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    la grammaire générative et transformationnelle, fondée sur le travail de Noam Chomsky ;la grammaire de dépendance de Lucien Tesnière ;la grammaire catégorique, qui analyse la structure des phrases selon leurs constituants ;
  • Qu'est-ce qu'une syntaxe exemple ?

    Ensemble de ces règles qui sont caractéristiques de telle ou telle langue. 3. En logique, étude des relations formelles entre expressions d'un langage. (La donnée du vocabulaire, des règles de formation et des axiomes et règles d'inférence d'un système est appelée syntaxe de ce système.)
  • Améliorer sa syntaxe et sa grammaire
    Pour ce faire, il n'y a pas de secret, il existe une habituation de l'oeil et du cerveau aux formes correctes : il faut donc essayer de lire très régulièrement des textes bien rédigés (romans, articles de journaux, articles web de qualité, etc.)

Introduction à la syntaxe - Notes de cours

Jacques Jayez, ENS-LSH - 30 décembre 2003

Avertissement

Ce cours est très élémentaire et ne vise pas à donner un panorama exhaus- tif ou représentatif des approches et des problèmes en syntaxe.

1 Qu"est-ce que la syntaxe?

•La syntaxe est l"ensemble des notions et techniques mis en oeuvre pour

naturelles.συν+τ´αξις>συνταξις: disposition, arrangement, configura-

tion, organisation. •Quelques disciplines connexes à l"intérieur de la linguistique. - phonologie : combinaisons de " sons » pour produire des unités signi- fiantes. En phonologie, analyse abstraite des sons, réduits à leurs proprié- tés pertinentes ou distinctives. Exemple : opposition\b\-\v\(bu-vu) où l"on ne retient que les traits ar- ticulatoires ou acoustiques pertinents pour la distinction. Dans ce cas, on valeur différentes : - bilabial pour\b\(on se sert de la lèvre supérieure et inférieure), - labiodental pour\v\(le son requiert un frottement de l"air entre les lèvres et les dents). - Morphologie : combinaisons d"unités pour produire des mots. Morpho- logieinflectionnelle: désinences, cas, etc. La catégorie ne change pas lors de l"inflexion (la 3ème personne du sg d"un verbe reste un verbe, le plu- riel d"un nom reste un nom, etc.). Morphologiedérivationnelle: diminutifs, (gentil-gentillet), racine + suffixe de catégorie (exagér- + ation), etc. - Sémantique : étude de la signification linguistique, notamment de lacom- positiond"unités de sens à partir d"unités de sens plus petites. •Les frontières entre ces disciplines ne sont pas étanches. Exemple : pho- nologie, syntaxe et sémantique sont associées pour décrire un contraste comme (1).

1(1) a. Jean a échoué à l"examen

b. JEANa échoué à l"examen Phonologie : accent tonique surJeandans (1b). Syntaxe : différence thème- rhème. Thème (anglaistopic) = ce dont on parle, rhème (anglaisfocus) = ce qu"on en dit. Dans (1a), thème =Jean, rhème = le fait qu"il a échoué à l"exa- men. Dans (1b), thème = le fait que quelqu"un a échoué à l"examen, rhème = ce quelqu"un est Jean. Sémantique : analyse en termes de contraste≈" C"est Jean (et pas quelqu"un d"autre) qui a échoué à l"examen ».

2 Les grandes distinctions

•Notions à distinguer : - constituants et catégories, - dépendance, - fonctions, - rôles sémantiques. •Constituants et catégories Un constituant est toute unité appartenant à une certaine catégorie syn- taxique qui peut entrer en combinaison avec d"autres d"unités apparte- nant à des catégories syntaxiques pour produire une unité appartenant à une catégorie syntaxique. ?Les constituants ne sont pas simplement des mots ou des unités mor- phologiques. Ils doivent appartenir à un catégorie syntaxique telle que Ar- ticle, Nom, Adverbe, Verbe. ?La catégorie syntaxique de la combinaison n"est pas forcément la même que celle d"un de ses constituants. Exemple : Article + Nom = Groupe No- minal (GN, anglaisNoun Phraseou NP). ?Le processus de combinaison estrécursif(il s"applique à son propre ré- sultat). Exemple : Article + Nom = GN, Préposition + Nom = Groupe Préposition- nel (GP, anglaisPrepositional Phraseou PP), GN + GP = GN. Le(Article) +chien(Nom) =Le chien(GN),de(Préposition) +Marie(Nom) =de Marie(GP),Le chien(GN) +de Marie(GP) =Le chien de MarieGN. ?Le mode de combinaison peut être complexe; lorsqu"il s"agit d"une simple juxtaposition, on a des structures arborescente, omniprésentes en 2 linguistique. (2)Structure arborescente pourle chien de Marie GN GN Art le N chien GP

Prép

de N Marie •Dépendance Notion moins intuitive que celle de constituant. Dissymétrie entretête(an- glaishead) etdépendants(anglaisdependents). La tête est ce qui détermine la valeur de certains traits. Elle impose de l"information à ses dépendants. Le cas le plus connu est celui du verbe qui impose des restrictions (dites restrictions de sélection, anglaisselectional restrictions) à son sujet et à ses compléments. Ces restrictions peuvent être sémantiques, syntaxiques ou morphologiques. Exemples : voirdemande un sujet animé1:Marie a vu Pierre,L"ours a vu le chasseur,??Le mur a vu Marie. Demanderrequiert que ce qui est demandé soit un GN ou un GP infinitif (demander un livre,demander à sortiret que l"entité à laquelle s"adresse la demande soit un GP dont la préposition soità,auprès de, etc. exiger que leurs arguments aient tel ou tel cas. ?La notion de dépendance n"est pas toujours aussi évidente. En français, préposition = (habituellement) tête du GP. La dépendance est catégorielle : préposition + X = GP (pour X de catégorie GN ou V infen particulier). Un GP n"a pas le comportement d"un N, même s"il en contient un (avec Marie ne se comporte pas commeMarie). Iln"héritepas ses propriétés des élé- ments différents de la préposition. Sémantiquement, la nature de la pré-

1En réalité, la restriction de sélection est plus complexe.Voirpréfère un sujet animé

lorsque le complément d"objet désigne un individu. Lorsqu"il désigne un événement ou

une série d"événements, ce n"est plus le cas :Ce mur a vu bien des exécutions sommaires. Les

restrictions de sélection sémantique sont en général assez subtiles car elles dépendent des

variations de sens de la tête.

3position est déterminante pour interpréter le GP. Sémantiquement et syn-

taxiquement, le verbe est sensible à la préposition qui est la tête de ses compléments de catégorie GP. Il est donc cohérent de donner à la préposi- tion le statut de tête dans un GP. •Fonctions Les trois fonctions reconnues comme les plus importantes sont celles de sujet d"object direct et d"object indirect. Fonction = ensemble de caractéristiques morpho-syntaxiques?=rôles sé- mantiques. •Rôles sémantiques Caractéristiques sémantiques des arguments des prédicats. Prédicat = relation qui associe plusieurs arguments; forme généralePr1: x

1...rn:xn.

Exemple : prédicatlire(associé à mais distinct du verbelire) a deux ar- guments dont les rôles sont Agent (qui s"applique à l"entité qui lit) et le Siège (anglaisUndergoer) (qui s"applique à ce qu"on lit). La forme est donc lire(Agent:x1,Siège:x2).

3 Constituants et catégories

•Catégories = noms de classes de mots ou constructions ayant les mêmes tions en classes? •Saussure (1915, ch. 5) : distinctionrapports syntagmatiques/rapports asso- ciatifs.2 rapports syntagmatiques : valent entre plusieurs termes co-présents dans une série (rapportin praesentia), par exemple les mots qui composent une expression ou une phrase. Rapports associatifs : tout ce qui concerne la substitution possible à un terme d"une série d"autres termes qui lui sont associés selon une certaine

dimension rapportsin absentia. Exemple :2Dans d"autres terminologies,axe syntagmatique/axe paradigmatique.

4 leanimalaboie chien uncanicheaboient •Propriétés

1. Permutabilitité dans un même environnement. Deux objects de même

catégorie peuvent se remplacer mutuellement dans un même environne- ment :J"ai vu(le chien?un oiseauou dans un environnement de même caté- gorie : siXpeut figurer dans un environnement de catégorieCet siYest de même catégorie queX, alorsYpeut remplacerXdans tout environne- ment de catégorieC(et inversement). Exemple : dans un GV de forme V + GN, n"importe quel GN peut être utilisé.

2. Déplaçabilité :J"ai vu le chien,Le chien, je l"ai vu.

3. Propriétés morphologiques. Exemple : en français, les verbes (et seule-

ment les verbes) se conjuguent.

4. Anaphores. Anaphores pronominales pour les GN :J"ai vu le chieni. Ili

mémoire) idans le train et Marie (l"a fait)idans l"avion,John (reread his Master)i on the train and Mary (did so) ion the plane.

5. Coordination. Tendance générale des langues à ne coordonner que des

unités de même catégorie. (3) a. J"ai vu le maire et son adjoint (GNetGN) b. J"ai vu le maire et ( ?beau +?hier +?avec Jean +?arrive) Attention toutefois à l"ellipse :J"ai vu le maire, et avec son adjoint= " J"ai vu le maire, et je l"ai vu avec son adjoint ».

6. Corrélations systématiques entre constructions; par ex. V de sentiment

associé à des paraphrases de forme V support (anglaislight verb) + GN de sentiment :craindre+ GN associé àéprouver de la crainte(pour+en- vers) GN. Méthode employée dans les grammairesdistributionnelles(Har- ris 1951, 1982, Gross 1975).

5•Classification

Sont rangées dans la même classe les unités qui ont les mêmes propriétés. Relation d"équivalenceR= relation réflexive, symétrique et transitive. . réflexivité :R(x,x)pour toutx, . symétrie :R(x,y)impliqueR(y,x)et inversement, pour toutxet touty, . transitivité : siR(x,y)etR(y,z)alorsR(x,z).

Exemple : 'avoir le même âge que".

Classe d"équivalence= tout ensemble maximal d"objets reliés par une rela- tion d"équivalence. Les classes d"équivalence qu"elle définit " sont » (= ont pour nom) les caté- gories syntaxiques. Ex. : GN = ensemble des unités qui partagent certaines propriétés, GV = ensembles des unités qui partagent d"autres propriétés. ?Peut-il y a voir des propriétés communes entre deux classes d"équiva- les N, GN, A(djectifs), GA (Groupes Adjectivaux), V, GV, Art(icles) par- tagent la propriété d"avoir une distinction (souvent réalisée morphologi- quement) entre sg et pl. Les GA et les GP peuvent modifier un GN. ?A-t-on une liste finie et établie d"avance de propriétés? Non, les listes de propriétés s"enrichissent au fur et à mesure qu"on connaît mieux les langues (≈zoologie et botanique)?valeurinformationnelle(?=objective) des catégories syntaxiques. ?Lien entre constituance et dépendance. (4) a. Mary saw the student of linguistics and John ?the one of history (van Valin 2001, ex. 4.30, p. 128) b. Marie a vu l"étudiant de linguistique et Jean celui d"histoire c. Marie a vu l"étudiant en linguistique et Jean celui ?en histoire Possibilité de décomposerl"étudiant deN enl"étudiant+deN, alors que l"étudiant enN forme un bloc. Voir : (5) a. Je connais l"amateur de timbres et Marie celui ??de cartes pos- tales b. Jean est spécialiste de l"allergie aux pollens et Marie de celle ?au chocolat Celuidoit être modifié par un GP ou une relative. On a l"impression que 6 celuipeut se substituer à n"importe quel GN modifié. (6) a. l"étudiant qui a trouvé le livre→celui qui a trouvé le livre b. Le livre de Marie→celui de Marie c. Le gâteau au chocolat→celui au chocolat En fait,celuiimpose au GP qui le modifie d"être d"un certain type. Il y a une dépendance dans ce cas alors qu"il n"y en a pas entre un GN de type (Art + N) et le GP qui le modifie.

4 Dépendance

•Distinction et terminologie traditionnelles tête/arguments : la tête détermine en partie la nature et le nombre de ses arguments. Les arguments ne sont pas arguments en eux-mêmes, mais ar- guments d"une tête (" être argument » est une propriété relationnelle). Argument/ajout (oucirconstant) : les ajouts ne sont pas déterminés par la tête maiss"ajoutentplus ou moins librement à une structure tête + argu- ment(s). J"ai vu Marie dans le jardin= GN-sujet =J"+ (GV = (GV = (tête = ai vu) + (complément =Marie)) + (ajout =dans le jardin)). Idée intuitive : les ajouts sont facultatifs les arguments obligatoires. •Fonctions sémantiques corrélées à ces distinctions Tête = prédicat, arguments = termes, ajouts = modifieurs. •Arguments/ajouts

1. Pas de corrélation entre catégorie syntaxique et statut p/r à la dépen-

dance. Exemples (van Valin 2001) : - lakhota (sioux); normalement les N n"ont pas de marque de nombre; -pi étant le suffixe du pluriel on a (7), où 'homme" est un argument (de fonction sujet). (7) (homme le ces) ces hommeschanter-pi chantent -pi. Inversement, les verbes peuvent fonctionner comme arguments.

7(8) a. (homme le ces)

ces hommes∅ sontsioux-pi des sioux b. (pleurer le ces) ceux qui pleurent∅ sonthomme-pi des hommes - en nootka (île de Vancouver, Colombie britannique), les prépositions peuvent fonctionner comme arguments. (9) à-3sg/prés en relation avec∅ (il est)homme-le l"homme " Il est en relation avec l"homme »

2. Analyse de (Bonami 1999) pour la distinction complément/ajout.

a. Il existe des positions dans lesquelles seuls les ajouts sont possibles. Par exemple entre GN sujet et V fini 3. (10) a. Jean, avec adresse, contourné l"obstacle b. Jean ?l"obstacle a contourné c. Jean ?à la folie a aimé ce morceau de musique Mais ces positions ne caractérisent pas les ajouts : certains ajouts ne sont pas possible avant le V fini (10c). b. Même remarque pour la portée variable. Seuls les ajouts ont portée va- riable mais ce n"est pas le cas pour tous les ajouts. (11) a. Jean pose souvent une question dans les conférences b. Souvent, Jean formule sèchement son désaccord c. Jean formule souvent sèchement son désaccord Portée variable dans (11a) : " il y a une question que Jean pose souvent dans les conférences » (une questiona une portée plus large quesouvent)? " il existe une même question que Jean pose souvent dans les conférences », ou " souvent Jean pose une question dans les conférences » (souventa une portée plus large queune question). Pour (11b,c),souventa la portée la plus large.Sèchementne peut pas faire varier sa portée.

3Un verbe estfiniouà un temps finilorsqu"il a des propriétés d"accord. En français, fini

= non infinitif. 8 Remarque : même cette généralisation très solide n"est pas sans problème. Dans (12a,b),une remise en cause+ GP est un complément (on ne peut pas le supprimer sans changer le sens du verbe

4), mais il a une portée variable.

(12) a. Est-ce que vous craignez une remise en cause en particulier? b. Est-ce que vous craignez une remise en cause de votre théorie? (12a) = " est-ce qu"il y a une remise en cause particulière que vous crai- gnez? » (portée large), (12b) = " est-ce que vous craignez qu"il y ait une remise en cause de votre théorie » (portée étroite). c. Le test enle faire. Observation de base :le faireest compatible avec un ajout mais pas avec un complément de ce à quoi il réfère. (13) a. Jean a résolu le problème en deux heures alors que Marie l"a fait en une demi-heure b. Jean compte sur sa mémoire et Marie ?le fait sur son esprit de déduction Le fairene reprend pas forcément un constituant. La relation est fondée sur le sens. (14) Jean a battu les blancs en neige puis les a fait durcir dans de l"eau bouillante, Marie l"a fait aussi, mais ça n"a pas marché (ex. de Bo- nami) •La théorie X-barre Proposée par Jackendoff (1977), elle consiste à distinguer la tête (qui donne son étiquette principale au constituant) et des niveaux de projection

5, indi-

qués par des " barres » : X (le tête lexicale = le mot),

X un niveau au dessus,

X encore un niveau au dessus. En général, on utilise X, X' et X" avec les conventions suivantes : X = tête lexicale, X' = tout ce qui est entre la tête et la projection dite " maxi- male », c'est-à-dire celle à laquelle on ne peut rien ajouter sans changer la catégorie, X" = la projection maximale.

4Il s"agit alors du verbecraindreemployé absolument comme dansJean craint,ça craint,

etc.

5Uneprojectiond"un constituant de catégorie X est tout syntagme dont ce constituant

constitue la tête. Exemple : un GN est la projection (maximale) d"un N.

9(15)Un exemple non-problématique de structure X-barre

N" Art le N" Adj gros N chien ?Problème des ajouts. Les ajouts interviennent dans la zone inter- médiaire X" et se combinent avec la tête ou avec un constituant de niveau X". D"où l"idée de les déclarer comme possibles dans cette zone, mais ils entrent alors " en compétition » avec les complé- ments. Un schéma couramment utilisé est : (16)Ajouts et compléments en structure X-barre X" (Mod) X" (Compléments) X

Références

Bonami, Olivier (1999).Les constructions du verbe : le cas des GP argumentaux. Thèse de doctorat, Paris 7. Gross, Maurice (1975).Méthodes en syntaxe. Paris, Hermann. Harris, Zellig S. (1951).Structural Linguistics. Chicago, The University of Chicago

Press.

John Wiley & Sons.

Jackendoff, Ray (1977).X-Bar Syntax. Cambridge, MIT Press. van Valin, Robert D. (2001).An Introduction to Syntax. Cambridge, Cambridge

University Press.

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