lire

également la suite de la présentation, mais vous pouvez aussi passer à la lecture des essais eux-

mêmes et revenir à la lecture de la présentation ensuite).

Titre :

•" De » est une tournure empruntée au latin qui signifie " au sujet de », " à propos de ».

•Pour l'origine du mot " cannibales », voir l'édition "Étonnants classiques » page 14. Au

moment où Montaigne emploie ce terme, il désigne l'ensemble des peuples du Nouveau Monde et est associé à l'anthropophagie, le fait de manger de la chair humaine ; cette pratique, taboue en Europe, choquait profondément les contemporains de Montaigne. Dans

cet essai, Montaigne va s'attacher à remettre en question les préjugés négatifs des gens de

l'Ancien Monde à l'encontre des amérindiens (il n'emploiera d'ailleurs plus le mot cannibale, dont les connotations sont péjoratives, dans la suite de l'essai). Page 47, lignes 1 à 11 : Réflexion sur la notion de barbarie :

Les grecs qualifiaient les étrangers, dont les romains, de barbares. Quelques exemples historiques

de l'antiquité montrent que c'était à tort, et qu'il ne faut pas juger les autres peuples en fonction d' a

priori, mais en fonction de ce que nous montre la raison. Montaigne invite ainsi son lecteur à se défaire de ses préjugés à l'encontre des indiens, des " cannibales ».

Pages 47 à 55, lignes 12 à 95 : Un monde nouveau a été découvert. Montaigne se pose alors la

question suivante : est-ce totalement une découverte, ou bien l'existence de cette terre était-

elle déjà connue des anciens, les gens de l'antiquité ? •Pages 47-52 : le Nouveau Monde est-il l'Atlantide dont parlait le philosophe grec Platon ? Probablement pas (page 51), car les descriptions qui en sont faites ne correspondent pas, mais il est difficile d'avoir une certitude à ce sujet, car les paysages se transforment et la géographie du monde change avec le temps (pages 51-52). •Pages 53-55 : est-ce la grande île dont parlait le philosophe grec Aristote ? Non plus. •Conclusion implicite : il s'agit bel et bien d'un monde nouveau.

Pages 55-57, lignes 96-123 : Montaigne aborde le problème de la fiabilité des témoignages au

sujet du Nouveau Monde. Ce qu'il sait des indiens, Montaigne l'a en partie appris d'un homme qui

avait passé dix ou douze ans en Amérique (cet homme était déjà évoqué pages 47, lignes 12 à 15 ;

il est de nouveau question de lui page 55) ; une question se pose alors : le témoignage de cet homme est-il fiable ?

Selon Montaigne, le témoignage d'un homme simple, comme celui qu'il a eu près de lui, vaut mieux

que celui de quelqu'un de plus intelligent, qui déformerait les choses en manquant d'objectivité, ou

celui d'un topographe, qui chercherait à se mettre en valeur en en disant plus qu'il n'en sait. Pages 57-63, ligne 124-188 : Montaigne démontre que les habitants du Nouveau Monde ne sont pas des barbares (cf. début, page 47).

Pour Montaigne, ils ne sont sauvages qu'au sens où ils sont restés dans un état d'innocence naturelle,

alors que les européens, se sont corrompus en s'éloignant de la nature. Le nouveau monde est un

monde de pureté, d'innocence, digne de la société idéale imaginée par le philosophe Platon dans son

livre intitulé La République. Pages 63-69, lignes 189-273 : Montaigne décrit les moeurs des habitants du nouveau monde et continue ainsi à démontrer qu'ils ne sont pas des barbares. Il évoque leur habitat, leur

nourriture, les tâches des femmes, des vieillards... Certains rapprochements permettent de montrer

que les amérindiens ne sont pas si différents des européens : certaines constructions se ressemblent

(lignes 205-206) ; les amérindiens accordent beaucoup d'importance à la chasse et à la danse, deux

activités très pratiquées par la haute société à laquelle appartenait Montaigne et pour laquelle il

écrit. Montaigne évoque également les punitions, justifiées selon lui, réservées aux faux devins qui

trompent les hommes ; ces punitions rappellent selon lui les pratiques des Scythes durant l'antiquité.

Pages 69-73, lignes 274-332 : Montaigne décrit la bravoure des indiens à la guerre, et traite la

question de l'anthropophagie.

Pour les européens, la pratique de l'anthropophagie, du cannibalisme, est une chose extrêmement

choquante et une preuve que les amérindiens sont des barbares. Montaigne laisse de côté les

préjugés de ce genre et démontre que cette pratique n'est pas " barbare » : elle constitue un rituel qui

a des raisons, une logique, et elle est moins horrible que certains comportements cruels de l'ancien

monde qui ont pu être observés aussi bien dans l'antiquité qu'à son époque, durant les guerres de

religion. Certains européens ont donc été plus barbares que ne le sont le amérindiens. Montaigne

cite également des exemples de consommation de cadavres dans l'Ancien Monde, pour montrer que l'anthropophagie est aussi pratiquée de ce côté de l'océan. Page 73-75, lignes 342-348: les indiens forment des communautés soudées (la façon dont ils

emploient les mots " frères », " enfants », " pères », et leurs règles concernant l'héritage montrent

qu'au sein d'une tribu, les indiens se considèrent tous comme faisant partie de la même famille).

Pages 73-83, lignes 332-342 et 348-451 : les indiens sont courageux et font de la vaillance la vertu essentielle, ce qui n'a rien de barbare. Ici encore, Montaigne veut inviter ses lecteurs à

penser que les amérindiens ne sont pas si différents d'eux : le courage et le sens de l'honneur

étaient des valeurs essentielles pour la noblesse européenne. Or, c'est avant tout à cette noblesse que Montaigne s'adresse dans les Essais.

Les indiens font la guerre par bravoure, pour établir leur gloire, et non pour conquérir de nouveaux

territoires ou s'enrichir comme c'est le cas dans l'ancien monde. Le comportement des indiens est donc plus noble, car il est désintéressé.

Si les indiens maltraitent leurs prisonniers, ce n'est pas par cruauté, mais pour tenter de les effrayer,

de leur faire perdre leur honneur et de les vaincre moralement.

Pages 77-81 : Montaigne se livre à une digression sur ce qui fait la valeur d'un combattant. Pour lui

ce n'est pas la force (il n'y a pas de mérite à être fort), mais la vaillance, la volonté : être courageux

jusqu'au bout est le seul honneur véritable. C'est pourquoi il y a des " défaites aussi triomphales que

des victoires » ; Montaigne le prouve en citant des exemples de l'histoire antique où des guerriers se

sont sacrifiés dans des combats désespérés.

Page 81 : Montaigne revient à la façon dont les indiens traitent leurs prisonniers, et au courage de

ces derniers. Implicitement, il prouve que les indiens n'ont rien à envier en matière de courage aux

soldats antiques qu'il évoquait juste avant, et donc qu'ils ne sont pas barbares. Page 83-85, lignes 452-470 : Montaigne évoque la question de la polygamie, autre pratique

" barbare » particulièrement choquante pour les européens de l'époque. Il lie cette question de la

polygamie à celle du courage. Les indiens qui ont le plus de femmes sont ceux qui ont la plus

grande réputation de vaillance. Les femmes sont donc heureuses que leur mari ait d'autres épouses,

au lieu d'être jalouses, car elles ont le souci que l'honneur de leur mari soit reconnu. Montaigne

établit un rapprochement entre ces femmes et des personnages féminins de la Bible et de l'antiquité

qui ont mis d'autres femmes à la disposition de leur mari. Cela prouve que la façon dont les indiens

pratiquent la polygamie n'a rien de barbare. Page 85, lignes 471-489 : Montaigne évoque la langue des indiens, pour montrer qu'elle n'a rien de barbare.

Il cite une chanson, qu'il rapproche de la poésie grecque, et va même jusqu'à dire que leur langue

ressemble au grec. Comme les grecs appelaient " barbares » ceux qui ne parlaient pas leur langue, ce rapprochement établi que les indiens ne sont pas des barbares.

Pages 85-89, lignes 490-528: Montaigne évoque sa rencontre avec trois indiens qui avaient été

amenés du Brésil en France. Il fait un portrait élogieux de ces indiens qui ne se laissent pas éblouir

par l'ancien monde. Il montre leur bon sens (ils trouvent absurde le principe de la monarchie

héréditaire qui fait que, parfois, c'est un enfant qui est roi) et raconte qu'ils sont choqués par les

inégalité sociales, preuve que leur société est plus fraternelle et plus égalitaire. Un entretien avec

l'un de ces indiens apprend en outre à Montaigne que, dans le nouveau monde, les chefs ne jouissent

que de privilèges honorifiques qui n'ont rien d'excessif.

Page 89, lignes 529-530 : Montaigne conclut son essai par une formule célèbre (qu'il faut avoir

retenu) : " Tout cela ne va pas trop mal : mais quoi, ils ne portent point de haut de chausses. »

Le sens de cette formule, dont la fin est ironique, est que les indiens n'ont rien de barbare ; si on les

juge tels, c'est uniquement parce que leurs coutumes (leur façon de s'habiller, par exemple) sont différentes des nôtres, mais ce n'est qu'un jugement superficiel et sans valeur.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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