RESEARCH AT SCIENCES PO IN 2017
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LA RECHERCHE À SCIENCES PO EN 2017
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The unbearable lightness of luck: Three sources of overconfidence
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THE PRODUCTION OF IMPERIAL SPACE EMPIRE AND
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University of Cologne/Sciences Po-CHSP. November 23-24 2017. CHSP
75006 Paris. Salle du Traité.
Elisa Grandi
2005 : Bologna University Licence en Histoire Contemporaine
COMPARATIVE POLITICS A Global Perspective on Politics in
CERI Sciences Po. 56 rue Jacob learning”
“Djibouti and the 2011 Arab uprisings” By Léonard Colomba
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L'épreuve sur ouvrage sanctionnée par un coefficient 3 dans la note finale obtenue au concours porte en elle l'esprit du recrutement à l'IEP de Grenoble
CONCOURS D'ENTRÉE EN PREMIÈRE ANNÉE
DE L'INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES DE GRENOBLE
2017Pour réussir l'épreuve sur ouvrage du concours Quelques conseils sur la méthode et sur le fond L'épreuve sur ouvrage, sanctionnée par un coefficient 3 dans la note finale obtenue au concours, porte en elle l'esprit du recrutement
à l'IEP de Grenoble : rigueur, esprit
critique et ouverture. En demandant aux candidats de lire en profondeur un ouvrage desciences sociales, elle les invite non seulement à en maîtriser précisément le contenu, sur
lequel ils seront interrogés dans le cadre de questions ponctuelles, mais aussi à le dépasser.
En effet, la dissertation d'ouverture requiert une réflexion personnelle sur les thèmes
abordés par le livre au programme, appliquée aux questionnements que suscite l'actualité et enrichie par des lectures complémentaires. En choisissant cette année l'ouvrage de Nicolas Werth, La route de la Kolyma. Voyagesur les traces du goulag (Paris, Belin, 2012), c'est une plongée dans l'histoire de la répression
soviétique qui est proposée, ainsi qu'une réflexion sur la présence du passé dans les sociétés
contemporaines, sur la gestion de la mémoire par les acteurs, individuels et collectifs,
publics et privés. C'est aussi un tableau de la Russie contemporaine qui est offert, alimentantun questionnement sur la possibilité, pour les sociétés touchées de plein fouet par les
grandes tragédies du XXème siècle, de cultiver un rapport apaisé au passé, en en conservant
les traces sans toutefois en rester prisonnier. Cette fiche ne constitue pas un guide exhaustif de lecture, mais plutôt une invitationà explorer les pistes principales que recèle cet ouvrage. Après avoir développé un certain
2 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) nombre de points essentiels à la bonne compréhension de ce dernier, nous rappellerons quelques principes de révision et de préparation à cette épreuve du concours. I.S'APPROPRIER L'OUVRAGE
A.Un récit mixte
Le livre de Nicolas Werth se présente d'abord comme un journal de voyage, faisant sesuccéder une quinzaine de récits quotidiens de son voyage sibérien réalisé au mois d'août
2011. Mais c'est aussi une oeuvre d'historien, qui alterne entre sa narration et des extraits
d'entretiens, souvenirs, textes littéraires et d'archives. C'est dans la précision des
commentaires qu'on reconnaît l'historien professionnel, qui restitue précisément le contexte
des événements, dresse la biographie de la moindre personne rencontrée et parvient à
expliquer simplement des phénomènes complexes, comme la Grande Terreur de 1937-1938. Le caractère hybride de l'ouvrage tient en fait à la nature du voyage entrepris : l'éminenthistorien du stalinisme est parti " sur les traces du goulag » pour des raisons à la fois
personnelles et professionnelles. Après des décennies de travail dans les archives de
l'administration soviétique sur le système du goulag, il a décidé de se rendre sur place pour
voir les lieux et rencontrer les témoins. Ce faisant il insiste sur la " valeur inestimable » du
témoignage, de ce qu'il est convenu d'appeler les sources orales, qui donnent accès au vécudes anciens détenus, à leur vie quotidienne, autant d'aspects inaccessibles par la seule
lecture des archives de la bureaucratie. Mais derrière l'historien on devine l'homme qui, ayant fait métier de retracer ce passé, n'est pas resté hors d'atteinte de son objet de recherche. Se dessine en filigrane, dans le livre, sa biographie : fils du journaliste Alexandre Werth, qu'il mentionne lorsqu'il évoque sespremiers voyages avec lui dans la " Russie profonde » dans les années 1950, il devient
professeur de français à Minsk dans les années 1970, puis attaché culturel de l'ambassade
de France de Moscou pendant la perestroïka, avant de devenir chercheur au CNRS. Sil'émotion est contenue dans le livre, réduite à quelques rares mentions, la quête apparaît
indissociablement professionnelle et personnelle, d'autant qu'il est accompagné, lors de ce voyage, par sa fille. 3 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) B. Le passé soviétique dans le présent russe" Région mythique, lieu à part » (p. 7), la Kolyma l'est pour des raisons particulières : elle
fut le coeur du système concentrationnaire de l'URSS, abritant des centaines de camps detravail, mais aussi objet d'une notoriété littéraire mondiale, à travers les oeuvres de Varlam
Chalamov et Evguenia Guinzbourg en particulier. Elle symbolise ainsi le système derépression qu'a traversé un adulte sur six dans l'URSS des années 1932-1955, soit 20 millions
de personnes, dont 2 millions sont mortes. Les chiffres saisissants distillés par l'auteur tout au long de l'ouvrage font découvrir au lecteur un univers arbitraire et violent absolument massif. La mortalité totale des camps de la Kolyma avoisinait ainsi les 16%, soit un taux supérieur à la moyenne des goulags. Les victimes des camps de la Kolyma (1932-1955) d'après les estimations (p. 115) Détenus débarqués à la Kolyma 1 million 4 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Morts de froid, faim, épuisement, maladie 150 000 Condamnés à mort, fusillés 12 000 (dont 6 à 10 000 en 1937-38) Pourtant, la Russie contemporaine semble n'avoir entamé qu'un très superficiel travail de mémoire. Le constat de départ de Nicolas Werth est sans appel : " en Russie, l'Etat n'a engagé aucune politique patrimoniale concernant le Goulag ou, plus généralement, les répressions staliniennes, pas la moindre mesure de conservation ou de préservation dessites d'exécution, de détention, de relégation ou d'exploitation de la main-d'oeuvre forcée
n'a été entreprise » (p. 6). En effet, à travers le livre on peut appréhender le rapport trouble
des autorités publiques russes avec le passé soviétique. A Magadan, le promeneur trouve une rue Lénine, une rue Berzine (du nom du chef du Dalstroi jusqu'en 1937)... mais pas derue Chalamov. Dans la ville de Iagodnoïe, la statue de Lénine a été remise sur pied, après
avoir été démontée au début des années 1990, et les populations nourrissent un rapport
nostalgique au communisme, et le sentiment d'avoir été abandonnés par l'Etat depuis que le passage à l'économie de marché les a privés des subventions publiques. Force est de constater l'absence d'une politique publique de la mémoire dans laRussie actuelle : les réhabilitations d'anciens prisonniers sont extrêmement rares et la
commémoration des victimes n'est pas prise en charge par l'Etat. La quasi absence decommémoration du système répressif par les autorités a permis une forme d'amnésie dans
la société russe, et un manque total d'information des jeunes générations. Ainsi des jeunes
serveuses rencontrées dans un snack et qui répondent à leurs interlocuteurs effarés, qui leur
avaient demandé si elles connaissaient le goulag : " c'est... un groupe de rock ? » (p. 51). Cet
exemple montre bien que le pendant de la mémoire, l'oubli, est une des modalités majeuresdu rapport des sociétés à leur passé. Pourtant, le passé soviétique est loin d'avoir disparu du
présent russe. Le récit de Werth est à cet égard fascinant : aujourd'hui dans la Kolyma, nombre sont ceux qui ont une histoire personnelle liée au goulag, que leurs ascendants ysoient passés, qu'ils y soient nés ou encore qu'ils en aient eux-mêmes fait l'expérience. A
moins qu'ils ne remplissent les trois conditions, ce que l'expansion tentaculaire du système répressif stalinien a rendu possible. La nouvelle Russie surprend à plusieurs reprises l'auteur qui a en a conservé dessouvenirs anciens très vivaces. Tantôt une cantine ou un hôtel lui rappelle ses expériences
passées, tantôt il est choqué par les mutations radicales qu'a subies le pays. Les villes
5 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) visitées ont perdu leur population dans des proportions considérables en quelques années, quand elles n'ont pas simplement disparu de la carte. Mais la rupture ne correspond pasnécessairement à la fin du pouvoir stalinien, mais plutôt à celle de l'URSS. Ainsi, après la
fermeture des camps de travail forcé, l'exploitation des ressources en minerai de la région acontinué, et c'est l'arrêt des subventions de l'Etat central qui a signé son déclin. Le livre de
Nicolas Werth permet aussi de se rendre compte des inégalités sociales croissantes qui
touchent la société russe, entre les riches oligarques moscovites et les populations trop pauvres pour quitter la Kolyma vivant dans des conditions plus ou moins précaires, parfois complètement misérables, sans accès à l'eau ni dispensaire. C. Conserver les traces du " plus grand système concentrationnaire du XXème siècle » Le constat de Werth, au cours de son voyage, est cruel : des camps de travail forcé del'URSS, il ne reste rien ou presque. La nature a recouvert les sites, laissés à l'abandon, et les
mobiliers, objets, machines, ont été pillés par les habitants, quand les bâtiments n'ont pas
été incendiés pour faciliter le " recyclage » des matériaux. En quelques années, les vestiges
de ce monde à l'étendue pourtant si vaste ont été comme engloutis, à l'image de ses
dizaines de milliers de victimes sans sépultures.Face à l'incurie de l'Etat, les acteurs privés se saisissent de ce passé. L'Eglise orthodoxe,
d'abord. Mais la commémoration est biaisée car elle met en valeur, parmi les victimes, lesmembres du clergé hissés au rang de martyrs, alors qu'ils constituent une minorité. L'auteur
se saisit ainsi, en passant, des problématiques sur la concurrence des victimes et des
mémoires1. Le secteur associatif est le second acteur clé de ce travail de conservation et de
partage. L'association Mémorial, dont l'auteur suit deux membres durant ce voyage, s'efforce elle aussi de sauvegarder la mémoire des répressions et en particulier du goulag.Son travail est restitué précisément par l'auteur qui les accompagne dans leurs démarches
au cours de son voyage : recensement des musées, mémoriaux, cimetières, lieux de
massacres, camps ; entretiens avec les anciens détenus. Ces différentes opérations servent, in fine, le projet de création d'un " musée virtuel » du goulag.Le livre invite à élaborer une réflexion sur les moyens adéquats pour représenter
concrètement l'expérience du goulag et rendre hommage à ses victimes. A plusieurs
1 Nous renvoyons ici au thème de la mémoire mis au concours commun des IEP de région.
6 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) reprises, est soulevée la question du choix des monuments commémoratifs, comme pourcelui qui est finalement érigé aux alentours de Magadan (p. 80-82). L'ouvrage alimente
également une réflexion sur la muséographie du goulag. Les objets du quotidien, dont
certains ont été fabriqués par les détenus, mettent à jour une " civilisation goulaguienne »
qui donne accès, de plus près, à l'expérience vécue par les détenus. Ils prouvent l'existence
de marges d'autonomie à l'intérieur des camps, mais sont-ils suffisants pour présenter le système des camps de travail et, plus largement, de la répression stalinienne ? Le classement sommaire que l'auteur reprend (p. 180) entre quatre grand types de présentation du goulagdans les musées, permet un questionnement plus général sur la représentation muséale des
grands crimes commis à l'encontre des civils au XXème siècle.
D. La singularité de la " condition goulaguienne » A plusieurs reprises, l'auteur dresse un parallèle entre les goulags et les camps de concentration et d'extermination nazis. Le livre offre des pistes pour mieux comprendre lesystème stalinien et ses particularités, en particulier sa très grande " plasticité » (p. 83). En
effet, le camp se présente sous une multitude de formes, des baraquements à l'usine enpassant par les mines, les routes, les hôpitaux, mais aussi les salles de spectacle, les
maternités et les crèches. On meurt mais on donne aussi la vie au goulag, et couples et familles s'y forment. La vie dans les camps est présentée, par ceux qui l'ont connue, d'unemanière qui peut choquer l'observateur. Loin de souligner une forme d'exceptionnalité
radicale, les témoignages dessinent les contours d'une expérience qui n'est pasnécessairement opposée en tous points à la vie libre, en amont et en aval de l'expérience, où
l'on retrouve la faim, le travail, les privations. D'ailleurs le fait que nombre d'anciens détenus
soient restés habiter dans la Kolyma à la fin de leur détention, du fait de la période de
relégation après la peine ou de l'impossibilité de rejoindre, après des années d'exil, le
" continent », souligne cette forme de " porosité » relevée par l'auteur. C'est un des apports essentiels du livre, qui donne largement la parole aux victimesde ce système et retrace des récits de vie dans lesquelles le goulag a pris une place cruciale,
au point que pour certains il est comme " entré dans [leurs] gênes » (p. 27). Pour ses
victimes, le camp commence parfois avant même leur naissance, quand leurs parents y ont 7 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)été condamnés, et son expérience continue, en aval, car leur vie s'est construite autour de
lui, quand ils y ont, par exemple, noué des relations matrimoniales. Dans ce court ouvrage, le modèle du goulag est restitué dans sa complexité : système dans lequel les bourreaux peuvent devenir victimes, la définition de sa cible étant mouvante et permettant un " brassage constant de la population des camps » (p. 138), où la frontièreentre les détenus et les autres tend à devenir illisible, quand les prisonniers accèdent à des
postes administratifs. La singularité du goulag, que fait bien ressortir la comparaison avec le système concentrationnaire nazi, apparaît nettement, ainsi que les problèmes spécifiques posés par sa mémoire. II.OPTIMISER SES REVISIONS
A.Faire des fiches
Les candidat-e-s commenceront, après une première lecture de l'ouvrage, par élaborer une fiche de lecture complète, résumant successivement chaque chapitre. Cette étape est indispensable pour une connaissance en profondeur de l'ouvrage. Il est conseillé de dresser en outre d'autres types de fiches.· Chronologies
Les grandes dates de l'histoire de l'URSS doivent être connues, ainsi que celles de la Russie depuis la fin du système soviétique. Une chronologie de la (non)-commémoration dusystème répressif dans la Russie post-soviétique peut être également élaborée à partir de
l'ouvrage et de recherches extérieures à ce dernier.· Cartes
Une carte de la Kolyma doit être dressée, en s'aidant de celle présentée en début delivre. N'oubliez pas de situer la Kolyma et la Sibérie sur une carte à l'échelle de la Russie
entière. Une carte de l'ensemble du territoire de l'ex-URSS, situant les lieux principaux de répression à l'époque soviétique, sera également utile. 8 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)· Lexique
Il est indispensable de dresser un glossaire des termes russes employés régulièrement(zek, possiolok/possiolki, etc.), ainsi qu'un lexique présentant des définitions pour les
institutions et notions centrales du système soviétique : koulak, Komsomol, Politburo, NKVD, perestroïka, glasnost, etc. Les expressions telles que " Grande Terreur » ou " Grande Guerre patriotique » devront également faire l'objet d'un travail de définition.· Notices biographiques
L'auteur lui-même, ses acolytes Irina et Oleg, et les principaux personnages rencontrés au cours du voyage pourront utilement faire l'objet de quelques notices. Les principalesfigures évoquées à la tête du système répressif, à commencer par Staline mais aussi des
personnages secondaires comme Berzine, peuvent également constituer des entrées.· Citations
Les candidat-e-s isoleront, individuellement, les citations qu'il leur apparaît pertinent de retenir. Dans une dissertation d'ouverture, les citations sont en effet des plus utiles, mais attention, il convient d'en connaître un assez grand nombre pour pouvoir choisirprécisément celle qu'il vous semblera indiqué de mentionner, parce qu'elle est utile dans le
cours de votre démonstration. Il est en effet très maladroit, dans une copie, de recourir àdes citations décalées par rapport au sujet traité et qui apparaissent plaquées sur un
contenu auquel elles ne correspondent pas. B.Chercher ailleurs
À l'énoncé de toutes les pistes et perspectives ouvertes par le livre, il est évident que la
seule lecture de l'ouvrage au programme ne suffit pas. Il vous faudra mobiliser unedocumentation complémentaire pour dresser des fiches thématiques sur les différents
aspects abordés dans le livre et soulignés dans la présente fiche. Reportez-vous à la
bibliographie indicative pour approfondir certains thèmes et créer vos outils de révision.Celle-ci n'est pas exhaustive et vous pouvez tout à fait être amené-e à élargir vos recherches
au-delà des titres indiqués. 9 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Comme les années précédentes, l'intitulé du sujet de la dissertation d'ouverture feraexplicitement appel à " vos connaissances personnelles ». Par définition, celles-ci vous sont
propres et l'on ne saurait donc en établir la liste... La maîtrise des programmes d'histoire de
Première et de Terminale, la lecture de la presse d'actualité, la consultation d'oeuvres
littéraires sur le même sujet, font partie des ressources que vous pourrez mobiliser. Grâce à
ces connaissances, des parallèles pourront ainsi être dressés, autour de la question de lagestion de passés traumatiques par les sociétés contemporaines, avec d'autres espaces
géographiques en Europe mais aussi en Amérique latine, en Afrique et en Asie. En ce sens, il pourra être intéressant de questionner plus généralement le rapport auxmémoires, à l'oubli, au pardon. Comment d'autres Etats ont-ils géré la reconstruction d'une
cohésion nationale, comment la consolidation démocratique a-t-elle pu se faire ? III.SE PREPARER AUX EPREUVES
Les annales des concours d'admission sont disponibles sur le site internet de SciencesPo Grenoble (
annales-des-concours/) Il est bon de se familiariser par avance avec la tournure desquestions et des sujets. En tout cas, il faudra être très attentif, le jour de l'épreuve, aux
consignes. Il ne s'agit pas de conseils mais bien de directives 10 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Concernant les questions sur l'ouvrage, s'il vous est demandé une réponse en une quinzaine de lignes, il faut s'y conformer, et ne pas se borner à une poignée de lignes ou, au contraire, se lancer dans une réponse s'étalant sur plus de vingt lignes. Précision et concision doivent donc être privilégiées. NB. Des points seront retirés si la réponse est trop longue ! Concernant la dissertation d'ouverture sur l'histoire et l'actualité, il vous est bien précisé que vous devrez impérativement faire apparaître votre plan avec des titres, ennumérotant les parties (I. titre de partie, II. titre de partie et, le cas échéant, III. titre de
partie), ainsi que les titres des sous-parties (précédés de A., B. et, le cas échéant, C.). Cela
signifie que les copies qui ne se conformeront pas à cette exigence seront sanctionnées. Ces codes ne dispensent pas de formuler, entre le titre de la partie et celui de la première sous-partie, un chapeau introductif présentant les questions qui seront traitées dans les
différentes sous-parties. Il faut en outre rédiger une transition entre les parties (court
paragraphe faisant le lien d'un thème déjà traité à celui qui s'annonce). Au-delà de ces prescriptions formelles, précisons l'esprit qui préside aux deux parties de l'épreuve sur l'ouvrage. A.Répondre aux questions
La première partie de l'épreuve, d'une valeur de 6 points, consiste en deux questions portant sur le contenu du livre à préparer. Limitées en volume à une quinzaine de ligneschacune, celles-ci ne doivent pas être conçues comme des dissertations à l'échelle réduite. Il
s'agit bel et bien d'un contrôle de connaissances et il faut donc y répondre de façon aussi précise que possible. Le format restreint n'autorise aucun délayage. Le propos doit être dense et bien mené. Les questions portent sur des thèmes abordés dans le livre sur plus d'un paragrapheou plus d'une fois, mais sans être trop générales : cette fourchette facilite en soi le calibrage
des réponses. L'exercice doit ainsi prouver que la lecture de l'ouvrage a été bien faite, que
ses arguments, ses références et ses expressions sont compris et assimilés. Les candidats peuvent donc s'attendre à être interrogés aussi bien sur la place de la religion orthodoxe 11 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) dans la mémoire du goulag, que sur les différences d'interprétation du systèmeconcentrationnaire soviétique entre Chalamov et Soljenitsyne. La brièveté des réponses rend
envisageable leur rédaction préalable au brouillon, quitte à les améliorer au moment de les
recopier sur la copie de concours. B.Réussir la dissertation
La seconde partie de l'épreuve consiste en une dissertation et représente 14 points sur 20, c'est dire son importance.· L'esprit d'une dissertation
La dissertation doit viser à une démonstration à partir d'un problème, explicite ouimplicite, posé par l'intitulé du sujet, qu'il revient en tout cas au candidat de faire ressortir
nettement. Pour le résoudre, il faut poser une question pertinente et porteuse en introduction (problématique), proposer des hypothèses dans le développement en les étayant par une argumentation progressive, illustrée par des exemples précis et pertinents. En conclusion, vous répondrez à la question initialement posée. La dissertation est donc un exercice argumentatif qui suppose de votre part une capacité de sélection et de réorganisation du savoir en fonction du sujet. Elle ne se bornepas à un simple test de connaissances : celles-ci n'ont d'intérêt que redéployées et
réinterrogées en fonction d'une réflexion spécifique.· Marche à suivre
Tout travail de dissertation doit commencer par la définition des bornes spatio- temporelles. Si les dates-butoir et l'espace concernés ne sont pas explicitement mentionnés,il faut les définir grâce aux indications présentes dans le sujet. Une fois ces bornes posées, il
convient non seulement de s'y plier mais aussi de réfléchir aux logiques auxquelles ces choix obéissent. Ce travail de délimitation et de mise en contexte, en fonction des termes du sujet, doit permettre de trouver le problème posé. La compréhension du sujet est évidemment primordiale, ce qui implique que chacundes termes de l'intitulé soit défini avec précision. De leur définition rigoureuse dépendra
votre capacité à cerner le sens du sujet proposé et à y répondre avec pertinence. Les mots
12 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année)de liaison ont leur importance également, à l'image du " et » qui peut induire une
comparaison ou une mise en relation. Il ne doit pas être compris comme une simple juxtaposition. Il ne s'agit donc surtout pas de traiter successivement des deux termes, même pour les confronter en troisième partie.· Du plan au développement
Il n'existe pas de plan type ni de problématique passe-partout. En revanche, des règlessont à respecter car il ne faut pas confondre reproduction de stéréotypes éculés et respect
des formes de l'exercice. Dans le cadre d'un concours, les candidats sont évalués à la même
aune, et ceux qui se dispenseraient d'emprunter le parcours commun se disqualifient par là même. Il n'y a donc pas de plan type, même s'il est vrai qu'en fonction du type de sujet, certains plans sont à privilégier et d'autres à proscrire : Sujet évolutif : le but est de mettre en évidence, entre deux dates, des périodes bien caractérisées (" La répression en URSS, 1917-1991 »). Sujet tableau : répertorier et mettre en relation les caractères de la situation, à une date, à un moment donné (" Le système répressif à l'époque de Staline »). Sujet bilan : il faut dégager les dynamiques et les faiblesses d'un État, d'une politique, les conséquences d'un événement (" L'Etat et la politique publique de la mémoire dans la Russie contemporaine »). Sujet dialectique : rechercher et organiser les arguments pour ou contre afin de répondre à une question parfois paradoxale (" Peut-on mettre en musée le goulag ? »). On ne saurait donc pas indiquer a priori une préférence pour un développement d'ordrechronologique (qui s'impose lorsque les évolutions sont très marquées au sein d'une période
couverte) ou thématique (à privilégier lorsque la période couverte est restreinte). Une
combinaison est en général bienvenue.· La rédaction
o L'introduction Une introduction dissertation comporte des séquences successives : 13 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Une phrase d'amorce : éviter les banalités consternantes (" de tout temps les hommes ont fait la guerre ») ; une citation bien choisie (de l'auteur au programme ou d'un autre) peut constituer une bonne entrée en matière. La confrontation de deux situations (correspondant aux dates qui encadrent le sujet) permet à la fois d'attirer l'attention et de baliser le terrain.Mise en contexte spatio-temporel.
Annonce du sujet. Celui-ci doit reprendre les termes exacts de l'intitulé. Définition et discussion des termes de l'intitulé : les différents termes doivent être analysés, du plus simple au plus complexe, dans un ordre qui permet de commencer à souligner les problèmes et enjeux posés par le sujet. Examen du problème posé, formulation en une problématique (une question à la forme directe ou indirecte, éventuellement reformulée et précisée dans une deuxième phrase - attention cependant à ne pas poser deux questions différentes : vous ne devez suivre qu'un seul fil problématique). Annonce du plan, c'est-à-dire indiquer le mouvement qui anime vos deux ou trois grandes parties. o Le développement Chaque grande partie se subdivise en 2-3 sous-parties, qui correspondent à un paragraphe. Celui-ci se structure autour d'une idée principale, étayée d'arguments secondaires etillustrée par un exemple. Celui-ci n'a de valeur que s'il est traité au-delà de l'espace d'une
parenthèse, d'une simple et vague allusion. Les exemples doivent être analysés : il ne saurait
être question de renvoyer seulement à un nom et à une date en une parenthèse désinvolte.
Dites-vous que le jury n'est pas censé identifier les cas évoqués : les allusions doivent être
explicitées, les auteurs présentés, les situations décodées et mises en contexte. Quant au
contenu même d'une citation, il ne se suffit pas à elle-même : il vous appartient de
convaincre le jury de la pertinence de la citation utilisée, ce qui implique l'explication
éventuelle de mots ou notions complexes, et obligatoirement un commentaire de votre part, dans vos propres mots. o La conclusion 14 Note à l"intention des candidats au concours d"admission (1ère année) Bilan : résumer les principaux acquis de la démonstration administrée dans le développement. Répondre clairement à la question posée par la problématique. Ouvrir le sujet. La dissertation s'achève, mais le sujet n'est pas épuisé. Vous pouvez donc signaler un autre problème, apparenté à celui qui vient d'être traité, ou bien ouvrir sur l'avenir en annonçant des évolutions qui replacent le sujet dans la perspective du long terme. Ajoutons que le plus grand soin doit être apporté à la syntaxe et à l'orthographe... Bon travail et bonne chance à toutes et à tous !quotesdbs_dbs11.pdfusesText_17[PDF] confrontation échanges et connaissance de l autre au nord et ? l est de l europe
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