[PDF] ACTUALITÉS EN MATIÈRE DE DIAGNOSTIC VÉTÉRINAIRE DE LA





Previous PDF Next PDF



gds31

Le GDS 31 la FRGDS Midi-Pyrénées et le Conseil Départemental de la Haute-Garonne (CD31) proposent une participation aux frais d'analyses effectuées lors 



Le protocole national de diagnostic différentiel des avortements

30 janv. 2013 d'analyses) : chez les bovins 28 protocoles différents pour 35 ... Techniques : le diagnostic sur avortement isolé est plus complexe et ...



LE CONSEIL GÉNÉRAL COMMUNIQUE

départemental à un haut niveau en Haute-Garonne. Pierre Izard Le Laboratoire Vétérinaire Départemental (LVD)



Rapport dactivités du Conseil départemental de la Haute-Garonne

Collectivité à l'écoute des Haut-Garonnais et proche des réalités le Conseil départemental fonde le Laboratoire Départemental 31 - Eau - Vétérinaire.



plan dactions ours brun

(zone montagne de l'Ariège de la Haute-Garonne et des. Hautes-Pyrénées)



Plan de maîtrise clinique du BVD/MD en Haute-Garonne

pendant la gestation (voir plus haut). d'avortement… ... Les analyses sont réalisées par le Laboratoire Départemental 31 Eau-Vétérinaire-Air.



ACTUALITÉS EN MATIÈRE DE DIAGNOSTIC VÉTÉRINAIRE DE LA

veillance importante de cette maladie par le laboratoire vétérinaire départemental parallèlement Ardennes



RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS

5 août 2021 répondu le Laboratoire Départemental 31 Eau - Vétérinaire - Air au cours de ... À cette occasion le conseil municipal de PORTET-SUR-GARONNE ...



1810075_MGC_NS_FCO generale_maj_V3

20 nov. 2018 lutte contre la fièvre catarrhale du mouton sur le territoire ... Signalement d'une suspicion clinique par le vétérinaire à la DDecPP .



PLAN DE SURVEILLANCE DE LUTTE ET DE PREVENTION

virus en mettant en œuvre des protocoles d'assainissement adaptés et en départements



150429 - PROTOCOLE AVORTEMENT-version 3bis

PROTOCOLE AVORTEMENTS A réaliser dans le cadre de la visite "Police Sanitaire Brucellose" Le GDS 31 la FRGDS Midi-Pyrénées et le Conseil Départemental de la Haute-Garonne (CD31) proposent une participation aux frais d'analyses effectuées lors d'avortements dans les conditions suivantes : BOVINS OVINS - CAPRINS

Bull. Acad. Vét. France - 2007 - Tome 160 - N°4 www.academie-veterinaire-defrance.org289

COMMUNICATION

ACTUALITÉS EN MATIÈRE DE DIAGNOSTIC VÉTÉRINAIRE

DE LA FIÈVRE Q, ENJEUX ET ÉVOLUTIONS

CURRENT REVIEW OF Q FEVER DIAGNOSIS IN ANIMALS

Par Philippe NICOLLET

(1) et Aurèle VALOGNES (2) (communication présentée le 10 mai 2007)

Lafièvre Q est une zoonose provoquée par la bactérie intracellulaire Coxiella burnetii,transmise à

l"homme par inhalation de poussières ou d"aérosols contaminés. Les ongulés domestiques (chèvres, mou-

tons, bovins) représentent le principal réservoir de C. burnetii,même si d"autres mammifères tels que

les chiens, les chats et les lapins sauvages ont pu être impliqués dans la transmission de la bactérie.

Chez les espèces de ruminants, l"avortement est la principale manifestation clinique, d"où une sur-

veillance importante de cette maladie par le laboratoire vétérinaire départemental, parallèlement

àla surveillance des avortements d"origine brucellique.

L"épidémio-surveillance de la fièvre Q, à laquelle participent officiellement les collectivités territoriales

par l"intermédiaire des laboratoires départementaux, s"exerce soit par recherche indirecte de l"infection,

le plus souvent par la méthode ELISA, soit de plus en plus souvent, par sa mise en évidence directe,

notamment par l"usage de la PCR.

Le personnel des laboratoires départementaux, comme tous les professionnels des filières agricoles et

vétérinaires, doivent prendre la mesure des précautions à mettre en oeuvre pour éviter toute conta-

mination humaine lors de l"exposition à des échantillons de diagnostic parfois fortement contaminés.

Mots-clés:fièvreQ, Coxiella burnetii,ruminants, avortements, laboratoiredépartemental d"analyses, maladie

professionnelle.

RÉSUMÉ

(1Laboratoire Vétérinaire Départemental des Deux Sèvres,210 avenue de la V enise verte,BP570,79022 NIOR T Cedex

(2Laboratoire Vétérinaire Départemental de l"Allier,ZI de l"Étoile, BP 1707,03017 MOULINS Cedex

Qfever is a zoonosis caused by the intracellular bacterium Coxiella burnetii,transmitted to man by the inhalation of contaminated dust or aerosols. Domestic ungulates (goats, sheep, cattle the main reservoir for C. burnetii,although other mammals such as dogs, cats and wild rabbits have been known to transmit the bacterium. In ruminants, abortion is the most important clinical manifestation, hence the close monitoring of

this disease by the departmental veterinary laboratories, alongside the surveillance of Brucella-induced

abortions. The epidemiological surveillance o fever, which includes the official involvement of local author-

ities through their departmental Laboratories, is based either on an indirect detection of C. burnetii,

generally by ELISA, or increasingly on its direct identification using methods such as PRC.

The staff of the departmental Laboratories, as well as all personnel in the agricultural and veterinary

sectors, must be fully aware of the necessity to implement precautionary measures to avoid human contamination during exposure to sometimes heavily contaminated specimens.

Key words: Q fever, Coxiella burnetii,ruminants, abortions, departmental laboratory, occupational disease.

SUMMARY

COMMUNICATION

290Bull. Acad. Vét. France - 2007 - Tome 160 - N°4 www.academie-veterinaire-defrance.org

INTRODUCTION

La fièvre Q est une zoonose bactérienne due à Coxiella burne- tii .L"Homme est essentiellement contaminé par la voie aérienne, lors de contacts plus ou moins directs avec des animaux excré- teurs. La voie digestive est aussi une source possible de conta- mination, mais elle est considérée comme mineure. Coxiella burnetiiest une bactérie intracellulaire obligatoire car sa multiplication a lieu uniquement à l"intérieur des cellules de l"hôte, principalement des phagocytes. Sous forme de pseudo- spores, elle est très résistante dans le milieu extérieur, d"où la survenue régulière d"épidémies humaines avec des formes cli- niques parfois sévères (http://www.invs.sante.fr/publica- tions/2005/snmi/pdf/fievre_q.pdf). De très nombreuses espèces animales sont sensibles à l"infection par Coxiella burnetii:ruminants, carnivores domestiques, oiseaux, rats, tiques, etc... Les ruminants domestiques représentent la source la plus souvent identifiée lors d"une infection humaine. Chez les ruminants, l"infection est le plus souvent asympto- matique. Néanmoins, la bactérie peut être responsable de troubles cliniques, en particulier d"avortements. De ce fait, la surveillance sanitaire des cheptels de ruminants sujets à des avor- tements, est encouragée par la réglementation. Compte tenu de leur implication historique dans la surveillance des avortements d"origine brucellique, les laboratoires vétéri- naires départementaux sont particulièrement sensibilisés au dia- gnostic de la fièvre Q. La première partie de l"article souligne les évolutions diagnos- tiques récentes dans ce domaine; elle apporte, grâce à une pre- mière enquête à l"initiative de l"Association des Directeurs et Cadres des Laboratoires Départementaux (ADILVA), un éclai- rage actuel sur les méthodes effectivement utilisées par les labo- ratoires vétérinaires départementaux. Il est à noter que leur per- sonnel, notamment les agents et techniciens de laboratoire, se trouve particulièrement exposé à ce risque de zoonose. La seconde partie présente les résultats d"une seconde enquête, afin d"établir un état des lieux des mesures et précautions prises par les collectivités territoriales dans le domaine parti culier du diagnostic vétérinaire.

FIÈVRE Q ET DIAGNOSTIC VÉTÉRINAIRE

AUJOURD"HUI

Les Laboratoires vétérinaires départementaux ont-ils un rôle à jouer? Rappelons que malgré son importance pour la santé publique et bien qu"étant considérée comme une maladie professionnelle

indemnisable (tableau n° 49 B du régime agricole et tableaun° 53 B du régime général), la fièvre Q n"appartient ni à la liste

des Maladies réputées contagieuses, ni à celle des Maladies à

Déclaration Obligatoire (MDO

Seules les activités de commercialisation de lait cru ou de pro- duits au lait cru sont à ce jour interdites pour les élevages à patente sanitaire ayant eu un cas clinique de fièvre Q (1) et pour ceux atteints de fièvre Q (2 produisant du lait destiné à la fabrication de fromages au lait cru. Toutefois, force est de constater que les vétérinaires et les éle- veurs, s"inquiètent fréquemment du rôle de

Coxiella burnetiilors

d"avortements dans les cheptels de ruminants. Àce titre, les laboratoires vétérinaires départementaux reçoi- vent quotidiennement des échantillons prélevés lors d"avorte ments, dans le cadre de la surveillance obligatoire des avorte- ments d"origine brucellique (Arrêté ministériel du 20 mars

1990).

Les échantillons analysés servent à la fois au contrôle de la bru- cellose abortive et à la détection d"autres agents abortifs, au pre- mier rang desquels se trouve

Coxiella burnetii.

Outre le rôle historique joué par les Laboratoires vétérinaires départementaux, il est à noter que plus récemment, la loi du

23 février 2005 relative au développement des territoires

ruraux, précise le rôle joué par les collectivités territoriales dépar- tementales par l"intermédiaire des laboratoires départemen- taux: "Art. 201... Les départements participent à cette veille sanitaire par l"intermédiaire des laboratoires d"analyses départementaux. Les vétérinaires et les organisations professionnelles agricoles et vétéri- naires peuvent être associés à la collecte et à l"utilisation de ces don- nées et informations.» Ainsi, la surveillance de l"origine d"un avortement infectieux dans les espèces de ruminants s"exerce t elle quotidiennement dans les laboratoires départementaux. Le maintien de cette sur- veillance sanitaire reste toutefois fragile, puisqu"il repose sur: •l"obligation réglementaire de déclaration des avortements, qui s"appuie en réalité sur la responsabilité du vétérinaire et de l"éle- veur .Il est à craindre que celui-ci, s"il est producteur de lait cru, ne redoute l"application d"une réglementation contraignante, jugée "discriminatoire... et aboutissant à un bilan négatif au plan de la protection de la santé publique» (rapport de l"Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments ou AFSSA 2004)
•le prélèvement et l"acheminement au laboratoire d"échan- tillons adéquats, notamment destinés à la recherche directe d"un agent infectieux abortif (placenta, lochies, cotylédons,.. actuellement pris en charge par l"État dans le cadre de la sur- veillance des avortements d"origine brucellique. Si l"implica-

(1Arrêté du 8août 1985 relatif aux normes d"hygiène et de salubrité auxquelles doit répondre le lait cru livré en l"état et destiné à la consommation humaine.

(2février 2004. Bull. Acad. Vét. France - 2007 - Tome 160 - N°4 www.academie-veterinaire-defrance.org291

COMMUNICATION

tion financière de l"État devait être remise en cause sur ce point, il est à craindre que le taux de non déclaration des avortements ne s"accroisse significativement. Compte tenu des enjeux sanitaires et réglementaires, il est donc essentiel, lors de suspicion d"une infection abortive liée à

Coxiella

burnetii ,que les outils diagnostiques mis par les laboratoires à la disposition des éleveurs et des vétérinaires, soient validés et stan- dardisés, afin d"aboutir à des recommandations consensuelles.

Vers une démarche diagnostique harmonisée

Dans le rapport de l"AFSSA 2004, intitulé "Fièvre Q», (AFSSA 2004 CES en santé animale recommandent que "soit étudiées, sans délai, les conditions de la mise en oeuvre de mesures de certification des éle- vages, qui permettraient -l"évaluation sur le terrain des outils de diagnostic et de lutte; -la définition, au niveau national, d"un référentiel technique de certification; -l"adhésion des éleveurs à des mesures de maîtrise concernant la fièvre Q; -une meilleure connaissance épidémiologique de la situation grâce

àla centralisation des données.»

Prenant en compte cette recommandation, la Direction géné- rale de l"Alimentation (DGAL- sionnels (éleveurs, chercheurs, vétérinaires, laboratoires, ensei- gnants), a demandé que l"Association de Certification de la

Santé Animale (ACERSA

fièvre Q dans les élevages cliniquement atteints. Il a été sou- haité que ce protocole repose sur les connaissances expéri- mentales et celles de terrain, et qu"il prévoie des critères d"éva- luation du dispositif.

Le plan de maîtrise

sensu stricto,sur lequel travaille l"ACERSA, doit permettre de formuler des recommandations sur les outils sanitaires et médicaux à mettre en oeuvre pour lutter contre la fièvre Q, afin de pouvoir les substituer aux mesures de restric tion concernant la commercialisation des produits au lait cru, imposées par la réglementation. L"étape préliminaire consiste à définir plus précisément les "trou- peaux cliniquement atteints de fièvre Q», de manière à cibler ceux qui présentent un risque sanitaire majeur pour l"Homme. Au-delà des symptômes peu spécifiques d"une infection par

Coxiella

burnetii ,le rôle du laboratoire est essentiel et celui-ci doit s"appuyer sur des échantillons appropriés et des méthodes performantes. Compte tenu des évolutions technologiques dans les labora- toires départementaux d"analyses vétérinaires (automatisation accrue et acquisition des techniques de la

Polymérase Chain

Réaction

ou PCR), il nous a semblé opportun d"établir un état des lieux des possibilités d"analyses de routine, que pouvait pro- poser en 2006 le réseau des laboratoires départementaux aux vétérinaires et aux éleveurs confrontés au diagnostic de la fièvre Q.Un questionnaire sur les méthodes de diagnostic a été adressé, en 2006, aux 70 laboratoires membres de l"Association Française des Directeurs et Cadres de laboratoires vétérinaires publics d"ana- lyses (ADILVA). Le mode de réponse n"était pas anonyme et il comportait des questions ouvertes ou fermées. L"ensemble des réponses obtenues auprès de 34 laboratoires ont permis d"estimer quelles étaient actuellement les capacités d"analyses des labora- toires départementaux dans le domaine du diagnostic de routine. Si la grande majorité des laboratoires utilise une méthode indi- recte ( Enzyme Linked Immunosorbent Assayou ELISA), on peut noter que la moitié d"entre eux ont choisi la recherche directe par PCR, dont l"usage en première intention est également recommandé par l"ACERSA (tableau 1.

Le diagnostic direct par PCR

La suspicion d"un avortement lié à la fièvre Q sera confirmée par l"identification de

Coxiella burnetiipar PCR, à partir des pro-

quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
[PDF] Grossesse non désirée et avortement provoqué: Causes et

[PDF] Réglement Chrono signépdf - MDJS

[PDF] L 'interruption volontaire de grossesse - Love Attitude

[PDF] Que doit-on surveiller après une IVG médicamenteuse - Amiform

[PDF] Avortement sécurisé - NCBI

[PDF] avortement spontané (fausse couche) - CHUS

[PDF] Interruption spontanée de grossesse

[PDF] Pathologie de l 'avortement

[PDF] Avortements Bovins Comprendre pourquoi mes vaches avortent

[PDF] Loi 16 avril 1955 JORF 17 avril 1955 - germe-inform

[PDF] Calendrier avril 2016

[PDF] Card Acceptance Guidelines for Visa Merchants

[PDF] avis d 'appel d 'offres ouvert n° 01/16 awb - Attijariwafa bank

[PDF] Le second degré - Logamathsfr

[PDF] axe corticotrope - CRN2M