[PDF] [PDF] Fiche concours 2017 V1 - Sciences Po Grenoble





Previous PDF Next PDF



RESEARCH AT SCIENCES PO IN 2017

19-Oct-2021 several Sciences Po programs and as part of the project on ... to PhD students 42 of the 70 theses defended in 2016-2017 covered ...



The Changing Frontiers of Political History 16th-20th Centuries

You will find in this booklet the workshop's programme participants' d'Histoire de Sciences Po and of Sciences Po's École Doctorale : we are very ...



LA RECHERCHE À SCIENCES PO EN 2017

31-Dec-2017 en 2017 pour la première fois de notre histoire



GENDER AND MATERIALITY IN CENTRAL AND EASTERN

Justina Smalkyte (PhD Candidate in History at Sciences Po Paris) of symbols of the dominant” wrote Christine Bard in her work Une histoire.



The unbearable lightness of luck: Three sources of overconfidence

Junior Chair of Excellence in Security Studies Sciences Po At the same time







Elisa Grandi

2005 : Bologna University Licence en Histoire Contemporaine



COMPARATIVE POLITICS A Global Perspective on Politics in

CERI Sciences Po. 56 rue Jacob learning”



“Djibouti and the 2011 Arab uprisings” By Léonard Colomba

World” Taught by Professor Laurent Bonnefoy. Fall 2017. This paper has received the Student Paper Award under the Kuwait Program at Sciences Po.



22

PSIA REGIONAL CONCENTRATION PROGRAMS At Sciences Po's Paris School of International Affairs ... PSIA offers a choice of 7 master's programs in.



[PDF] ÉPREUVE dHISTOIRE - CONCOURS DU RESEAU SCPO

ÉPREUVE d'HISTOIRE CONCOURS DU RESEAU SCPO Concours commun à 7 Sciences Po Aix – Lille – Lyon – Rennes – Strasbourg – St Germain en Laye - Toulouse



[PDF] Exemple-etude-critique-document-2017pdf - Sciences Po

Admission au Collège universitaire session 2017 Copie épreuve d'histoire (Coefficient 2) Etude critique de document : Clemenceau discours à la Chambre 



[PDF] Copie épreuve dhistoire (Coefficient 2) - Sciences Po

Admission au Collège universitaire session 2017 Copie épreuve d'histoire (Coefficient 2) Composition : Les régimes totalitaires dans l'entre-deux-guerres 



[PDF] LA RECHERCHE À SCIENCES PO EN 2017

31 déc 2017 · Toutes les disciplines des sciences humaines et sociales étaient représentées : histoire géographie anthropologie linguistique sociologie 



Les meilleures copies 2017 - Sciences Po

18 mai 2022 · Les meilleures copies 2017 Commenter un extrait de L'Éducation sentimentale de Flaubert évoquer les débuts de la Ve République ou encore 



Annales Concours Sciences Po Paris - Cours Thalès

L'objectif de cette épreuve d'Histoire du concours Sciences Po Paris est de dégager le sens général du ou des Annales HISTOIRE Sciences Po Paris 2017



[PDF] Rapport de correction - Cours Thalès

Epreuve d'Histoire – Session 2017 d'universitaires les correcteurs de l'épreuve d'histoire à l'examen d'entrée à Sciences Po ont examiné 4 456 copies



Destination Sciences Po Histoire - Concours de Sciences Po Paris +

Le manuel le plus complet ! - Le cours complet et la méthodologie des deux types d'épreuves- Les outils indispensables : auteurs personnages-clés cartes 



Se préparer aux épreuves dentrée - Sciences Po Bordeaux

Pour vous préparer au mieux à cette étape Sciences Po Bordeaux met à votre disposition 2022 pdf (2 Mo)Programme des épreuves de 3e année pdf (748 Ko)



[PDF] Fiche concours 2017 V1 - Sciences Po Grenoble

L'épreuve sur ouvrage sanctionnée par un coefficient 3 dans la note finale obtenue au concours porte en elle l'esprit du recrutement à l'IEP de Grenoble 

:
1 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) La Direction des études - Le jury de correction

CONCOURS D'ENTRÉE EN PREMIÈRE ANNÉE

DE L'INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES DE GRENOBLE

2017
Pour réussir l'épreuve sur ouvrage du concours Quelques conseils sur la méthode et sur le fond L'épreuve sur ouvrage, sanctionnée par un coefficient 3 dans la note finale obtenue au concours, porte en elle l'esprit du recrutement

à l'IEP de Grenoble : rigueur, esprit

critique et ouverture. En demandant aux candidats de lire en profondeur un ouvrage de

sciences sociales, elle les invite non seulement à en maîtriser précisément le contenu, sur

lequel ils seront interrogés dans le cadre de questions ponctuelles, mais aussi à le dépasser.

En effet, la dissertation d'ouverture requiert une réflexion personnelle sur les thèmes

abordés par le livre au programme, appliquée aux questionnements que suscite l'actualité et enrichie par des lectures complémentaires. En choisissant cette année l'ouvrage de Nicolas Werth, La route de la Kolyma. Voyage

sur les traces du goulag (Paris, Belin, 2012), c'est une plongée dans l'histoire de la répression

soviétique qui est proposée, ainsi qu'une réflexion sur la présence du passé dans les sociétés

contemporaines, sur la gestion de la mémoire par les acteurs, individuels et collectifs,

publics et privés. C'est aussi un tableau de la Russie contemporaine qui est offert, alimentant

un questionnement sur la possibilité, pour les sociétés touchées de plein fouet par les

grandes tragédies du XXème siècle, de cultiver un rapport apaisé au passé, en en conservant

les traces sans toutefois en rester prisonnier. Cette fiche ne constitue pas un guide exhaustif de lecture, mais plutôt une invitation

à explorer les pistes principales que recèle cet ouvrage. Après avoir développé un certain

2 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) nombre de points essentiels à la bonne compréhension de ce dernier, nous rappellerons quelques principes de révision et de préparation à cette épreuve du concours. I.

S'APPROPRIER L'OUVRAGE

A.

Un récit mixte

Le livre de Nicolas Werth se présente d'abord comme un journal de voyage, faisant se

succéder une quinzaine de récits quotidiens de son voyage sibérien réalisé au mois d'août

2011. Mais c'est aussi une oeuvre d'historien, qui alterne entre sa narration et des extraits

d'entretiens, souvenirs, textes littéraires et d'archives. C'est dans la précision des

commentaires qu'on reconnaît l'historien professionnel, qui restitue précisément le contexte

des événements, dresse la biographie de la moindre personne rencontrée et parvient à

expliquer simplement des phénomènes complexes, comme la Grande Terreur de 1937-1938. Le caractère hybride de l'ouvrage tient en fait à la nature du voyage entrepris : l'éminent

historien du stalinisme est parti " sur les traces du goulag » pour des raisons à la fois

personnelles et professionnelles. Après des décennies de travail dans les archives de

l'administration soviétique sur le système du goulag, il a décidé de se rendre sur place pour

voir les lieux et rencontrer les témoins. Ce faisant il insiste sur la " valeur inestimable » du

témoignage, de ce qu'il est convenu d'appeler les sources orales, qui donnent accès au vécu

des anciens détenus, à leur vie quotidienne, autant d'aspects inaccessibles par la seule

lecture des archives de la bureaucratie. Mais derrière l'historien on devine l'homme qui, ayant fait métier de retracer ce passé, n'est pas resté hors d'atteinte de son objet de recherche. Se dessine en filigrane, dans le livre, sa biographie : fils du journaliste Alexandre Werth, qu'il mentionne lorsqu'il évoque ses

premiers voyages avec lui dans la " Russie profonde » dans les années 1950, il devient

professeur de français à Minsk dans les années 1970, puis attaché culturel de l'ambassade

de France de Moscou pendant la perestroïka, avant de devenir chercheur au CNRS. Si

l'émotion est contenue dans le livre, réduite à quelques rares mentions, la quête apparaît

indissociablement professionnelle et personnelle, d'autant qu'il est accompagné, lors de ce voyage, par sa fille. 3 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) B. Le passé soviétique dans le présent russe

" Région mythique, lieu à part » (p. 7), la Kolyma l'est pour des raisons particulières : elle

fut le coeur du système concentrationnaire de l'URSS, abritant des centaines de camps de

travail, mais aussi objet d'une notoriété littéraire mondiale, à travers les oeuvres de Varlam

Chalamov et Evguenia Guinzbourg en particulier. Elle symbolise ainsi le système de

répression qu'a traversé un adulte sur six dans l'URSS des années 1932-1955, soit 20 millions

de personnes, dont 2 millions sont mortes. Les chiffres saisissants distillés par l'auteur tout au long de l'ouvrage font découvrir au lecteur un univers arbitraire et violent absolument massif. La mortalité totale des camps de la Kolyma avoisinait ainsi les 16%, soit un taux supérieur à la moyenne des goulags. Les victimes des camps de la Kolyma (1932-1955) d'après les estimations (p. 115) Détenus débarqués à la Kolyma 1 million 4 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Morts de froid, faim, épuisement, maladie 150 000 Condamnés à mort, fusillés 12 000 (dont 6 à 10 000 en 1937-38) Pourtant, la Russie contemporaine semble n'avoir entamé qu'un très superficiel travail de mémoire. Le constat de départ de Nicolas Werth est sans appel : " en Russie, l'Etat n'a engagé aucune politique patrimoniale concernant le Goulag ou, plus généralement, les répressions staliniennes, pas la moindre mesure de conservation ou de préservation des

sites d'exécution, de détention, de relégation ou d'exploitation de la main-d'oeuvre forcée

n'a été entreprise » (p. 6). En effet, à travers le livre on peut appréhender le rapport trouble

des autorités publiques russes avec le passé soviétique. A Magadan, le promeneur trouve une rue Lénine, une rue Berzine (du nom du chef du Dalstroi jusqu'en 1937)... mais pas de

rue Chalamov. Dans la ville de Iagodnoïe, la statue de Lénine a été remise sur pied, après

avoir été démontée au début des années 1990, et les populations nourrissent un rapport

nostalgique au communisme, et le sentiment d'avoir été abandonnés par l'Etat depuis que le passage à l'économie de marché les a privés des subventions publiques. Force est de constater l'absence d'une politique publique de la mémoire dans la

Russie actuelle : les réhabilitations d'anciens prisonniers sont extrêmement rares et la

commémoration des victimes n'est pas prise en charge par l'Etat. La quasi absence de

commémoration du système répressif par les autorités a permis une forme d'amnésie dans

la société russe, et un manque total d'information des jeunes générations. Ainsi des jeunes

serveuses rencontrées dans un snack et qui répondent à leurs interlocuteurs effarés, qui leur

avaient demandé si elles connaissaient le goulag : " c'est... un groupe de rock ? » (p. 51). Cet

exemple montre bien que le pendant de la mémoire, l'oubli, est une des modalités majeures

du rapport des sociétés à leur passé. Pourtant, le passé soviétique est loin d'avoir disparu du

présent russe. Le récit de Werth est à cet égard fascinant : aujourd'hui dans la Kolyma, nombre sont ceux qui ont une histoire personnelle liée au goulag, que leurs ascendants y

soient passés, qu'ils y soient nés ou encore qu'ils en aient eux-mêmes fait l'expérience. A

moins qu'ils ne remplissent les trois conditions, ce que l'expansion tentaculaire du système répressif stalinien a rendu possible. La nouvelle Russie surprend à plusieurs reprises l'auteur qui a en a conservé des

souvenirs anciens très vivaces. Tantôt une cantine ou un hôtel lui rappelle ses expériences

passées, tantôt il est choqué par les mutations radicales qu'a subies le pays. Les villes

5 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) visitées ont perdu leur population dans des proportions considérables en quelques années, quand elles n'ont pas simplement disparu de la carte. Mais la rupture ne correspond pas

nécessairement à la fin du pouvoir stalinien, mais plutôt à celle de l'URSS. Ainsi, après la

fermeture des camps de travail forcé, l'exploitation des ressources en minerai de la région a

continué, et c'est l'arrêt des subventions de l'Etat central qui a signé son déclin. Le livre de

Nicolas Werth permet aussi de se rendre compte des inégalités sociales croissantes qui

touchent la société russe, entre les riches oligarques moscovites et les populations trop pauvres pour quitter la Kolyma vivant dans des conditions plus ou moins précaires, parfois complètement misérables, sans accès à l'eau ni dispensaire. C. Conserver les traces du " plus grand système concentrationnaire du XXème siècle » Le constat de Werth, au cours de son voyage, est cruel : des camps de travail forcé de

l'URSS, il ne reste rien ou presque. La nature a recouvert les sites, laissés à l'abandon, et les

mobiliers, objets, machines, ont été pillés par les habitants, quand les bâtiments n'ont pas

été incendiés pour faciliter le " recyclage » des matériaux. En quelques années, les vestiges

de ce monde à l'étendue pourtant si vaste ont été comme engloutis, à l'image de ses

dizaines de milliers de victimes sans sépultures.

Face à l'incurie de l'Etat, les acteurs privés se saisissent de ce passé. L'Eglise orthodoxe,

d'abord. Mais la commémoration est biaisée car elle met en valeur, parmi les victimes, les

membres du clergé hissés au rang de martyrs, alors qu'ils constituent une minorité. L'auteur

se saisit ainsi, en passant, des problématiques sur la concurrence des victimes et des

mémoires

1. Le secteur associatif est le second acteur clé de ce travail de conservation et de

partage. L'association Mémorial, dont l'auteur suit deux membres durant ce voyage, s'efforce elle aussi de sauvegarder la mémoire des répressions et en particulier du goulag.

Son travail est restitué précisément par l'auteur qui les accompagne dans leurs démarches

au cours de son voyage : recensement des musées, mémoriaux, cimetières, lieux de

massacres, camps ; entretiens avec les anciens détenus. Ces différentes opérations servent, in fine, le projet de création d'un " musée virtuel » du goulag.

Le livre invite à élaborer une réflexion sur les moyens adéquats pour représenter

concrètement l'expérience du goulag et rendre hommage à ses victimes. A plusieurs

1 Nous renvoyons ici au thème de la mémoire mis au concours commun des IEP de région.

6 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) reprises, est soulevée la question du choix des monuments commémoratifs, comme pour

celui qui est finalement érigé aux alentours de Magadan (p. 80-82). L'ouvrage alimente

également une réflexion sur la muséographie du goulag. Les objets du quotidien, dont

certains ont été fabriqués par les détenus, mettent à jour une " civilisation goulaguienne »

qui donne accès, de plus près, à l'expérience vécue par les détenus. Ils prouvent l'existence

de marges d'autonomie à l'intérieur des camps, mais sont-ils suffisants pour présenter le système des camps de travail et, plus largement, de la répression stalinienne ? Le classement sommaire que l'auteur reprend (p. 180) entre quatre grand types de présentation du goulag

dans les musées, permet un questionnement plus général sur la représentation muséale des

grands crimes commis à l'encontre des civils au XX

ème siècle.

D. La singularité de la " condition goulaguienne » A plusieurs reprises, l'auteur dresse un parallèle entre les goulags et les camps de concentration et d'extermination nazis. Le livre offre des pistes pour mieux comprendre le

système stalinien et ses particularités, en particulier sa très grande " plasticité » (p. 83). En

effet, le camp se présente sous une multitude de formes, des baraquements à l'usine en

passant par les mines, les routes, les hôpitaux, mais aussi les salles de spectacle, les

maternités et les crèches. On meurt mais on donne aussi la vie au goulag, et couples et familles s'y forment. La vie dans les camps est présentée, par ceux qui l'ont connue, d'une

manière qui peut choquer l'observateur. Loin de souligner une forme d'exceptionnalité

radicale, les témoignages dessinent les contours d'une expérience qui n'est pas

nécessairement opposée en tous points à la vie libre, en amont et en aval de l'expérience, où

l'on retrouve la faim, le travail, les privations. D'ailleurs le fait que nombre d'anciens détenus

soient restés habiter dans la Kolyma à la fin de leur détention, du fait de la période de

relégation après la peine ou de l'impossibilité de rejoindre, après des années d'exil, le

" continent », souligne cette forme de " porosité » relevée par l'auteur. C'est un des apports essentiels du livre, qui donne largement la parole aux victimes

de ce système et retrace des récits de vie dans lesquelles le goulag a pris une place cruciale,

au point que pour certains il est comme " entré dans [leurs] gênes » (p. 27). Pour ses

victimes, le camp commence parfois avant même leur naissance, quand leurs parents y ont 7 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)

été condamnés, et son expérience continue, en aval, car leur vie s'est construite autour de

lui, quand ils y ont, par exemple, noué des relations matrimoniales. Dans ce court ouvrage, le modèle du goulag est restitué dans sa complexité : système dans lequel les bourreaux peuvent devenir victimes, la définition de sa cible étant mouvante et permettant un " brassage constant de la population des camps » (p. 138), où la frontière

entre les détenus et les autres tend à devenir illisible, quand les prisonniers accèdent à des

postes administratifs. La singularité du goulag, que fait bien ressortir la comparaison avec le système concentrationnaire nazi, apparaît nettement, ainsi que les problèmes spécifiques posés par sa mémoire. II.

OPTIMISER SES REVISIONS

A.

Faire des fiches

Les candidat-e-s commenceront, après une première lecture de l'ouvrage, par élaborer une fiche de lecture complète, résumant successivement chaque chapitre. Cette étape est indispensable pour une connaissance en profondeur de l'ouvrage. Il est conseillé de dresser en outre d'autres types de fiches.

· Chronologies

Les grandes dates de l'histoire de l'URSS doivent être connues, ainsi que celles de la Russie depuis la fin du système soviétique. Une chronologie de la (non)-commémoration du

système répressif dans la Russie post-soviétique peut être également élaborée à partir de

l'ouvrage et de recherches extérieures à ce dernier.

· Cartes

Une carte de la Kolyma doit être dressée, en s'aidant de celle présentée en début de

livre. N'oubliez pas de situer la Kolyma et la Sibérie sur une carte à l'échelle de la Russie

entière. Une carte de l'ensemble du territoire de l'ex-URSS, situant les lieux principaux de répression à l'époque soviétique, sera également utile. 8 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)

· Lexique

Il est indispensable de dresser un glossaire des termes russes employés régulièrement

(zek, possiolok/possiolki, etc.), ainsi qu'un lexique présentant des définitions pour les

institutions et notions centrales du système soviétique : koulak, Komsomol, Politburo, NKVD, perestroïka, glasnost, etc. Les expressions telles que " Grande Terreur » ou " Grande Guerre patriotique » devront également faire l'objet d'un travail de définition.

· Notices biographiques

L'auteur lui-même, ses acolytes Irina et Oleg, et les principaux personnages rencontrés au cours du voyage pourront utilement faire l'objet de quelques notices. Les principales

figures évoquées à la tête du système répressif, à commencer par Staline mais aussi des

personnages secondaires comme Berzine, peuvent également constituer des entrées.

· Citations

Les candidat-e-s isoleront, individuellement, les citations qu'il leur apparaît pertinent de retenir. Dans une dissertation d'ouverture, les citations sont en effet des plus utiles, mais attention, il convient d'en connaître un assez grand nombre pour pouvoir choisir

précisément celle qu'il vous semblera indiqué de mentionner, parce qu'elle est utile dans le

cours de votre démonstration. Il est en effet très maladroit, dans une copie, de recourir à

des citations décalées par rapport au sujet traité et qui apparaissent plaquées sur un

contenu auquel elles ne correspondent pas. B.

Chercher ailleurs

À l'énoncé de toutes les pistes et perspectives ouvertes par le livre, il est évident que la

seule lecture de l'ouvrage au programme ne suffit pas. Il vous faudra mobiliser une

documentation complémentaire pour dresser des fiches thématiques sur les différents

aspects abordés dans le livre et soulignés dans la présente fiche. Reportez-vous à la

bibliographie indicative pour approfondir certains thèmes et créer vos outils de révision.

Celle-ci n'est pas exhaustive et vous pouvez tout à fait être amené-e à élargir vos recherches

au-delà des titres indiqués. 9 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Comme les années précédentes, l'intitulé du sujet de la dissertation d'ouverture fera

explicitement appel à " vos connaissances personnelles ». Par définition, celles-ci vous sont

propres et l'on ne saurait donc en établir la liste... La maîtrise des programmes d'histoire de

Première et de Terminale, la lecture de la presse d'actualité, la consultation d'oeuvres

littéraires sur le même sujet, font partie des ressources que vous pourrez mobiliser. Grâce à

ces connaissances, des parallèles pourront ainsi être dressés, autour de la question de la

gestion de passés traumatiques par les sociétés contemporaines, avec d'autres espaces

géographiques en Europe mais aussi en Amérique latine, en Afrique et en Asie. En ce sens, il pourra être intéressant de questionner plus généralement le rapport aux

mémoires, à l'oubli, au pardon. Comment d'autres Etats ont-ils géré la reconstruction d'une

cohésion nationale, comment la consolidation démocratique a-t-elle pu se faire ? III.

SE PREPARER AUX EPREUVES

Les annales des concours d'admission sont disponibles sur le site internet de Sciences

Po Grenoble (

annales-des-concours/) Il est bon de se familiariser par avance avec la tournure des

questions et des sujets. En tout cas, il faudra être très attentif, le jour de l'épreuve, aux

consignes. Il ne s'agit pas de conseils mais bien de directives 10 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Concernant les questions sur l'ouvrage, s'il vous est demandé une réponse en une quinzaine de lignes, il faut s'y conformer, et ne pas se borner à une poignée de lignes ou, au contraire, se lancer dans une réponse s'étalant sur plus de vingt lignes. Précision et concision doivent donc être privilégiées. NB. Des points seront retirés si la réponse est trop longue ! Concernant la dissertation d'ouverture sur l'histoire et l'actualité, il vous est bien précisé que vous devrez impérativement faire apparaître votre plan avec des titres, en

numérotant les parties (I. titre de partie, II. titre de partie et, le cas échéant, III. titre de

partie), ainsi que les titres des sous-parties (précédés de A., B. et, le cas échéant, C.). Cela

signifie que les copies qui ne se conformeront pas à cette exigence seront sanctionnées. Ces codes ne dispensent pas de formuler, entre le titre de la partie et celui de la première sous-

partie, un chapeau introductif présentant les questions qui seront traitées dans les

différentes sous-parties. Il faut en outre rédiger une transition entre les parties (court

paragraphe faisant le lien d'un thème déjà traité à celui qui s'annonce). Au-delà de ces prescriptions formelles, précisons l'esprit qui préside aux deux parties de l'épreuve sur l'ouvrage. A.

Répondre aux questions

La première partie de l'épreuve, d'une valeur de 6 points, consiste en deux questions portant sur le contenu du livre à préparer. Limitées en volume à une quinzaine de lignes

chacune, celles-ci ne doivent pas être conçues comme des dissertations à l'échelle réduite. Il

s'agit bel et bien d'un contrôle de connaissances et il faut donc y répondre de façon aussi précise que possible. Le format restreint n'autorise aucun délayage. Le propos doit être dense et bien mené. Les questions portent sur des thèmes abordés dans le livre sur plus d'un paragraphe

ou plus d'une fois, mais sans être trop générales : cette fourchette facilite en soi le calibrage

des réponses. L'exercice doit ainsi prouver que la lecture de l'ouvrage a été bien faite, que

ses arguments, ses références et ses expressions sont compris et assimilés. Les candidats peuvent donc s'attendre à être interrogés aussi bien sur la place de la religion orthodoxe 11 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) dans la mémoire du goulag, que sur les différences d'interprétation du système

concentrationnaire soviétique entre Chalamov et Soljenitsyne. La brièveté des réponses rend

envisageable leur rédaction préalable au brouillon, quitte à les améliorer au moment de les

recopier sur la copie de concours. B.

Réussir la dissertation

La seconde partie de l'épreuve consiste en une dissertation et représente 14 points sur 20, c'est dire son importance.

· L'esprit d'une dissertation

La dissertation doit viser à une démonstration à partir d'un problème, explicite ou

implicite, posé par l'intitulé du sujet, qu'il revient en tout cas au candidat de faire ressortir

nettement. Pour le résoudre, il faut poser une question pertinente et porteuse en introduction (problématique), proposer des hypothèses dans le développement en les étayant par une argumentation progressive, illustrée par des exemples précis et pertinents. En conclusion, vous répondrez à la question initialement posée. La dissertation est donc un exercice argumentatif qui suppose de votre part une capacité de sélection et de réorganisation du savoir en fonction du sujet. Elle ne se borne

pas à un simple test de connaissances : celles-ci n'ont d'intérêt que redéployées et

réinterrogées en fonction d'une réflexion spécifique.

· Marche à suivre

Tout travail de dissertation doit commencer par la définition des bornes spatio- temporelles. Si les dates-butoir et l'espace concernés ne sont pas explicitement mentionnés,

il faut les définir grâce aux indications présentes dans le sujet. Une fois ces bornes posées, il

convient non seulement de s'y plier mais aussi de réfléchir aux logiques auxquelles ces choix obéissent. Ce travail de délimitation et de mise en contexte, en fonction des termes du sujet, doit permettre de trouver le problème posé. La compréhension du sujet est évidemment primordiale, ce qui implique que chacun

des termes de l'intitulé soit défini avec précision. De leur définition rigoureuse dépendra

votre capacité à cerner le sens du sujet proposé et à y répondre avec pertinence. Les mots

12 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)

de liaison ont leur importance également, à l'image du " et » qui peut induire une

comparaison ou une mise en relation. Il ne doit pas être compris comme une simple juxtaposition. Il ne s'agit donc surtout pas de traiter successivement des deux termes, même pour les confronter en troisième partie.

· Du plan au développement

Il n'existe pas de plan type ni de problématique passe-partout. En revanche, des règles

sont à respecter car il ne faut pas confondre reproduction de stéréotypes éculés et respect

des formes de l'exercice. Dans le cadre d'un concours, les candidats sont évalués à la même

aune, et ceux qui se dispenseraient d'emprunter le parcours commun se disqualifient par là même. Il n'y a donc pas de plan type, même s'il est vrai qu'en fonction du type de sujet, certains plans sont à privilégier et d'autres à proscrire : Sujet évolutif : le but est de mettre en évidence, entre deux dates, des périodes bien caractérisées (" La répression en URSS, 1917-1991 »). Sujet tableau : répertorier et mettre en relation les caractères de la situation, à une date, à un moment donné (" Le système répressif à l'époque de Staline »). Sujet bilan : il faut dégager les dynamiques et les faiblesses d'un État, d'une politique, les conséquences d'un événement (" L'Etat et la politique publique de la mémoire dans la Russie contemporaine »). Sujet dialectique : rechercher et organiser les arguments pour ou contre afin de répondre à une question parfois paradoxale (" Peut-on mettre en musée le goulag ? »). On ne saurait donc pas indiquer a priori une préférence pour un développement d'ordre

chronologique (qui s'impose lorsque les évolutions sont très marquées au sein d'une période

couverte) ou thématique (à privilégier lorsque la période couverte est restreinte). Une

combinaison est en général bienvenue.

· La rédaction

o L'introduction Une introduction dissertation comporte des séquences successives : 13 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Une phrase d'amorce : éviter les banalités consternantes (" de tout temps les hommes ont fait la guerre ») ; une citation bien choisie (de l'auteur au programme ou d'un autre) peut constituer une bonne entrée en matière. La confrontation de deux situations (correspondant aux dates qui encadrent le sujet) permet à la fois d'attirer l'attention et de baliser le terrain.

Mise en contexte spatio-temporel.

Annonce du sujet. Celui-ci doit reprendre les termes exacts de l'intitulé. Définition et discussion des termes de l'intitulé : les différents termes doivent être analysés, du plus simple au plus complexe, dans un ordre qui permet de commencer à souligner les problèmes et enjeux posés par le sujet. Examen du problème posé, formulation en une problématique (une question à la forme directe ou indirecte, éventuellement reformulée et précisée dans une deuxième phrase - attention cependant à ne pas poser deux questions différentes : vous ne devez suivre qu'un seul fil problématique). Annonce du plan, c'est-à-dire indiquer le mouvement qui anime vos deux ou trois grandes parties. o Le développement Chaque grande partie se subdivise en 2-3 sous-parties, qui correspondent à un paragraphe. Celui-ci se structure autour d'une idée principale, étayée d'arguments secondaires et

illustrée par un exemple. Celui-ci n'a de valeur que s'il est traité au-delà de l'espace d'une

parenthèse, d'une simple et vague allusion. Les exemples doivent être analysés : il ne saurait

être question de renvoyer seulement à un nom et à une date en une parenthèse désinvolte.

Dites-vous que le jury n'est pas censé identifier les cas évoqués : les allusions doivent être

explicitées, les auteurs présentés, les situations décodées et mises en contexte. Quant au

contenu même d'une citation, il ne se suffit pas à elle-même : il vous appartient de

convaincre le jury de la pertinence de la citation utilisée, ce qui implique l'explication

éventuelle de mots ou notions complexes, et obligatoirement un commentaire de votre part, dans vos propres mots. o La conclusion 14 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Bilan : résumer les principaux acquis de la démonstration administrée dans le développement. Répondre clairement à la question posée par la problématique. Ouvrir le sujet. La dissertation s'achève, mais le sujet n'est pas épuisé. Vous pouvez donc signaler un autre problème, apparenté à celui qui vient d'être traité, ou bien ouvrir sur l'avenir en annonçant des évolutions qui replacent le sujet dans la perspective du long terme. Ajoutons que le plus grand soin doit être apporté à la syntaxe et à l'orthographe... Bon travail et bonne chance à toutes et à tous !quotesdbs_dbs11.pdfusesText_17
[PDF] programme ses sciences po

[PDF] confrontation échanges et connaissance de l autre au nord et ? l est de l europe

[PDF] programmation histoire géo 3ème nouveaux programmes

[PDF] exercices symétrie axiale 5ème

[PDF] la martinique une région ultrapériphérique de l'ue étude de cas

[PDF] masse du soleil en kg

[PDF] eduscol histoire des arts cycle 4

[PDF] exercice symétrie axiale 6ème pdf

[PDF] exercice symétrie axiale ce1

[PDF] propriété symétrie centrale

[PDF] symbole electrique neutre

[PDF] masse électrique c'est quoi

[PDF] le neutre en électricité

[PDF] terre circuit electrique

[PDF] différence entre phase et neutre